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Vers l'infini et au-delà [ft. Scar]


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Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Dim 17 Juin - 23:09


Vers l'infini et au-delà
Scar X Elijah
2 juin 2018. Trois semaines après. C'est ce qui était prévu. Était-ce juste une farce? Est-ce la réalité et peut-être qu'elle sera là? Je n'en sais strictement rien mais dans tous les cas, avec ou sans elle, moi je pars. Lunettes sur le nez, la tête haute, valise à la main, je laisse résonner le bruit des roulettes dans le semi-silence de l'aéroport et tiens fermement mon passeport de l'autre. Je ne sais pas encore où je me dirige mais j'avance sûrement. C'est tout ce que je sais. Et je m'arrête en plein milieu du hall, m'accoudant à ma valise tout en relevant la tête pour voir les prochains avions à partir. Cependant, il semblerait que ma concentration ne soit pas exemplaire, moi regard se faufilant dans la foule à la rencontre de la jeunette. Je souris fièrement, content de savoir que nous allons une fois de plus partir à l'aventure. Je ramène mes doigts vers ma bouche et me mets à siffler en espérant qu'elle se retourne et je m'accoude une fois de plus, attendant sa réaction. Je baisse la tête. Mes lunettes de soleil glissant doucement sur l'arrête de mon nez. Je la vois et la regarde avant de lui faire un signe de tête et de remonter mes lunettes. Puis je me reconcentre sur l'écran. Je me racle la gorge pour prendre la parole, la silhouette de la jeune femme entrant dans mon champ de vision. "Soit on prend le prochain vol en direction de Paris, soit tu es prête à attendre allez... Maximum deux heures et dans ce cas, on va vers Madrid, Rome ou encore Moscou. Sauf si tu es prête à attendre plus et là, on peut aller à Londres, à Tokyo ou même à Sydney. A toi de voir." Je tourne mon regard vers elle. "Ou fais la plouf ou je ne sais quoi, ou un pile ou face, comme avec des poules, chacun choisit ses équipe et parmi les pays qui s'affrontent on élimine le perdant et on s'envole pour je ne sais quel pays. Ca te va?" Je fouille mes poches à la recherche d'une pièce. "Bon. Il semblerait que je n'ai pas de pièce sur moi mais que des billets. Même un cents ça suffira." Je regarde une fois de plus les destinations proposées. "Mon équipe est donc constituée de... Paris, Rome... Hum... On va dire Londres et Moscou. Du coup je t'en prie. Je mets mon pokémon Londres à l'honneur. Contre qui va-t-il se battre?" Je lui souris. Il faut qu'on se dépêche un minimum si on veut aller en France. Le guichet ne va pas rester ouvert jusqu'au départ de l'avion.
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Lun 18 Juin - 1:01

Un maillot d'bain deux pièces, un pull oversize, un jean taille haute, quelques paires de sous-vêtements, une photo d'enfance d'son père et d'elle, le chargeur d'son petit Nokia, une boîte de capotes, des affaires de toilette, son foulard-doudou, un paquet de chewing-gum, sa clé usb, une paire de créoles, son enceinte qui grésille, d'la beuh cellophanée à l'intérieur d'une bouteille de shampoing vide et le dernier rouge-à-lèvre carmin Dior qu'son premier client lui a offert. Touche finale. Elle glisse au fond d'son sac de voyage en faux-cuir, une belle liasse de billets verts enroulée d'un d'ses bonnets fétiches. Elle est prête. Elle quitte son appart l'coeur léger, pressée d'rejoindre l'aéroport. Derrière elle, elle laisse son skate et son couteau. Parce que l'problème quand tu prends l'avion, c'est qu'tu dois passer la douane.
Elle s'avance au travers de l'allée, serpentant entre les chaises occupées par des gens trop fatigués, trop cons ou trop excités. C'est Scar. Avec son jean noir et son gros gilet entre-ouvert porté sur son débardeur blanc sans soutif, la casquette à l'envers sur la tête, les fausses rayban de chez h&m à 5e sur le nez, le sac porté sur l'épaule, c'est Scar. Scar, comme si elle pouvait disparaître de nos vies demain, parce qu'elle a tout ce qu'il lui faut aujourd'hui.
Un sifflement l'interpelle, c'est Elijah putain. La brunette sourit, il est venu. Trois semaines, jour pour jour, après leur premier trip de voyous, ils se retrouvent ce matin. La rage de vivre qui anime leurs corps. Les retrouvailles sont simples, elles font sourire Scar. Contente d'revoir la bouille de son Clyde. « J't'ai manqué ? » demande-t-elle, l'air rieur, faisant légèrement glisser les lunettes du garçon sur le bout de son nez pour qu'il puisse la regarder dans les yeux. Elle n'attend aucune réponse, elle veut juste le taquiner, comme elle l'fait toujours. Puis y'a un afflux d'paysages qui défilent dans ses pensées, en écoutant son binôme lui énumérer toutes les propositions possibles. Du choix, ça en fait. Y'a qu'le hasard qui va pouvoir déterminer la destination de leur voyage. La belle fouille sur elle, pas d'pièce qui remue dans l'fond d'ses poches. Mais elle sourit malicieusement, quand elle s'rappelle tout l'agent qui traîne au fond d'son sac. « J'en ai pas non plus. On fait ça à la courte paille ? » propose-t-elle tout sourire, l'air innocent, avant d'se lever au snack d'à côté pour récupérer les tubes et revenir près d'Eli. L'jeu c'est l'jeu, et elle constitue elle aussi son équipe. « Ok. Moi j'choisis Mexico, Varsovie, Kingston, et... j'ai l'droit d'prendre Paris moi aussi? » annonce-t-elle tout en ayant lu les tableaux d'affichage qui flottent au-dessus de leurs têtes. L'choix des vols, c'n'est pas ça qui manque. « Londres va se battre contre... Kingston ! Entre le chic et le choc, qui va s'en tirer vainqueur ? » Elle coupe une des pailles avec ses dents, les mélange derrière son dos et les cache dans ses mains en les présentant à Elijah. « Si tu tires la courte, c'est ton pokémon qui gagne ! »
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Mer 20 Juin - 20:50


Vers l'infini et au-delà
Scar X Elijah
Une question. Un sourire. Je n'y réponds pas, ce petit rictus suffira amplement. Puis je la regarde filer pour s'occuper de notre affaire. Je tente de jouer le jeu jusqu'au bout mais j'arque un sourcil à l'entente de ses équipes. Je croise les bras et secoue la tête en signe de négation. "Tu sais quoi, on oublie. On a la même capitale dans nos équipes, le choix est simple. Allez viens." lui dis-je en récupérant ma valise afin de me diriger vers les hôtesses. "Bonjour, deux billets pour Paris s'il vous plait." Je prends ma carte de crédit. "Business classe oui je vous prie." Moins cher que la première pour le même confort. On ne va pas s'en priver. Du moins, c'est ce que j'en ai entendu. "Par carte s'il vous plait." Un grand sourire aux lèvres avant de taper mon code et de retirer mon p'tit bijou. J'pose ma valise sur le tapis roulant pour le voir en soute et en fait de même avec le bagage de la jeunette avant de récupérer les billets, de saluer l'hôtesse et de tendre le billet de la demoiselle vers elle. "Garde tes pailles, elles te seront précieuses je pense." J'lui fais un clin d'oeil avant de passer au radar et de finir dans la salle d'embarquement avec cette dernière. "On prend le premier hôtel qu'on voit, ça te va?" lui demandais-je en me posant sur l'un des sièges avant de me lever en voyant la salle pour fumeur. J'lui fais un signe de tête à Scar pour qu'elle vienne. Ne sait-on jamais, si elle en a envie. J'allume ma cigarette et regarde l'autre pièce, remplie tout autant de gens, ces derniers se pavanant dans la boutique qu'il y a. J'hausse les sourcils rapidement. C'est n'importe quoi. Dire qu'avait les fumeurs étaient rois et pouvaient donner le cancer à n'importe qui. Maintenant, nous ne pouvons plus tuer les à petit feu. Puis je tourne sur moi-même, cherchant la tête de la brune dans cet aqua géant. Mais rien, si ce n'est la voix d'appel pour embarquer. J'écrase rapidement mon bâton de cancer et sors de la salle avant de fermer les yeux. Bordel. Elle est passée où encore? A croire que je dois tenir une garderie. J'suis censé être en vacances à faire le toast à Paris plage. J'suis pas censé jouer l'animateur de colonie de vacances. J'ai beau faire le tour rapidement, je ne la vois pas. Serait-elle rentrer dans l'avion déjà? Je m'avance vers les hôtesses. "Excusez-moi, oui pardonnez-moi... Vous n'auriez pas vu le nom d'une Scar Blue en regardant les billets? Elle m'accompagne et je..." Une voix. Je me retourne. "Mais tu étais passé où encore? J'étais prêt à t'appeler comme un gosse perdu dans un centre commercial tu sais? Allez viens. Et désolé encore mesdames pour le dérangement. Au revoir." Sourire hypocrite avant de suivre la foule. C'est la première fois que je prends l'avion, mes périples s'étant toujours fait en train ou en voiture -ou moto certes. Puis c'est à nous de passer. Tout le monde part vers la droite, je décide donc de les suivre avant que l'hôtesse m'arrête et me dise que nous sommes de l'autre côté. J'hausse les sourcils. Bien. Suivons donc. Je cherche nos numéros. "J'prends le côté hublot." D'office. Et je m'installe, regarde la boîte qui se trouve en face de nous, dans un filet derrière le siège. "Ils ont pensé à tout. Des génies. Brosse à dents, cache-yeux, dentifrice. Bon sang. Y'a même une brosse à cheveux qui... se plie. Ha." Pourquoi pas oui. Je le remets à sa place, mets mon portable en mode avion -j'en profite, pour une fois que je peux me servir de ce mode dans les bonnes circonstances- puis mets ma ceinture difficilement. "Putain mais c'est galère ce truc!" J'commence légèrement à m'énerver dessus avant d'y arriver. "Ben c'est pas trop tôt." Je râle tout seul. Blâmez le stress pour ça. Je ne suis vraiment pas habituer et je redoute un peu le voyage. tout ce qui me tarde c'est d'arriver à bon port et de voir je ne sais qui applaudir à l'atterrissage de l'avion comme dans les films. Oui. C'est la seul connaissance que j'ai de ces engins. Je ne peux pas m'imaginer ce qu'on va vivre. "Tu as déjà pris l'avion toi?" demandais-je à Scar. Puis des calculs dans ma tête. On part à 10h. Avec Paris il y a 9h. Non merde, ça c'est Los Angeles. Dans la logique des choses, 7h. 10h de vol. On arrive à 20h, à l'heure d'Austin. Plus 7h pour nous. On arrive donc à... "On va dormir dans l'avion pour ne pas subir le décalage vu qu'on arriverait à 3h. Dormir mais pas trop non plus. Une sieste. C'est bien ça. Ils sont mal foutus leurs vols. J'pensais on allait subir des escales ou des conneries du genre, non, c'est un direct apparemment." Laissez-moi me plaindre.
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Jeu 21 Juin - 1:47

Scar, c'est encore une gosse. Alors quand on lui parle de jeu, elle n'perd pas une minute à s'lancer dedans. D'toutes façons, sa vie entière est un jeu. Elle est un jeu. Dans les mots, dans le corps, dans les sentiments. Mais là, c'jeu d'courte paille, il n'a plus lieu d'être. Tous deux veulent s'barrer à Paris. Pourquoi chercher midi à quatorzes heures ? Encore une fois, c'Scar. Elle s'complique toujours la vie.
Mais y'a son Clyde. Et putain, on n'peut pas dire qu'elle soit tombée sur l'pire des binômes ! Au contraire, elle l'aime plutôt bien, c'gars là. Et elle n'hésite pas à l'suivre, elle le f'rait au bout du monde s'il le fallait. Parce que Scar, aujourd'hui, elle est avec lui. Et ils s'cassent. La carte passe dans le tpe, Elijah offre deux billets d'avion tout droit direction Paname.
Louve, à crocs ouverts, elle hurle son merci à l'intérieur.
Ils vont à Paris.
Départ imminent.

Sous les conseils d'Elijah, Scar garde ses pailles, qu'elle fourre dans son sac. Elle acquiesce à ce qu'il lui demande, et l'suit sans broncher. Dans la salle d'embarquement, l'voyou va directement s'allumer une clope. Il lui fait signe, elle hoche la tête. Quelques pas derrière lui, une fois rentrée dans l'espace fumeurs, elle s'en allume une. Mais elle n'la termine pas. Elle pense à autre chose. Elle l'écrase à peine, la laissant encore fumer dans l'cendrier. Scar s'en va vers l'accueil, vers quelqu'un qui pourrait la renseigner. Elle passe bien au moins huit minutes à parler avec, puis entend l'appel à embarquement. Elle fait chemin inverse, elle retourne dans la salle qui lui été assignée et retrouve Elijah, qui a l'air complètement déboussolé. Elle, a l'sourire d'pendu aux lèvres. Peut-être bien qu'ça l'aurait fait chier d'partir sans elle. « Calm down babe, j'étais juste partie demander... roh puis laisse tomber. J'te suis. »
Rapidement, ils trouvent leurs places. Le gosse, il annonce direct sa préférence de siège. Mais Scar, elle perd pas l'nord. Et quand il s'agit d'gamineries, c'est toujours la première. « Viens on fait moitié trajet s'teuplait. » Avant d'se souvenir que... « Ou alors, on tire à la courte paille. » ajoute-t-elle, l'air fier. Installés, ils sont à l'affût d'chaque détail qui les entourent. Elijah fait l'mariole, Scar rigole. Une brosse à cheveux qui s'plie, sans déconner. « J't'offre la mienne si tu veux, t'en auras plus besoin qu'moi. » le taquine-t-elle. Ouais, parce que Scar, elle a une sacré crinière. Qu'elle n'brosse que rarement. Shallah il lui arrive des dreadlocks d'un jour à l'autre.
Malgré tout, elle ressent bien qu'il est pas serein, l'garçon. Elle s'amuse d'le voir faire, sourire en coin. « Tu veux qu'j'aille demander des anti-stress aux hôtesses ou ça va aller? » qu'elle provoque, l'regard pétillant d'puérilité. « C'est la première fois que j'prends l'avion, moi aussi. » confie-t-elle en se penchant à son oreille, l'air complice. « C'est même la première fois que je quitte les Etats-Unis ! » s'excite-t-elle juste ensuite.
Après le p'tit speech des Stewards que Scar n'écoute que d'une oreille, trop préoccupée à faire la rebelle, le décollage est annoncé. Les ceintures s'attachent, les gens se préparent. On entend parler français, sur les sièges juste derrière eux. La brunette donne un coup d'coude à son binôme, en arborant une belle gueule, une gueule qui dit "putain, on va à paris".
Les vibrations secouent l'avion, l'accélération est bandante, l'envol d'avantage. Dans l'avion, ça grogne, ça frétille. Dans l'excitation, on n'entend pas un seul mot sortir de quiconque. C'était sans compter sur Scar. « Ouaaah c'est d'enfeeeer. » s'enthousiasme-t-elle, découvrant de nouvelles sensations, de nouvelles choses. Quelques minutes plus tard, l'engin se stabilise dans les airs et les ceintures qui se décrochent se font écho les unes aux autres. D'instinct, la brune s'accoude sur l'épaule d'Eli pour regarder au travers du hublot. « Là on peut dire qu'on a la tête dans les nuages. » lance-t-elle, sur un ton enfantin. Elle s'installe à son aise, retirant ses chaussures et appuyant ses genoux contre le siège qui la devance. « Dis, qu'est-ce-qu'tu veux y faire, à Paris ? » Elle a tellement hâte, la môme. Elijah, elle s'en souviendra.  
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Jeu 19 Juil - 17:52


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Scar X Elijah
Dans l'avion, la jeune fille fait des siennes mais je rigole, bien que tentant de me la jouer grogner en fronçant les sourcils et faisant des yeux ronds derrière mes lunettes. "Hum ok. Tu feras seulement Paris-Austin, je fais ce trajet. Je ne vais pas m'éclater à compter à la minute près l'heure à laquelle on échange." Je râle oui bien que rien ne soit sérieux mais je refuse la courte paille. Je perds toujours à ces jeux-là. Et elle me taquine, encore et toujours. Je souris. "Ah s'il te faut, je suis preneur. Un tel cadeau, comment refuser!" Je regarde dans la petite trousse ce qu'il y a d'autre et lui tends un objet. "Pour te remercier, je t'offre même ce couteau suisse qui est juste un truc plat avec des petits ciseaux sur le côté et un cure-dents en plastique. T'es contente, je le sais mais garde. Ca me fait plaisir." lui dis-je en rigolant avant de commencer à réellement paniquer. Scar tente de me provoquer ou de détendre l'atmosphère, je n'en sais trop rien mais là, mon sens de l'humour semble s'être dissipé je ne sais où. je lui lance juste un regard presque meurtrier, me retenant bien sur les accoudoirs. Elle me confie que c'est la première fois qu'elle sort de ce pays. J'hoche la tête en guise de réponse, tentant un petit sourire mais rien. Pourquoi elle ne flippe pas elle? Pourquoi suis-je le seul imbécile à penser qu'on va tous crever? Puis ça se calme. Je me détache en douceur comme si le fait que je m'exécute trop rapidement allait changer quelque chose ou créer des perturbations. Et je souffle, rassuré. "On est sauvés, hallelujah!" m'exclamais-je en me laissant glisser sur le siège avant de me redresser à sa question tout en regardant les nuages. "Je veux tout faire. Je veux voir le cimetière Père Lachaise, je veux voir la Tour Eiffel, Notre Dame de Paris, faire les boutiques sur les Champs Elysées, je veux voir l'Arc de Triomphe, voir un spectacle à la Comédie Française même si je ne vais rien comprendre, je veux voir les catacombes, aller à Montmartre pour voir à quoi ressemble le quartier d'Amélie Poulain, je veux tout. Sans aucune organisation. Quitte à se perdre dans les banlieues, je m'en fous. Je veux connaître cette ville sur le bout des doigts." Je m'emballe un peu trop. Qui aurait cru que je serais autant à fleur de peau? "Et toi, des choses peut-être que tu veux faire autre que mon programme?" lui demandais-je en me tournant vers elle. J'attrape la télécommande et zappe un peu pour voir les films qu'ils proposent pour le voyage. Rien d'intéressant si ce n'est.. Celui-là me fera penser à Albane, ma douce et chère, étant le dernier film que nous avons vu ensemble avant mon départ pour la France. Puis je lance un regard sur la petite pochette dans les filets du siège de devant la jeune femme. J'arque un sourcil. "Film ou jeu? Je crois que tu as un jeu de dames dans ton truc carré là avec des aimants." J'ai l'impression de découvrir un monde nouveau, en terre inconnue, si ce n'est pas pour fuir, je peux être le cliché humain du touriste américain. "J'ai entendu dire qu'il y avait la plage à Paris, ça te dit d'y aller?" La plage... J'ai peur de ce que je peux voir et je sais d'avance que je serais déçu après avoir vu les vagues à San Francisco ou même à Los Angeles. "Y'a pleins de musée aussi il me semble. Rien que les maisons de hautes coutures aussi." Oui, ça m'intéresse pour Albane. Je veux lui ramener les habits les plus classes que je vois en vitrine. Elle est déjà élégante de base donc la mode à la française ne pourrait lui aller que comme un gant.
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Mer 25 Juil - 3:35

L'envol d'une Louve. Scar ressent la hauteur, l'effet de planer dans les airs sans l'aide d'une dose d'herbe. Son cœur a raté un battement, puis maintenant qu'ses battements se stabilisent, l'excitation lui monte à la tête. Anesthésiée d'adrénaline, l'américaine pure sucre se meurt dans cet avion - auprès d'Elijah. Elle quitte les Etats-Unis.
Enfin.
Avec Eli.

Prenant ses aises et confortablement installée, la brunette laisse tomber sa tête contre l'épaule de son binôme, lui piquant légèrement la peau du bras avec le cure-dent qu'il lui a offert pour cadeau. « Arrête de flipper garçon. » fait-elle sur un ton taquin en l'entendant s'enchanter d'être en vie. Rapidement, ses iris s'hypnotisent de la splendeur du ciel. Son regard avance rapidement, cumulant les nuages sans en sauter un seul, pour bientôt ne plus en voir aucun. Tout là-haut, elle n'apprend qu'il n'y a plus de météo. Ses rêves se prononcent, inspirés par le paysage qui s'offre à elle - elle questionne Elijah sur ses intentions d’itinéraire. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'il soit aussi passionné et ambitieux. Mais la réaction du gamin lui arrache un rire franc. « Un vrai touriste. On demandera aux parisiens de nous prendre en photo devant chaque monument qu'on croisera, même si c'est qu'une vulgaire fontaine. » ironise-t-elle, le sourire infantile. « Baver devant les danseuses du Moulin Rouge et récupérer les billets qu'elles laissent s'échapper de leurs seins, choper un dealer canon et jouer de mes charmes sur lui pour qu'il me fasse goûter la qualité de l'herbe française, chanter du Stromae sur le pont de la scène, courir à moitié à poil sur l'avenue des Champs Elysées et aller danser à Pigalle tout en dégustant un bon vin du pays. » Elle ne partage pas ses envies touristiques, ni ses références artistiques. Mais elle ne se fait pas de soucis. Elle l'abandonnera quand il ira faire le fanboy d'Amélie Poulain, et de son côté, ira à la rencontre des musiciens de rue.
Elijah, surexcité, l'empêche de tenir sa tête plus longtemps sur son épaule. Scar se redresse alors, soufflant un rire en comprenant rapidement qu'il lui fait passer la totalité de son émoi rien qu'au contact de ses yeux. « On peut mettre un film. » indique-t-elle, peut-être que ça le fera un peu déstresser. Mais elle doute qu'ils tiennent leurs langues tout le long du thriller. Pour preuve, alors même que ce-dernier annonce sa bande originale, Clyde lui parle plage et musées. « Bien-sûr. » rétorque-t-elle, emballée. « Je ferrai le mannequin devant la vitrine de la maison haute couture, histoire de bien te taper la honte. » s'amuse-t-elle à balancer, avec l'innocence dont elle sait si bien faire preuve.

Les heures de vol se font longues, longues, longues. La fatigue prend le dessus sur l'impatience d'arriver, et Poupée s'endort d'un coup, alors qu'elle s'intéressait à la fin du troisième film qu'ils regardaient. Pourtant c'était un putain de film à l'eau de rose. En témoigne sa fatigue. Ce n'est quelques heures plus tard que Scar se réveille, alertée par l'agitation qui gravite autour d'elle et les tentatives d'Elijah à tapoter sur son bras en pensant que ça la sortirait de son sommeil. « On est où ? » demande-t-elle trop vite, alors que le bruit des ceintures se déclenchent, faisant écho les unes aux autres. « Oh, j'ai raté l'atterrissage. Vous avez pas applaudi ? » lance-t-elle, spontanée. A son tour, elle relève sa ceinture avant de se tenir debout. Les voyageurs évacuent l'engin aérien, Scar, tout sourire, se retourne vers son binôme. « On y est ! On est arrivés ! » s'exclame-t-elle. La gamine, avide de découverte, s'empresse de récupérer son sac laissées dans le porte bagage au-dessus de sa tête en prend la main de son Clyde pour le tirer jusqu'à l'extérieur. Les escaliers n'en finissent pas, et puis finalement, leurs pieds posent enfin le sol sur le territoire européen. « Putain c'est dingue » lance-t-elle, sans même encore avoir vu la Tour Eiffel ou le Sacré Coeur. Elle, le sait. C'est dingue.
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Dim 12 Aoû - 15:09


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Scar X Elijah
Je sens bien qu'elle essaie de se moquer de moi avec ses remarques. La chose qu'elle ne sait pas, c'est que ce qu'elle vient de me proposer est vraiment au programme. Même ses vulgaires fontaines. Je n'aurais probablement aucun al à en faire passer une pour la fontaine de Trevi en leur disant qu'elle n'est pas à Rome mais à Paris. Mais j'ouvre des grands yeux à son programme. "C'est culturel d'un autre point de vu en effet. Pigalle et le Moulin Rouge, comment ai-je fait pour ne pas y penser? Je te suivrais même si tout ce qui est strip-tease et parties à gogo ce n'est pas trop mon truc." Je commence déjà à m'imaginer les scènes que j'aurais face à mes yeux au point que je préfère les fermer pour tenter de voir apparaître autre chose de plus doux. La conversation se tait, nous voilà déjà arrivé après de longues heures. Je récupère mes bagages et laissant Scar s'occuper des siens puis j'hausse les sourcils à sa remarque. "T'as vu trop de films darling. On va juste passer dans un tunnel où l'on sera rediriger vers la sortie et où il faudra récupérer nos bagages sur le tapis roulant là. ET interdiction de faire un tour là-dessus ok?" Ca sert les documentaires inutiles à 5h du matin, non? Je fronce les sourcils cette fois. On ne sait jamais de quoi elle est capable. On déambule jusqu'au hall d'entrée, attendant patiemment que nos valises se pointent devant nous. "On est en France oui. On a quitté ce putain de pays pour venir ici. Hallelujah!" Un sourire se dessine sur mes lèvres. Et si pour fuir toutes responsabilités je restais ici? Qui saurait si ce n'est Charlie ou même Albane? Pourrais-je vraiment les abandonner de la sorte et laisser en plan mon patron? Je le pourrais oui, mais en ai-je vraiment envie? Autant prendre le risque de rester à Austin et de me faire assassiner par les mains de Cillian. Mon passé me rattrapera à tout moment, mais quand? "C'est pas le moment de penser à ça." Cette phrase dite à haute voix qui n'a aucun contexte. Je suis en train de perdre la boule. On se jette sur nos valises et les sort du tapis jusqu'à les faire rouler dehors. "Là, c'est le sol français très chère!" Un grand bol d'air frais, un sourire enfantin. "Bon, un hôtel." J'attrape mon portable pour trouver le meilleur hôtel -bien que l'un des plus cher- pour notre séjour et il semblerait que j'ai trouvé le bon. "Prenons celui-là. Ils disent que c'est parfait pour des gens car y'a la bouffe, séjour romantique et shopping. C'est à peu près tout ce qu'on demande non?" Je dis ça innocemment, sans penser qu'elle pourrait interpréter le romantique qui n'a pas lieu d'être. "Je te laisse appeler le taxi. J'appelle rapidement." Une petite négociation par-ci, une négociation par-là pour le choix de la chambre ainsi que la durée du séjour et je me retrouve à suivre Scar jusqu'au taxi pour y déposer mes bagages. "Bonnejour. L'hôtel Californieu Tchampzélyseyy please." Les seuls mots que je pourrais dire en plus de "merci" et "au revoir". Quel régale pour comprendre tout ce qui va se dire! Je me racle la voix pour prendre la parole et me penche vers Scar. "Par contre, faut croire qu'ils sont un peu vieux jeu et on va devoir jouer au couple américain parfait pour que notre couverture ne soit pas cassée. J'ai galéré à avoir une chambre en dernière minute.." Un sourire pincé mais surtout désolé. Le taxi driver nous dépose et on le paye. Des majordomes viennent vers nous. "Bonnejour. Our lugages are behind. Come on darling, that's their job, they'll follow us till our room." Lunettes de soleil toujours présente pour se la péter, je passe ma main aux hanches de la demoiselle et nous passons dans l'hôtel comme des divas. "Bonnejour. Sir Fitzgerald, I've just booked like an hour ago." Pas même un regard à l'hôtesse. Autant être les personnes ingrates jusqu'au bout vu qu'ils ont cette impressions de nous. Mais le client est roi. Ils n'ont rien à nous dire. Elle nous passe deux clefs pour chacun de nous et je claque des doigts pour appeler nos portes bagages. "And a champagne bottle." ordonnais-je d'une voix bourgeoise. Les hommes déposent nos affaires dans la chambre et je lâche rapidement Scar une fois qu'ils sont partis. "Bordel. Je déteste faire ça, j'ai eu envie de me foutre des poings tout le long que je parlais." lui dis-je en balançant mes lunettes sur le canapé et de partir vers le lit. "HA." m'exclamais-je. "Je crois que lit double voulait dire lit deux places. Je pensais que c'était deux lits. Et merde." Facepalm. Je retourne vers le petit salon. "Bon j'vais dormir là du coup hein. Moi qui voulais sauter sur mon lit par joie, je vais éviter là au risque de le casser." Je m'affale dessus après être passé voir le mini frigidaire. "Au moins ils ont de la... je sais pas pas mais on va boire ça." J'avale difficilement le contenu. "C'est de la liqueur si tu veux." et je laisse tomber ma tête en arrière. "On part sur quoi? Journée shopping et ce soir un petit moulin rouge ou je ne sais quoi?" demandais-je à cette dernière en tournant ma tête vers elle.
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Lun 27 Aoû - 18:23

Poupée ratée, elle sent ses sens en pleine effervescence, pourtant encore dans l'avion. Mais Eli, il la ramène vite à la réalité, aux conformités. Faut aller récupérer ses bagages, passer la douane, sortir de l'aéroport qui n'en termine plus et après elle pourra sauter et crier partout. Salle môme. Scar fronce les sourcils en faisant la moue quand il lui interdit de faire un tour sur les tapis roulants.
Mais peu importe, ils sont en France.
Clyde interpelle sa Bonnie lorsqu'il pense à haute voix. Mais il semble balayer tout ça d'son crâne de bandit, alors elle ne relève pas. La valise d'Elijah arrive sur le tapis, il la récupère tandis que Scar sort de l'aéroport avec pour seul bagage son sac d'la taille conforme d'un bagage à main réglementaire.
Très vite, le jeune homme prend les choses en main, prenant son téléphone pour réserver une chambre d'hôtel. Pendant ce temps là, Scar se roule sa clope, et la consume, assise sur un poteau, guettant l'arrivée de taxis. Elle ne peut appeler personne elle, son forfait est déjà bien restreint en Amérique, manquerait plus qu'elle paye le bonus de l'international ! Nan. Du coup, elle attend, et quand elle voit un véhicule qui s'arrête sur la ligne réservée, elle s'approche pour aller lui parler. « Bonjour ! » commence-t-elle, tout sourire, en français. « J'espère que t'es libre, on a besoin de rejoindre le centre de Paris. » lui indique-t-elle, cette fois-ci en anglais. Elle a fait l'effort de le saluer dans la langue du pays, faut peut-être pas déconner non plus maintenant.
Le binôme finit par avoir gain de cause, des deux côtés, et ils se mettent donc en route vers l'hôtel dit. Quand elle arrive, Scar se sent pas mal perdue au milieu d'tout ça. Des employés accourent pour récupérer leurs bagages, un vigile leur ouvre la porte et le réceptionniste les jaugent de haut en bas, avec un sourire fin au visage. Scar aussi, elle sourit, mais elle ne se sent pas vraiment à l'aise. Bien que rassurée par la présence d'Eli - qui s'improvise à jouer son fiancé. Pour se détendre, elle décide de rentrer dans son jeu et d'en faire des tonnes. « C'est pour notre lune de miel... » ajoute-t-elle lorsqu'ils annoncent leur réservation. Et puis, Sir Fitzgerald commande même une bouteille de champagne. Scar aborde un sourire amusé, qu'elle tente de dissimuler dans l'immédiat.
« Et je veux une surprise ! N'importe quelle surprise, je veux une surprise. » ordonne-t-elle, le menton levé, les sourcils arqués. Bad bitch en position. Elle n'est pas sûre de la crédibilité de son rôle, mais elle s'amuse bien.
A peine ont-ils le temps de passer la porte de leur chambre qu'ils se lâchent le bras, Scar s'émerveillant de la beauté des lieux. Elle avance lentement dans la pièce principale, luxueuse, luxurieuse. « J'suis presque certaine qu'cet hôtel est au moins noté d'cinq putain d'étoiles sur TripAdvisor. » pense-t-elle à voix haute, rejoignant maintenant Elijah, se plaçant devant lui alors qu'il s'est écroulé sur le lit. « Les draps rouges, les bougies dans la salle de bain, le tableau de la naissance de Vénus, un seul lit pour nous deux... » énonce-t-elle en comptant sur ses doigts puis elle plonge son regard dans celui du garçon, un seul sourcil d'arqué « T'as un message à m'faire passer, Elijah ? » demande-t-elle en éclatant de rire ensuite. Puis elle l'entend dire qu'il va aller dormir dans le petit salon et blablabla mais pdhpfihepog « Dis pas d'conneries ! Tu vas pas aller dormir sur le canapé. » Bon elle non plus, mais bon. « Ça va, j'vais pas te sauter dessus pendant la nuit. » ajoute-t-elle histoire de le rassurer. Elle a une bonne libido, Scar, mais elle sait se retenir quand même hein. La brunette suit donc son binôme jusqu'au salon, où il lui propose de boire... de la liqueur ? Elle accepte sans se faire prier, prenant une bonne gorgée qu'elle avale la mâchoire serrée. « C'est dégueulasse. » observe-t-elle avant de reprendre une gorgée.
Le plan pour aujourd'hui ? Une journée shopping ? « Ou..ouais » répond-t-elle, hésitante. Pour elle, ce sera plutôt journée vols dans les boutiques les plus luxueuses de la ville. Elle n'a jamais testé les trucs de riche, mais ça peut passer. Elle a vu le tome II d'Ocean's 11, faut pas la prendre pour une novice - puis accessoirement, elle est escort, aussi. Elle baisse la tête pour regarder son propre corps. « Mais faut peut-être que j'me change » dit-elle alors, en levant son regard hésitant vers Eli. Elle file sous la douche, laissant ses vêtements sur le sol de l'entrée du bain, et se lavant rapidement. Elle en ressort avec son peignoir de prêté par l'hôtel, humidifiant le sol de ses pieds encore mouillés le temps d'aller jusqu'à son sac. « J'te préviens ce soir j'suis preuuuuuums pour le bain ! » Elle a tellement pas l'habitude d'ce genre de luxe, Scar. « Ça, ça f'ra l'affaire. » Un jean taille haute porté avec son seul crop top. Histoire de. « Bon l'maquillage par contre c'est mort. » de 1, elle n'en a pas. de 2, elle a la flemme. Changée, Scar prend ses clopes dans ses poches, deux trois billets verts dans son soutif, et la voilà devant la porte. « Putain Eli ça fait 20 min que je t'attends, on y va ou quoi ? » lance-t-elle en élevant la voix, le taquinant avec un sourire amusé qui luit sur son visage.
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Ven 21 Sep - 0:02


Vers l'infini et au-delà
Scar X Elijah
Une des choses que j'aime le plus au monde est d'avoir les balls qu'il faut pour faire des choses insensées et avoir de l'argent. On peut donc ainsi aussi comprendre l'une de mes précédentes vocations. Mais here we are! Un bon hôtel, une bouteille de champagne en chemin et une vie de couple -apparemment- imaginaire. Tous les détails font qu'on pourrait penser que nous sommes réellement ensemble et cela me gêne énormément. J'ai l'impression de tromper ma chère Albane alors que je n'ai absolument rien fait. Mes sourcils se froncent à sa remarque et je lui adresse un regard noir. Je n'ai pas peur d'elle durant la nuit, ni même de mes actions mais je n'aime pas le fait de devoir partager mes draps avec quelqu'un d'inconnu. Enfin inconnu... "C'est juste que j'ai beaucoup de mal avec le contact humain." Simple, clair. Pourquoi passer par quatre chemins? "Mais je vais tenter de faire un effort et si ça ne va pas, j'irais dans le salon." Un sourire totalement gêné vient se coller à mes lèvres. Que va-t-elle penser d'un imbécile bizarre de mon genre? Après tout, je ne pense pas que ça la dérange vraiment sinon elle ne m'aurait jamais donné rendez-vous ici. Je suppose? Toujours dans mon canapé, j'attends la demoiselle, toujours une bouteille de liqueur en main. Ma tête tombe en arrière, je regarde le plafond et les dessins gravés dans ce dernier avant de sombrer dans mes pensées. Qu'ai-je réellement fait? Je suis à Paris avec une fille que je n'ai vu qu'une fois, avec qui j'ai volé -ou du moins emprunté- une voiture, avec qui je me suis enfui avec des pizzas et me voilà dans la ville de l'amour avec celle qui n'est pas du tout ma compagne. Je n'ai même pas mentionné Scar ou ce voyage à ma violoniste la dernière fois que je lui ai parlé. Serait-ce un adultère alors que nous sommes ici en toute amitié? La jeune brune me sort de mes pensées avec une remarque qui a pour don de me faire rouler des yeux. "Je n'attends que toi hein. Bouge toi, allez zou. On mettra un mot sur la porte pour le gars du champagne et de la surprise." Je me relève et la regarde. Elle est vraiment plaisante à voir même si elle s'habille simplement et qu'elle est beaucoup trop jeune. Suis-je vraiment en train de la relooker bien que discrètement et rapidement? Il semblerait. Je la laisse passer devant moi, vérifiant si j'ai bien la clef de la chambre, porte-monnaie et cigarettes. Je referme derrière nous et nous empruntons le premier taxi. "Les galewies Lo Foyeutte s'il vous pley." demandais-je avec mon accent bien américain qui ne veut partir en parlant cette langue compliquée. Je le paye et nous nous retrouvons face au bâtiment. J'avale difficilement ma salive. Il y a beaucoup trop de gens à mon goût et nous ne sommes que dehors. Je ne veux même pas imaginer l'intérieur. Un énième soupir. "On y va?" lui demandais-je sans même lui adresser un regard. Et je prends le pas afin de me pénétrer dans l'édifice. La première pensée qui traverse mon esprit est qu'il y a tellement de gens que malgré la sécurité, ça serait probablement assez simple de voler deux ou trois choses mais je ne vais pas faire le boulot de ces gardes après tout. S'ils ne pensent pas à tout, ce n'est pas ma faute. "On reste groupés ou on se sépare?" J'attends la réponse et pars finalement dans mon coin au rayon parfum. Quoi de mieux que d'offrir un parfum français à une femme qu'on aime? Il semblerait d'après une vendeuse que Miss Dior ferait parfaitement l'affaire et c'est le premier achat que j'effectue pour Albane. Je tente de naviguer dans le magasin sans toucher trop de gens afin de retrouver la jeunette. Un magasin de vêtements. Que c'est étrange. Je regarde les hauts qu'elle regarde. "100 euros pour un pull avec écrit "love" c'est un peu abusé quand même. Yves Saint Laurent. Ca va, il ne se fait pas chier le mec quand même. Tu en as pareil au petit store en bas de la rue et pour genre 90 euros de moins." Un ton cynique. Encore, si c'était de belles choses, je ne dirais rien, mais ça?! Hum nan. Ca ne veut pas coller dans ma tête. "Il y a des choses qui t'ont tapé dans l'oeil?" lui demandais-je avant de me rapprocher d'une boutique et de commencer à tâter certaines vestes, apparemment d'un peu trop près vu qu'un vigile ne nous lâche apparemment du regard. "Bon, je ne sais pas ce qu'il nous veut l'autre mais même si on n'a rien fait on doit se tenir à carreau." Deux/trois chemises, un costume, je pars dans une cabine d'essayage avant d'enfiler un ensemble que j'apprécie plutôt bien au final. Je sors de la cabine et me regarde dans un miroir. "T'en penses quoi?" demandais-je à Scar, jetant par-ci par-là des regards parfois provocateurs au vigile qui se ramène petit à petit vers nous.
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Ven 21 Sep - 17:17

« Au cas où t'aurais pas remarqué, j'suis pas non plus un Bisounours ! T'inquiète, tu dormiras sur tes deux oreilles. » qu'elle tente de rassurer, d'un sourire se voulant réconfortant bien que maladroit. Scar, c'n'est pas non plus la déesse de l'affection humaine, loin d'là même, le contact, la discussion, les échanges tactiles, elle a bien du mal quand c'n'est pas par intérêt, genre pour son taff. Mais bien qu'Elijah lui offre malgré lui de bonnes ondes, elle ne compte pas le réveiller en pleine nuit avec une pluie d'bisous dans l'cou.
Finalement fin prête à déguerpir d'là, ils s'engagent tous les deux vers la sortie de l'hôtel pour prendre un nouveau taxi. D'elle même, ça n'lui serait pas venu à l'idée, à la môme, d'lever son bras pour appeler un service automobile. Nan, elle, à défaut d'pouvoir rouler sur son skate, elle aurait tendu son pouce pour lancer un appel au stop. Rien d'plus inhabituel. A croire qu'avec Eli, elle s'apprête à vivre un voyage facile. Sans galère. Sans bagne. Sans piège. En somme, c'qu'elle n'a jamais connu. « C'est quoi ça ? Les "Les galewies Lo Foyeutte" ? » demande-t-elle, en imitant l'accent d'Elijah. Jamais entendu parlé. Mais elle a finalement une réponse rapide à sa question quand le chauffeur s'arrête devant un bâtiment encore plus grand qu'l'Arc de Triomphe. Et, impressionnée, la brune manque d'trébucher, les yeux rivés vers la structure, se rattrapant de justesse au bras de Clyde. Elle se fige un instant, et finit par acquiescer, emboîtant le pas du garçon pour rentrer à l'intérieur. Des boutiques. Des boutiques d'partout. Le duo se sépare presque naturellement, chacun attirés par des penchants différents. Lui, file aux parfums. Elle, aux bijoux faits d'pierres les plus précieuses. Elle s'extasie devant les vitrines, les yeux presque brillants devant de telles perles, mais se ravise en voyant les minuscules étiquettes qui affichent des chiffres presque aussi gros qu'une combinaison gagnante de l'euromillion.
Du coup, elle s'résigne à aller voir en face, côté fringues. Qui plus est, n'sont pas ouf. Rapidement, Eli la rejoint, et crache son avis sur le traître rapport qualité/prix du produit, c'qui fait bien évidemment arracher un soupir amusé à la brune. Quand il mentionne l'oeil un peu trop attentif du vigile à leur égard, Scar n'bronche pas et hausse les épaules, l'air de rien. Pour une fois qu'elle n'a rien fait, elle n'va pas se casser la tête à prendre un air innocent. Qu'il vienne la fouiller, elle soulève même son regard avec arrogance, donnant un ton de défi à leur p'tit duel incompris. Finalement, elle suit son compère jusqu'aux cabines d'essayage. « Quel con c'lui là ! On a vraiment des têtes de bandits ? » lance-t-elle à haute voix, dans sa langue maternelle. « C'est ça, qu'd'être pris pour un touriste ? J'vais me mettre à parler français, peut-être qu'il baissera les yeux, comme ça. » crache-t-elle, voyant le vigile arrivé près de la vendeuse qui filtre le passage aux cabines. « Putain ! » lance-t-elle en français, pour souligner son impolitesse et sa désinvolture. C'est le moment que choisit Elijah pour se présenter devant elle, habillé d'un joli petit ensemble. « Oh, qu'est-ce-que t'es mignon comme ça ! C'est ton premier jour de classe ? » le taquine-t-elle, amusée, la main soutenant son menton. « J'te trouve sage, là-dedans, mais c'est sympa. » réussit-elle finalement à complimenter, même si, de base, son style vestimentaire préféré chez les hommes, c'est plutôt un baggy sous un gros sweat à capuche. Et bien-sûr, la tenue en couleur sombre. « J't'attends dehors » qu'elle annonce, en quittant l'espace pour filer vers une autre boutique, plus loin, assez loin pour qu'ce videur n'est plus un seul oeil sur elle.
Une parfumerie. Des parfums d'exception, même. Ça s'sent avant même d'y entrer. L'vigile adresse un sourire très fébrile à la brune, quand elle, le salue d'un faible hochement de tête. Discrètement, elle prend un parfum nommé "testeur", sauf que dans ce genre de shops là, l'étiquette "testeur" est trop vulgaire pour être prônée sur l'objet. Il paraît comme neuf. Alors, mettant son plan à exécution, la brune casse sa démarche avec un déhanché assuré, la tête relevé, le regard confiant, elle s'avance jusqu'aux caisses. « Excusez-moi? » qu'elle aborde la vendeuse, annonçant son anglais. Cette dernière appelle une de ses collègues, sûrement plus en capacité d'échanger avec l'Américaine. « Une amie m'a offert ce cadeau. Je n'ai pas le ticket mais elle m'a dit que je pouvais venir directement ici pour vous le retourner. Je prends l'avion demain pour retourner à New York, et je ne peux pas emporter une telle quantité de liquide avec moi. Vous pouvez me faire un remboursement ? Un bon ? » explique-t-elle dans son anglais le plus noble, avec l'attitude d'une vraie star de l'Upper East Side. La vendeuse s'excuse pour le désagrément, mais non, elle ne peut ni reprendre, ni échanger son article, ça ne marche pas comme ça, dans les boutiques de luxe. Scar fait semblant de s'énerver, tape du pied, arque les sourcils, soupire en levant les yeux au ciel et finir par quitter la boutique avec le pas rapide, en râlant encore. Elle ne se retourne pas, et trace quelques mètres plus loin. Et voilà comment voler un parfum de qualité, avec une technique de qualité. Sin Scar 1 - 0 Galewies Lo Foyeutte !
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Mar 2 Oct - 22:00


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Scar X Elijah
Un oeil vigilant sur ce qui nous entoure, j'hausse les épaules. Je ne sais pas s'ils s'inquiètent plus que e soit des étrangers que des natifs. Je ne suis même pas sûr que ce soit inscrit sur notre visage qu'on ne vient pas d'ici. Peut-être est-ce seulement que nous sommes jeunes. Comment des personnes qui ont la vingtaine pourraient s'offrir des choses aussi luxueuses? Peut-être est-ce pour cela qu'il nous a dans le coaltar. Un tour dans la cabine, je l'entends jurer en français et cela me fait afficher un sourire. Elle pense vraiment que c'est la méthode? Et je ressors en rigolant avant de reprendre mon sérieux face à son attaque. "J'entends pas les rageux." Et je repars me changer, gardant les habits dans mes mains. Mais la voilà disparue. Je lève les yeux au ciel. Elle a choisi le bon moment pour s'enfuir, c'est un labyrinthe ici. Comment je vais faire moi? Je m'en vais pour payer, parcours quelques rayons pour trouver une belle robe pour Albane et décide de quitter le/les magasin(s) en espérant la retrouver à l'extérieur. Une clope au bec, une fille en crop top, et je lui en tends une. "T'as trouvé ton bonheur?" Je prends mon temps. "J'ai pris une robe, tu me diras ce que tu en penses hein vu qu'apparemment je manque de goût." Susceptible? Pas du tout. J'aime juste faire croire aux gens que je le suis. C'est ridicule n'est-ce pas mais les voir en général mal à l'aise et essayant de se rattraper, ça me fait bien rigoler. Je commence à marcher et me retourne pour voir si elle me suit. Où allons-nous? Je ne sais pas vraiment. "Tu veux aller où? Au champs Elysées et on enchaine sur Moulin Rouge?" Je demande pour ensuite donner le prochain itinéraire. Voyez l'importance de mes questions. Ce n'est pas que je veux la presser, bien au contraire mais la capitale est si grande et nous n'avons pas tout le temps non plus devant nous. "Ou alors tu as vraiment un tout autre projet? Se poser quelque part? A une terrasse, un parc? A l'hôtel peut-être?" J'aimerais bien avoir une réponse oui, ça pourrait être pratique. Je continue ma route avec finalement aucun but précis, me mélangeant à la foule qui semble tout aussi pressée que moi et cela m'agace. Envie de râler? Serais-je en train de perdre mon côté américain pour l'échanger contre un côté français? La poisse. "Tu sais quoi? J'aimerais bien me refaire tatouer, ça te dirait pas toi à la fin de ce voyage?" lui demandais-je en voyant un type avec une manche remplie passer devant moi. Ca serait comme un souvenir, un tampon pour dire que je suis allé à tel endroit. "Et je veux aussi assister à un concert. Je pense qu'il doit y en avoir des bons et au pire même s'il n'y a plus de places, on trouvera bien un moyen de duper les gens une fois de plus pour y assister." J'ai l'impression de parler seul. Peut-être n'est-ce pas une impression et que je m'emballe tout simplement sur mes envies aléatoires.
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Lun 8 Oct - 23:48

Scar continue d'déambuler autour des vitrines, sentant bien l'regard d'certains vigiles la scanner de haut en bas. Mais elle non plus, elle entend pas les rageux. Bêtement elle sourit. Et presque sur l'instant, Elijah la rattrape, et elle s'empare d'la clope qu'il lui tend. « Ouais, tu m'montreras ça. » fait-elle en haussant les épaules, l'air presque indifférent, l'oeil toujours attiré par les dizaines d'préciosités qui défilent sous ses yeux. « En fait, c'comme un marché ici. Une putain d'brocante, sauf que c'est pour les riches. » qu'elle observe, d'son attitude de gosse, d'son ton insolent et d'ses yeux émerveillés.
Ensemble, ils continuent d'errer, sans but précis. Elijah, il semble pressé par l'temps qui l'rattrape. Alors qu'Scar, c'est le contraire, c'est elle, qui a l'impression d'maîtriser l'temps. D'l'attraper, d'le retourner, en tout sens, toute direction. Elle a l'pas indécis, pas trop rapide, comme si rien n'peut lui être imposé. Rien, sauf son envie d'nicotine, qui lui déborde d'la main d'puis de trop longues minutes. « J'ai envie d'fumer. » fait-elle, tout sourire, en levant légèrement les épaules, amusée. Elle n'aide aucunement Elijah dans sa recherche d'lieux à découvrir, d'activités à faire. Elle vit simplement, sur l'instant, sur la minute, la seconde même. Du coup, ils s'engagent tous les deux vers la sortie la plus proche, et Scar, s'allume sa clope, avant d'se poser en s'asseyant sur le trottoir, sans s'préoccuper du jugement qu'les passants parisiens peuvent lui porter. « S'faire tatouer ? Oh, ouais. J'suis chaud. Mais attends, t'es tatoué toi déjà ? T'en as où ? » s'interroge-t-elle, détaillant l'physique du garçon, les sourcils froncés, l'air intrigué, parce que ses prunelles n'accrochent aucune trace d'encre. Elle continue d'tirer sur sa clope, alors qu'son Clyde semble emballé par tout c'qui peut lui traverser l'esprit. Scar, elle acquiesce, un concert, bien-sûr qu'ça peut être cool. La brune s'laisse réfléchir un instant, ses yeux qui dévalent les silhouettes qui s'dessinent devant elle, puis s'effacent d'son champ d'vision presque au même moment. Elle n'réfléchit pas vraiment, elle s'pose juste. Là, parce qu'elle est bien, sur c'putain d'trottoir, la clope au bec, oxygénée d'cet air français.
« Viens on va voir par là bas » qu'elle finit par proposer sans vraiment attendre une quelconque approbation, l'pas déjà d'dirigé vers de nouvelles rues à explorer. Entre les passages piétons, les voitures colorées, les klaxons répétées et les bâtiments bien modelés, elle continue d'marcher, l'sourire d'plaqué aux lèvres. « EH ! Regarde cette porte, elle est pas trop cool ? Nan, mais t'as vu la poignée ? Ils ont mis un putain d'schtroumpf pour en faire une poignée ! » s'exclame-t-elle, en agitant les mains devant l'objet en question, toute excitée. Comme une gosse, elle sort son alcatel, son fidèle. Elle bondit sur l'premier passant, un homme pressé, la quarantaine, propre sur lui, et lui fait comprendre qu'elle veut qu'il les prenne en photo, mettant toute son âme dans ses mimes. Il finit par accepter, alors elle entraîne Elijah par le bras pour qu'ils posent devant la porte, Scar montrant fièrement la serrure, un sourire beaucoup trop grand et cristallin d'toujours posé sur ses lèvres. En un clic, les voilà repartis, à la conquête d'un nouveau truc débile à découvrir. C'est bien Scar, ça. Elle aurait pu s'trouver d'vant la porte d'la maison présidentielle qu'elle n'aurait remarqué que la serrure. Qu'ces détails, qui font d'elle une gamine, une innocente, une fille qui n'prend rien au sérieux, et qui s'distrait d'une bêtise.
La nuit tombe, couvant avec elle ses deux p'tits oieaux texans. Et l'duo, s'baladant encore, finit par s'approcher d'un jardin semblant accueillir une scène. Les échos des caissons les appellent, Scar déborde d'énergie et d'envie d'découvrir d'où ils proviennent. « Attends, t'entends ça ? J'suis pas folle ? Ça vient d'où ? » qu'elle s'demande, l'pas plus rapide, déterminée à arriver à la base d'la sonorité. Ce s'rait pas un putain d'festival ?
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Dim 21 Oct - 19:50


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Scar X Elijah
Paris. La ville de l'amour, la capitale adorée du monde entier pour quoi? La beauté des bâtiments, l'histoire qui se cache derrière, la mode, la liberté. Ca a beau être un endroit super, je ne sais pas si je me verrais vivre ici. Scar compare cela à une brocante. Ce n'est pas pour rien que tout est cher, même plus cher qu'aux Etats Unis. C'est complètement insensé. Mes pas s'avancent peu à peu et la donzelle ne semble pas vouloir m'aider d'un poil. "Ben fume écoute." Toujours avoir réponse à tout même lorsqu'on ne demande l'avis de personne. Les minutes passent et ma patience commence à avoir ses limites. J'dis des trucs qui me passent par la tête. Des choses inutiles pour passer le temps. Elle approuve mon idée bien qu'elle ait un regard interrogateur. "J'en ai un sur le torse." lui dis-je en baissant légèrement mon t'shirt vers mon pectoral gauche dévoilant ainsi une rose et des doigts de squelettes. "Ca doit bien faire dix ans que je l'ai mais vu que j'ai tendance à le cacher..." Il n'y a que Charlie et le peu de conquêtes que j'ai eu qui ont pu le voir à ce jour. "Du coup, tu partirais sur quoi là, si on te disait que tu devais de faire encrer dans 24h?" relançais-je. On s'engouffre dans la tombée de la nuit comme des proies qui se jettent dans la gueule du loup et un objet intriguant retient l'attention de la jeune femme. "T'as un problème je crois. C'est comme si je m'émerveillais devant chaque pavé qu'il y a à Montmartre. T'en as pas fini." Et voilà que je me fais embarqué sur une photo complètement débile. J'ai beau essayé de jouer le jeu, ma tête reste neutre mais je tente de faire un effort, m'accroupissant à côté de la poignée, un large sourire aux lèvres, deux pouces levés. "Ok, tu me l'envoies direct." Comment, on trouvera bien plus tard. Un numéro ça se donne facilement. C'est comme un corps, deux trois mouvements et le tour est joué. Puis le noir. Un son tambourinant. Je suis Scar dans le reste de sa course folle. A tous les coups, elle a entendu un klaxon fait la cucaracha et ça l'a fasciné. On ne sait plus avec elle. Mais notre chemin nous amène derrière une foule de gens qui s'ambiance devant une grande scène. Je ne sais pas si c'est un festival dont nous sommes parvenus à rentrer je ne sais comment ou si ce n'est qu'un concert à l'air libre. Je prends les devants, lui attrape la main et parviens à nous faufiler non loin des barrières. "Un groupe de reprises swing." Je la lâche, regarde les musiciens, tape du pied. Peut-être pourrais-je faire un autre effort et l'inviter à danser bien que je sois maladroit au plus haut point. Du moins, je le devine, n'ayant jamais exécuté un seul pas de danse de ma vie. Le headbang n'étant pas une danse bien entendu. Le groupe finit leur chanson, remercie le public avant de passer à une autre musique. Les premières notes résonnent en moi comme si j'appartenais à un film de Tarantino et c'est en claquant des doigts que je suis le rythme, mettant un pas en avant puis un autre arrière comme si j'avançais en restant sur place. Ma main dans celle de Scar, je parviens à me défaire et me rendre légèrement plus tactile histoire de la faire danser, tentant quelques vulgaires pas de rock, le swing n'étant qu'une version antérieure. Je me rapproche un petit peu d'elle pour lui murmurer ces quelques mots "Pour combien, sur une échelle de un à dix, es-tu prête à monter sur scène et chanter une chanson?" Le but étant qu'elle choisisse un numéro, 10 étant le plus dur. A trois, nous devons dire un chiffre entre 1 et le chiffre auquel elle pense et si nous tombons sur le même, elle doit réaliser le défi. Je lui souris, aimant tout autant qu'elle les jeux complètement stupides. "Et pour combien achèterais-tu un sac de marie-jeanne au premier mec lambda qui passe? Non mieux! Pour combien tu fais vendre de la mauvaise herbe à un inconnu en lui faisant croire que c'est l'herbe qui t'amène en direction du paradis en une taffe?" Et je relance avant de me séparer d'elle et d'essayer d'improviser une danse sur le rythme joué, les yeux fermés pour m'imaginer seul au monde et sans me soucier du moindre regard.
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Lun 29 Oct - 13:14

Une rose, et des doigts de squelette. Scar arque un sourcil en détaillant le tatouage d'ses iris curieuses, effleurant la peau encrée du bout d'son pouce. « T'es un vrai romantique toi en fait » lance-t-elle en retirant sa main, tirant de nouveau sur sa clope et souriant, taquine. « ..j'aurais quand-même mis des feuilles de cana à la place des tiennes.. » qu'elle remarque, à voix basse, n'attendant pas une quelconque relève. Elle crache sa fumée tout en relevant la tête vers son Clyde lorsqu'il lui demande c'qu'elle se ferait tatouer, si elle devait impérativement passer sous l'aiguille dans vingt-quatre heures. « J'écrirai ton prénom en lettrines là là, "é.l.i.j.a.h", en plein sur l'biceps, et si j'suis chaud, j'le tire jusqu'à l'avant bras. » répond-t-elle avec cet indissociable sourire en coin d'bouche, qui passe son temps à provoquer les autres, à hurler au monde tout l'second degré qui l'anime, tout l'je-m'en-foutisme qui la hante. Scar souffle un rire, finissant sa clope et s'relevant d'un bond. « J'crois qu'j'dessinerais les contours d'l'état du Nevada. » répond-t-elle plus sérieuse, sans ajouter quoi que ce soit. Elle hausse les épaules et sourit l'air anodin, avant d'prendre le garçon par le bras et d'l'entraîner avec elle dans les rues parisiennes.
Ses pieds avancent maladroitement l'un devant l'autre, ils ont l'équilibre et la trajectoire d'perturbés, elle a la tête ailleurs Scar. Les pensées légères, l'regard qui balaye l'paysage, qui s'arrête sur des détails dont tout l'monde se fiche. Mais, une putain d'poignée en forme de Schtroumpf. Fallait l'faire. Elle oblige son binôme à taper la pose avec elle, pour une mémorable photo souvenirs. En récupérant son téléphone, elle lui donne un léger coup d'épaule. « On verra si t'es sage. » répond-t-elle lorsqu'il l'oblige à lui envoyer. C'était prévisible.

Et c'est l'coeur en recherche d'un peu plus d'bonheur qu'ils s'retrouvent en l'plein d'une foule agitée sur l'rythme des chansons d'un groupe qui habite la scène surélevée d'vant eux, les corps en feu. Un groupe de reprises swing. Assez bons pour faire crier les gens heureux, assez vivants pour faire bouger Scar. La brune n'a pas de mal à se fondre dans l'décor, comme si elle était là depuis le début du concert. Rien n'change. Elle chante des paroles qu'elle n'connaît pas, elle rit, danse, encourage, applaudit. La prochaine chanson a l'air d'plaire à Elijah, c'est la première fois qu'elle le voit presque swinger, claquant des doigts en rythme avec ses jambes qui bougent l'une après l'autre. C'est bête, mais ça la rend bien. Elle n'hésite pas une seconde avant d'accepter sa main pour danser avec lui - un instant. Scar, elle s'régale. A eux deux, ils dérident les cicatrices trop vieilles du Monde. C'est beau, comme ils dansent, comme s'il n'y avait qu'eux. La poussière leur grimpe jusqu'au genou, ils percutent maladroitement des bouts d'chair, des personnes qui finissent par s'écarter pour leur laisser plus d'place pour danser. Scar, elle s'excuse dans un rire. Parce que c'n'est pas grave. Parce qu'rien, n'est grave.
Dans l'univers duquel ils vivent, duquel ils dansent, il n'y a pas d'règle. Pas d'morale à tirer à la fin, pas d'conséquence sur leur prise de risque. Naturellement, Elijah met Bonnie au défi. « Tu m'prend pour qui ? Onze. » rétorque-t-elle dans un sourire trop grand. Lui, s'remet à danser comme s'il n's'agissait plus que de la dernière façon qu'il avait pour exprimer sa santé. Elle, reste stoïque une seconde puis s'avance jusqu'aux barrière, passant dessous, l'air de rien. Un mec d'la sécurité la remarque, les sourcils froncés, il veut s'avancer alors elle s'saute sur l'estrade pour voler l'micro au chanteur du groupe, désarmé. « People always told me be careful of what you do and don't go around breaking young girls' hearts. » Elle y met tout son cœur, pressée par le vigile qui court pour venir la chercher, elle fait un tour sur elle-même façon Mickael Jackson avant d'se remettre à chanter, plutôt juste, mais surjoué « And mother always told me be careful of who you love and be careful of what you do 'cause the lie becomes the truth » La brune est attrapée par le vigile alors qu'elle pousse un dernier "Ehhhhhhhhhhhhhhh, billie jean, 'is not my lover" dans l'micro, escortée derrière la scène. Elle s'laisse faire, l'tête baissée et l'regard peureux, alors qu'elle acquiesce sans comprendre un seul mot de c'qu'on lui raconte en faisant de grands gestes. Elle s'excuse en français, et puis elle s'met à courir, à retourner sur la scène, sauter d'l'estrade, repasser les barrières, retrouver Elijah « C'le moment d'courir là Champion » crie-t-elle sans s'arrêter, tapant le plus gros sprint de sa vie à travers la foule de gens qui s'alertent d'cris d'surprise. Ils vont les semer. Pour sûr. Scar, finit par s'réfugier sous l'escalier d'secours d'un bâtiment, devant lequel elle est passé dans sa course folle. Elle s'cache, rejointe par Elijah, essoufflée, elle n'prononce pas un mot avant d'vérifier qu'la sécurité ne les a pas suivi jusqu'ici « She's just a girl who claims that I am the one, but the kid is not my son » chuchote-t-elle en chantant, avant d'se mettre à rire. « J'm'occuperai d''l'herbe ce soir. Laisse-moi en trouver pour nous déjà. » fait-elle à voix basse, encore à bout d'souffle. « J'savais pas qu'tu dansais l'rock » finit-elle par dire, avec un grand sourire, l'regard pendu à celui d'son plus fou partenaire de danse.    
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Mer 7 Nov - 0:00


Vers l'infini et au-delà
Scar X Elijah
"Romantique à un point, tu n'imagines même pas." lui répondis-je sur le ton du sarcasme. Les roses ne sont rien d'autres qu'une allusion à ce qu'elle raconte. C'était bien trop grillé et bien trop ringard pour qu'on mettre ce genre de plante encrée dans notre peau. Je lui souris en coin avant d'hausser les épaules. Puis voilà qu'elle se moque de moi gentiment. Je soupire. C'est fou à quel point elle me désespère mais à quel point je l'apprécie même si ce n'est que la deuxième fois qu'on se rencontre. Ce séjour de toute façon sera la preuve vivante de si on peut se supporter ou pas. "C'est de là-bas que tu viens?" lui demandais-je avant de me relever à mon tour. On a beau vécu une soirée à se parler, il y a des éléments que je ne sais pas à son sujet. Des détails qui sont complètement futiles mais dont on aime bien se rappeler. La couleur préférée, le parfum qu'on pourrait respirer à longueur de journée, notre lieu de repos où on peut enfin avoir la paix et retrouver la personne lorsqu'on pense l'avoir perdu. Ces petites choses-là qui font qu'on apprend à connaitre la personne.

La soirée prend un peu plus d'ampleur dès lors qu'un défi est lancé. La demoiselle ne semble pas avoir compris les règles mais reste fidèle au jeu, la voyant déguerpir vers la scène pour s'emparer du micro et commencer à chanter une chanson d'une légende comme ils aiment bien l'appeler. Le rire aux lèvres, je la regarde se déambuler et fuir le vigile qui tente de la rattraper jusqu'à qu'elle finisse son show et se ramène vers moi. Courir. Oui. L'information ne bute pas directement mon esprit mais en la voyant s'échapper, je me mets en route jusqu'à arriver sous des escaliers d'un bâtiment complètement perdu. Elle continue à chanter, je bouge légèrement la tête pour suivre le rythme. "C'est pas bien compliqué. Des pas à l'arrache et c'est bon tu sais danser le rock. Après, ce n'est pas de l’acrobatique non plus que je t'ai fait, hum." rétorquais-je. Mais dans les rues les plus sombres de la capitale de l'amour, une autre drogue, une parmi tant d'autres vient carrément frapper à notre porte, l'homme probablement défoncé qui nous accoste pour vendre son herbe. "C'est notre jour de chance il faut croire." murmurais-je à la jeunette, la laissant s'occuper de cette affaire. Je l'observe faire sa négociation de loin, fumant une clope puis une autre pour m'occuper et me redresse lorsqu'elle revient à la charge, récupérant les sacs qui nous traînent depuis les galeries Lafayette. "Il est peut-être temps de rentrer, tu ne crois pas? On fera un aqua à l'hôtel. La suite est assez grande pour pouvoir l'encombrer." et je lui adresse un clin d’œil avant d'attraper mon téléphone pour rentrer l'adresse de l'hôtel. Après une bonne demi-heure de marche, nous revenons dans notre piaule. Je laisse passer la dame, referme derrière nous et pose les sacs au pied du lit, sortant une robe du sac, la robe prévue pour Albane. Je ne sais même pas pourquoi je m'entête à vouloir lui offrir des cadeaux. L'amour peut-être? Peut-être est-ce peine perdue. Probablement. Maintenant, elle a changé de vie. Elle s'en va faire des tours du monde en me laissant sur la touche. J'aurais pourtant été prêt à l'emmener partout s'il le fallait mais si elle veut se la jouer solitaire, autant ne plus donner de nouvelles et en rentrant, ne plus la contacter ou chercher à la voir. Je dois passer à autre chose. C'est certain. Je ne pourrais pas avancer sinon. La robe dans les mains, je la regarde de plus près. Vu le genre, ce n'est pas pour la violoniste que je l'ai prise. Mon subconscient continue-t-il à m'envoyer des signaux? Je la repose dans le sac et le récupère afin de trouver Scar et de lui donner. "C'est pour toi. J'espère que ça te plaira. Et le parfum aussi." Il faut que je me fasse une raison. C'est bel et bien pour elle que j'ai pris ces choses. Un remerciement pour cette aventure peut-être. "Je crois que malgré la claque amoureuse que je me suis prise, de toutes les rencontres féminines que j'ai pu vivre à Austin, tu es celle qui m'a rendu le plus vivant pour l'instant." lui racontais-je avant de m'éclipser de la pièce principale et de filer dans la salle à manger.
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Mer 7 Nov - 15:22

L'ironie n'suffit pas, et pour une fois qu'Scar semble sérieuse, ça interpelle Elijah. C'est un vrai secret de dissimulé sous un détail futile, mais c'est un fragment d'vie qu'il ne laisse pas disparaître. Curieux, il s'intéresse. Elle prend peur. « Non. » rétorque-t-elle vivement, en se levant du trottoir « Mais j'y ai déjà été » ajoute-t-elle, sans trop en dire, esquivant le reste. L'air de rien, elle s'remet en marche vers les rues de la capitale française, se laisse distraire et distrait le garçon. Elle lui dit des trucs débiles, sans importance, d'quoi ne pas les faire revenir sur la discussion précédente.
Le ciel assombri, les chats s'transforment en lions. Clyde & Bonnie, ils deviennent les sauvages de Paris. Les prédateurs d'la nuit. Il suffit d'un rien pour qu'ils soient tout. Scar au défi, elle conquiert la scène, s'approprie un classique de MJ et disparaît à travers une foule d'sourcils froncés, d'rires saccadés, d'une moitié d'français qui vient à la fois d'l'encourager à coups d'mains claquées, à la fois d'la sentencier d'regards improbatifs. Pourtant, d'c'qu'ils en ont pensé, elle en a rien à foutre. Elle n'la pas fait pour eux. Elle l'a fait parce que Scar, elle n'baissera jamais la tête d'vant l'ampleur d'un challenge. Elle est née pour ça. Prouver au monde qu'rien n'est assez grand pour l'empêcher d'le gravir. Qu'aucun monument ne sera assez historique, qu'aucun paysage ne sera jamais l'plus beau, qu'aucun métier ne sera jamais l'plus puissant, qu'aucun homme ne vaut de devenir qu'une poussière d'balayée au premier coup d'vent du lendemain d'son incinération. Elle a l'souffle encore haletant quand Elijah la rejoint sous cet escalier d'secours. Ils viennent d'tirer intensément sur leurs jambes, d'fuir des vigiles qui leur courrait après, sûrement prêts à les amener dans un putain d'poste de police. Et la première chose qu'ils font, c'est d'parler d'rock. Scar rit, l'regard rivé dans celui dont elle insoupçonnait les talents d'danseurs. Elle n'a pas l'temps d'lui répondre qu'ils sont abordés par un camé sorti du garage d'en face. Louve échange un regard complice, et se lève pour partir négocier avec le dealer des quartiers sombres. Ça prend du temps. Scar, elle s'amuse à lui faire sortir tout son matos, à lui baragouiner trois mots en français et l'reste en anglais. Il n'parle pas anglais, mais elle lui fait bien comprendre qu'elle s'y connaît. Elle l'oblige dans un sourire enjôleur à lui faire goûter l'herbe, ils fument ensemble. En quelques gestes, elle lui échange deux d'ses billets verts tirés d'son soutif contre un bel approvisionnement d'came. Les pochons détrônent les fonds et Poupée revient riche d'inédit. Il lui tarde d's'allumer un bon joint. Elle n'hésite pas un instant avant d'suivre l'idée d'son compagnon d'crime, lui emboîtant l'pas jusqu'à l'hôtel. Sur l'chemin, il s'met à pleuvoir. Il n'fait pas beau. A Paris, les temps sont gris.

A peine arrivée dans la chambre qu'Scar retire son jean trempé pour le laisser sécher sur le radiateur, qu'elle n'a pas honte d'allumer en plein moi d'juillet. Elle retire son crop-top pour enfiler un pull oversize qui lui tombe au-dessus des genoux. D'quoi être au sec, et pas totalement à poil. Ayant vidé ses poches sur la table d'entrée, elle fait l'compte d'cette première journée bien rentabilisée. Un parfum, quelques échantillons, trois pochons, et une bague d'vingt-quatre carats qu'elle s'empresse d'enfiler à son majeur. Et tout ça, c'était sans compter les cadeaux d'Elijah. Il lui tend un sac, avec un parfum. Scar les prend du bout d'ses doigts, parce qu'il n'lui donne pas l'choix, mais elle reste presque stupéfaite un instant. « T'es pas sérieux là ? » elle dit, comme dans un semblant d'défensive mêlé à de l'incompréhension. On vient vraiment d'lui offrir quelque chose, à elle ? Les cadeaux, elle n'connaît pas trop, Scar. Ceux d'ses clients sont faux, ceux d'ses potes sont faits maisons et ceux d'son père étaient volés. « Bah euh, merci ? » elle finit par se montrer reconnaissante, en s'mordant la lèvre inférieure devant l'air certain d'Elijah. C'est d'une étonnante timidité qu'elle ouvre le sac pour découvrir la robe noire d'cachée à l'intérieur. Elle la sort délicatement, en reconnaissant un tissu noir, dont les détails parfaitement achevés rappellent la haute couture. Un sourire léger flotte sur son visage tandis qu'elle replie le vêtement avec soin, le laissant posé sur la table, alors qu'le jeune homme se laisse aller à une confidence pour le moins inattendue. Prise de court, Scar, elle s'contente d'arquer les sourcils, d'pincer ses lèvres, comme si elle retenait son souffle, elle n'arrive pas à rebondir sur ses mots, alors qu'lui fuit vers une autre pièce. Elle ouvre le parfum, et s'embaume d'un jet sur le cou, avant d'le rejoindre dans la salle à manger, pochons en main. Elle s'assoit sur le plan de travail, et le regarde un instant faire c'qu'il fait, d'un sourire en coin. « Si tu m'offres ça pour qu'tu puisses t'offrir mes services d'escort gratuitement, j'préfère te dire qu'c'est mort d'entrée. » rit-elle, taquine. Elle sait bien, c'n'est pas pour ça. Mais c'la seule façon dont elle arrive à reprendre la discussion pour l'instant. Elle commence à rouler un joint, grindant la beuh dans la paume de sa main. « Dis, tu nous sers du vin ? » demande-t-elle d'ses yeux pétillants, d'son sourire cristallin. Elle remplit sa slim d'herbe et d'tabac, surtout d'herbe, plus que de tabac, et elle roule ça rapidement, pour l'enflammer au plus vite. Elle en extrait la première latte, crachant lentement sa fumée. « C'est comment, qu'tu t'sens vivant, toi ? » Chacun a sa propre façon d'aimer la vie, d'vouloir vivre. Scar, elle s'intéresse à celle d'Elijah. C'est naturellement, qu'elle veut en connaître d'avantage sur lui. Même si c'est pas bon. C'est pas bon, parce que plus elle va l'connaître, et moins elle pourra fuir. C'est pas bon, parce qu'elle sent qu'ses réponses peuvent lui plaire. Elle tire encore une ou deux lattes sur son joint puis le fait passer au garçon. « Tu veux qu'on joue à 1 truth 1 lie ? Tu m'dis quelque chose de vrai sur toi, quelque chose de faux, dans l'sens qu'tu veux, et j'dois deviner lequel est quoi. Tu veux commencer ? Ça peut être drôle ! » Elle essaie d'le convaincre, mais elle n'lui laisse pas vraiment d'autre choix qu'd'jouer. Elle l'regarde d'ses iris éveillées, brillantes, qui n'attendent que d'lire des secrets.
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Mer 7 Nov - 16:02


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Scar X Elijah
Une réponse directe et négative, juste assez pour nous dire qu'il y a eu des choses qui l'ont marqué à cet endroit mais je ne cherche pas à insister. J'aimerais pas qu'on me force à parler sur des sujets que je préfère esquiver, ce n'est pas pour infliger la chose à autrui. Elle revient, nous partons, nous rentrons chez nous, notre lieu de vie que peu peuvent s'offrir, un petit coin de paradis entre potes bien qu'il serait plus adéquate pour un tout autre type de relation. Un cadeau. Une gêne peut-être même. J'hausse les épaules, un petit sourire aux lèvres avant de fuir une fois de plus mais elle revient à la charge. "C'est donc pour ce genre de bails que tu m'as dit d'attendre trois semaines pour venir te voir, de quoi économiser?" lui demandais-je en portant mon regard sur elle. Je ne suis au courant de rien au niveau de ses affaires. Je sais juste que c'est une petite jeune qui aime faire des choses illégales, peu importe si la faute est plus ou moins grave. "Comment t'en es venue à ça d'ailleurs?" Juste par curiosité. Elle me connait un minimum. Avec ce que nous avons déjà vécu, elle sait bien que je suis la dernière personne qui pourrait la juger. Puis un joint tourne, je respire un peu la fumée recrachée par cette dernière. Dans quel état vais-je finir? Je ne suis pas du genre à boire et à fumer bien qu'un verre de temps à autre n'est pas dérangeant. Mais sa question me fait rapidement réfléchir. Je me sens vivant avec elle, certes, mais je n'ai pas la réponse qui va avec. "Partir comme des voleurs. Fuir sans jamais se retourner et tracer sa route. En avoir rien à faire de tout. Vivre tout simplement. Ne pas rester dans une routine exubérante et morose comme le vivent un bon nombre de personnes." Bien que pour se moquer de tout, ça reste un trait de ma personnalité, un je-m'en-foutisme assez présent. Des petites explications mais rien de bien concret. Je suis incapable de dire ce qui rend cet être mort de l'intérieur, vivant. Elle me propose un jeu pour nous faire parler. J'hausse les sourcils tout en tirant sur la cigarette qu'elle m'a refilé et je comprends face à son air que je suis obligé -comme pour la photo- d'y participer. Cependant, je ne sais pas par où commencer. C'est comme si ma vie se résumait à des choses à des choses que je lui ai déjà mentionné; trafic de drogue, gang, vol. Je e suis pas vraiment prêt à lui dire que je suis la faucheuse en chair et en os; ce n'est pas pour rien ce tatouage squelettique au final, assimilé d'une rose sur chaque lui de crime, une rose bien discrète, qui aurait pu être un symbole mais qui avait tendance à se dissimuler avec l'environnement de la victime. "Je suis asexuel et j'ai failli mourir près de 2 fois dans ma vie." finis-je par dire après un petit moment de réflexion. Autant mettre les choses au clair, qu'elle comprenne pourquoi je suis tout de même distant et réticent avec elle ou avec n'importe qu'elle personne qui croise mon chemin même si ces personnes peuvent me plaire un minimum.
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Sam 10 Nov - 1:11

Putain. La colère fourmille dans les bouffissures d'son cerveau d'petite conne. Le parloir grince à s'ouvrir. Ça lui démange la cervelle jusqu'à lui faire gratter la tempe. Il savait pas. Le délai d'trois semaines, l'temps d'mettre sa vie d'poupée en sursis. Ses rêves foutus en garde-à-vue et la condamnation d'son entièreté. Ses valeurs d'jetées à l'isolement. Les menottes invisibles qui lui coupent l'flôt d'ses veines sanguines. L'asile des condamnées. La folie carcérale des bagnards. La prison d'son âme pour l'crime de l'avarice insouciante. C'est l'moment d'passer au tribunal ? « Oui. » détenue d'son effront à perpétuité. Elle l'emmerde, le juge. Mais c'est Elijah. Pas b'soin d'avocat pour n'pas lui raconter d'salades. « Une copine. Elle m'a présenté des clients et ils m'ont rappelé. J'ai construit mon répertoire plus vite qu'prévu. » elle n'lève pas d'une seconde les yeux d'la feuille qu'elle garnie dans l'creux d'sa main coupable. « J'veux pas d'ton avis. » qu'elle finit par dire après un silence, qu'son voyou n'a pas saisi pour réagir. Juste, elle allume son joint.
L'mal passe.
Les mots aussi.

L'herbe est bonne. Pas d'quoi en faire du miel, mais suffisamment pour attirer les abeilles. Puis même, c'est d'la came française. Et étrangement, l'goût suit avec. En tirant sur son joint, Scar elle retrouve ce p'tit goût parisien, elle en ressent des bouts d'fer d'la tour eiffel et d'la pierre du sacré coeur. Même, qu'agréablement, la fumée s'transforme en encens au parfum romantique d'la capitale de l'Amour. Apaisée, la conversation reprend vie, sur vie. Scarlett sourit. Si elle en doutait encore, elle s'satisfait d'apprendre une nouvelle fois qu'Elijah et elle tirent la même longueur d'onde. Il fume, lui aussi. Et l'herbe semble adoucir les frais regrets trop crus de l'escort. « C'est sûr qu't'as failli crever deux fois. » Et c'est pas une question, elle est confiante d'sa réponse. « Alors raconte, c'était comment ? » Mais l'regard de Clyde contrarie les certitudes de Bonnie.
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Sam 10 Nov - 17:53


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Scar X Elijah
"Ok, très bien." lui répondis-je dès lors où elle m'interdit de l'ouvrir. Un petit silence se fait; je ne peux pas faire comme si je n'avais rien entendu. Ma bouche s'ouvre petit à petit mais se referme tout aussi rapidement. Si je pose des questions, ce n'est pas donner son avis, on est bel et bien d'accord? Je cherche une façon de formuler ma phrase, roulant des yeux, posant mon regard sur ce qu'elle nous prépare. "Et..." Je prends une pause. "Ca te plait? Ou tu le fais comme ça sans en avoir quoi que ce soit à faire?" lui demandais-je finalement. "En toute franchise bien entendu." Je n'attends même pas sa première réponse que j'enchaîne. "Tu ne veux pas arrêter?" J'ai l'impression de vouloir l'empêcher de continuer dans cette voie alors que ce n'est pas la pire des façons d'obtenir de l'argent. Nous voyons toujours les erreurs des autres, jamais les nôtres, n'est-ce pas? "Enfin, si tout se passe bien dans tes affaires tant mieux, mais si un jour tu dois croiser quelqu'un qui te fait vraiment du mal -je ne parle pas de BDSM soyons clairs- tu m'en parles, je m'en occuperai, d'accord?" Je fronce les sourcils et plonge mon regard noir dans le sien. "Tu me le promets?" Je me mords l'intérieur de la main assez fort pour me faire légèrement saigner et la lui tends, d'un regard insistant, bien obstiné à ce qu'elle la serre.

Puis le jeu. De l'herbe assez bonne en soi bien que je trouve qu'elles ont toutes le même goût et sa réponse. Je ne sais pas si j'ai envie de me mettre des baffes ou si je me sens gêné par ce qui va suivre. Je secoue la tête de gauche à droite, jouant avec un briquet, regardant la flamme s'allumer et s'éteindre. "Ca aurait pu mais non." Seulement une fois j'ai failli mourir; j'ai appris à échapper à la mort depuis. "Mais je peux tenter de te raconter quelque chose quand même, même s'il n'y a rien à dire." Je me redresse de ma chaise, fais craquer mes doigts avant de débuter. "Je ne suis pas un homme à femmes, ni à quoi que ce soit par ailleurs. Alors oui, j'ai déjà couché avec des personnes, certes, pas souvent mais je n'en ressens pas le désir. Enfin, je peux le ressentir mais il faut vraiment que j'ai de très forts sentiments pour la personne, amoureux ou affectueux, peu importe, au point que le contact physique peut parfois m'être insupportable. Même une quelconque caresse amicale ou un baiser pour défendre un copain par exemple." lui avouais-je avant de passer à la suite comme si de rien n'était. Je me racle la gorge avant de récupérer la tige de l'extase et donne un coup de menton vers l'avant. "A toi, je t'écoute." lui dis-je en arquant un sourcil, prêt à analyser ses dires.
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Dim 18 Nov - 14:47

En toute franchise ? Dans l'fond, elle aime se prendre au jeu d'rentrer dans la peau d'une petite princesse. Ses ongles rongés d'cachés sous des morceaux d'plastique, ses robes de couturier dont elle n'a pas besoin de garder l'étiquette pour les rendre en boutique le lendemain, ses jambes affinées lorsqu'elle porte des talons hauts d'vingt centimètres et qu'elle a l'impression d'dominer la salle des invités. Elle aime, lorsqu'on pose ses yeux brillants sur les diamants de ses tenues, lorsqu'on l'invite à lui offrir un verre sans remarquer qu'elle est stone, lorsqu'on lui sourit sans raison. Déguisée en poupée, ils pactisent avec elle sans se douter de ce qu'il peut leur arriver. La confiance est définitivement accordée plus vite, quand le Diable s'habille en Prada. Mais Scar, elle n'l'avouera pas, ça. Qu'c'est difficile de quitter le royaume quand on t'a posé la couronne sur la tête. Comme pour se donner du courage pour répondre, elle inspire une taffe. « Tu sais, je m'amuse de tout ça, moi. J'suis pas bête, ça ne durera qu'un temps, alors j'profite tant que j'en ai encore l'occasion. Et puis, ça paye. » Une moue aux lèvres, elle hausse les épaules sur un air d'indifférence. Lorsqu'il lui demande si elle n'veut pas arrêter, elle hoche la tête de gauche à droite en réprimant un semblant de sourire. Ce-dernier s'étire d'avantage jusqu'à lui décrocher un rire cristallin lorsqu'elle l'entend répliquer. « Je ne couche pas avec eux, Eli. » En théorie. Mais l'garçon n'en a rien à faire, il s'entête à lui prouver sa protection. Scar le regarde d'ses yeux intrigués, inlassablement attirée par son intrépidité, folle de lui, peut-être un peu, tombée dans l'chaos d'ses idées sombres. Elle l'imite sur l'instant, s'emparant du premier objet tranchant qu'elle trouve sur la table pour s'entailler la main d'un coup d'couteau. C'est furtif, et ça a c'genre de douleur qui fait sourire. « J'te le promets. » qu'elle répond en venant lui serrer la main. Elle promet pour d'vrai, c'est rare. Mais avec l'sang d'partagé, c'n'est pas qu'd'mes mots d'balancés dans l'vent, pour faire plaisir. C'est quelque chose d'scellé, un je-n'sais-quoi qui f'ra qu'ils n's'oublieront pas à Austin, loin d'Paris.

La brune s'distrait à balancer ses jambes dans l'vide, ses mains à plat sous ses cuisses et ses fesses d'posées sur l'comptoir. Elle fait tourner son joint à Elijah, alors qu'elle n'demande qu'à apprendre comment il a frôlé la mort, s'il est tombé dans l'coma, s'il a eu un contact avec quelque chose d'extérieur à c'putain d'monde et s'il en a gardé des cicatrices. Mais Scar finit par comprendre qu'elle s'est trompée, il est asexuel. Ses sourcils levés et ses lèvres pincées traduisent sa surprise, l'regard presque incompréhensif, alors qu'elle s'met à l'écouter attentivement. « Alors ça existe vraiment ? » La gamine, elle a toujours pensé qu'ça relevait d'une légende. Qu'c'était pas humainement possible de n'pas ressentir d'désir, de n'pas aimer baiser. « C'est... fou. » Elle n'y croit pas encore. Son cerveau n'veut pas assimiler l'information. Dans son monde à elle, l'projet d'asexualité aurait été rejeté dès l'premier tour.  « Mais, quand tu l'fais.. tu prends quand même du plaisir, genre c'n'est pas que pour ton partenaire ? Mais, tu connais l'orgasme, non ? Et ça t'plaît pas ? Genre c'est pas une émotion suffisamment forte pour qu'tu puisses en vouloir plus souvent ? » La sexualité dans la vie d'Scar, ça a quand-même une place importante, ça doit même s'résumer au quart d'sa vie. Sur une découpe de quatre fragments, il y aurait son père, les bêtises, fumer d'la beuh sous les étoiles et la luxure. C'est peut-être pour ça qu'elle a du mal à y croire. « Ça veut dire qu'on couchera pas ensemble.. c'est con parce que t'es quand-même plutôt baisable. » qu'elle fait, en haussant les épaules, un sourire aux lèvres. Et maintenant qu'c'est son tour.. « Ok ! J'ai perdu ma virginité cette année, et hm.. je rêve de devenir une popstar ! » Elle arque un sourcil, les yeux plantés dans celui du jeune homme, qu'elle semble défier sur un air joueur.
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Re: Vers l'infini et au-delà [ft. Scar], le Lun 26 Nov - 18:28


Vers l'infini et au-delà
Scar X Elijah
"Un popstar, j'en suis pratiquement persuadé." lui répondis-je avant qu'elle ne me donne la solution. Le jeu continue d'avancer jusqu'à une certaine heure de la nuit et notre état de zombis avec ce joint dura ainsi jusqu'à l'aube. Le programme était toujours aussi chargé bien que jouant sur l'improvisation aussi. Nous avons fait le plus gros de la ville de l'amour, nous nous connaissons un poil mieux, nous nous sommes rapprochés l'un de l'autre ou est-ce seulement l'impression que j'ai eu durant ce séjour. On reprenait l'avion pour retourner à Austin et continuer nos vies sans aucun rebondissement ou alors à reprendre ce que nous faisions avant ce trajet. Je lâche un soupir et m'endors sur l'épaule de la belle jusqu'à ce que l'hôtesse nous prévienne que l'avion va bientôt atterrir. Et une fois de plus on se sépare, jusqu'à une date indéterminée bien que je lui ai donné cette fois, un lieu de rendez-vous précis. Peut-être viendra-t-elle, peut-être me posera-t-elle un lapin. Je n'en sais trop rien mais prie pour ne pas me retrouver seul dans ce genre de situation.
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