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RP pour une femme vu les circonstances Peu importe que vous soyez étudiante, habitante ou bien professeur vu que c'est un repas organisé pour toute la ville

La rentrée approche à grand pas. Et comme en chaque fin d’été, le maire a décidé d’organiser un repas champêtre sur la grande pelouse de la faculté. C’est un lieu un peu particulier pour que toute la ville y soit conviée mais c’est devenu une sorte de tradition. Nell n’aurait manqué l’occasion pour rien au monde, surtout qu’il a bien besoin de sortir en ce moment. L’été a été bien trop calme depuis son retour de France, depuis qu’il a enfin revu sa famille après tant d’années. Il se demande d’ailleurs pourquoi il n’est pas resté plus longtemps là-bas. Cela aurait pu être une bonne idée ! Pouvoir profiter de la ville de son enfance et de ceux qui lui ont tant manqués pendant toutes ces années, même s’il ne pouvait s’empêcher de leur en vouloir de l’avoir crû coupable de meurtre.

Attablé autour d’une grande table, Nell a cherché Louis du regard toute la soirée. Son meilleur ami, si on peut dire cela ainsi, n’était visiblement pas présent. Il ne s’est pas caché non plus d’observer les charmantes demoiselles et bientôt, il l’a vu ELLE : cette femme de Paris qu'il n'a pas recontacté comme prévu à son retour de France. Quel goujeat ! Leur baiser et leur nuit ensemble avait été pourtant bien sympathiques !

Entre le plat et le dessert, alors que la nuit est déjà fort noire, les discussions vont bon train. Nell, lui, a quelque chose en tête. Il s’approche de la femme qu’il a remarqué un peu plus tôt, tout sourire. « Tu as déjà visité le stade ? » Lui dit-il sans plus de forme, mais avec son regard charmeur, plein d’innocence. « On peut y voir les plus belles étoiles filantes. » Faut bien lui donner envie de venir. « Si ça te dit qu’on s’éclipse de ce moment ennuyeux. » Il se met à rire légèrement. Son invitation est surtout amicale à la base.

A priori, sa proposition plait et Nell ne peut que s’en féliciter. Il n’est pas contre passer un long moment en tête à tête avec cette femme, qu’il ne pensait pas revoir de si tôt, malgré les plans qu’ils avaient fait lorsqu’ils étaient à l’autre bout du monde. « Tu me croyais si je te disais j’ai oublié mon téléphone à Paris et que j’ai dû en racheté un autre ? » C’était pas forcément la meilleure des excuses, parce qu’il aurait pu donner le code PIN à ses parents et leur demander qu’ils lui donnent le numéro mais au final, ça lui était rapidement sorti de la tête avec tous les événements qui ont suivis son voyage. Il avait pu retrouver des photos et pas mal de choses grâce au cloud mais pour le reste, il était toujours dans l’attente du colis de ses parents…

« Ça me fait très plaisir de te revoir en tout cas ! » Dit-il de son plus charmant ton, espérant ainsi faire passer la pilule quant à sa promesse non honorée. Nell n’est pas mal à l’aise de se promener main dans la main. Il s’est laissé faire quand elle lui a pris. Après tout, il y a bien Avalon, sa fausse fiancée, mais elle est absente ce soir donc inutile de maintenir les apparences, surtout maintenant qu’il est loin de chez ses parents. « C’était qui, l’homme à qui tu as fait un signe avant de sortir de table ? » Demande-t-il, un brin curieux.

« T’ennuyer ? Tu semblais pourtant en charmante compagnie. » Il l’avait regardé à plusieurs reprises dans la soirée, avant d’enfin se décider à la rejoindre et le moins que le puisse dire, c’est qu’elle semblait s’être fait des amis avec qui discuter. Nell sourit, content de sa petite plaisanterie et de la tournure des événements. « Je n’ai pas vraiment réfléchi. » Il hausse les épaules avant d’ajouter. « Après tout, ça aurait pu être n’importe qui, vu la facilité avec laquelle tu embrasses les inconnus en pleine nuit. » Il se met à rire, la taquinant plus qu’autre chose. Il n’y a aucune jalousie dans ses propos. Ils ne se doivent absolument rien après tout, mais la manière dont la femme se comporte avec lui le déstabilise un peu. Nell n’a pas vraiment l’habitude qu’on lui tienne la main en public par exemple, et malgré sa notoriété, elle ne semble avoir aucune honte à se pavaner avec un simple professeur de sport. Ce n’est clairement pas pour lui déplaire.

Il ne leur faut pas longtemps pour rejoindre le stade à vrai dire et arrivé un peu en retrait, Nell se dirige vers le grillage pour y passer sa main et dégager le passage. Déchiré depuis des mois, il semblerait que ce raccourci n’ait pas été condamné pendant l’été. Parfait ! Il laisse la jeune femme passer après s’être assuré qu’elle ne risque pas de déchirer ses beaux vêtements. « Madame la célébrité a décidé de se mélanger avec le bas peuple en cette belle soirée d’été. » Lui dit-il bientôt, amusé, tout en rattrapant sa main et en la tirant vers lui, de manière à ce que leurs corps soient près l’un de l’autre. Il se permet même de l’embrasser avant d’ajouter, son sourire charmeur aux lèvres : « Il fallait que je vois si les french kiss ont le même effet à Paris et à Austin. »

« Permets-moi d’en douter. » Dit-il en réponse au fait qu’elle prétende ne pas embrasser n’importe qui. « En gros, tu kiffes les dégénérés ? Merci du compliment ! » Il éclate de rire. La description qu’elle fait de lui n’est pas très flatteuse mais il ne le prend pas personnellement étant donné que toute la conversation est sur le ton de la plaisanterie. Et de toute façon, même après tout ce temps, il est persuadé que la statue a été déplacé durant ses années d’absence de la capitale. Il n’en démordra pas.

Puis, les voilà enfin du bon côté du grillage, à s’embrasser comme deux ados de 15 ans. C’est drôle de se retrouver dans cette situation. Après tout, le professeur a perdu les plus belles années de sa vie en prison et n’a jamais vraiment profiter de l’innocence des premières années de majorité. Peut-être que c’est pour cette raison qu’il se laisse aller de la sorte à cette frénésie, retournant avec ardeur le baiser à la jeune femme. C’est peut-être le fait que ces retrouvailles soient aussi inattendues qui lui permet de ne pas trop se poser de questions sentimentales et de profiter de l’instant présent. Dans d’autres circonstances, la cicatrice encore trop fraiche à son goût de son précédent déboire amoureux reviendrait sans doute le hanter davantage.

Il lui sourit un peu bêtement, heureux, en se plongeant dans le marron de ses yeux. « Viens, on va s’allonger dans l’herbe. » Un peu enfantin sans doute, mais quelque chose que Nell adore faire dans son propre jardin quand il en a un. Quoi de mieux que de regarder les étoiles au cours d’une belle nuit d’été ? Il court bientôt jusqu’au centre du stade pour s’y coucher, attendant que sa compagne en fasse autant. « T’as vu comme je suis romantique ?! » Encore le ton de la plaisanterie. Et bientôt il ajoute : « Rassures moi, je ne risque pas de me faire casser la figure par un de tes gardes du corps parce que je t’ai kidnappée ? »

« Sérieux ? » Le jeune homme est assez surpris car même lorsqu’il était enfant, il pouvait passer de longues heures avec sa mère, allongé dans le jardin familial à s’adonner à cette activité. Il faut un début à tout en tout cas et ce n’est pas plus mal si cela peut être avec lui. Après tout, avec le statut et la vie qu’elle a, il n’y a sans doute pas grand-chose qu’il pourrait lui proposer qui serait une première. Il lui adresse un sourire qui veut tout dire et lui prend la main.

« Qu’est-ce que c’est beau de pouvoir avoir de l’autorité. Moi, j’ai beau gueuler après mes étudiants, t’en a pas la moitié qui m’écoute. » C’est là que Nell se met à rire. Il est trop gentil. Ca a toujours été comme cela après tout, même s’il s’est renforcé pendant son séjour en prison. Fermé, serait peut-être un terme plus approprié d’ailleurs. « A moins que des étudiantes aient le béguin pour moi, dont je ne sois pas au courant, je crois que tu ne risques absolument rien. Ma vie sentimentale ressemble au néant depuis de longs mois. » C’est la pure vérité. A vrai dire, il y a encore un an, son cœur battait la chamade pour une demoiselle qu’il a eu bien du mal à remplacer depuis. Il vaut mieux être tout seul que de revivre ses derniers déboires, se dit-il régulièrement. « Tout comme ma vie sexuelle d’ailleurs, c’est assez navrant. » Dans d’autres circonstances, il aurait bien du mal à l’avouer, mais avec Maxine, il ne ressent pas le besoin de se cacher. Dans le fond, a-t-il vraiment envie de remédier à ça ? Il s’est parfois posé la question dernièrement, se demandant s’il n’avait pas envie d’un truc réellement sérieux cette fois. C’est le genre de choses qu’il chasse rapidement de ses pensées en général, préférant se concentrer sur d’autres choses.

« Je ne suis jamais allé à New-York à vrai dire. » Conclut-il ensuite. Il trouve ça dommage tout de même de ne pas pouvoir profiter des étoiles correctement. S’il y a bien un truc qui lui manque de sa chambre d’enfant c’est justement le velux qui donnait directement sur le ciel et il n’était pas rare qu’il s’allonge au sol pour profiter, quand il ne pouvait pas aller dans le jardin directement. « Oui. J’y suis resté jusqu’à il y a trois ans. » Dans une banlieue, mais ça reste Paris pour quelqu’un qui n’est pas de là-bas.

« Je crois que je suis bien incapable de faire l’un ou l’autre. » Il se met à rire. « C’est drôle, moi je ne te perçois pas du tout comme une connasse, encore moins dénuée de bon sens et d’émotions. » Maxine a l’air un brin déjanté, mais lui-même l’est bien plus que la moyenne. Et au travers de ce qu’elle a pu lui confier, il se doute qu’elle est capable de ressentir émotions et sentiments. Elle est gentille qui plus est. « Et c’est quoi ce point faible, en dehors des petits français ? » Il demande bientôt. Elle ne lui répondra peut-être pas mais qui ne tente rien n’a rien. Il tourne la tête vers elle, les yeux de chat potté, histoire qu’elle craque.

Puis, voilà notre Nell qui se confie au sujet de sa vie amoureuse. « J’ai mis beaucoup de temps à m’en remettre et je ne voulais personne d’autre. J’ai fait quelques rencontres ensuite, mais rien qui n’ait dépassé les quelques rendez-vous. » Il hausse les épaules. Ce n’est pas sans rien lui faire ressentir que de parler de tout cela mais le baiser sur sa joie aide à faire passer la pilule. « Vaut mieux une vie sexuelle vide que des viols à répétition, tu me diras. » Oui, la prison, cela restait un très mauvais souvenir. Il n’en parle jamais. C’est pour ça que ces dernières paroles, elles lui ont échappés plus qu’autre chose. « Enfin, j’imagine. » Reprend-t-il aussitôt afin de se rattraper.

« Bah oui. » Il a ce petit sourire malin qui fait tout son charme et voici qu’en quelques minutes, le rendez-vous semble être pris pour un voyage à New-York. Décidément, ils vont finir par ne plus se quitter ces deux-là. « Je suis prof j’te rappelle donc je suis tout le temps en vacances… » Vive les vieux clichés ! En même temps, ce n’est pas les cours que Nell doit préparer qui lui prennent un temps fou… « En vrai, je kifferais y aller à Noel pour voir toute la ville illuminée ! » C’est encore dans de nombreux mois mais bon, rien n’empêche de s’y prendre à l’avance.

Nell tourne la tête de droite à gauche en riant. Il aime sa répartie. « Comment tu sais que je suis envouté d’abord ? » Tente-t-il de protester d’un ton peu convainquant et surtout peu convaincu. C’est étrange ces confessions qu’elle lui fait. Il ne sait pas trop comment les prendre et à quelle valeur leur donner surtout. Est-ce de la simple drague ou y a-t-il un peu plus ? Il essaye de ne pas y réfléchir et profite de la légèreté de leur complicité, tout simplement. « Il semblerait qu’on ait de plus en plus de points communs au fil des secondes ! Le vin, c’est la vie ! » Le plus grand désespoir de Nell, c’est d’ailleurs de devoir commander ses cuvées en ligne car les USA ne disposent pas de bouteilles satisfaisantes. Entre ça et le fromage, c’est sans doute les deux choses qui lui manquent le plus de la France, en dehors de ses parents.

Il laisse échapper sans trop le vouloir une histoire de viols, faisant référence à sa propre expérience. Avec de telles idées, il pourrait rapidement broyer du noir mais heureusement, le rapprochement avec la jeune femme et son contact permettent à Nell de ne pas y songer plus longtemps. « Je trouve ça triste. » Confie-t-il ensuite quand la femme lui parle de sa vie. « Il n’y a personne qui te connait assez bien ? » Il demande sans vraiment attendre de réponse, vu qu’il pense la deviner. Puis, il prend un air malin. « Mais tu sais, si y’a que ça, on peut changer les choses. » Il se met à rire. Oui, il vient par ces paroles de proposer à la jeune femme qu’ils couchent ensemble. Proposition sérieuse ou non ? Cela reste cependant à définir. « J’te prends pour un vagin à taille humaine donc c’est bon ! » Il éclate d’un rire franc, mais léger. Il est loin de la voir ainsi en réalité.

« Non et tu devrais arrêter ces conneries d’ailleurs. C’est pas bon quand je t’embrasse après. » Lâche-t-il tel un ado, tout en lui piquant sa cigarette des doigts pour qu’elle n’y ait plus accès. Qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour la taquiner… Il avait fumé à Paris, mais ça reste exceptionnel pour lui et il n’a pas envie de s’y mettre sérieusement. « Regarde comme ils sont bons mes bisous sans clope. » Et il n’y va pas molo pour lui faire la démonstration, cela va de soi.

« Ça va me laisser le temps de réfléchir. » Il se met à rire. Pourrait-il supporter la jeune femme pendant plusieurs jours ? Ils ne se connaissent presque pas en soit, mais Nell est un bon vivant de bonne compagnie qui aime tout le monde la plupart du temps, qui plus est. Du coup, il n’a absolument aucune raison de dire non à ce voyage et il est clairement de la partie, sous réserve que la blonde ne change pas d’avis d’ici là.

« Ah bah oui, évidemment ! » Ça coule de source, maintenant qu’elle lui a donné toute l’explication. « Mon vin favori, c’est un bon coteau du layon frais ! Bon, je sais c’est plus du goût des femmes normalement mais j’assume parfaitement mon petit côté de féminité. » Il se met à rire. Il était resté durant des mois entiers sans en boire, voir des années en fait mais lors de son séjour en France, autant dire qu’il a aidé ses parents à vider la cave familiale.

Le professeur insinue bien fortement qu’il pourrait parfaitement coucher avec la belle si elle en avait envie. Depuis le temps qu’il n’a plus eu de coup d’un soir, il se demande si c’est ce qu’elle rechercherait, mais ne lui pose naturellement pas la question. Bien trop vite, elle sort une cigarette et les protestations du brun entraînant une petite démonstration de baisers, les voilà de nouveau en train de s’embrasser. A croire qu’ils aiment ça. « Alors imaginons maintenant que tu doives choisir entre m’embrasser ou les clopes. » Lance-t-il, tel un air de défi. En fait, ça ne mène à rien comme réflexion mais peu importe, il a envie de partir là-dessus. Comme s’il avait un quelconque pouvoir de persuasion… Il attend la réponse mais reprend avant qu’elle ait eu le temps de formuler des paroles. « Bon t’inquiètes pas, je ne le prendrais pas mal si tu choisis les clopes, c’est pas comme si on se connaissait depuis hyper longtemps et que j’avais une quelconque importance dans ta vie. » Sur ces quelques mots, il resserre toutefois l'étreinte de ses bras autour des hanches de la jeune femme.

« Je risquerais de ne plus avoir de lèvres à force. » Il se met à plaisanter. « Mais s’il n’y a que ce sacrifice à faire pour te faire stopper, ça peut valoir le coup. » Il a toujours eu un truc contre la cigarette, même s’il en abuse une fois de temps en temps. Mais bon, ce n’est quand même pas cela qui l’empêcherait de côtoyer la jeune femme. Le rapprochement s’intensifie, laissant place à quelques confessions supplémentaires de la part de la blonde. Nell sourit, se sentant d’autant plus coupable de ne pas avoir pu rappeler Maxine. Il avait pensé à elle pendant quelques temps, mais la routine reprenant son pouvoir, il avait fini par occulter la demoiselle de son esprit, pour son plus grand malheur. Du coup, il reste silencieux, ne sachant pas précisément ce qu’il doit répondre. « Tout ce que je peux faire pour me faire pardonner, c’est qu’on rattrape le temps perdu. » Ils pourraient se voir au cours des prochaines semaines, apprendre à se connaitre davantage peut-être. Il en a envie. « On pourrait sortir cette semaine, si ça te dit et si ton emploi du temps le permet bien sûr. » Il réfléchit encore. Que pourraient-ils faire ? Un restaurant, c’est ce qu’il proposerait en temps normal mais avec la notoriété de la jeune femme, il se demande s’il peut se permettre une telle proposition. Après tout, ne lui a-t-elle pas dit qu’elle aimait qu’il la traite normalement ? « Je pourrais t’inviter au restaurant. » Poursuit-il dans un sourire, tout en continuant les baisers avec la blonde. « On pourrait considérer ça comme un… rendez-vous. » Se hasarde-t-il. Il n’est pas totalement certain que c’est ce qu’elle veut mais bon, ne sait-on jamais. « A moins que… » Il émet une grimace. Ce mec se pose beaucoup trop de questions. « Tu sois plus du genre à vouloir découvrir mon lit ? » Au moins, il saura à quoi s’en tenir en fonction de ce qu’elle va lui répondre.

« Tu te rends compte que ça ferait que tu t’embrasserais toi-même ? » Il émet un rictus inquiet, une grimace, puis fini par rire. Il y a bien des hommes qui rêvent de s’auto-satisfaire avec leurs bouches… Il faut avouer que Nell y a déjà songé d’ailleurs. Qui ne l’a pas fait ? Puis, voici la demoiselle qui annonce que le professeur va devenir chauve plus rapidement que prévu. Par automatisme, Nell pose sa main libre sur le haut de son crâne, comme pour s’assurer que sa touffe est toujours en place. « Encore un risque à prendre. » Il prend un air qui semble dépité avant de se mettre à rire une nouvelle fois. Il aime faire marcher la blonde, même s’il sait pertinemment qu’elle n’est pas dupe de son petit jeu.

Nell propose bientôt un rendez-vous à Maxine, une légère appréhension montant en lui. Il est très doué pour le flirt d’habitude, mais il a perdu la main depuis un certain temps. Néanmoins, il est plus qu’heureux quand sa partenaire accepte. Elle a l’air aussi excitée que lui alors forcément, il a les yeux qui pétillent encore davantage. Il hoche la tête pour confirmer que son lit peut attendre. C’est bête à dire mais il n’est plus vraiment prêt à sauter à cette étape aussi rapidement que dans le passé. « Tu vas me trouver con mais… tu sais que j’avais peur que tu dises non ? » Il rougit, mais il semble sauver par le gong lorsque le Maire abrège leur discussion avec le mot magique : dessert. « Tout ce que je sais, c’est que ça doit valoir le détour. Celui de l’année dernière était génial ! » Dans la précipitation, il se relève, prend la main de sa belle, lui vole un dernier baiser et ils prennent la direction du repas.

Etant donné qu’ils ont chacun leur place et qu’ils ne sont pas à côté, c’est à regret que Nell doit laisser Maxine. « On se retrouve après ? » propose-t-il. Et au pire des cas, ils iront au restaurant d’ici peu de toute façon.