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(alistaire) coffee, tea… or me ?


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(alistaire) coffee, tea… or me ?, le Dim 25 Nov - 22:45

Son bonnet sur la tête, son manteau sur les épaules, la belle brune marche dans Austin. Son portable vibre toutes les trois secondes alors qu’elle vient de quitter son petit frère. Il avait besoin d’elle, il avait rendez-vous avec son médecin. Il n’aime plus y aller seul, il faut le comprendre, bien trop de mauvaises nouvelles pour pouvoir affronter seul le verdict terrifiant que peut rendre la médecine. Pour une fois, du positif et Presley pouvait aller à son rendez-vous avec le cœur léger. Son rendez-vous. Parlons-en, difficile la nature de cette entrevue. Elle a rencontré le nouveau professeur de chimie de l’université dans des circonstances plutôt hors du commun, s’en était suivi un enchaînement en cascade qui les a menés jusqu’à cette sortie nocturne. Elle regarde l’heure, elle n’est pas en avance, Presley, et son interlocuteur lui fait bien remarquer. Depuis qu’elle est sorti du médecin, il l’inonde de messages. Plus la conversation avance, plus elle s’éternise. Elle ne lit pas entre les lignes, Presley, mais elle est particulièrement intriguée. Elle y découvre un homme avec un humour certain et qui tient une conversation intéressante, si bien qu’elle a du mal à réfréner son envie de surenchérir. La voilà maintenant à quelques rues du café. Pas de chance d’arriver en première, elle qui est si ponctuelle. Le vibreur de son téléphone marque ses pas, silencieux malgré une paire de bottines à talons carrés. Elle voit le café de loin et range son téléphone dans son sac. Ses yeux parcourent la terrasse. Heureusement qu’il est de face, elle ne l’aurait pas reconnu avec son bonnet. Il ne fait pas non plus si froid pour se mettre à l’extérieur, elle apprécie l’idée. « Bonsoir Alistaire. » dit-elle, un large sourire illumine son visage pendant qu’elle prend place en face de lui. « Pardonnez mon retard, j’ai eu une conversation SMS animée sur le chemin. » continua-t-elle, alors qu’elle enlève ton bonnet pour le poser dans son sac, laissant sa chevelure ondulée libérée. Elle croise ses jambes en ouvrant son manteau, laissant apparaître son pull gris avec un décoté sage et mesuré. L’interne lève enfin les yeux vers lui en plaçant une mèche derrière son oreille. Elle retrouve le regard sombre qui a occupé une partie de son après-midi. Elle inspire doucement, laissant l’air frais envahir ses poumons. « Vous avez trouvé sans vous encombre ? » Première petite pique, le ton est donné. Le sourire taquin de la brune est bien présent sur ses lèvres, elle pose son dos contre le dossier de la chaise, pour l’instant détendue. Il faut dire que la conversation par messages à quelque peu délier les langues.
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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Dim 25 Nov - 23:42










Quand je suis parti de l’Université, j’sentais encore le parfum de la brune dans mes narines. Maintenant, je suis en train de l’attendre dans un des cafés qu’elle préfère apparemment. On a pas mal discuté par SMS entre temps. Elle m’a fait une petite blague à propos de son fiancé, je l’ai pas trouvé très drôle sur le coup et même maintenant, je la trouve toujours aussi nulle. Mais je me suis bien rattrapé avec ma petite blague sur le repas avec ma pseudo femme. J’étais content de ma blague, surtout que maintenant, j’sais très bien qu’elle a regardé si j’avais une alliance. Je suis bien content de ma petite blague. Mais là, je suis assis sur la terrasse du café, dans le froid et les yeux rivés sur mon téléphone, dans l’attente d’une réponse. J’ai découvert qu’elle avait de l’humour la petite, et qu’elle savait répondre quand il fallait. Je m’amuse bien à la lire. J’ai le sourire aux lèvres, le regard brillant, emmitouflé dans mon gros manteau canadien, mon pull à col roulé et mon bonnet noir sur ma tête. Je me suis déjà pris un café et j’ai les mains collées dessus. Ces mains qui se décollent rapidement quand j’sens le vibreur de mon iPhone qui s’active. Elle arrive et j’ai hâte de voir sa tête brune passer la porte. Je l’attends, face à la porte, le sourire en coin. Elle me salue. J’souris légèrement en levant mon café. « Bonsoir Presley » Elle sourit comme si elle avait pu voir le Père-Noël. Ce qu’elle est mignonne à sourire comme ça. Elle s’excuse de son retard par une conversation animée, je ricane. « Je vous comprends, je me suis retrouvé avec une  espèce de magna du téléphone. Elle ne m’a pas lâché jusque maintenant. » Je me pince la lèvre, toujours en plongeant mon regard dans le sien. Elle s’installe, retire ses affaires et me laisse découvrir un décolleté peu prononcé mais qui met en valeur sa poitrine. Je prends une gorgée de café en allumant une cigarette. Mais je manque de m’étouffer quand elle me pique avec une petite phrase. « Oh non, je vous remercie. On a l’GPS sur les smartphones maintenant. » Je lui fais un clin d’œil. « Et vous, vous avez réussi à marcher sans vous prendre un lampadaire ? »

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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Lun 26 Nov - 16:28

Jamais elle a été capable de remettre le nez dans sa thèse après sa rencontre avec le professeur, ce fut peine perdue. Elle était rentrée une demi-heure après, le cerveau tournant à plein régime, à tordre les évènements dans tous les sens. Il a fallu s’occuper l’esprit jusqu’à la nuit tombée. Tout allait plutôt jusqu’à ce qu’il lui envoie un message et c’était reparti. Ils avaient vraiment bien discuté, chacun semblait ne vouloir pas lâcher l’autre. Plus le temps avançait, plus elle avait l’impression de ne jamais arriver au café, ralentie par le vibreur de son IPhone. Elle a fini par y arriver pourtant, croisant le regard d’Alistaire. Ils se saluent, alors que Presley s’installe face à lui, se délestant de son bonnet, ouvrant son manteau. Elle l’écoute, il parle d’elle en accro du téléphone, ce qu’il lui laisse échapper un petit rire. « Votre téléphone ne vibre plus, vous voyez qu’elle n’est pas insistante que ça. » dit-elle, alors qu’elle détaille son visage. Les jeux d’ombres lui donnent du caractère à son regard, déjà bien intense. Elle se sent petite sous ce regard qui se veut tant rieur que puissant. Il s’allume une cigarette, un fumeur alors. Elle n’est pas forcément dérangée, elle respecte malgré qu’elle ne l’est pas. Il manque de s’étouffer lorsqu’elle lance les hostilités, ce qui lui fait pincer les lèvres, manquant d’éclater de rire. Les yeux noisettes de la brune brillent de malice, pétillent d’audace. « Je ne vous jette pas la pierre, vous êtes nouveau en ville, même si je trouve le GPS piéton un peu facile. » dit-elle, presque avec un petit air de défi qu’elle ne reconnaît pas en elle, cet homme ouvre la sauvage Presley a de nouveau horizons. Elle sourit à son clin d’œil, entrelaçant ses doigts fins. « Je m’en suis sortie, merci. » finit-elle, alors que la patronne du café sort à leur rencontre. Elle avance ce radiateur de terrasse à leur hauteur, voyant que son compagnon semble avoir froid. Presley la remercie avant d’ajouter : « Merci, pour une fois que c’est l’homme qui a froid. » Arrête, Presley, tu joues avec le feu., lui conseille sa conscience. La brune la revoit au placard. Elle commande cet excellent thé noir russe qu’elle lui avait conseiller quelques semaines plus tôt, très fort mais adouci par ses feuilles de cassis. Elle disparaît avec un sourire et Presley se laisse doucement envahir par la chaleur du radiateur. « Pas de catastrophes à noter depuis la bibliothèque ? » l’interroge-t-elle, un fin sourire étirant ses lèvres. C’est petit mais parfaitement assumé, elle compte bien faire de ce rendez-vous un moment où elle peut en savoir plus sur lui, pour qu’il puisse s’évader de ses pensées. Du moins, un peu.
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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Lun 26 Nov - 19:14










Presley arrive, la démarche aussi légère qu’une plume. C’est quelque chose qui ne passe pas inaperçu. Même sous les diverses couches de fringues qu’elle porte, y a une légèreté impressionnante qui se dégage de cette petite femme. Y a beaucoup de choses qui se dégagent de la brune mais parmi celles-ci y en a trois que je retiens : sa légèreté, sa curiosité et surtout, ce coeur qu’elle a sur la main. On ne se connaît pas beaucoup elle et moi mais rien que le fait qu’elle soit venue à ma rescousse avec cette maladresse de ma part, et le fait qu’elle soit spécialisée dans les urgences médicales. Rien que ça, ça m’indique qu’elle a le cœur sur la main. Ce qui me plait le plus au final dans cette histoire, dans cette rencontre, c’est qu’au fur et à mesure des textos échangés, j’ai découvert une petite brune qui savait renvoyer la balle. Et cette pique quand elle est arrivée. Mon dieu. J’aime sa sauvagerie. Cette sauvagerie qui n’en est pas une. Et puis, elle arrive devant moi. Je souris en la voyant, elle se dévêtit. Je lui apprends que je discutais avec une magna du téléphone. Je souris en coin. « C’est sûrement parce qu’elle se tient devant moi et que sa langue à remplacer ses doigts ? » Je plante mon regard dans le sien, un sourire au coin des lèvres, un sourire qui se veut taquin mais tout de même gentil. Je l’observe, je regarde sa peau et la teinte qu’elle adopte dans ces jeux de lumières. La nuit est presque tombée et pourtant, elle irradie la terrasse. Presley lance les piques, je les attrapent, une à une pour les renvoyer mais celle-ci me fait m’étouffer. Elle le trouve facile le GPS piéton. Je souris en coin. « Je suis venu en voiture ma chère, je n’habite pas dans ce quartier. » Ma caisse est garée devant le café, une grosse corvette C2. Elle en jette un max et j’adore la conduire. Pour continuer, je lui demande si elle ne s’est pas prise de lampadaire, on ne sait jamais. Un accident est si vite arrivé. « Vraiment ? Je suis fier de vous, Presley. J’aurais pu m’en prendre deux en vous écrivant. » Il faut dire que notre conversation a eut le don de m’absorber plus que je ne l’aurais voulu. Je vois une belle blonde qui passe près de nous. Terriblement bien gaulée. Je la regarder allumer le chauffage de la terrasse. Cette femme est bénite. « Merci beaucoup » Je la gratifie d’un sourire. J’entends Presley et je ricane. « Qui vous dit que j’ai froid, Presley ? » Je souris en coin, je reporte mon regard et mon attention sur mon café et je le porte à ma bouche. Elle est drôle cette brune. Elle commande un thé russe et j’y fais très attention. Des fois que j’ai besoin de lui en apporter. On ne sait jamais. J’ouvre la bouche en « o » avant de rire, faussement choqué, je raconte les déboires de ma chienne. « Je vous remercie mais pour une fois, ce n’est pas moi mais Lily. » Je soupire en pensant au bordel que cette boule de poil à foutu. « Elle en a foutu partout. Moi qui pensais que le nouveau canapé allait lui plaire, apparemment, ce n’était pas le cas. » Je tire sur ma cigarette. « De la mousse, partout. Dans tout le loft. » Je soupire. « Et vous, des animaux? »

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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Lun 26 Nov - 22:46

Les gens qui la voient passer dans la rue, pendue à son téléphone, ils doivent la prendre pour une adolescente enamourée. Impossible de la prendre pour une femme de bureau débordée, pas avec ce petit sourire en coin qui étire la commissure de ses lèvres. Elle est bien trop absorbée par la conversation virtuelle avec le mystérieux nouveau professeur de l’université, qui suscite tant de débats endiablés. Elle n’avait jamais eu l’intention de le croiser, elle ne l'imaginait même pas comme il est aujourd'hui. Pourtant, c’est avec lui qu’elle a rendez-vous. Elle le voit, confortablement installé dans son gros manteau et son bonnet de laine sur la tête. Il a quand même dit qu’il appréciait sa compagnie. Oui, enfin, comme on peut apprécier la compagnie d’un enfant, ou d’un adolescent. Elle le voit comme ça, Presley, et bon sang, ce qu’elle se trompe. Elle se dévalorise beaucoup, Presley. C’est ainsi qu’elle chasse ces morbides pensées en s’asseyant face à lui. Alistaire. Bordel, même son prénom est un bonbon qui glisse sur sa langue. Enveloppant. Pourtant, la brune sort les griffes et tâte le terrain. Il a l’air réceptif lorsqu’il lui dit que la magna du téléphone se trouve en face de lui. Leur regard se croise, elle met un instant pour répondre, subjuguée. « Il vous faudrait fuir alors, puisqu’elle vous rend folle. » dit-elle, sans vraiment saisir la portée du double-sens de sa phrase. L’ombre et la lumière dansent le long de son visage, à leur rythme, voilà Presley sensible à ce délicat ballet. Elle baisse un petit instant le regard, comme si elle s’était fait prendre en pleine observation, de peur qu’elle l’est dévisager trop intensément. Face à cela, elle répond encore une pique. Touché, professeur, lui hurle sa conscience, bien émoustillée par ce petit jeu silencieux. L’interne la renvoie une nouvelle au fois à la porte. « Vous habitez où, dans ce cas ? » demande-t-elle, alors qu’elle retrouve un semblant de sérieux et une attitude plus neutre. Seulement, elle est vite replongée dedans. Elle lâche un éclat de rire, alors qu’il lui confier avoir failli se prendre deux lampadaires en venant. « Absolument, je n’ai pas votre maladresse. » dit-elle, haussant le sourcil, abhorrant un petit sourire rieur. Elle teste doucement ses limites, histoire de jauger son autodérision. La patronne coupe quelque peu cette ambiance. Elle réchauffe l’air ambiant avec la chaleur du chauffage de terrasse. Presley relance les dés, parfaitement innocemment. Lui, ne pas avoir froid ? Elle a envie de rire, elle secoue la tête de droite à gauche. Quel menteur, tout dans sa gestuelle hurle le contraire. La patronne prend la commande de Presley avant de s’éclipser. Elle lui demande ensuite s’il sa maladresse a fait des ravages depuis l’incident de la bibliothèque. Elle écoute le récit qu’il fait de sa chienne et du canapé tout neuf. Elle se mord la lèvre, manquant de rire. « Elle n’est pas très sympa, vous êtes bon à en acheter un nouveau. » dit-elle, se redressant sur sa chaise. « Non, pas d’animaux, bien que j’aimerai beaucoup. » dit-elle, répondant à la question de son interlocuteur. « C’est un peu compliqué avec la maladie de mon frère. » Elle grimace, elle n’a pas envie de s’étendre sur le sujet, bien trop épineux. S’il faut qu’elle lui en parle, c’est elle qui choisira le moment. La patronne réapparaît devant eux, posant la petit théière et une tasse vide devant elle. Presley la remercie et disparaît aussi vite qu’elle est arrivée. Elle joue avec le bout du sachet, dépassant la théière, entre ses doigts fins. Elle est plus proche du professeur, elle peut sentir son odeur de là où elle est. Elle se mord la lèvre avant de se concentrer de nouveau sur l’infusion de son thé. « Elle a quel âge, cette Lily ? » lui demande-t-elle, bien décidée à alléger l’atmosphère, qui s’est un peu alourdie, inévitablement au vue du dernier sujet.
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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Mar 27 Nov - 0:10










Mes yeux sont posés sur la brune qui se tient en face de moi. Ce qu’elle est jolie comme femme, bordel. Je me répète encore une fois mais, elle a dû rendre des mecs dingues toute sa vie. Ils auraient pu se jeter d’un pont pour elle, ça ne m’aurait pas étonner. Mais elle sort les griffes, la brune. Elle teste le terrain comme un chat qui joue avec une souris. Je la vois qui se défend, qui sort les crocs et qui grogne. Mais pour l’instant, c’est plus l’impression d’jouer avec un chaton qui m’vient à l’esprit plutôt que celui d’une lionne. Mais qui sait ? Peut-être qu’elle me surprendra encore comme elle l’a fait plus tôt avec les SMS. Je remonte mon regard vers elle, le sourire en coin. « Fuir ? Fuir devant cette magna ? Plutôt crever que d’abandonner contre elle. » Je lui lâche un clin d’oeil. Non, je ne veux pas fuir. Oui, j’préfèrerais crever plutôt que de m’avouer vaincu. Elle le sait, j’aime avoir le dernier mot et j’trouverai bien un moyen de lui faire fermer son clapet avant qu’elle arrive à m’faire fermer le mien. C’est pas une question de fierté. C’est une question de jeu. Le jeu du chat et de la souris. A vous de distribuer les rôles. Je la découvre curieuse, cette brune. Elle veut savoir où j’habite. « Vous comptez m’égorger en pleine nuit, c’est ça ? » Je ricane en prenant une gorgée de café. « Austin East, et vous ? » Mon regard ne veut pas se détacher d’elle mais pourtant j’y suis forcé quand j’entends son rire qui s’étale sur cette terrasse. Son rire se veut délicat mais je rêve de la chatouiller pour connaître son véritable rire. « Ca vous amuse de vous moquez de moi, mademoiselle Montesano ? » L’regard brillant, le sourire au coin des lèvres, j’ai le visage de la taquinerie sur moi. Mes yeux voudraient rester sur elle mais la patronne vient nous réchauffer puis, elle repart avec sa commande. J’insiste sur le fait que je n’ai pas froid. Soutenant son regard avec malice. « Non, je n’ai pas froid. Je fais du body shaking. » Je me pince les lèvres, riant à moitié. Puis je lui raconte mes mésaventures avec Lily. Cette drôle de brute. Mi-chien, mi-lapin, mi-termite quand elle décide d’avaler le canapé. Elle se fout de moi la brune mais finalement, je souris. « J’étais pourtant persuadé qu’elle allait l’adorer. Il faut croire qu’elle s’est plus amusée dessus que moi, pour l’instant. » Il est vrai que je n’ai pas pu encore tester ce canapé correctement. Les conquêtes se font rares lorsque l’on vient d’arriver. Je lui retourne alors la question. Elle n’a pas d’animaux, malheureusement. Elle m’apprends que c’est par rapport à la maladie de son frère. Elle a donc un frère, malade qui plus est. Histoire de ne pas rester là dessus, je la regarde. « Si ça vous tente, je pourrais vous prêter Lily la mangeuse de canapé le temps d’une après-midi ? » Je bois un peu avant d’écraser ma cigarette. « Je vais souvent me balader avec elle le dimanche après-midi. Si jamais ça vous tente.. ? » C’est uniquement pour qu’elle puisse connaître le bonheur d’avoir une boule de poil au bout des bras. Je ne veux pas insister sur la maladie de son frère. Elle m’en parlera quand elle voudra. La patronne revient avec son thé et je sens l’odeur d’ici. Ca sent bon. Comme elle, il me semble. Je la regarde jouer avec le sachet quand elle s’interroge sur Lily. La femme de ma vie. Celle avec qui j’aurais du partager mon café du soir. « Elle va avoir deux ans dans un mois. » J’attrape mon téléphone et je lui montre cette boule de nerfs à poils durs et blancs. « Voici Lily, Reine des canapés et des jouets qui font pouic-pouic. » Je souris légèrement. Je n’avais pas prévu de parler de Lily, du tout mais bon. « Votre thèse a avancé ? »

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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Mar 27 Nov - 17:52

Seuls sur cette terrasse, dans le froid d’un hiver naissant, ils se cherchent, l’un jouant méticuleusement avec les nerfs de l’autre. Chaque mot semble savamment choisi, il s’en dégage pourtant une telle fluidité. L’assurance se lit sur le visage de l’interne, pourtant, tout son être s’anime sous une étrange sensation. Elle n’arrive pas encore à poser les bons mots, mais ce sentiment trouve son essence dans le fond de sa poitrine, bien cacher, comme emprisonné derrière sa cage thoracique. Il se dérobe, ne voulant dévoiler sa réelle nature. Peut-être qu’il n’a pas de sens propre, à vrai dire ? Après tout, pourquoi vouloir trouver du sens à tout ? Pourquoi ne pas juste se laisser envahir et sombrer avec lui ? Elle se sent bien, Presley, le cœur réchauffé par la présence d’Alistaire. Si stimulée qu’elle continue de jouer avec lui, dans cette partie prenante. Alors qu’il lui lâche un clin d’œil, la brune se mord la lèvre. Elle y découvre une personne qui semble pas apprécier la défaite, prêt à saigner pour la victoire. « A vos risques et périls, Alistaire. » dit-elle, la voix posé, le menton relevé d’un air de défi. Le tempo est donné. Que la meilleure gagne, après tout. La discussion bifurque vers le moyen de transport qu’à utiliser Alistaire pour vernir, Presley a sauté sur l’occasion de lui demander où il logeait, animée par une curiosité bien porter. Cela semble d’ailleurs, amuser le professeur qui lui demander si elle comptait l’égorger en pleine nuit. « Peut-être bien, je suis pleine de surprises, vous savez. » dit-elle en haussant les épaules, un petit sourire au coin des lèvres. Elle cacherait sacrément bien son jeu, la brune, si c’était le cas. « Je vis à Austin North avec mon frère. » finit-elle par avouer, son sourire s’élargissant. Ils sont heureux, malgré cette maladie qui prend parfois beaucoup trop de place entre eux, mais, leur appartement est un joyeux bordel, au sens figuré du terme. Peut-être que le professeur aura l’occasion de le découvrir un jour. Après le passage de la patronne, il s’entête à dire qu’il n’a pas froid, Presley roule des yeux en riant. Elle laisse tomber, le sujet de conversation se portant sur les mésaventures de sa chienne et du malheureux canapé. Presley se dandine légèrement sur sa chaise, quelque peu mal à l’aise, quand elle saisit le sens caché de la réplique d’Alistaire. Elle a au moins une information : peu de femmes défilent dans sa vie, enfin, pour le moment. Elle se mord les lèvres, baissant un instant les yeux. « Vous en aurez plus tard, je suis certaine que vous plaisez beaucoup à la gente féminine. » Quoi ? Est-ce vraiment Presley Montesano qui vient de prononcer ça ? Elle est estomaquée elle-même par son audace. Comment peut-elle le pousser vers les bras d’autres femmes ? Elle est étrange, Presley, il ne faut pas chercher plus loin, c’est de l’autoflagellation à ce point. Il lui propose de garder la chienne une journée, proposition qui ne l’emballe pas forcément mais il en fait une seconde qui attire son attention. « Je préfèrerais vous accompagnez en forêt, ce serait avec plaisir. » dit-elle, un sourire sincère sur les lèvres alors que ses yeux croisent les siens. Il envisage donc de la revoir, un bon point pour elle. Puis elle aime marcher en forêt à cette époque, les feuilles mortes qui tombent, l’odeur du bois humide, tout cet univers enchanteur. Coupée dans ses pensées, la patronne vient lu poser son thé. Elle le laisse infuser en jouant avec la ficelle du sachet entre ses doigts, elle finit par questionner Alistaire sur l’âge de sa chienne. Il lui montre une photo sur son smartphone, elle se penche en avant pour regarder de plus près. « Elle a l’air amusante, en tout cas. » dit-elle, reprenant sa place avant de verser du thé infusé dans sa tasse. Ses mains viennent entourer la tasse, réchauffant ses doigts fins. Il finit par lui demander si sa thèse a avancé. « Pas vraiment, j’ai eu des soucis de concentration aujourd’hui. » dit-elle en grimaçant. On se demande pourquoi… « Je reprendrai entre deux gardes, ce n’est rien. » répondit-elle. Elle n’aura pas trop de difficulté à la boucler, studieuse comme elle est.
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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Mar 27 Nov - 21:58










Dans le froid de cet hiver qui naît doucement à Austin, je m’étonne à jouer avec cette drôle de brune. Je l’observe, je l’écoute, je me trouve des côtés et des émotions que je ne connaissais pas. Y a quelque chose qui me dit d’y faire attention, qu’elle est spéciale. A croire mon instinct s’est réveillé pour m’dire qu’elle avait quelque chose pour moi. Je l’observe et quand je cligne de l’œil pour la taquiner, lui faire comprendre que je parle d’elle. Je la vois se mordre les lèvres de la manière la plus sexy qui soit. Elle donne le ton et je souris en coin. « Peu importe le flacon, Presley, pourvu qu’on ait l’ivresse. » Mon ton se veut grave, il se veut poignant. Je veux qu’elle comprenne que ce jeu nous mènera peut-être plus loin que ce qu’elle imagine. J’ai envie de voir une flamme à l’intérieur de ses pupilles, sans que ce soit le reflet d’une cheminée. J’veux la voir vivante, prenante, poignante. Et elle le devient, quand elle laisse sa curiosité sortir, qu’elle veut savoir d’où je viens, et surtout, où j’habite. Une petite pique qui vise à son côté « magna » et maintenant « meurtrier ». Presley m’apprend qu’elle est pleine de surprises et cette fois, c’est moi qui me mord la lèvre. Des surprises que j’aimerais sans doute voir, apprendre et connaître. « Je ne sais pas, non. Mais j’ai très envie de le découvrir. » Je souris en coin, je plonge mon regard dans le sien. Les lèvres pincées mais ce sourire intact au coin de ma bouche. Elle n’habite pas si loin de chez moi, finalement. « Intéressant », elle ne vit pas seule mais avec son frère, ce même frère malade. Je lui souris à mon tour en la voyant sourire. Elle semble heureuse avec lui et ça me semble parfait. Alors qu’elle me raconte sa vie personnelle, je lui raconte la mienne et celle de Lily. Et de la fin de vie du canapé. RIP canapé en cuir marron. Je t’aimais tant. Je lui avoue aussi que je n’ai pas eu le temps de m’amuser dessus et je vois qu’elle le remarque, ou plutôt, je l’entends. Mon sourire s’élargit quand je la regarde me piquer dessus. J’hausse un sourcil. « Ah bon ? Et comment le savez vous ? Qui vous dit d’ailleurs que je ne suis pas homosexuel ? » Après tout, cela se pourrait aussi. Je reste concentré sur son regard en attendant la réponse. Je veux la désarçonner, elle qui semble si bien attachée. Nous repartons sur Lily, le fait que Presley n’a pas d’animaux – quel dommage, nos chiens auraient pu jouer ensemble – mais non, elle n’en a pas. Alors je lui propose de lui prêter Lily mais elle ne semble pas emballée. Du moins, elle l’est beaucoup plus par cette idée de balade en forêt de nous trois. Nous trois, ensemble, dans une jolie forêt avec beaucoup de pins. Je me réjouis de la voir se réjouir. « Ce serait avec plaisir, dans ce cas, Presley » J’avoue ensuite, avec quelques rires. « Je vous préviens, il y a des chances que je vous appelle Lily et que je l’appelle Presley, je me trompe souvent de prénoms et comme c’est celui de ma chienne que j’ai le plus souvent en bouche, c’est celui qui reste. » Je ricane. « Vous devez me trouver bizarre comme type, non ? » Je lui demande parce que je me pose beaucoup de questions sur la vision que les gens ont de moi. Même si je n’en ai rien à faire, c’est une façon de jauger leur ouverture d’esprit et surtout, de voir s’ils sont intéressants. Je lui montre Lily sur mon téléphone. Je souris à sa remarque et je me penche près d’elle. « Entre nous, elle est surtout très con. Elle n’a pas la lumière à tous les étages, clairement. » Je ricane en me pinçant les lèvres mais devant elle, je sens son parfum inonder mes narines et je sens aussi l’odeur de son thé. « Bordel, il sent terriblement bon ce thé. J’ai le droit de goûter ? » Je demande mais j’ai tout autant envie de ne pas lui demander. En me remettant droit, à ma place, je m’intéresse à sa thèse et elle évoque un problème de concentration. Je souris en coin. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est de ma faute mais j’ose y croire un peu. « C’est dommage, vous aviez l’air bien parti pourtant » et elle m’annonce son programme : reprendre entre deux gardes. « D’ailleurs, vous n’êtes pas trop fatiguée entre le travail, la thèse et le reste ? J’vous demande ça parce que je suis claqué quand je rentre le soir. » Je souris en buvant un peu de café. « Mais je me doute que vous avez l’habitude. »

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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Mer 28 Nov - 0:20

La sage Presley. La femme raisonnable, toujours perfectionniste, qui ne se laisse jamais passer un seul écart de conduite. La femme droite dans ses bottes vacille à mesure que le jeu avance. Qu’est-ce qu’il se passe ? Alors qu’elle le prévient qu’il prend ses responsabilités de tenir tête, il lui lâche, dans le plus grand des calmes, cette phrase. Son regard si intense, ce ton qui vient s’immiscer dans ses tympans. Peu importe le flacon, Presley, pourvu qu’on ait l’ivresse. Cette phrase résonne dans sa tête, il faudrait être idiot pour ne pas comprendre. La brune sent qu’on lui serre soudain le bas-ventre. Les prémices du désir. C’est très clair. Une étincelle passe en un éclair dans le regard de Presley, bien qu’elle ne le voudrait pas. Elle se surprend à vouloir expérimenter le type d’ivresse dont il parle. Elle se redresse sur sa chaise, doucement, roulant quelque peu des épaules. Elle expire avant de serrer les dents. Message reçu cinq sur cinq. Elle passe sa langue sur sa lèvre inférieure avant de parler. « Doucement avec l’ivresse, on peut facilement s’y perdre soi-même. » dit-elle, sur un ton aussi prenant que le sien, histoire de lui montrer qu’elle a bien compris où il voulait en venir. Malgré ça, elle continue de le piquer, indiquant qu’elle est pleine de surprise. Il se mord les lèvres avant de lui confier qu’il a envie de découvrir ce qu’elle peut offrir. « Ce sera peut-être plus tôt que vous le pensez, Alistaire. » dit-elle alors qu’elle croise une nouvelle fois son regard sombre. Tout ce flirt la rend légère, oubliant tout ce qui peut la rendre irritable. Elle se sent vivante, Presley. La conversation prend un virage vers leur vie privée respective. Elle en apprend beaucoup de chose sur lui. Discussion beaucoup plus légère que précédemment, elle prend plaisir à connaître un peu plus de sa vie. Son canapé éclaté, sa chienne qui semble prendre beaucoup de place dans sa vie. Elle ose même lui lancer qu’il trouvera bien des conquêtes pour jouer sur son canapé, alors qu’inconsciemment, elle voudrait y être. Elle est bien compliquée, Presley. Il lui instille l’idée qu’il pourrait être homosexuel. Presley se fige, la bouche entrouverte. Pas une seule seconde cette idée ne lui avait effleurer l’esprit. Il lui faut bien quelques instants pour réagir. « Vous l’êtes vraiment ? » souffle-t-elle, d’une voix blanche. Non pas qu’elle ait un problème avec ça mais il cacherait sacrément bien son jeu si c’était le cas. Elle a du mal à reprendre le dessus, est-ce qu’elle a rêvé cette alchimie ou bien ? Elle pose un sacré nombre de questions, il a réussi à lui mettre le bazar dans la tête. Elle est bien crédule, Presley. La conversation revient sur sa chienne. Elle sourit quand il accepte qu’elle se joigne à eux pour une balade en forêt. Il finit par ajouter qu’il pourrait confondre leurs deux prénoms facilement. Lui, étrange ? « Pas le moins du monde, Alistaire, je vous trouve singulier, en réalité. » dit-elle, le regard franc. Elle croise tellement de tête dans son métier, elle est capable de reconnaître quelqu’un de bizarre ou non. Puis Alistaire l’intéresse, c’est totalement différent. Presley souligne ensuite que Lily a l’air amusante, lui en rajoute une couche, disant qu’elle a bien quelques cases en moins dans le cerveau. L’interne rit avec lui avant de sourire. Elle se sert ensuite son thé et alors qu’elle s’apprêter à y tremper ses lèvres rosées, Alistaire demande s’il peut le goûter. Elle repose sa tasse sur la coupelle et lui fait glisser doucement. « Bien entendu. » dit-elle, avec un joli sourire. « Vous êtes amateur de thé ? » demande-t-elle, une nouvelle fois curieuse. Ils viennent à discuter de la thèse de Presley et sa session de d’écriture d’aujourd’hui, peu productive en soi. « Pas du tout, je pestais dessus avant votre entrée haute en couleur. » dit-elle alors qu’elle sourit en coin. Il finit par une question sérieuse, est-ce qu’elle arrive à tout conjuguer ? Elle se pince les lèvres, avant de porter sa tasse à ses lèvres. « Pour être honnête avec vous, je suis épuisée. » dit-elle, alors que sa gorge se serre. « Je m’accroche au fait que j’ai bientôt terminé et qu’ensuite, je serai libre de vivre pleinement. » Elle marque une petite pause. « Dès que j’aurais fini, je glisse sous mes draps et je dors le plus que je peux.  » dit-elle, un petit rire nerveux ponctuant la fin de sa phrase. « En attendant, j’ai un excellent anti-cerne qui fait ce travail. » Elle tourne son existence à l’autodérision, pas dans ses habitudes mais c’est terriblement rafraîchissant. Elle boit une gorgée de son thé avant de lever le regard vers Alistaire. Il semble captiver, heureusement car elle ne se confie que rarement, Presley. Elle et sa légendaire méfiance.
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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Mer 28 Nov - 11:41










Les yeux concentrés dans les siens, je l’observe. Je lui lâche cette petite phrase équivoque, celle qui lui fait comprendre que j’ai envie de connaître quelque chose d’autre avec elle. Je lui donne même l’indice qui montre qu’elle ne me laisse pas indifférent. Mes yeux sont posés sur son regard, je l’observe réagir à cette petite pique sensuelle. Sa langue passe sur sa lèvre et je souris en coin. Je l’entends me répondre avec envie. J’hausse un sourcil. « Vous pensez que c’est pour ça qu’on nous somme de faire attention et de connaître la modération ? » Je souris plus largement. « Je pense surtout que les gens ont peur de connaître cette ivresse, de s’y perdre, de se laisser aller tranquillement mais sûrement dessus. » Je plonge mon regard dans le sien. « Après tout, il suffit simplement de trouver une personne avec qui l’on peut être soi-même pour ne pas être ivre mort, non ? » Je la laisse sur cette réflexion alors qu’elle m’en laisse une autre en bouche. Celle où elle me dit qu’elle est pleine de surprise. Sa réponse me taraude et quand elle pique, je sens quelques choses se passer en moi. J’ai envie de la connaître, de la savoir sur le bout des doigts mais sa réponse fait en sorte que mes entrailles se tordent un peu. Comme un souffle, haletant. « Vous pensez, Presley ? » Je suis estomaqué par sa réponse et son audace. Je la pensais plus sage, mais d’un autre côté, j’aime cette audace marquée d’un trait fin. La légèreté du moment me donne des ailes et j’ai presque envie de sauter par dessus la table, d’attraper ses lèvres et de la coller contre le mur de cette terrasse. Mais, le jeu est tellement fin, tellement beau que je m’y refuse. Ce serait gâcher le moment que d’arrêter le jeu à son éclosion. Et en parlant du jeu, je me permet d’y rajouter une pique. La questionnant sur le fait qu’elle est sûre et certaine que je sois hétérosexuel. Nous n’avons pas eu de conversation à ce propos et j’ai l’impression de l’avoir surprise avec mon interrogation soudaine. Elle est figée, pétrifiée dans un sens et je m’amuse fortement de la voir là, la bouche ouverte avec cette voix qui tape comme une pierre sur une vitre. Je n’émet aucune réaction à part un petit sourire en coin. Mon pied vient doucement caresser le sien, d’une légèreté sans pareille. Le regard fixé dans le sien. Je souris en coin, encore. « Pas le moins du monde, Presley » Je continue de caresser son pied, doucement. Je veux voir si le jeu va encore durer ou non. J’ai à la fois envie qu’il s’arrête pour la coller contre ce foutu mur mais j’ai envie qu’il dure longuement pour jouer et la faire perdre pied. La conversation continue désormais mais je ne stoppe pas pour autant ces caresses. Je lui parle de Lily et puis, je lui demande également si elle ne me trouve pas bizarre. Sa réponse me fait sourire. « J’ai le droit de demander pourquoi ? » Elle rit quand je lui parle de cette boule de poil. Les dernières femmes que j’ai rencontrés m’ont envoyer bouler quand elles se sont rendues compte que ma chienne comptait énormément et qu’il fallait qu’elles s’entendent avec. Sinon, le courant ne passerait pas entre nous. Mais Presley semble être intéressée, intriguée par cette chose qui se traîne dans mon salon à la recherche de nouveaux meubles à manger. Je lui souris à mon tour, un sourire franc qui est simple mais qui montre que je suis à l’aise avec elle. Sur le ton de cette confession, je lui demande si je peux goûter son thé et elle me le tend le plus gentiment du monde. « Merci » Je prends une petite gorgée et je tente de l’analyser mais j’ai les yeux de la brune sur moi alors je souris. « Il est très bon, j’aime beaucoup sa saveur en tous cas » Elle me demande si je suis amateur de thé. « J’aime beaucoup le thé mais je dois avouer que j’aime aussi beaucoup le café » Le mythe du fumeur et du café, c’est moi. Je le porte sur mes épaules. « Je suppose que vous aimez beaucoup le thé, du coup ? » Je souris en coin. Nous repartons sur sa thèse et j’apprends qu’elle n’était pas concentrée non plus avant mon arrivée en grandes pompes. J’hausse un sourcil, taquin en me mordillant la lèvre. « Dois-je en conclure que mon arrivée n’a pas arranger les choses ? » Mon pied caresse toujours le sien, dans une caresse douce et sensuelle. Je lui pose des questions sur sa vie personnelle, si elle n’est pas trop fatiguée entre son boulot, ses études et la maison. Je me doute que ça doit être compliqué pour elle, surtout si elle doit aussi s’occuper de son frère. Je lui souris quand elle m’apprends qu’elle veut dormir indéfiniment après sa thèse. J’hoche la tête en me disant qu’avec un peu de chance, elle pourra peut-être dormir dans mes bras ? Mais je sens mon coeur qui s’affole et je me calme tout de suite. Je la vois se glisser dans ses draps et ça n’arrange rien à mon état. Je souris en coin quand elle parle de son anti-cerne. « Vous avez oublié d’en mettre aujourd’hui ? » Je ricane légèrement avant de me pincer les lèvres et de poser ma main sur la sienne. « Vous êtes très belle, Presley. Ne laissez personne vous dire le contraire. » Ma cigarette est éteinte depuis un moment et je dois bien avouer qu’elle me manque un peu. Je m’en rallume une, la baissant sous la table pour qu’elle n’ait pas de fumée.

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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Mer 28 Nov - 15:54

Ce moment unique, celui où chacun comprend au-delà des sous-entendus, celui où tout devient limpide. L’attraction, la vraie, la brute, s’immisce entre deux si délicieusement. Ses magnifiques yeux clairs semblent briller dans la pénombre, comme les reflets d’une pierre taillée. Deux joyaux que Presley ne lâche pas du regard, comme hypnotisée. Chaque seconde, il souffle sur les braises, Alistaire, attisant le début d’incendie qui menace de consumer la belle interne. Il a cette beauté sauvage, sans prétention qui rend faible Presley, celle de l’homme simple, la plus belle des beautés. Elle l’écoute attentivement, et son récit fait écho à sa propre personnalité. Presley se mord la lèvre, bouleversée un instant. Elle fait partie du groupe de personne dont il parle. Saisie au vol par la peur de se faire abandonner, jamais elle ne se mouille de trop, au cas où on déciderait de lui faire du mal. C’est plus un instinct de protection. Elle reprend rapidement le fil, fermant les yeux une fraction de seconde, cherchant une nouvelle contenance. « Intéressant, votre point de vue. » dit-elle, esquissant un petit sourire. « Et vous avez déjà trouver cette fameuse personne ? » ose-t-elle demander, même si elle se doute quelque peu de la réponse. « Celle qui vous enivre au point de sombrer mais qui vous garde la tête hors de l’eau pour profiter de la moindre seconde ? » continua-t-elle, passant une main dans ses cheveux, avant de glisser ses mains jointes entre ses genoux. Vaut mieux qu’elles soient-là plutôt qu’ailleurs, que sur la nuque d’Alistaire par exemple. Elle secoue légèrement la tête pour chasses ces pensées de sa tête. Elle a continué par dire qu’il pourrait la découvrir plus tôt qu’il ne pourrait penser. Il n’y avait pourtant pas de sous-entendus sexuels dans cette phrase mais Alistaire continue sur sa lancée, animé par une envie qu’elle ne mesure pas. « Peut-être. Peut-être pas. » dit-elle sur un ton malicieux. « Seul le temps pourra nous le dire. » termina-t-elle, maintenant sur le ton du mystère. Si elle se laissait dicter par son envie, ses lèvres auraient déjà capturé celles du jeune professeur pour ensuite aller consommer cette infernale attirance entre les draps du lit de Presley. Elle se dit que c’est trop facile, que maintenant serait tout gâcher. Pour le moment, ils se découvrent à leur rythme et il viendra bien, le temps des jeux à deux. Un temps pour tout. Un nouvel instant suivant où il vient lui brouiller l’esprit, la mettre dans le brouillard. Homosexuel, lui ? Elle ne veut pas y croire une seule seconde, s’accrochant à l’idée qu’elle n’a rien imaginée, qu’il ment sur toute la ligne. Il la laisse encore dans le flou, ne répond rien, mais Presley sent que l’on caresse le pied. Elle n’ose pas regarder, sachant pertinemment que c’est Alistaire. Son souffle se bloque un instant, surprise par ce contact. Pourtant, elle apprécie et se laisse prendre au jeu, le laissant faire. Il finit par la rassurer l’instant d’après, elle récupère l’usage de la respiration, se pinçant les lèvres. « Elle n’était pas drôle cette blague, Alistaire, d’un très mauvais goût même. » dit-elle, faussement boudeuse. Elle feint être vexée, voulant voir comment il pourrait réagir. Il lui pose plus tard la question de si elle le trouve étrange. Presley joue la carte de l’honnêteté, lui avouant qu’elle le trouve singulier. « Vous avez l’air d’avoir votre petit caractère puis, je ne sais pas réellement, à vrai dire. » dit-elle, plissant légèrement les yeux, déconcentrée par le pied du professeur. « Je croise beaucoup de monde, vous savez, il en faut beaucoup pour attirer ma curiosité. » Des visages, par centaines, et c’est sur lui qu’elle s’arrête. Il n’y a pas d’explication, c’est de l’ordre du sentiment. Une force qui l’a poussée, qui vient de nulle part et qui a guidé ses pas vers lui. Point, c’est aussi simple que cela. La conversation tourne autour de son chien, qui intrigue beaucoup Presley, elle qui n’a jamais vécu avec des animaux. Ses parents n’aimaient pas trop, donc elle n’en a jamais eu un a elle. Maintenant qu’elle vit avec son frère, elle envisage la chose autrement. Ils finissent par convenir qu’elle viendrait un dimanche se balader en forêt avec eux. Cette perspective l’enchante beaucoup, une nouvelle facette d’Alistaire à découvrir ne se refuse jamais. L’odeur de son thé flotte dans l’air, sillon de douceur dans ce froid d’hiver. Il finit par intriguer le professeur, qui plonge ses lèvres dans la tasse de Presley. Il en apprécie le goût. « Je l’aime particulièrement celui-ci, je bassine la patronne pour qu’elle m’en donne un sachet à chaque fois. » dit-elle, avant de rire doucement. Il faudrait qu’elle songe à en acheter vraiment. Il lui confie que le café reste son incontournable. Elle sourit à cette révélation, passant ses yeux bruns sur son visage. « Je ne bois que ça, le café me rend particulièrement irritable donc j’évite. » lui dit-elle, grimaçant légèrement. Le ton de la conversation devient alors plus personnel. Presley est suffisamment en confiance pour se libérer la parole, se confiant à Alistaire. Il lui demande alors si son arrivée n’a pas arrangé l’avancée de sa thèse. « Pour être honnête, cela a anéanti toutes mes chances de continuer. » dit-elle, un petit sourire en coin sur ses lèvres. Autant la jouer franc jeu. Pas un seul instant elle imagine ce qu’il se passe dans sa tête, qu’il l’imagine entre ses bras, paisiblement endormie. Cette image la ferait sûrement rougir. Puis ce pied qui continue de la caresser, lentement. Son autre pied croisé commence s’agite frénétiquement sous la table. Il veut la mettre à ses pieds ou bien ? Il est plutôt bien parti pour, à vrai dire. Presley ouvre la bouche, outrée, par sa question. Elle n’a pas le temps de répondre qu’il la rassure quasiment aussitôt, à coup de belles paroles et de sourire. Quand soudain, il attrape doucement sa main qui entourait sa tasse pour poser la sienne dessus. Entre ses paroles puis ce geste, elle ne sait plus où donner de la tête. Quel dommage. Son écharpe dans son sac, elle ne peut y enfouir son nez pour cacher le rouge qui lui monte aux joues. « N’arrêtez-vous jamais de me flatter ? » dit-elle en baissant les yeux vers leurs mains jointent. Presley ose retourner doucement sa main, paume contre paume, traçant du bout des doigts des petits cercles à la naissance de son poignet. C’est fou, comme si elle avait soudainement besoin de cette approche tactile pour mieux le connaître, mieux aussi garder le contrôle aussi. Alors qu’il l’allume une nouvelle cigarette, il lui évite le plus qu’il peut la fumée. « Vous êtes fumeur depuis longtemps ? » demande-t-elle, encore bien curieuse, le regard maintenant plongé dans le sien. Terrain glissant ? Elle va vite le savoir, après tout, alors que ses doigts continuent leur ballet.
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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Lun 3 Déc - 23:25










Presley possède un regard qui ne me laisse pas indifférent, il y a quelque chose en elle, quelque chose d’irrépressible qui m’empêche sûrement de la voir comme une simple humaine. Il y a cette bonté d’âme et ce sens de l’humour qui me font me poser beaucoup de questions par rapport à cette jolie brune. Je lui envoie un signal. Un assez grand d’ailleurs, il faudrait être aveugle pour louper le panneau. Je lui pose des questions, je lui donne mon point de vue quant à cette fameuse ivresse qui peut-être aussi douce que terrible. Je l’entends me poser une question un peu plus indiscrète que les autres. Je souris en coin,  je croise son regard. « Oui et non. » Je ricane. « Je dirais que je m’avance un peu trop en donnant une réponse maintenant. » Je prends un petit peu de café avec un sourire. « Et vous, Presley ? » Je soutiens son regard avec une pointe d’audace, je me laisse aller à ce petit jeu. J’ai envie de savoir si elle a quelqu’un dans sa vie, de savoir si cette place est déjà prise ou non, afin de savoir si l’idée de me laisser y prendre mes aises serait possible ou pas. Apparemment, elle est pleine de surprise et putain, elle est en train de me rendre dingue à jouer en longueur. Je me prends tellement au jeu que je ne jure que par ses beaux yeux. « Quel genre de surprise, mademoiselle Montesano ? » Je souris en coin, haussant un sourcil. Seul le temps pourra nous le dire. Elle mériterait des fessées avec ses phrases toutes faites. Je souris à cette pensée et je me re-concentre sur elle. Je me racle la gorge. « Bien sûr. » Et puis, je l’emmène dans le flou sur ma sexualité. Est-ce que j’aime les hommes ? Est-ce que j’aime les femmes ? Après tout, elle ne sait rien et c’est ce qui m’amuse le plus. Je me joue de son innocence et de sa candeur pour en faire sortir quelque chose qui m’intéresse, quelque chose qui montre qu’elle s’intéresse à moi plus qu’elle ne le voudrait. C’est délicieux de la voir perdre pied de cette manière. Et c’est délicieux de me laisser aller à ce contact et de lui montrer que j’aime les femmes. Les femmes comme elle. Je l’entends me réprimander et j’affiche un sourire taquin. « C’était une petite blague, enfin, mademoiselle Montesano. » Clin d’oeil. « Ne le prenez pas de cette manière. » Sourire en coin. « Et puis, qu’est-ce que cela peut vous faire ? Ce n’est pas comme si je vous intéressais. » Regard brillant et sourire en coin. Mon pied continue de jouer avec le sien, les caresses vont bon train et je m’amuse de cette intimité naissante. Et puis, dans cette intimité, je lui pose quelques questions, à savoir si elle ne me trouve pas étrange ou spécial mais non, elle me trouve singulier, avec un petit caractère bien à moi. Oh, si elle savait. Je souris en coin. « Je vous remercie, ça me fait très plaisir de savoir que je ne ressemble à personne. » Ma langue vient humidifier ma lèvre inférieure et je souris en la regardant. « Vous avez quelque chose aussi, Presley. Je ne sais pas quoi mais, je me met à l’épreuve de trouver ce qui fait que j’ai envie de vous enquiquiner constamment. » Il est vrai que je suis taquin en règle générale, comique qui plus est mais avec elle, c’est un jeu auquel je prend goût. Puis finalement, mes lèvres terminent contre la tasse de thé, à laquelle je goûte avec plaisir. Le thé est délicieux et je lui fais savoir. Je souris quand elle me raconte son anecdote. « Ah oui ? Et c’est lequel ? » Curieux comme je suis, je serais ravi de la surprendre en lui en présentant une boite chez moi. Même si je n’ai que du café. J’apprends que le café la rend irritable et je note dans un coin de ma tête qu’il faut vraiment que j’ai du thé chez moi. « C’est embêtant si vous vous énervez en buvant du café. » Je pense particulièrement aux matins où je n’ai pas de café et que ce manque de caféine me rend irritable. Je souris en sentant son pied bouger contre le mien. Je lui pose quelques questions sur sa thèse et sur mon arrivée, qui apparemment, aurait tout foutu en l’air et je souris en coin. « Je ne suis vraiment pas désolé pour votre thèse, alors. » Savoir que je suis resté dans sa tête au point d’anéantir ses chances de travailler me fait tellement sourire que je pourrais péter une lampe. Je la taquine sur son anti-cerne avant de lui prendre la main et de flatter quelques peu son égo. Je souris en coin en voyant ces émotions contradictoires sur son visage. Elle a l’air tellement confuse, et tellement renfrognée que j’en fini par trouver cela mignon. « Jamais. Vous êtes bien trop adorable pour que je me permette d’arrêter de le faire. » Je sais que je l’embête mais quand elle me retourne le poignet pour y faire quelques ronds, je souris en me détendant. Ses doigts chauds me font du bien et je me laisse aller avec elle. J’allume une cigarette en empêchant la fumée d’aller vers elle. Sa question me fait sourire. « Ca doit bien faire 12 ans, oui. » Je soupire en regardant ma cigarette. « Mais si vous  ne voulez pas de l’odeur, je la jette, hein. » Et puis finalement, je décide de la dégager de moi-même pour avoir mes deux mains de libres et pour venir prendre l’autre main de la brune. Mes doigts s’entrelacent aux siens et je souris bêtement. Son parfum vient à mes narines et je me mords la lèvre. « Bordel, ce que tu sens bon, Presley. »

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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Mer 5 Déc - 0:20

Elle est bien loin, l’innocence, la raisonnable Presley. Elle semble tomber en fumée à mesure qu’Alistaire pose ses beaux yeux clairs sur elle. Elle ne réfléchit pas pour le moment, elle se laisse vivre, se laisse entraîner dans cette joute sensuelle. L’alchimie est palpable, prend même beaucoup de place. Ils se cherchent, ne s’épargnant pas l’un l’autre. Chaque phrase est cadrée par ce fil d’Ariane, cette tension sexuelle, auquel Presley s’y accroche comme à sa vie, dans le risque de se perdre dans les méandres du doute. Il a envie de la faire sienne et le lui fait bien comprendre, même si rien n’est clairement dit. La brune finit par lui demander de façon déguisée, s’il avait quelqu’un dans sa vie. Sa réponse floue la fait doucement sourire, réfléchissant au fait qu’elle pourrait être cette personne, même si leur rencontre est trop récente pour en juger. Elle raye rapidement ce questionnement de son esprit, source potentielle de conflit avec elle-même. Il lui retourne ensuite la question. Elle prend le soin de ne pas répondre tout de suite, passant sa langue sur sa lèvre. Ses yeux, toujours plongés dans ceux du professeur, semble être briller dans la pénombre. Elle ne sent aucune curiosité mal placée, ce serait plus de la curiosité intéressée. Après, elle peut toujours se tromper, elle n’est pas infaillible. « Non, pas du tout. » commence-t-elle, doucement. « Mais il est déroutant parfois, d’avoir l’impression de l’avoir juste en face de soi et de ne pas encore s’en rendre compte. » dit-elle, avec un bel aplomb. C’est d’une finesse incomparable, cette phrase posé si délicatement peut faire des ravages auprès d’Alistaire. Maintenant, il est au courant qu’elle est célibataire, son cœur reste à se faire conquérir. Elle sourit à la pensée qu’Alistaire pourrait peut-être tenter sa chance, mais elle laisse une fois de plus, ses interrogations de côté. Le jeu prend encore de l’ampleur, annonçant qu’elle est pleine de surprises, qu’il est encore loin de tout découvrir de la demoiselle. Sa question la fait doucement rire. « Ce ne serait plus une surprise si je vous le dis, Monsieur Calgrini. » dit-elle, ce petit sourire coquin étirant la commissure de ses lèvres. Encore une phrase toute faite, se voulant volontairement mystérieuse. Comme si elle allait lui révéler ses secrets dès maintenant, il a toute la vie s’il le faut pour la découvrir. Pas de quoi se précipiter, puis il faut bien se faire désirer un peu, après tout. Quelques instants plus tard, il arrive à la faire vaciller, perchée du haut de ses certitudes. Il ne peut tout simplement pas être homosexuel, il finit d’ailleurs par la rassurer à ce sujet. Elle feint alors d’être vexée par son humour. Elle avait repris confiance grâce à cette manœuvre mais plus elle l’écoute, plus elle se décompose. Et puis, qu’est-ce que cela peut vous faire ? Ce n’est pas comme si je vous intéressais. En un instant, le rouge monte à ses pommettes, baissant le regard sur ses mains. Elle se sent soudain mal-à-l’aise, terriblement pas à sa place. Elle se sent comme une petite fille qui aurait été prise la main dans le sac. Acculée, dos au mur, elle prend un instant pour rassembler ses pensées dans le but d’arriver à formuler une réponse cohérente. Elle a envie de lui hurler que justement, il a faux sur toute la ligne, qu’il la rend vulnérable, exposée. « Vous en savez quoi, Alistaire, au juste ? » dit-elle, ne pouvant toujours pas affronter son regard malicieux et son sourire en coin. Au diable la dignité. Foutu pour foutu, autant ne pas se la raconter. Le pied du professeur effleure toujours le sien dans la plus délicate des douceurs, ils finissent par changer de sujet, venant à la perception que Presley peut avoir d’Alistaire. Oui, de ce qu’elle peut dès à présent entrevoir, elle le trouve singulier. Elle lui sourit face au ses remerciements. Elle allait enchaîner sur autre chose mais il vient à la couper, la laissant pantoise à mesure qu’il déroule sa pensée. Elle, quelque chose d’un peu unique ? Elle n’y croit pas, mais ne veut pas le vexer. Elle se mord les lèvres, avant de sourire en coin. « C’est dommage, je serai plus tranquille si je ne l’avais pas. » dit-elle, avant de glousser. Elle le taquine une nouvelle fois. Elle aussi se prend au jeu, elle qui ne l’est pas tellement d’ordinaire, apprécie en être à la fois la victime et le bourreau. Par la suite, titillé par l’odeur qui se dégage de la tasse de Presley, il finit par goûter son thé, qu’il semble apprécier. Il lui demande alors quel est ce fameux thé. Elle lui rapproche la théière pour qu’il puisse lire la référence du produit. Malgré les caractères cyrilliques, on peut y lire de l’anglais. Il demande ensuite si elle aime le café, elle lui répond qu’elle est irritable quand elle en boit. Elle hôche la tête avant de sourire largement, au bord du rire, quand il lui dit que c’est embêtant. « Ce n’est pas réellement la réalité. A vrai dire, j’en ai tellement bu durant mes études, beaucoup trop tous les jours que je ne supporte plus. J’en arrivais à avoir quelques palpitations, d’où l’irritabilité. » lui raconte-t-elle, grimaçant légèrement. « J’ai fini par le bannir complètement de mon alimentation. » Elle est si à l’aise avec lui qu’elle se confie. Alistaire fait des miracles et il continue sur sa lancée, tant qu’elle est réceptive, abordant sa thèse et sur le fait qu’elle n’était plus vraiment concentrée après son passage. Elle rit franchement quand il lui dit ne pas être désolé. « C’est de bonne guerre, après tout. » dit-elle, avant de boire une gorgée de son thé. Il lui dit alors qu’elle est très belle, même sans son anti-cerne. Il n’arrêtera donc jamais de la flatter ? Elle a cette mine faussement renfrognée, lui faisant comprendre qu’elle a beaucoup de mal à recevoir les compliments. Sa réponse lui serre le cœur. Elle le trouve craquant, véritablement craquant. Elle se mord la lèvre, elle répond par la tactile, dessinant des cercles imaginaires à la naissance de son poignet. La réponse par la tendresse est la meilleure, pas forcément besoin de mot pour exprimer ce que l’on ressent. Elle observe sa réaction, il a ce sourire calme, détendu sur les lèvres, celui qui semble le faire nager dans un océan de coton. Elle lance alors le sujet de son tabagisme actif. Douze ans. C’est long, très long. Elle se retient de sortir son discours médical. Ce n’est ni le lieu, ni le moment. Puis même, elle n’a rien à dire, c’est son choix personnel et n’a pas à s’en mêler. Elle allait lui répondre quant au fait que la fumée ne la gêne pas mais il la coupe une nouvelle fois, jetant sa cigarette. Elle sent soudain ses doigts s’enlacer aux siens. Leurs deux mains sont en contact, peau à peau, Presley en a presque le souffle coupé. Ce qui suit ne va pas arranger son état. Bordel, ce que tu sens bon, Presley. Tétanisée, elle ne répond plus de rien. C’est si spontané, si soudain, si inattendu. Son cœur s’affole à tout rompre dans sa poitrine, son bas-ventre se tord encore. Il va la rendre folle, pour l’amour du ciel. Retrouvant sa capacité physique, elle finit par se mordre les lèvres, avançant son buste de la table, réduisant la distance entre eux. Son regard plonge dans le sien, brillant de lumière, puis un rire nerveux s’échappe d’entre ses lèvres. Elle monte leurs deux mains jointent à son menton, posant un instant ses lèvres sur les doigts d’Alistaire. « On se tutoie maintenant ? » dit-elle, d’une voix basse. Ce sont les seuls mots qu’elle peut articuler. Elle secoue très légèrement la tête de droite à gauche. Alistaire, Alistaire… Son autre main quitte son poignet, se dirigeant vers le visage de l’intéressé. Ses doigts effleurent alors le contour de ses lèvres qui lui font désormais l’effet d’une bombe. Elle perd le contrôle, Presley, si attirée, prise dans ses filets. Le moment est unique, la tension à son paroxysme, la belle interne en oublie le monde autour d’elle, ne jurant que par ce brun mystérieux au regard aussi cristallin qu’un diamant.
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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Mer 5 Déc - 14:05










C’est une claque que je me prends en pleine face. Une putain de baffe qui retentit dans ma tête comme un putain de gong. Cette phrase, bon sang. Je n’en crois pas mes oreilles et j’ai l’impression qu’elles bourdonnent. Elle joue, c’est obligé. Je me pince les lèvres avant de sourire en coin. Elle l’a dit d’un aplomb incomparable et pour la première fois, je crois que je ne sais pas quoi dire. J’ai beau chercher, rien ne vient. J’ai ce sourire béat collé aux lèvres, je crois que je beugue, littéralement. Je secoue la tête de droite à gauche avant d’essayer d’articuler deux mots. Le rouge de mes joues doit se voir, ce n’est pas possible autrement. J’ai le visage en feu face à ce jeu incendiaire. « Faudrait p’tète savoir dans ce cas. » Je souris en reprenant de ma superbe mais mon cœur bat comme le batteur de la fanfare du lycée sur sa caisse claire. Et puis, ma phrase est à chier, franchement. Je me passe une main sur le visage. Quel con je fais, elle va voir que je suis désarçonné. Je remonte en selle, personne n’abat Alistaire Calgrini. Je la relance sur ses fameuses surprises. Elle me fait grogner avec sa réponse. « J’attends vos surprises, alors. » Je souris en coin mais je rêve d’abattre ma main sur son petit cul, histoire de lui montrer ce que sont de véritables surprises. La question de ma sexualité revient sur le tapis et je la pique en même temps que je la caresse mais sa réaction me montre que cette fois-ci, je ne suis pas désarçonné mais, elle oui. Un sourire aux coins des lèvres, je passe le bout de ma langue sur ma lèvre supérieure. J’ai envie de rire mais quand j’entends le ton dont elle prononce sa phrase, je souris plus largement. « Je n’en sais rien, Presley. » Et justement, je veux savoir. Je veux savoir ce que je lui fais, savoir si je lui fais autant d’effet qu’elle peut m’en faire. Je veux tout savoir. Tout, putain. « Mais j’ai envie de savoir. » J’avale un peu de café et je me lance. « Je veux savoir si je vous fait autant d’effet que vous m’en faites. » Je me mords la lèvre en la regardant, mon pied reste doux contre le sien. Je veux savoir et je veux savoir comment elle me perçoit. Dès que j’ai la réponse, je lui explique gentiment qu’elle a ce petit truc qui me donne envie de l’emmerder à longueur de journée. Elle glousse en me répondant et je souris en coin. « Ça vous fait rire, mademoiselle Montesano? » L’une de mes mains passent sous la table et je viens attraper sa cheville que je caresse doucement. Je remonte un tout petit peu, jusqu’au mollet. Elle riait et maintenant, sa tête vaut vraiment le détour. Je laisse glisser mon doigt le long de sa jambe avant de la relâcher doucement mais de continuer mes petites caresses. Le jeu du chat et de la souris. J’apprécie être les deux mais j’adore être le chat. L’odeur de son thé rentre dans mes narines, et je lui demande ce que c’est. J’observe la boite en notant l’appellation dans un coin de ma tête. Du thé russe. Hm. Je comprends mieux l’odeur des agrumes et du thé noir. J’apprends qu’elle est irritable avec du café et ça me fait sourire. Elle me raconte alors ce duo improbable et je finis par rire quand elle me parle de palpitations. « Je comprends bien pourquoi vous avez arrêté d’en consommer alors. » J’aime quand elle me parle de sa petite vie, de ses petites choses. Elle est tellement captivante et tellement mignonne. Je me mords la lèvre quand elle me parle de sa thèse et de son projet de boulot dessus qui fût anéanti par mon arrivée en grandes pompes. Je souris en coin. « C’est ce qu’on appelle « Le charme Calgrini », mademoiselle Montesano. » Je lui lâche un clin d’œil en ricanant légèrement. Je ne me prends pas au sérieux en lui lâchant cette phrase mais c’est tellement drôle de se vanter. En homme altruiste, je me permet de la complimenter mais au risque de me faire envoyer balader, je continue en lui prenant la main, en continuant mes compliments. Oui, elle est adorable, et oui, elle l’est beaucoup trop. Je ne cesse de lui dire. Sa main vient faire de petits ronds contre mon poignet et je me laisse aller à ce contact. J’aime sa douceur, à tel point que je jette ma cigarette pour pouvoir prendre ses deux mains. Son parfum entre dans mon nez et je dois avouer qu’il me coupe le souffle. Le vouvoiement s’envole et j’en ai le cœur qui bat à tout rompre. J’espère qu’elle ne va pas m’envoyer sur les roses. Mon regard rejoint le sien. Ce moment est tellement impressionnant que je ne sais plus comment réagir. Nous baignons dans le silence mais nos mains se rapprochent de ses lèvres. Elle dépose les siennes contre mes mains et je souris en la regardant. J’ai peur d’avoir l’air idiot mais apparemment, non. Elle articule une question. « Seulement si tu le veux, Presley » Bordel, j’ai trop d’émotions qui passent en moi et je ne sais plus comment réagir. C’est un bordel sans nom à l’intérieur. Puis sa main se rapproche de mes lèvres, son buste se rapproche aussi du mien. Elle passe ses doigts sur le contour de mes lèvres et j’attrape le dos de sa  main pour y laisser un baiser. Chaste comme baiser. Mais les idées qui se bousculent dans ma tête ne le sont pas pour un sou. La tension est palpable, aussi bien pour l’un que pour l’autre. Je regarde les perles noisettes de la brune plongeant mon regard dans le sien. Le moment est si impressionnant que le seul bruit que j’entends est le râle de la patronne qui s’avance, gênée de nous déranger. « Est-ce que je pourrais vous encaisser ? Nous allons bientôt fermer. Je suis vraiment désolée de vous déranger maintenant. » Je lui souris et je lâche doucement les mains de la brune après y avoir déposer un dernier baiser. Je sors ma carte bleue de mon portefeuille en cuir. « Vous pouvez tout mettre dessus. » Je lui souris et je la laisse opérer la magie du sans-contact. Je récupère ma carte et je la range, remettant mon regard sur Presley avec un petit sourire en coin. « Ils vont fermer, vous .. tu  veux qu’on aille ailleurs ? » J’ai envie de la ramener chez elle, en voiture, m’assurer qu’elle soit bien rentrée et que tout aille bien. Mais j’ai aussi envie d’aller au cinéma ou de me balader tranquillement. Je regarde l’heure et je me mords les lèvres. « Je suis désolé de casser le moment ainsi mais, il va falloir que je passe chez moi pour sortir Lily. J’ai encore quelques meubles qui valent la peine qu’elle ne pisse pas dessus. » Je ris légèrement en la regardant. « Tu m’accompagnes ? »

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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Mer 5 Déc - 23:17

Touché, Miss Montesano. Jamais la belle interne n’aurait cru pouvoir faire perturber Alistaire. Depuis le début, elle n’observe pas la moindre once de doute, de vulnérabilité, ou alors, il cache très bien son jeu. Là, après avoir lâché une bombe, il ne semble plus rester grand-chose du colosse aux yeux clairs. Il rougit à vue d’œil, et Presley jubile. Elle décrit pourtant la vérité, elle a réellement l’impression d’avoir la bonne personne en face d’elle, cette alchimie qui ne peut s’expliquer par les mots, qui ne demande que d’être explorer en profondeur. Ce sourire épanoui sur le visage du professeur parle à son cœur, bien trop à l’étroit dans sa cage thoracique. Ce petit pincement caractéristique, indescriptible. Le regard de braise, Presley esquisse un petit sourire en coin carnassier. Elle ne se reconnaît plus vraiment, Alistaire lui fait ressentir des émotions enfouies depuis bien trop de temps. Il n’a fait que réveiller la joueuse qui sommeillait en elle. « Pourquoi se priver, après tout ? » lui répond-t-elle, en haussant un sourcil. Elle joue avec le feu, sans même avoir la peur de se brûler. Ce jeu infernal n’en finit pas là, continuant sur le fait n’a pas encore livrer tous ses secrets, qu’on ne lit pas en elle comme un livre ouvert. Alistaire se montre curieux mais la brune se montre prudente, mystérieuse. Elle ne descelle pas la frustration du professeur sinon elle aurait encore plus appuyé le propos, juste pour voir sa réaction. « La patience est une vertu, vous verrez. » dit-elle. Décidément, elle enchaîne les phrases faciles, bien vagues, amenant le flou. Quelques instants plus tard, les rôles semblent échanger. Presley se retrouve dans une mauvaise posture, mis au pied du mur par le beau brun, qui lui demande indirectement s’il lui plaît. Les joues rougies, la tête baissée, elle ne s’est pourtant pas démontée, lui demandant ce qu’il pouvait bien en savoir. Il veut la vérité. Rien que la vérité, et il en a une de vérité qui la bouleverse. Je veux savoir si je vous fait autant d’effet que vous m’en faites. Elle relève brusquement les yeux vers lui, croisant son regard. Il a l’air si sérieux. Elle entrouvre ses lèvres mais rien pas un son n’en sort. Elle lui fait de l’effet ? Tellement de mal à s’y résoudre. « J’ai du mal à vous croire, Alistaire, mais ce n’est pas le sujet. » dit-elle, en soupirant doucement. « Oui. » commence-t-elle, fermant les yeux. « Vous me troublez beaucoup. » Elle aurait pu mentir, faire l’innocente mais elle décide de se mettre à poil devant lui. Vulnérable, exposée, au sens figurée du terme. Le sens propre arrivera peut-être un jour mais là, elle lui confie ses pensées les plus intimes. Le plus gros des efforts qu’elle a eu à fournir jusqu’ici. L’ambiance change du tout au tout quelques minutes plus tard. Presley glousse et il ne manque pas une seconde pour l’embêter à nouveau. Elle n’a pas le temps de répondre qu’il a attrapé sa cheville dans le vide. Presley se tend en un instant, heureusement qu’elle porte des bottes parce qu’elle n’aurait pas supporter une seconde de plus qu’on lui touche les pieds. Elle écarquille les yeux quand elle sent le doigt du professeur remonter le long de son mollet. Soudain, elle se met à dandiner sur sa chaise en éclatant de rire, il vient de glisser sa main sous son genou. « Alistaire, vous me chatouillez, voyons. » dit-elle, versatile. Elle essaie de dégager son pied mais il semble solidement le tenir entre ses mains. Ce n’était peut-être pas l’effet escompté mais la voilà, riant aux éclats. Heureusement que la terrasse est déserte. Une fois cette instant de frivolité capturé, la discussion bifurque sur l’anecdote de Presley et de la place du café. Alistaire semble en être beaucoup amusé, y compris le fait qu’il a anéanti les chances de Presley pour avancer sur sa thèse. Elle se mord la lèvre pour éviter de rire, quel vantard. « Et elle est passée où "La modestie Calgrini" alors ? » dit-elle, hochant la tête d’un air entendu. C’est pourtant ce qui fait son charme, c’est une évidence. Le moment suivant, l’ambiance évolue, change. Rien de comparable jusqu’à présent. Tout part d’un compliment mal accepté par Presley et ses doigts ayant pris l’initiative de caresser le poignet d’Alistaire. Un si petit geste pour des répercussions immenses. Il en a même jeter sa cigarette pour jumeler leurs mains, entrelacer leurs doigts. Désarmée une nouvelle fois, Presley perd pied. Entre le tutoiement qui arrive de nulle part et ses paroles, elle ne sait plus où donner de la tête. Son cœur manque de crever sa poitrine tellement il bat intensément. Leur main jointe au niveau de son menton, ses lèvres se posent avec la douceur d’un papillon sur la peau du professeur. Presley ose passer ses doigts sur son visage, épousant les contours de ses lèvres qu’elle convoite tant. Elle imagine qu’elles glissent le long de son ventre, léchant comme une traînée de lave, son corps avide de caresses. Son corps s’embrase alors qu’il pose ces dernières sur le dos de sa main. Ses prunelles noisettes brillent dans la pénombre. L’instant est suspendu, hors du temps, de tout contrôle. Seulement si elle veut ? Bordel, elle le veut. « Bien sûre, Alistaire. » arrive-t-elle à articuler, une voix remplie d’émotion. Puis soudain, une voix familière vient fendre l’air, coupant la magie de l’instant. Presley ferme les yeux, basculant quelque sa tête en avant dans un petit soupir. Il lâche ses mains, il soigne le geste en déposant une dernière fois ses lèvres sur sa peau. C’est une raison de ne plus revenir dans ce café qu’elle aime tant, maudite patronne, encore une qui soigne ses entrées. Presley se réajuste dans le fond de sa chaise, attrapant sa tasse. Elle grimace quand il lui dit de prendre le tout sur sa carte, elle ne manquera pas de lui faire remarquer plus tard. Quand la petite blonde s’en va, il lui demande si elle a envie d’aller ailleurs. Un sourire faible étire ses lèvres. « Pourquoi pas. » dit-elle, doucement avant de terminer sa tasse. Il finit par reprendre la parole, lui disant qu’il faut qui rentre chez lui pour sortir sa chienne. Il lui propose de l’accompagner et là, son cerveau se réveille enfin. Venir avec lui dit venir voir où il vit, dit aussi potentiel dérapage. Sa raison la fait freiner des quatre fers. Tout va trop vite, trop loin. La panique la gagne en un instant. Elle attrape son écharpe dans son sac. « Une prochaine fois, Alistaire, je vais rentrer. Je dois aller voir si mon frère est bien branché à son oxygène. » Pour le coup, c’est presque la vérité. Il sait le faire seul et ce, en toute sécurité. Enserrée entre les griffes de la peur, elle est coincée, condamnée à se laisser aller à réfléchir. Trop réfléchir. Elle retrouve enfin son regard, elle manque de changer d’avis. « Je vous.. te remercie pour le café, c’est adorable. » dit-elle, un peu à la hâte. Elle est sur le point de se lever lorsque quelque chose la retient. Son cœur semble s’arrêter une seconde, tétanisé.
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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Jeu 6 Déc - 0:27










La modestie semble s’être effacée avec le temps. Il n’est plus question de modestie, ni de charme, tout est une question d’envie et de hasard. J’ai relâché sa cheville il y a quelques minutes mais mon pied joue toujours avec le sien. Montant et descendant par moment contre sa cheville. Un compliment part, une réprimande suit, suivis d’une justification, je finis par envoyer le vouvoiement dans les roses. J’aime le fait de la tutoyer, cela me paraît beaucoup plus intime, d’autant plus que je lui parle de son parfum alors, bon. Mais la patronne arrive, ruinant notre moment d’intimité. Intimité qui monte et qui monte encore jusqu’à atteindre son climax. Mes lèvres se posent contre les doigts de la brune et je me décide à payer. Finalement, je lui propose d’aller ailleurs vu qu’ils ferment bientôt. Elle me semble enthousiaste mais tout d’un coup, son regard s’assombrit et je vois la peur prendre possession d’elle et de sa douceur. Elle veut rentrer, elle veut partir. Je ne veux pas l’empêcher mais quand je la vois rassembler ses affaires et s’apprêter à se lever. La bouche entre-ouverte, je reste là, le pied dans le vide, avide de sa chaleur. J’ai l’impression d’être un gosse qui vient de perdre son doudou favori. Non. C’est mort. Elle ne part pas seule. Je pose ma main sur la sienne pour la retenir. Un sourire sur les lèvres, je me lève à mon tour. « Je peux te ramener ? » Je n’ai aucune envie qu’elle rentre seule, avec ce froid et ces connards sur le bords des routes. Je me rends compte que j’ai pu lui faire peur avec ma proposition. Je voulais simplement aller promener ma chienne après tout. Je me rhabille, remettant ma veste à mon tour et mon bonnet. « Et de rien pour le café, c’est normal. » Je la gratifie d’un sourire en secouant mes clés de voiture.

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Re: (alistaire) coffee, tea… or me ?, le Jeu 6 Déc - 1:41

Il n’était qu’un simple étranger qui avait eu la maladresse de faire tomber une étagère dans la bibliothèque où elle continuait de rédiger sa thèse. Tout s’est enchaînée à une vitesse vertigineuse. Ils s’effleurent, commencent à se découvrir, bien qu’une attirance se dessine au fur et à mesure du temps. Ce peu de temps qu’ils ont eu devant eu. Elle a encore la sensation de ses mains sur sa jambe, de ses lèvres sur ses doigts, de la chaleur de sa peau. Tout. Tout. Tout. Il l’électrise, réveillant des sensations oubliées, des sensations aussi délicieuses que douloureuses. Alors que la patronne casse le moment d’une façon magistrale, elle quitte à regret sa chaleur. Il paye leurs consommations, elle garde dans un coin de sa tête qu’elle lui devra ça plus tard. Puis soudain, sa proposition effraie Presley, la freine des quatre fers. Elle se fit littéralement envahir par la peur, se ressentant dans le moindre de ses gestes. Elle a le vertige, Presley, le tournis. Elle remet son écharpe et son bonnet d’un mouvement frénétique, prête à se lever. C’était son intention jusqu’à ce qu’il la retienne de sa douce main. Un long frisson traverse son avant-bras. Il a ce beau sourire qui la fait chavirer, elle a ce pincement au cœur une nouvelle fois. La ramener ? Elle hoche la tête. « Si tu veux, tu n’étais pas obligé. » dit-elle, doucement, essayant de calmer son souffle qui s’accélère petit à petit. Elle met son sac sur son épaule, regarde son téléphone un instant, le temps qu’il remette sa veste. Ils s’en vont alors, côte à côte, Presley plus bouleversée que jamais.
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