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don't say it's over anymore w/meredith


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Stanislas Seidel
Stanislas Seidel
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don't say it's over anymore w/meredith, le Mer 23 Jan - 18:59

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meredith & stanislas

« On est en train de le perdre, Stan ! lança l’anesthésiste d’un ton furieux.
- Je sais, putain, je fais ce que je peux ! »

La journée commençait très mal. Première intervention de la journée, et j’étais déjà une boule de nerfs. La patiente que j’opérais accumulait de nombreux antécédents risqués, elle était diabétique, faisait de l’hypertension et était porteuse de stents. Autant dire que c’était déjà un miracle qu’elle ait pu être endormie par l’anesthésiste. Celui-ci avait dû juger que c’était bon, mais elle était à présent en mauvaise posture. Son traitement anti-coagulant avait été relayé, et tout me paraissait parfait pour cette duodéno-pancréatectomie céphalique… si seulement elle n’avait pas fait une hémorragie en pleine incision. Cette opération n’était pourtant pas des plus compliquées, et je l’avais déjà réalisée des dizaines de fois sur plein de patients très différents. Pourquoi fallait-il que ça ne se passe pas de façon optimale, ce matin là ?

L’anesthésiste continuait à s’égosiller, en me disant que la tension descendait trop, que la patiente perdait trop de sang, et que j’étais trop lent, et si les infirmières gardaient leur panique pour elles, celle-ci suintait quand même par tous les pores de leur peau. J’avais même Meredith à mes côtés, et il n’était plus question de blaguer ou de la draguer, elle avait l’air grave de celle qui savait que c’était fichu. Et je devais avoir la même tête. Au bout d’un moment qui me parut venir trop vite, mais qui était tout de même interminable, paradoxalement, le pouls de ma patiente s’atténua, et finit par arrêter de battre. Le sol est rempli de sang, tout le monde restait silencieux, l’oscilloscope ne bougeait plus. Après un regard vers mon anesthésiste qui hocha la tête de droite à gauche, j’arrachai mon masque d’un geste rageur et le balançai à l’autre bout du bloc opératoire en grognant de frustration, avant de quitter les lieux sans prendre le temps de donner l’heure du décès. Il le ferait pour moi. Je n’en avais pas du tout la force. Je voulais être seul. Assumer mon erreur et ma maladresse, et être seul pendant quelques temps.

Il fallait notamment que j’aille voir la famille de la femme que je venais de laisser mourir sur ma table d’opération. C’était les moments les plus difficiles, parce que des personnes qui m’ont offert leur confiance allaient comprendre que j’allais les décevoir, puis me détester, parce que je n’avais pas réussi à sauver leur femme, mère, soeur… Je mériterais leur colère, même si, la plupart du temps, la colère des gens n’était jamais égale à ce que je m’imaginais. Parfois, certains même me remerciaient d’avoir essayé de sauver leur proche. Cela n’enlevait en rien la culpabilité que je ressentais au fond de moi. Alors que j’avançai dans le couloir pour aller me changer et ne pas me présenter couvert de sang à la famille, j’entendis des petits pas précipités derrière moi. Je devinai aisément qu’il s’agissait de Meredith, qui voulait me suivre pour essayer de me parler et de me calmer, probablement, mais il ne fallait pas qu’elle me suive si elle ne voulait pas se faire envoyer bouler. Je continuai ma route un temps, avant de l’entendre m’interpeller et s’aligner à côté de moi en marchant d’un pas rapide. Elle m’appela encore une fois et je lui lançai un regard féroce.

« Foutez moi la paix Greenberg, j’ai pas besoin de vous ! »

Son regard paraissait stupéfait, et elle ne comprenait pas pourquoi j’étais si froid avec elle. C’était une manière de se protéger, ceci étant. Je ne voulais pas qu’elle voit ce qu’il y avait sous ma carapace de chirurgien tout puissant, parce que ce serait mille fois moins sexy pour elle, comme pour moi.

« Je viens de perdre une patiente, je n’ai surtout pas besoin que vous veniez me faire la leçon ou quelque chose du genre !! »

Sur ces paroles, je finis par allonger le pas en essayant de la semer…
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Mar 29 Jan - 23:58



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Stanislas & Meredith

Tout aurait pu se passer à merveille, comme d'habitude. Des interventions comme celle-là, Meredith en a vu des dizaines maintenant qu'elle bosse ici. Sauf que connaissant médicalement parlant la patiente, Meredith en a conclu des dizaines de fois qu'il serait risqué de réaliser une intervention sur elle. Qui est-elle pour aller contre l'avis du chef de la chirurgie digestive ? Elle n'a pas protesté quand on l'a habillée pour le bloc ce matin très tôt, le Dr. Seidel la voulant à ses côtés pour travailler efficacement. Même dans le regard bleu du chirurgien, Meredith a senti qu'il ne croyait pas en cette intervention. Peut-être qu'ils l'ont tous deux invoqué sans le vouloir, ou qu'il a simplement décidé de faire tout ce qui était en son pouvoir...

Les voilà maintenant désemparés devant un corps en partance, Meredith le fixant d'un air grave sans plus regarder le chirurgien pour savoir quel instrument lui donner. Ce n'est plus la peine, même elle l'a compris. Les bips incessants du scope résonnent contre les murs carrelés du bloc opératoire, jusqu'au long bruit final, qui arrive bien trop tôt, et sans que personne n'ait pu bouger le petit doigt. Les directives anticipées étaient claires : pas de réanimation, pas de tentative désespérée. C'était presque joué d'avance, et c'est ce que Meredith se dit en se libérant de la posture droite dans laquelle elle se tenait depuis le début de l'intervention. Au même moment, Meredith a un sursaut parce qu'à côté d'elle, le Dr. Seidel vient d'arracher son masque et de le jeter avec une violence incroyable dans un grognement. Plus inquiète qu'interloquée par cette réaction, Meredith se décide à suivre le chirurgien quand il quitte le bloc dans la foulée. Elle est l'une des seules à pouvoir le calmer. Il a presque le double de son âge et le triple de son expérience en matière de médecine, mais elle est persuadée de pouvoir le rappeler à la raison. Des patients, ils en ont perdu tous les deux. Ce n'est pas la première fois, et ça ne sera certainement pas la dernière. Aucune raison valable, donc, de se mettre dans un état pareil, d'après Meredith. D'autant plus que la patiente connaissait la gravité de son état et ses nombreux antécédents. Pourquoi aller contre la Nature ?

De ses petites jambes encore recouvertes de la tenue réglementaire du bloc opératoire, Meredith trottine derrière le bien plus grand Dr. Seidel. "Docteur !" interpelle-t-elle après s'être suffisamment rapprochée de lui pour ne pas à avoir à hurler, ce qui est mal vu dans l'hôpital. Il ne semble pas l'avoir entendue, aussi décide-t-elle d'accélérer le pas pour s'aligner à côté de lui. "Ecoutez Docteur..." commence-t-elle, mais elle se fait instantanément remballer, ce qui brise quelque chose en elle sur le coup. Meredith cesse de marcher, un sourcil haussé, plus blessée que surprise par tant de haine, mais elle se dit que ce n'est pas contre elle que c'est dirigé, et reprend sa marche un peu plus énergiquement pour le suivre.

Elle comprend que le Dr. Seidel se dirige vers la salle de repos de l'étage des blocs, et une fois qu'elle est enfin à sa hauteur, attrape son propre-calot qui vient rejoindre son masque dans sa main.

- Oui vous venez de la perdre, mais vous savez comme moi que ce n'est pas la dernière patiente que vous perdrez ! Vous n'êtes pas le Seigneur Tout-Puissant ! rappelle-t-elle d'un ton légèrement trop agressif. "Vous énerver de la sorte contre vous-même de la ramènera pas," termine Meredith en stoppant soudainement sa marche histoire de faire réagir le chirurgien une fois qu'ils sont presque arrivés devant la salle de repos.
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Sam 9 Fév - 16:32

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meredith & stanislas

Il fallait bien que j’admette que j’avais été franchement con, pour le coup. Je n’aurais pas dû envoyer Meredith sur les roses, et encore moins de la façon dont je l’avais fait. Ce n’était vraiment pas très sympathique, et ça ne me ressemblait pas du tout, pas le moins du monde, elle pouvait elle-même en témoigner. Mais j’étais hors de mes gonds, j’étais vraiment furieux, comme moi-même, mais aussi contre le monde entier et donc… contre elle également, sans raison aucune. Je n’aurais pas dû faire cette intervention, je n’aurais pas dû la perdre ! Aussi, je pensais que face à ma bêtise, elle ne viendrait pas me chercher d’autres noises, mais c’était mal connaître la petite infirmière. Elle était plus têtue qu’une mule, et elle n’avait pas l’intention de me laisser faire, et de croire que je n’étais qu’un sale con. Je soupirai, intérieurement mais également extérieurement, pour qu’elle remarque bien que je n’étais pas vraiment ravi qu’elle me suive.

Ma marche se ralentit, au fur et à mesure qu’elle parlait, et lorsque j’entendis qu’elle s’était arrêtée de marcher pour terminer sa phrase, ma course s’interrompit également. Je secouai la tête, en espérant vainement qu’elle finisse par partir, mais ce n’était toujours pas le cas lorsque je tournai la tête vers elle, en me retournant totalement. « Essayer de me raisonner ne la ramènera pas non plus ! lançai-je, d’un ton moins agressif, mais toujours plutôt sec. Et ça ne m’aidera pas non plus à annoncer ce que je viens de faire à sa famille. » Je serrai les dents, en commençant à détacher mon calot, délicatement, en avançant vers la salle de repos, afin de me changer et d’aller affronter les accusations de la famille de ma victime. J’étais désormais persuadé que Meredith allait me suivre. Partie comme elle était, elle devait avoir envie que j’avoue qu’elle avait raison. Eh bien ce n’était pas près d’arriver ! « Comme vous, Greenberg, repris-je d’une voix infiniment plus calme, j’ai prêté serment. Comme vous, j’ai juré de sauver des gens, le plus souvent possible. Comme vous, je me suis promis de ne jamais faillir à mon devoir… » Ma phrase resta en suspens quelques temps dans l’air, avant que je ne soupire de nouveau avant d’entrer dans la salle de repos pour me changer et retrouver ma blouse blanche.

Je n’avais aucune réelle idée du pourquoi je faisais une scène comme un tout jeune médecin qui viendrait de perdre sa première patiente. J’en avais déjà perdu, je n’étais pas à mon coup d’essai, mais ce qui m’agaçait fortement, pour celle-ci, c’était de l’avoir perdue sur une opération aussi basique que celle-ci, que j’avais réalisée des centaines de fois. J’étais furieux contre moi-même. J’avais pourtant une équipe parfaite, un bon anesthésiste - quoiqu’un peu énervant avec ses petites remarques salaces - et Meredith avec moi. La meilleure infirmière que j’aurais pu avoir à mes côtés. Tout aurait dû bien se passer, mais ça n’avait pas été le cas. Je secouai la tête. Je n’allais pas l’admettre mais Mer avait raison, je n’allais pas pouvoir ramener la patiente, et je n’étais pas Dieu, je n’allais jamais pouvoir soigner et sauver tout le monde. Sur cette pensée, je commençai à me changer pour de bon, en espérant que Greenberg ait foutu le camp. Je voulais faire le vide avant de continuer mon devoir.
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Dim 24 Fév - 15:14



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Meredith ne se démonte pas, même si le Dr Seidel semble ne pas vouloir de sa présence à ses côtés. Maintenant qu'elle s'est embarquée dans ce drame, autant aller au bout. Elle entend bien les paroles de son supérieur, qui va devoir annoncer à la famille de la patiente qu'elle n'a pas survécu. Meredith n'a pas souvent eu à faire de telles annonces. En général, elle attend que les médecins s'en chargent, car ils sont seuls garants des décès des patients, même de ceux qu'on attendait.

- Non, je sais bien. Et la famille savait, que ça risquait d'arriver. Elle avait des antécédents compliqués... rappelle Meredith d'une voix douce. "Et nous n'avons pas prêté le même serment..." ajoute-t-elle plus pour elle-même, dans un murmure.

Elle finit par suivre le chirurgien dans la salle de pause. Meredith ouvre délicatement la porte qu'il a fermée quelques secondes plus tôt, comme une petite souris. Elle sent qu'il n'a aucune envie de la voir, mais elle n'en a que faire. Le voir dans cet état la touche profondément. Poliment, et parce qu'il est en train de se changer, Meredith s'asseoit sans un mot, légèrement de dos au chirurgien.

- Voudriez-vous que je vous accompagne, voir la famille ? Ils sont à l'accueil du service, si je me souviens bien. Ils voulaient être là pour son retour du bloc, fait-elle d'une voix douce.
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Dim 24 Fév - 18:47

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Bien sûr qu’elle avait des antécédents compliqués, mais ça ne changeait pas le fait que j’avais procédé à cette chirurgie des centaines de fois, voire des milliers, sans qu’il ne se passe rien de grave, alors pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi maintenant ? Je soufflai longuement par le nez, en essayant de me calmer. Crier sur Meredith n’y changerait rien non plus, j’en étais bien conscient, mais parfois, on avait juste besoin d’un punching ball pour se défouler… avant de le regretter amèrement, non ? « Peu importe le serment, on travaille pour les mêmes raisons, vous & moi, lui répliquai-je, doucement. » J’étais dans un état incompréhensible. Ce n’était même pas comme si j’étais proche de ma patiente. Au contraire, je ne la connaissais pas vraiment, elle m’avait été adressée en relative urgence par un confrère gastro-entérologue qui ne savait plus quoi faire pour tenter de la sauver de sa tumeur du pancréas. Je ne la connaissais pas, j’avais appris son nom deux jours avant et je ne lui avais même pas parlé. C’était ridicule. Mais c’était peut-être cela le problème, la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase déjà très rempli. Je ne la connaissais pas, mais ça ne me donnait pas le droit de ne pas la sauver… Meredith me proposa de m’accompagner voir la famille. « Pourquoi vous feriez cela ? demandai-je, surpris. Ce n’est pas vraiment de votre ressort… » Elle n’était pas médecin, et généralement, les infirmières n’essayaient même pas de m’accompagner. Elles fuyaient la détresse des familles, parce qu’elles y étaient déjà trop souvent confrontées dans les services. Son idée me touchait beaucoup. Je ne voulais cependant pas lui imposer une scène pareille. « Je ne veux pas vous forcer, Meredith, repris-je, d’un ton bien plus calme, comme si sa proposition m’avait fait décolérer aussi sec. Je ne dis pas que je ne veux pas de vous avec moi pour faire ça, mais vous avez sûrement autre chose à faire.. et ça m’ennuierait de vous faire subir tout ça. » Je n’étais pas mauvais pour annoncer de telles choses, et je trouvais généralement les mots qu’il fallait pour réconforter les familles mais à ce moment présent, je ne dirais tout de même pas non à la présence de mon infirmière préférée. C’est ainsi que je me mis en route pour l’accueil du service, dès que je fus changé et propre, accompagné de ma plus fidèle infirmière. Je n’avais pas besoin de parler plus pour qu’elle comprenne ce que je voulais.

Lorsque nous arrivâmes dans le service, je ne mis pas longtemps à trouver qui était la famille de la défunte, et je m’approchai d’eux sans attendre, l’air grave. En réalité, rien qu’à la tête que je faisais, ils eurent l’air de comprendre. Une femme fondit en larmes, rien qu’en me regardant, un homme baissa les yeux, un autre me fixa comme si j’allais finalement éclater de rire et leur annoncer un miracle. Après quelques mots, ils comprirent tous ce qu’il s’était passé, et je les laissai commencer leur deuil, en leur expliquant que je restais bien entendu à leur disposition s’ils avaient besoin de quoi que ce soit. Je soupirai après leur avoir lancé un dernier regard et me retournai vers Meredith en secouant la tête. « Je déteste faire ça, déclarai-je. J’ai l’impression de les trahir. » Je passai une main dans mes cheveux en soupirant derechef et lui lançai un petit sourire. « Je, erm… je suis désolé.. pour euuuh, pour tout à l’heure… » J’avais été un con, vraiment le pire des abrutis, et je m’en rendais compte seulement maintenant…
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Dim 24 Fév - 19:09



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Stanislas & Meredith

Meredith s'attendait à se retrouver face à un bloc de glace qui ne voudrait pas qu'elle partage sa peine, mais elle fait au contraire la connaissance d'un Dr. Seidel bien moins fier qu'il lui semblait.

- Je n'en suis pas à mon coup d'essai en ce qui concerne les terribles annonces... fait-elle en haussant respectueusement les épaules. "Vous semblez particulièrement touché par cet... échec, si je puis dire. Vous apporter mon aide ne serait que bénéfique. Et j'ai tout suivi, je peux donc renseigner la famille sans problèmes. Et je n'ai rien d'autre à faire, pour le moment."

Plutôt que de rester sur de vaines paroles et pour montrer sa bonne volonté, Meredith se débarrasse également de son attirail de bloc. Elle replace son badge correctement, et se prépare mentalement à prononcer quelques mots de soutien. Elle n'a pas peur de faire face à la détresse de la famille de cette patiente. Ils s'y étaient plus ou moins préparés, ça ne sera pas une totale surprise pour eux.

En silence, le chirurgien et son infirmière retournent dans le service de chirurgie digestive, où les attendent, comme l'avait prédit Meredith, la famille de la défunte patiente. La brunette suit le mouvement sans trop prononcer de mots, jusqu'à ce que le Dr. Seidel se mure dans le silence, pour laisser la famille encaisser le coup. Quelques sincères condoléances plus tard, ils peuvent s'éloigner, même si l'impression d'avoir fait du bon travail n'est pas de mise.

- Vous avez fait tout ce qui était en votre pouvoir, ne rien faire aurait été les trahir, répond doucement Meredith en posant sa main sur l'épaule du chirurgien.

La position étant un peu ridicule étant donné qu'il est plus grand qu'elle, elle la retire bien vite en réprimant un rougissement. Que le chirurgien s'excuse dans la foulée de son comportement il y a une quinzaine de minutes n'arrange pas les choses pour les joues de Meredith, qui se contrôle néanmoins comme une reine.

- Ne soyez pas désolé, c'était à moi de ne pas vous imposer ma présence. C'est moi qui suis désolée, donc, rétorque Meredith.

Elle se retient de sourire, car il est rare que le chirurgien admette qu'il a agi d'une façon inadaptée. A la place, elle amorce un mouvement pour qu'ils retournent vers les salles de soin, histoire de laisser la famille avec l'hôtesse d'accueil, qui a commencé à se diriger vers eux pour leur faire signer plusieurs formulaires concernant le décès de leur proche.

- Vous êtes de garde jusqu'à quelle heure ? demande Meredith après quelques secondes de silence.

Elle a dans l'idée de lui proposer d'aller boire un verre à la cafétéria de l'hôpital pour qu'il se change définitivement les idées, mais elle préfère avant cela s'assurer de la disponibilité du chirurgien. De toute façon, aller ensemble à la cafétéria de l'hôpital ne leur est pas interdit...
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Dim 24 Fév - 19:22

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C’était plutôt une déconvenue, mais le fait de voir Meredith rougir parce qu’elle avait osé poser sa main sur mon épaule m’amusa, intérieurement. Je n’allais pas me mettre à éclater de rire alors que nous étions encore à proximité des proches de ma victime, ce serait la pire des choses à faire, mais je trouvais cela tout bonnement adorable. Et cela me rappelait les heures les plus amusantes de mon existence, lorsque je la faisais tourner en bourrique en la mettant très mal à l’aise. Néanmoins, son geste me rassura, et me réconforta également. Et surtout éveilla en moi une pointe d’envie. L’envie qu’elle fasse cela plus souvent, par exemple, ou que l’on soit aussi proches, plus régulièrement. Je réprimai cette pensée en m’excusant. Et je fus doublement amusé, lorsqu’elle s’excusa à son tour. « On est quittes, alors ! répliquai-je, pour clore la discussion. » Je m’étais comporté comme un véritable trou du cul, et elle n’avait vraiment pas à s’excuser d’avoir voulu me rappeler que je n’étais pas Dieu. Au contraire…

Nous commençâmes tous deux à retourner plus loin dans le service pour nous éloigner de la famille et pouvoir discuter un peu plus librement. Nous marchions dans les couloirs lorsque Greenberg me demanda jusqu’à quelle heure j’étais de garde. Je jetai un coup d’oeil à ma montre, l’heure était passée depuis quelques minutes. Il fallait dire que j’avais été un bout de temps au bloc, et personne n’avait dû vouloir me déranger pour quoi que ce soit d’autre, vu dans quel état j’en étais parti. Chacun me connaissait, et savait que j’avais parfois besoin de temps entre deux patients, pour faire le vide. Mais là, j’avais dépassé le quota, tant et si bien que ce n’était plus à mon tour d’être dérangé à la moindre urgence. « Fini ! répondis-je en souriant comme un gosse. Et je n’en suis pas mécontent… » Terminées, les sensations fortes, j’allais pouvoir faire le tour du service et rendre visite aux patients hospitalisés, avant de rentrer chez moi pour prendre une bonne douche et me détendre. J’avais le dos tout tendu, et les épaules nouées par le stress et la tension de ces dernières heures. « Et vous ? Vous terminez à quelle heure ? » J’aurais bien voulu passer plus de temps avec la brunette, tant qu’à faire, elle pourrait bien dîner avec moi, non ? Je me devais de la remercier pour ce qu’elle avait fait, et pour m’avoir accompagné voir la famille. Mais ce n’était déontologiquement parlant pas possible. Si quelqu’un apprenait cela, tout le monde jaserait, et puis, il ne voulait pas qu’elle ait d’ennuis, parce qu’il savait bien que ce serait elle qui prendrait tous les torts, et qu’il n’aurait aucun problème, jamais.
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Dim 24 Fév - 19:50



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Stanislas & Meredith

- D'ici une heure, plus ou moins, répond Meredith quand le chirurgien lui retourne la question.

L'idée de l'inviter à boire quelque chose à la cafétéria de l'hôpital s'évanouit doucement dans l'esprit de la brunette. Elle se dit que le docteur va vouloir rentrer chez lui et se détendre, loin de l'hôpital et des mauvaises nouvelles qu'il fait parfois annoncer.

- Je dois encore faire mon tour ainsi que mes transmissions à l'équipe de nuit, renseigne-t-elle avant de se rappeler que le chirurgien fait également un tour de ses patients avant de quitter le service.

A force de travailler sous son aile, Meredith a appris à connaître les habitudes de son supérieur. Elle ajoute donc d'une voix douce mais aguicheuse :

- Vous m'accompagnez ? tout en liant le geste à la parole et en attrapant au passage un ordinateur dans la salle de soins afin de pouvoir suivre le docteur dans la chambre des patients dont il est responsable. "J'ai fait pas mal d'heures supplémentaires récemment, je peux bien me permettre de partir un peu plus tôt, dès que j'aurai terminé mes transmissions..." fait-elle sur un ton rêveur en se dirigeant vers la chambre d'un patient dont elle sait le Dr. Seidel responsable.
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Dim 24 Fév - 20:08

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Une heure, ce n’était rien. Le temps que je dicte mes comptes-rendus et que je fasse ma visite du soir et ce serait bon. J’avais ma chance, cette fois, et je n’allais pas la laisser passer. Meredith avait l’air de penser que le temps qu’il lui restait à travailler était long, mais elle ne se rendait sûrement pas compte - pas aussi bien que moi probablement - que le temps passait très vite, et que j’avais encore du travail à faire devant moi. Heureusement qu’elle, avait des horaires plutôt fixes.

J’étais plutôt heureux, parce qu’elle avait l’air d’avoir la même idée que moi. Elle semblait vouloir que l’on termine tous les deux à peu près en même temps pour pouvoir faire quelque chose ensemble par la suite. Boire un verre, dîner, je ne savais pas ce qu’elle avait en tête, mais moi, j’avais bien l’intention de ne pas la lâcher pour que l’on passe du temps qualitatif ensemble… et pas du temps de travail, bien entendu. « Allons faire votre tour alors, Greenberg, dis-je en reprenant mon ton sérieux pour le travail. Profitons-en pour voir des vivants ! » Je lui fis un sourire engageant et nous entamâmes le tour du service, pour vérifier que toutes les constantes des patients étaient bonnes, que leurs pansements n’étaient pas à refaire, que les plaies se refermaient bien, que tout était ok pour tout un chacun. « Même si vous n’aviez pas le droit de partir, je vous ordonnerais de le faire… ajoutai-je pour encore la voir rougir, ce qui fonctionna très bien, quoi qu’elle ne le montra pas. »

Le tour dura un moment, et je pris congé auprès d’elle pour aller dicter mes courriers, taper quelques comptes-rendus et signer du courrier auprès de ma secrétaire. Je fis signe à Meredith en partant. « On se retrouve au vestiaire dans quinze minutes… » Sans plus d’explication et en restant assez énigmatique, je partis vers mon bureau et me dépêchai de faire tout ce qu’il me restait à faire, délaissant certaines parties de l’administration que j’abhorrais, et dictant le plus vite possible pour ne pas avoir à rester trop longtemps. Dix minutes plus tard, j’avais terminé, ou presque, et je ressortais, sans ma blouse, ma sacoche à la main. Je saluai ma secrétaire et partis vers le vestiaire, en espérant que Meredith ne soit pas trop longue. Je ne savais pas vraiment ce qu’elle comptait faire avec moi, si elle voulait simplement que l’on se quitte en bons termes, ou bien que l’on aille boire un verre… moi j’étais plutôt de la vieille école, et j’avais envie de l’inviter à dîner, sans trop savoir s’il y avait quelque chose de mangeable dans mon réfrigérateur. Lorsqu’enfin, elle arriva, mon visage se fendit d’un large sourire, et je la saluai de nouveau, alors que nous ne nous étions quittés que depuis quelques dizaines de minutes. « Prête ? lui demandai-je, discrètement, pour ne pas me faire entendre. » Prête pour quoi ? telle était la question, mais je n’allais pas nous faire mariner tous les deux bien longtemps. « Vous avez faim ? Je vous invite.. Enfin, si vous n’avez pas peur de mourir d’empoisonnement… »
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Dim 24 Fév - 20:26



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Même si la remarque du chirurgien semble vraiment acerbe à Meredith, cette dernière éclate de rire.

- Oui, ça nous changera du bloc... répond-elle néanmoins poliment avant de réprimer un nouveau rougissement suite à l'ordre déguisé du Dr. Seidel. "Il faudrait voir ça avec le cadre, alors... Techniquement, c'est lui qui a le dernier mot sur mon planning," fait Meredith d'une voix sérieuse alors qu'ils entrent dans une première chambre.

Après une bonne vingtaine de minutes à entrer et sortir de plusieurs chambres, le chirurgien se sépare de Meredith pour aller terminer ce qu'il lui reste à faire avant de quitter son poste. Il l'invite à le retrouver au vestiaire, et l'infirmière hoche simplement la tête en souriant. Veut-il faire allusion à la fois où Meredith était entrée par erreur dans le vestiaire des médecins alors qu'il était en train de se changer ? Le coeur léger, elle se dépêche d'aller faire ses transmissions, ne répondant pas aux questionnements amusés de ses collègues concernant son allure pressée. Lorsqu'elle peut enfin prendre congé sous les regards interrogateurs, elle file se changer et revêtir sa tenue civile du jour. Elle rejoint comme promis le chirurgien dans le vestiaire d'en face, qui lui demande si elle est prête. Meredith arque un sourcil, se demandant ce que veut dire cette question. Et s'il avait lu dans ses pensées quand elle a réfléchi à l'idée de l'inviter à la cafétéria de l'hôpital ? Sa question suivante laisse Meredith coite. Elle reste figée quelques secondes avant de répondre :

- Oui, j'ai faim ! Je crois que la cafétéria de l'hôpital n'a jamais rendu personne malade... Si ? s'enquiert-elle, persuadée que le Dr. Seidel parle de l'inviter sur leur lieu de travail. "Ca ne risque pas de faire bizarre au personnel de nous voir passer ensemble ?" s'inquiète légèrement Meredith, en commençant à avancer dans le couloir des vestiaires aux côtés du médecin.
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Dim 24 Fév - 20:57

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La réaction de Meredith ne se fit pas attendre, et ma première pensée fut de croire qu’elle allait refuser, parce qu’elle n’avait pas du tout l’intention de passer sa soirée avec moi. Et si je m’étais trompé sur toute la ligne ? Merde, je n’avais pas du tout pensé au fait qu’elle n’aurait peut-être pas envie de passer du temps en dehors du boulot avec un vieux type comme moi… D’ailleurs, elle n’en parlait jamais, mais… et si elle avait un mec ? Non, elle ne flirterait pas avec moi ainsi si c’était le cas, quand même. Enfin, je n’en savais rien. Et voilà que je m’imaginais tout un tas de scénarii catastrophes.

Pourtant, il s’agissait simplement d’un quiproquo. Et pas des moindres. Quand je disais que je l’invitais à manger un bout, ce n’était pas franchement à la cafétéria, à la vue de tous et toutes. Je réprimai un grognement en me disant que j’avais été con et que j’aurais dû être plus direct. Parce que si je lui disais que je voulais en réalité qu’elle vienne manger chez moi, elle allait peut-être refuser et prétexter qu’elle préférait manger ici rapidement et rentrer chez elle. Je me renfrognai sans qu’elle ne le remarque. Cependant, je n’avais pas le choix, il fallait que je lui explique que ce n’était pas vraiment ici que je voulais l’inviter. Ç’aurait fait de moi un rapiat, je pense. « Alors.. en fait… c’était pas vraiment ça… bredouillais-je bêtement, encore sous le coup de la surprise de sa réponse si soudaine. » J’avais l’impression d’être un adolescent de quinze ans. J’étais persuadé que ma fille était encore meilleure que moi pour draguer alors qu’elle était encore plus jeune. Aussi, je pris mon courage à deux mains, masquai mon anxiété, et pris l’air de l’homme sûr de lui que j’arborais habituellement. « En fait, je vous invite à dîner chez moi. Pas ici, c’est pas à la hauteur ! » Il fallait qu’elle accepte, sinon j’aurais l’air d’être le type le plus imbu de lui-même qui puisse exister. Je commençai à avancer vers la sortie, toujours en essayant d’être confiant, et attendis qu’elle me suive. « Vous êtes venue en voiture ? Vous me suivez ? Sinon je peux vous emmener, et promis je vous ramène chez vous ce soir ! » Loin de moi l’idée que je veuille la stalker ou commencer à connaître tout de sa vie, mais je ne laisserais jamais une femme rentrer seule chez elle le soir, à pied.
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Dim 24 Fév - 22:20



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Meredith se demande ce qu'elle a mal compris quand le chirurgien la reprend en bredouillant. Elle s'apprête à demander "Comment ça ?" mais il lui explique bien vite et dans un air qu'elle adore tout particulièrement chez lui qu'en réalité, il l'invite à manger chez lui. Les deux sourcils de Meredith se haussent joyeusement sous le coup de la surprise. Pourquoi diable veut-il l'inviter chez lui alors qu'ils se connaissent pour ainsi dire... à peine ? Certes, ils se sont échangés leurs numéros de téléphone respectifs et flirtent de temps à autre, mais de là à s'inviter chez l'un et l'autre...

- C'est vrai que la cafétéria ce n'est pas à la hauteur ! se surprend-elle à répondre d'un air enjoué.

Avant de s'inquiéter de la gêne qu'elle pourrait ressentir à se retrouver chez lui peut-être en présence de femme et enfants, Meredith se dit qu'en dehors de l'hôpital, au moins, on ne pourra pas l'accuser de faire de la lèche au chirurgien en chef du service de digestive. D'autant plus que si elle se montre aussi amicale avec lui, ce n'est en aucun cas pour faire de la lèche...

Alors qu'ils s'apprêtent à sortir, Meredith se met à rire. Elle ne doutait pas une seconde qu'il n'allait pas la laisser rentrer seule !

- Je suis venue en bus, mais je peux rentrer sans problème par ce moyen ne vous inquiétez pas !

L'air frais de Février fait un bien fou à Meredith, qui en apprécie toutes les brises alors qu'ils marchent sur le parking. Elle a troqué son écharpe fine contre un foulard plus agréable, et elle se permet même de le détacher pour respirer à plein poumons.

- Quand j'ai passé une mauvaise journée, je descends en général un arrêt de bus avant le mien pour profiter de la ville et de son air plus ou moins revivifiant, confie Meredith en fermant les yeux pour sentir pleinement la brise du soir sur ses joues tendues au ciel. "Alors, où se trouve votre voiture ?" demande-t-elle en reprenant une position normale, dans un sourire.
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Dim 24 Fév - 22:47

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Visiblement, elle n’avait pas l’air d’être dégoûtée par ma proposition, pas le moins du monde, même. C’était bon signe. J’observai son visage alors que je lui expliquais que j’avais prévu dans mes pensées, en quelques instants à peine, et sa surprise se peignait sur ses traits fins. J’avais peur, désormais, qu’elle me dise non, tout simplement. Mais alors si c’était le cas, je pourrais simplement dire que je n’y comprenais plus grand chose. Nous flirtions. Régulièrement. Je lui avais accordé mon numéro de téléphone, et ce n’était pas toujours pour parler de travail. J’envoyais des signaux plutôt clairs, et je recevais les siens, surtout. Quand elle me tenait tête avec cette air si effronté, je savais que c’était pour que je m’intéresse encore à elle, non ? Et moi, je voulais toujours avoir le dernier mot, alors je lui répondais sur le même ton. Mais ce n’était pas habituel pour moi de faire cela… et encore moins avec une infirmière avec laquelle j’étais amené à travailler régulièrement et assidument.. alors quoi ? Si elle me disait non, je pouvais raccrocher mon stéthoscope pour de bon, parce que cela voudrait dire que je n’étais plus capable du tout de faire le moindre diagnostic.

Je faillis donc pousser un soupir de soulagement lorsque j’eus sa réponse, et que je compris qu’elle acceptait à demi mots. J’étais ravi qu’elle soit d’accord pour cette idée. Disons que je n’attendais rien de spécial de cette entrevue, mais je préférais qu’elle se déroule chez moi, dans un endroit où nous serions tranquille pour discuter, et non à la vue de tous à l’hôpital, où n’importe quelle secrétaire jaserait rapidement. Tout l’établissement serait au courant que j’avais pris un repas avec la jeune infirmière. Quant au fait que ce soit chez moi, c’était surtout parce que je ne voulais pas m’imposer chez elle, et que je n’avais pas envie que l’on aille au restaurant, ce qui ferait peut-être trop protocolaire, ou carrément « rendez-vous galant ». Je la regardai en souriant lorsqu’elle m’expliqua qu’elle était venue en bus au travail. Dans mon quartier, il y avait des bus également, et je pourrais aisément la laisser repartir par ce moyen là si elle le voulait, mais ce serait excessivement long. « Je vous raccompagnerai quand même, sinon vous allez rentrer à deux heures du matin… ris-je doucement, avant de me reprendre et de la regarder en m’interrogeant. Enfin je ne sais pas où vous vivez, peut-être que nous ne sommes pas si loin l’un de l’autre ! » J’habitais cependant dans de beaux quartiers, dans un coin qu’un salaire d’infirmière ne pouvait payer. Non pas que j’aimais particulièrement exhiber mon argent et ma richesse, mais j’avais acheté cette villa lorsque j’étais marié, et je n’avais pas eu le courage de chercher ailleurs, quelque chose de plus petit.

D’un air amusé, je la regardai inspirer profondément dès que nous fûmes sortis. Cette jeune femme était étonnante et incroyablement attirante. Encore une fois, je me fis violence pour ne rien dire ou ne rien faire, comme j’en avais souvent pris l’habitude. « Amoureuse de la nature urbaine, alors ? lui demandai-je d’un air curieux. Vous allez aimer mon chez moi, dans ce cas.. » Ma maison était entourée de plantes, d’arbres, de fleurs, et pourtant restait dans un coin très urbanisé de la ville. Je la conduisis jusqu’à ma voiture et déverrouillai la portière côté passager à la main avant de rejoindre le volant. Ma vieille voiture de collection impressionnait généralement tout le monde. Je la démarrai rapidement et accrochai ma ceinture tout en pratiquant une marche arrière pour quitter ma place de parking et quitter l’enceinte de l’hôpital. En silence, je commençai à rejoindre les grands axes qui me permettaient de rentrer rapidement chez moi. Je ne savais pas vraiment comment engager la conversation, s’il fallait que je le fasse ou non. Elle n’avait peut-être pas envie de parler. Quant à moi, je repensais beaucoup encore à la patiente que j’avais laissée mourir sur la table, sans pouvoir rien faire que de la regarder partir, impuissant. J’essayais d’imaginer ce qu’il aurait fallu que je fasse pour que cela n’arrive pas, dans un univers parallèle hypothétique, mais cela ne fonctionnait jamais, et de toute façon, je ne pouvais pas encore voyager dans la quatrième dimension… « Je ne pensais pas que vous accepteriez de me suivre.. finis-je par lancer, banalement. Parce que je me dis que vous avez sûrement mieux à faire en sortant du boulot. » J’avais parfois du mal à imaginer ce que pouvait être une vie normale, d’une personne travaillant un temps donné par semaine, sans être de garde, sans passer ses jours et ses nuits à l’hôpital, sans avoir de haute responsabilité. Je n’avais jamais regretté d’être médecin, au contraire, mais parfois je m’interrogeais, simplement. « Qu’est-ce que vous aimez manger ? » Je m’accordai un regard vers elle, rapidement, avant de revenir à la surveillance de la route, par dessus mon tableau de bord. Elle avait détaché ses cheveux, et c’était sûrement la première fois que je la voyais ainsi. Cette journée était bien plus intéressante et incroyable que je n’aurais pu l’imaginer. Elle était plutôt étrange, d’ailleurs. J’attendais de savoir comment elle allait se terminer, surtout.
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Lun 25 Fév - 11:01



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Alors que cette journée semblait partir sur une fin triste et décourageante, le revirement de situation rend à Meredith toute sa joie de vivre. Elle va pouvoir se rapprocher du Dr. Seidel au-delà de tout ce qu'elle a pu imaginer jusqu'ici. Elle ne s'attendait pas à ce que leur relation puisse un jour passer au-dessus de la simple relation de travail, de collègue à collègue en profession de santé. Et pourtant... Elle va entrer dans son intimité, voir où il vit, dans quel confort, peut-être même voir sa famille proche. Meredith s'imagine que le chirurgien flirte en quelque sorte avec elle pour se détendre à côté de son travail stressant, elle est certaine qu'il prend cela à la rigolade et que chez lui l'attendent tous les soirs et matins femme et enfants. Elle est même persuadée qu'il a déjà prévenu son épouse concernant l'invitation chez eux de son infirmière attitrée. Meredith a un sentiment d'aigre-doux, pour le moment. Elle attend de voir. Il lui propose de la ramener après leur dîner, ce à quoi elle secoue la tête en précisant qu'elle est venue en bus et qu'il n'est donc aucunement question qu'il lui doive quoique ce soit en matière de transport. Meredith a toujours su se débrouiller à ce sujet.

- J'habite à Downtown, mais j'ai l'habitude de prendre le bus après vingt-deux heures, ne vous en faites pas.

Meredith a tablé sur cet horaire, pensant qu'elle ne pourrait pas s'éterniser chez le médecin. Pourquoi le ferait-elle, de toute façon ? A moins qu'il soit réellement seul... L'infirmière est complètement dans le flou. Elle ne sait rien de sa vie privée, et sait encore moins dans quoi elle s'embarque. La petite voix qui la maintient en sécurité d'habitude quand il y a une situation de danger ne s'active en rien, à cet instant. Meredith est plutôt sereine à propos du chirurgien, elle n'a pas la sensation qu'il s'agit d'un tueur d'infirmières en série. Aucun danger, à priori.

Il remarque que Meredith prend sa bouffée d'air frais, ce qui la fait sourire dans son geste, avant de baisser le visage pour répondre au médecin. Ce dernier ajoute qu'elle risque d'aimer son chez lui, ce qui l'intrigue fortement. Elle n'en laisse rien paraître et lance :

- On peut dire ça comme ça. Je préférerais habiter à la campagne, mais il y a beaucoup moins d'offres d'emploi... Et j'adore l'effervescence de l'hôpital.

Ils parviennent assez rapidement à la voiture du chirurgien, dans laquelle Meredith monte sans relever qu'il s'agit d'une voiture de collection. L'une de ses proches connaissances, Sonny, adorerait quant à lui rouler dans ce genre de voiture. Un petit silence s'installe, le temps que le véhicule quitte l'avenue de l'hôpital. Une fois lancés sur le trajet, le chirurgien s'adresse à Meredith en lui confiant qu'il ne s'attendait pas à ce qu'elle le suivre. Elle ne peut pas s'empêcher de sourire en entendant cela.

- Croyez-le ou non, j'allais simplement me commander une pizza et me coucher. Je ne travaille pas demain mais j'ai énormément de choses à faire à la maison.

Tout en parlant, Meredith entreprend de détacher ses cheveux. Elle a l'habitude de les reveler en un chignon plus ou moins serré selon l'humeur de ses boucles, mais à la fin de son poste, c'est un réel plaisir pour elle de retrouver sa petite longueur sur les épaules. Le chirurgien lui demande dans la foulée ce qu'elle aime manger. Meredith hausse poliment les épaules en souriant.

- Je ne suis pas difficile, et étant donné que vous m'invitez, je risque encore moins de l'être... Je mange vraiment de tout. Vous cuisinez, si je comprends bien ? s'enquiert-elle.
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Lun 25 Fév - 21:57

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Pas question que je laisse Meredith rentrer seule après le dîner. Qu’elle le veuille ou non, j’allais la ramener chez elle, je ne souhaitais vraiment pas qu’elle se fasse ennuyer par qui que ce soit sur le chemin jusque chez elle. Je n’insistais pas plus, mais n’en pensais pas moins : elle verrait bien en fin de soirée, mais je ne lui laisserais pas le choix. Et puis, elle aurait peut-être envie de rentrer plus rapidement chez elle, si elle était fatiguée. Aussi, je ne relevai rien et fis semblant d’accepter sa proposition.

Nous étions en route jusque chez moi alors que je venais de lui avouer que je ne pensais pas du tout qu’elle accepterait de me suivre. C’était la vérité, je n’étais pas son patron, ni son supérieur, mais j’étais médecin, chirurgien qui plus est, et je savais que ce n’était pas si bien vu que cela de faire ami-ami avec les infirmières ou le reste des soignants. Comme si l’élite ne se mélangeait pas à la plèbe. Je secouai la tête à cette idée, pourquoi serait-ce impossible de se mettre à fréquenter nos collègues de travail sur notre temps libre ? En tout cas, ce qu’il fallait bien dire, c’était que la jeune femme m’avait tapé dans l’oeil, et j’étais plutôt fier et content qu’elle ait accepté de m’accompagner chez moi. Peut-être qu’elle ne s’imaginait rien du tout, et qu’elle pensait que ce serait tout innocent. Bien entendu, ça le resterait si elle n’avait pas cela en tête, je ne voulais en aucune raison la forcer à quoi que ce soit, et elle serait libre de partir à tout moment… mais à en juger par la façon dont nous flirtions parfois, j’étais sûr qu’elle n’était pas insensible. Pourtant… nous ne nous connaissions pas vraiment, elle ne savait rien de moi, et le contraire était également vrai, je ne savais rien d’elle. Et si elle avait déjà quelqu’un, qu’elle aimait beaucoup, et qu’elle flirtait avec moi juste pour bien se faire voir ? Non, alors, elle n’aurait pas accepté de venir avec moi, chez moi. Elle ne devait pas être de ce genre-là, c’était impossible. Elle avait un bon fond…

J’étais perdu dans mes pensées, et je n’entendis pas vraiment ce qu’elle m’expliquait quant au fait qu’elle avait beaucoup de choses à faire chez elle. Je faillis lui dire que je ne connaissais pas ce genre de complication, parce que j’avais une femme de ménage qui venait régulièrement et que de toute façon, ma maison n’était jamais vraiment habitée, tant je passais de temps à l’hôpital. Je me retins à temps, en me disant que ce n’était franchement pas très délicat de lui dire une chose pareille, parce qu’elle ne pouvait probablement pas se payer les services d’une femme de ménage à domicile.. Aussi, je ne repris la parole que lorsque je lui demandai ce qu’elle aimait manger, dans le but de savoir ce que je pourrais lui préparer, si j’avais les ingrédients adéquats, bien entendu. « Je cuisine, et plutôt bien d’ailleurs.. lui répondis-je en souriant en coin. Je découpe très bien les cadavres d’animaux d’ailleurs, mais je crois que c’est une déformation professionnelle. » Je ris, avant de me rendre compte que ce n’était pas vraiment drôle, et même plutôt glauque à souhait. « Désolé, c’était nul, rajoutai-je en regardant ailleurs. » Je marquai un temps de pause à nouveau, en laissant quelques instants passer sans rien dire. Il fallait que j’arrête d’essayer de faire des notes d’esprit, parce que ça ne fonctionnait vraiment pas. Je me mordis l’intérieur de la lèvre, avant de reprendre la parole à nouveau, plus sérieux qu’auparavant : « Non, vraiment, je suis bon cuisinier, vous me direz ce que vous en aurez pensé… Je ne sais juste pas ce qu’il reste dans mon frigo, alors ce sera probablement peu, par rapport à ce que j’aurais pu faire en étant mieux préparé. » Non pas que ça me dérangeait que l’on ait décidé cela à l’improviste, bien au contraire, c’était une occasion rêvée, mais si je devais finalement commander des pizzas parce que je n’avais rien de viable dans le réfrigérateur ou dans mes placards, j’aurais un peu honte.

Au bout d’un bon quart d’heure de voiture, nous arrivâmes finalement dans mon quartier et je me garai en douceur dans mon garage, avant de refermer la porte de celui-ci avec la télécommande dédiée. Je sortis de voiture et partis ouvrir la portière de Meredith avant de la conduire dans l’entrée de la maison. Je pris le temps d’allumer toutes les lumières du salon, et l’invitai à entrer en prenant sa veste. « Et voilà mon humble demeure… lui annonçai-je, tout fier. Faites comme chez vous surtout. Il n’y a personne à part le chat, Côme. » En parlant du loup, il arriva rapidement pour se frotter contre mes jambes, affectueusement, un peu désireux de recevoir sa gamelle de croquettes du soir, surtout. « Il n’est pas méchant, et il adore les papouilles. » Je me penchai pour le gratouiller derrière les oreilles en prenant le temps de le câliner et me dirigeai vers le guéridon où je rangeais mes bouteilles d’alcool. « Vous prendrez quelque chose, Gree… Meredith ? » Je m’étais retenu juste à temps. C’était devenu une habitude de l’appeler par son nom de famille, parce que c’était ainsi en médecine. Parfois, même entre collègues et amis, on n’utilisait pas vraiment nos prénoms, mais nos patronymes, parce que c’était plus pratique ainsi, et tout le monde pouvait nous comprendre. Cependant, nous n’étions plus à l’hôpital ce soir là, et les prénoms étaient de mise…
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Lun 25 Fév - 23:16



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Encore une remarque censée être drôle mais qui ne fait absolument pas rire Meredith. Du moins... Pas d'un rire chaleureux comme elle en a l'habitude. Elle est surprise que le chirurgien se montre aussi caustique en sa présence, aussi elle arque les deux sourcils en souriant franchement devant tant d'audace.

- Sans doute oui ! fait-elle en finissant par rire à gorge déployée devant la gêne du médecin.

Au-delà de cette blague plutôt surprenante, Meredith est ravie de savoir que son hôte de ce soir cuisine. Elle qui déteste ça, elle trouve que cette qualité est très appréciable chez un homme. Elle pense même que de les voir à l'oeuvre est plutôt sexy... Qu'il s'inquiète en plus de ne pas la satisfaire en matière de dîner ? Meredith est sous le charme. Elle n'en montre rien, mais elle ressent une certaine fierté à pouvoir être aussi proche d'un homme qui semble en tous points appréciable.

- On peut toujours aller acheter de quoi faire au supermarché... propose Meredith en jetant un oeil à sa montre, avant de se rendre compte que l'heure de fermeture de la plupart des commerces est déjà dépassée. "Ah non, en fait, trop tard..." ricane-t-elle.

Au fur et à mesure du trajet, Meredith comprend qu'elle va pénétrer dans un quartier d'Austin qu'elle n'a jamais visité. Ils ne sont pas très loin de l'hôpital -plutôt logique pour un chef de chirurgie...- mais l'infirmière n'est jamais passée par cet endroit. Quand la voiture arrive devant la maison du chirurgien, Meredith se doit de taire son admiration. Même dans la pénombre, elle devine la beauté de ce qui semble être... une villa ? Peut-être aura-t-elle encore l'occasion de revenir ici, de jour, et de se rendre compte du style de la maison du Dr. Seidel. Elle se fait déposer directement dans le garage et ne peut ensuite s'empêcher d'ouvrir grand la bouche en découvrant le salon, après une première porte. C'est même un amoureux des animaux... Meredith a l'impression de rêver. Elle reste néanmoins sur la réserve, s'attendant à voir débarquer à tout moment une Madame Seidel distinguée et à la hauteur de son chirurgien de mari.

- Il est adorable... murmure Meredith en se penchant pour caresser le félidé, avant de comprendre qu'il ne lui accordera aucune attention en retour tant qu'il n'aura pas reçu sa nourriture du soir.

L'infirmière se relève donc et décide de se défaire de son trench-coat ainsi que son foulard pour les accrocher à un porte-manteaux qu'elle repère dans l'entrée. Au même moment, le chirurgien lui demande si elle souhaite boire quelque chose, en l'appelant non pas par son nom de famille mais par son prénom. Elle est surprise qu'il le connaisse, d'ailleurs, mais ne laisse rien paraître.

- Je prendrai la même chose que vous, Docteur, répond-elle en laissant son regard traîner ça et là, à la recherche d'une quelconque photo de famille accrochée au mur ou posée sur un meuble.

Rien dans l'entrée. Meredith revient innocemment au salon, vérifiant toutes les deux secondes que le médecin n'a pas les yeux posés sur elle, afin de continuer sa petite enquête. Elle laisse son regard traîner un peu partout, histoire de constater la présence d'affaires féminines, mais elle ne voit rien. Elle arque un sourcil, persuadée que son supérieur ne peut pas être un homme libre et seul, avant de se retourner vers lui, estimant qu'il a sûrement terminé de lui servir son verre. Elle s'en saisit dans un sourire timide, avant de murmurer en riant légèrement :

- Merci. Vous avez l'air d'avoir une maison à tomber... A moins qu'il s'agisse d'un manoir ? Elle se ravise cependant et s'excuse immédiatement de tant d'impolitesse : "Pardonnez-moi, ça me change de mon intérieur à moi, chose que je vois le plus souvent en dehors de l'hôpital..." Meredith lève ensuite son verre et demande : "A quoi trinquons-nous ce soir ?"
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Mar 26 Fév - 18:59

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Evidemment, avoir un petit chat trop mignon chez soi, ça aidait toujours avec les filles. Quel que soit leur âge, et peu importe le chat, elles trouvaient toujours ce petit animal trop mignon. Et avec Côme, elles étaient toutes servies, parce qu’il adorait se frotter contre les jambes, même celles des inconnues et il grimpait sur les genoux dès qu’on était assis. Insupportable parfois, mais quand même tout à fait adorable. Et c’était bien de cette façon que Meredith le qualifia. Je souris en la regardant lui adresser quelques petites caresses et se redresser pour observer les alentours. Je me demandais bien ce qu’elle pensait de cet endroit. Mille et une questions devaient se bousculer dans sa tête, et elle n’osait probablement pas les poser. Il fallait dire que c’était un peu délicat de se poser des questions intimes, personnelles, alors que nous étions avant tout collègues de travail. « Appelez moi Stan, parce qu’on est plus à l’hôpital là, je laisse mon titre là bas, la rappelai-je à l’ordre avec un rire amusé. » Je détestais ce titre de Docteur, comme si c’était plus élogieux que Monsieur… En réalité, c’était simplement pour me rappeler que j’avais passé plus de dix ans de ma vie à apprendre mon métier et à en devenir un véritable professionnel très performant. C’était pompeux en tout cas, et quand je comprenais que mes patients et mes collègues m’appellent ainsi, je ne souhaitais cependant pas en entendre parler en dehors..

Je nous servis deux verres de spritz, en espérant qu’elle apprécie le goût de ce dernier. Il venait tout droit d’Italie, et je n’en buvais que très peu, je ne savais même plus quel goût il avait. Je m’étais dit que le whisky, c’était peut-être un peu fort, en apéritif, et que Meredith n’aimerait peut-être pas cela. Je n’en savais rien, en réalité. Une bière aurait peut-être été plus judicieuse.. En avais-je dans mon frigo ? La question se posait. Je souris encore un peu plus en entendant les compliments que la jeune femme me fit sur cette maison. Je regardai autour de moi tout ce qui créait la familiarité de l’endroit, les meubles que j’avais achetés avec soin des années auparavant, la décoration assez épurée, le canapé, les grandes baies vitrées du salon et l’allure plus feutrée de l’entrée de l’endroit. « Ce n’est pas un manoir, il ne faut pas exagérer non plus… il serait bien vide si tel était le cas. » Je m’approchai doucement d’elle dans le but de venir trinquer. « Je vous remercie en tout cas, ça me va droit au cœur. C’est mon ex-femme qui avait fait la déco, et elle a emmené avec elle tous ses bibelots, je suis bien content de ne plus les avoir, ça prenait toute la poussière.. » Je ris de nouveau, les yeux rieurs et espiègles, avant de redevenir un peu plus sérieux au moment de choisir à quoi trinquer. « Et si nous trinquions aux patients que nous sauverons demain ? » Bien sûr, c’était un petit clin d’œil à ce qu’il s’était passé plus tôt dans la journée. Je n’avais toujours pas très bien digéré le décès sur la table de cette patiente, et je savais que je n’allais pas bien dormir cette nuit-là non plus. Le lendemain serait un nouveau jour, et j’allais probablement oublier cette mort, mais en attendant, je ne pouvais que me souhaiter d’être performant, et d’avoir un minimum de chance avec moi. Je fis tinter mon verre avec celui de Meredith et bus une gorgée de mon spritz, avant de m’asseoir en invitant la jeune brune à faire de même. Je ne savais pas bien si je devais la questionner ou attendre qu’elle prenne la parole, je n’osais pas vraiment lui demander quoi que ce soit, et je voyais bien que des demandes lui brûlaient les lèvres. En même temps, ça faisait beaucoup d’informations en même temps, elle découvrait un petit peu plus qu’avant encore l’homme avec qui elle travaillait régulièrement…
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Mar 26 Fév - 20:23



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- Je pourrais m'habituer à vous appeler par votre prénom, et je n'oserais franchement pas... Mais je vais essayer de faire un effort pour ce soir, Stan ! répond Meredith sans cesser de faire les cent pas d'une manière tout à fait innocente.

Elle est contente de visiter la maison du chirurgien, certes, mais elle aimerait aussi avoir des réponses aux questions qui lui brûlent les lèvres depuis qu'il lui a proposé de l'inviter à dîner dans sa demeure ! Une pensée qu'il pourrait être veuf et ne pas souhaiter parler de sa défunte épouse traverse l'esprit de Meredith. Elle laisse donc ces questionnements de côté, et se concentre désormais sur l'instant qu'elle passe avec le médecin.

Leurs verres sont servis, il est temps de trinquer. Stanislas commence à parler de sa maison, mais Meredith n'arrive à piocher aucune information dans ce qu'il lui dit. Son esprit est resté bloqué sur le mot ex-femme, et elle se retient fort de sourire. Elle comprend par la présente qu'il n'est pas marié, ou du moins plus, et sent son corps entier se détendre. Elle n'est pas dans la maison d'un ménage, ni d'une famille. Elle est seulement chez le Dr. Seidel, qu'elle doit désormais appeler par son prénom lorsqu'ils sont en privé. Meredith espère qu'il ne va pas revenir sur cette décision, parce qu'elle trouve son prénom fort agréable à prononcer.

- Ne vous moquez pas des femmes et de leurs bibelots ! fait Meredith en l'accompagnant dans son rire, avec une pensée pour ses propres bibelots.

Ce sont des choses inutiles, mais qu'elle adore à avoir sur ses étagères, devant ses bouquins ou ses DVD. Stanislas propose de trinquer aux patients qu'ils sauveront le lendemain. Meredith ne risque pas de sauver grand monde étant donné qu'elle est en repos jusqu'au jour d'après, mais elle trinque dans un grand sourire, avant de le suivre vers le canapé, le verre au bord des lèvres. Elle l'a vu servir du spritz, et même si elle n'aime pas vraiment ça, elle trouve que ce soir ce cocktail a un goût de paradis.

Alors qu'elle allait lui demander ce qu'il compte faire à dîner pour ce soir, un miaulement se fait entendre à côté de Meredith, qui a à peine le temps de tourner la tête pour voir le chat du médecin sauter sur ses genoux. Elle lève instinctivement son verre pour ne pas créer de catastrophe, avant d'éclater de rire.

- Ah oui, dans le genre chat affectueux on ne fait pas mieux ! commente-t-elle sans cesser de rire, le buste légèrement tiré vers l'arrière pour laisser de la place au chat sur ses jambes. "Il ne se sent pas trop seul avec le métier prenant que vous faites ?"

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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Mar 26 Fév - 21:13

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Même le diminutif de mon prénom sonnait mieux dans la bouche de cette femme, et j’en étais ravi. Je ne savais pas vraiment ce qu’il se passait, où tout cela nous menait, mais une chose était sûre : nos relations ne seraient plus jamais les mêmes après cette soirée, quoi qu’il arrive. Je ne pus m’empêcher de rire lorsque Meredith s’insurgea presque que je me moque des bibelots de mon ex-épouse. C’était très féminin de garder des trucs parfois moches et inutiles sur des étagères ou des commodes. Je défiais tout homme normalement constitué de me dire qu’il gardait des tas de saloperies partout chez lui. Et puis, j’étais si peu souvent chez moi que ça ne me servirait à rien d’avoir tout cela. Mes souvenirs étaient dans ma tête, pas dans des objets quelconque. Il n’y avait chez moi que des petites couvertures de bébé, des bracelets d’hôpital ayant appartenu au poignet de ma fille et qui me rappelaient de bons voire de mauvais souvenirs, ou ce genre de choses que je gardais. Le reste finissait à la poubelle… J’allais lui répondre lorsque Le Chat se rappela à nous, et grimpa sur les cuisses de Meredith d’un geste élancé. En temps normal, j’aurais voulu lui gratter la tête, mais je n’osais clairement pas bouger, vu l’endroit où il commençait à faire son nid. « N’hésitez pas à le pousser s’il vous dérange, lui expliquai-je en regardant le chat tapisser les jambes de l’infirmière en fermant les yeux et en ronronnant de plaisir. » Il était parfois vraiment pot de colle, mais quand je partais toute la journée pour travailler, il restait seul, sans sortir se rouler dans l’herbe, parce que j’avais trop peur que mes voisins psychopathes - les MacWhite, de vrais abrutis, du moins, pour le père ! - ne tue Le Chat en voulant me faire chier. Alors, j’imaginais cela normal qu’il vienne se frotter contre mes jambes ou me faire des câlins tout doux toute la soirée, voire toute la nuit. « Quand ma fille est là, il a plus de compagnie, il dort avec elle et il est moins ennuyant, quand même, fis-je, conscient de lâcher dans le même temps une énorme bombe qui allait encore plus intriguer la jeune femme. » Elle ne devait pas franchement savoir que j’étais père. En réalité, je ne savais vraiment pas ce qu’elle imaginait de moi. En à peine cinq minutes par contre, elle venait d’apprendre que j’étais célibataire et père à la fois. De quoi la rebuter pour de bon, certainement, et je regrettais presque de lui avoir avoué cette facette de ma vie, mais elle était si importante… Je ne pouvais pas la garder pour moi. Malgré tout, je tentais de noyer un peu le poisson. « Vous avez des animaux ? demandai-je innocemment, et d’une manière un peu bateau, en espérant qu’elle enchaîne là-dessus et qu’elle ne passe pas en revue toute mon histoire familiale, même si, évidemment, je lui répondrais avec plaisir si elle le souhaitait.
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Mer 27 Fév - 12:08



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Meredith ne va certainement pas pousser le félin alors qu'elle adore les animaux et encore plus lorsque ces derniers sont affectueux... Elle se met à le caresser en hochant la tête, mais elle n'a aucune intention de le soustraire à ses jambes. Son buste peut revenir en position normale dès que le chat s'est installé, mais la brunette manque de se stopper totalement dans son mouvement alors que le chirurgien parle de sa fille. Une fille ?! Meredith se retient de le regarder de haut en bas en se demandant à quoi pourrait bien ressembler un enfant de lui. Elle se dit d'ailleurs qu'elle n'a pas remarqué de photo d'une quelconque adolescente ou jeune femme. Et si la fille en question avait l'âge de Meredith ? Elle n'avait jamais pensé à cette possibilité, durant toutes les fois où elle a pu fantasmer sur le chirurgien, que cela soit au bloc opératoire ou dans la salle de soins. Elle n'avait jamais pensé non plus qu'il pourrait avoir le double de son âge... Et pourtant, c'est très certainement vrai. Meredith n'a aucune idée de l'âge du Dr. Seidel. Ce n'est pas une information qu'on demande en général, au travail, sauf au détour d'une discussion.

- Votre fille ne vit donc pas avec vous ? s'enquiert Meredith, intriguée par la situation.

Elle-même nullipare et sans jamais avoir eu envie de se poser avec un homme, Meredith oublie souvent que le monde autour d'elle continue de tourner, et que les gens se marient, et font des enfants. Se créent volontairement des responsabilités qui demeureront à vie.

- Non, je n'ai pas d'animaux... confie Meredith, avec une pointe de regrets dans la voix. "Et pas d'enfants non plus, au cas où vous vous demandiez !" ajoute-t-elle ensuite en riant nerveusement.

Son ventre vient presque la sauver en grognant méchamment dans la seconde qui suit.

- Mince, j'ai vraiment faim maintenant que vous m'avez servi un cocktail délicieux... Mon appétit est désormais ouvert ! clame-t-elle fièrement.

Elle n'aurait pas pu manger grand chose, si elle était rentrée chez elle sans qu'ils ne s'expliquent sur le comportement du chirurgien après le décès de leur patiente opérée cet après-midi. Et ce petit accroc l'aurait poursuivie jusqu'à la reprise de son travail, dans deux jours. Finalement, tout s'est bien terminé à ce sujet... Mieux que tout ce que Meredith aurait pu espérer, d'ailleurs.
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Sam 2 Mar - 12:14

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Malgré le fait qu’elle voulait sûrement rester discrète, la réaction de Meredith ne se fit pas vraiment attendre, et je retins un rire amusé en voyant son regard choqué. Que croyait-elle ? Que j’avais voué ma vie à la médecine ? C’était un peu le cas, certes, mais j’avais également eu une vie, à côté de l’hôpital, comme tous les médecins. En réalité, elle me faisait penser à la réaction qu’avait eu ma fille la première fois qu’elle avait vu sa maîtresse d’école en dehors de l’enceinte de la dite école. Comme si c’était impossible que cette femme puisse exister ailleurs qu’à l’école. Elle m’avait fait beaucoup rire, ce jour-là. « Non, cette semaine, elle est chez sa mère, lui expliquai-je. Je la vois régulièrement, mais cette semaine c’est son tour. » La conversation continua, et repris un ton un peu plus léger dès lors que je lui demandais si elle avait des animaux. Au moins, nous ne parlions plus de ma fille, et l’infirmière allait être sûrement plus détendue. Comme si le fait d’apprendre cela l’avait réellement brusquée et qu’elle n’y croyait pas.

Étrangement, le fait qu’elle ajoute qu’elle n’avait pas d’enfant, pas plus que d’animal à la maison, me rassura, et me rendit joyeux. Cela signifiait, qu’au contraire de mon cas, elle n’avait sûrement pas d’ex-copain/mari jaloux qui pourrait m’ennuyer s’il arrivait quoi que ce soit à la mère de sa progéniture. Je savais parfaitement, dans mon cas, qu’en effet si un jour je décidais de retrouver quelqu’un de durable, une relation qui me rendrait l’homme le plus heureux du monde, mon ex viendrait me faire la morale et m’emmerder jusqu’à ce que je lâche l’affaire, pour le bien de ma fille. Comme si ça l’avait empêchée, elle, de retrouver quelqu’un dès notre divorce… « Vous faites ce que vous voulez de votre vie, en tout cas ! » Loin de moi l’idée de lui ordonner d’avoir des enfants. Déjà parce que cela voudrait dire que durant quelques mois, j’allais perdre l’occasion de travailler avec mon infirmière préférée et attitrée, et ensuite, parce que ce n’était sûrement pas mes oignons. J’étais un homme et je ne pouvais pas décider de ce que faisaient les femmes de leur utérus.

Je me relevai aussitôt dès que j’entendis son ventre gargouiller, et je n’attendis pas qu’elle me dise qu’elle avait faim pour réfléchir à tout ce que je pouvais lui offrir à manger. « Si vous voulez bien m’excuser, je vais en cuisine, alors… lui répondis-je avec un clin d’œil amical. » Aussitôt dit, aussitôt fait, et je me retrouvai face à mon réfrigérateur à moitié vide. Qu’allais-je bien pouvoir faire ? Des pâtes ? Un risotto ? Il était trop tard pour se mettre à faire de la grande cuisine, et si nous voulions manger un jour, je ne devais pas trop tarder à m’y mettre. Je pris le parti du risotto et sortis les ingrédients - que j’avais, fort heureusement - pour commencer la préparation. En attendant que l’eau de la casserole se mette à bouillir, je retournai dans le salon pour discuter avec Meredith. « Au menu : risotto aux champignons et à la crème… Vous en avez déjà mangé ? Ce n’est pas très américain, mais j’en fais souvent.. » Il fallait dire que je n’étais pas vraiment un cordon bleu et que je n’avais jamais pris le temps de m’améliorer en terme de plats. Mon métier était trop prenant pour cela, et souvent, mes repas se limitaient à des commandes de pizza et/ou de plats en tout genre, ou alors à des pâtes que je faisais souvent trop cuites. Il fallait vraiment que je me surpasse.
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Dim 3 Mar - 18:52



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Meredith retient un soupir de soulagement quand Stan lui apprend que sa fille n'habite pas tout à fait avec lui. Elle se contente d'acquiesce en un sourire très chaleureux, mais elle n'en pense pas moins. Les enfants, ça a tendance à retenir leurs parents de vivre leur vie comme ils l'entendent. Elle l'a déjà rencontré par le passé, et elle n'est pas sûre de pouvoir y faire face à nouveau. Flirter avec son patron n'est déjà pas bien vu, alors en plus s'il a un enfant... Meredith décide de rester davantage sur la retenue à l'avenir. Même si elle sait qu'elle va en souffrir en silence. Elle n'avait qu'à pas craquer sur le chirurgien, aussi !

Celui-ci entend le ventre de Meredith et s'éclipse en cuisine. Avant de le rejoindre, l'infirmière passe encore quelques secondes à caresser le félin. Pour se lever, elle va devoir le virer de ses jambes, et ça l'enchante moyennement vu sa douceur et ses ronronnements agréables... Finalement, elle n'a pas le temps de se relever puisque le chirurgien revient au salon pour lui annoncer le menu. Etonnée de tant de classe, Meredith fait partir le chat de ses genoux d'un geste tendre avant de se lever pour lancer :

- J'en ai déjà mangé, et j'adore ça. Je vais vous aider, je ne vais quand même pas rester là à caresser votre chat !

Pour joindre le geste à la parole, elle s'avance vers la cuisine en frôlant involontairement le chirurgien. Elle emporte dans son sillon une effluve de son odeur, et manque de défaillir tant elle l'apprécie sur le moment. Meredith boit une gorgée de son spritz pour se donner une contenance. Elle découvre la cuisine, qui s'annonçait aussi belle que le salon. Elle aussi, si elle avait une cuisine pareille, elle se mettrait derrière les fourneaux !

- Alors ? Que puis-je faire pour vous apporter mon aide ? demande-t-elle d'autorité en se retournant vers le Dr. Seidel après avoir posé son spritz sur la table.

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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Mar 12 Mar - 17:42

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J’accueillis avec soulagement la réaction de Meredith, qui sembla ravie d’apprendre que nous allions manger du risotto. J’étais content, parce que d’une ça lui plaisait, et de deux, je n’allais pas avoir besoin de changer d’idée en cours de route. C’était donc parfait. J’allais lui dire qu’elle pourrait m’aider avec plaisir avant de me rendre compte que c’était probablement une mauvaise idée, parce qu’elle était mon invitée, et que, lorsque l’on est invité, on n’aide pas l’hôte à préparer le dîner. Cependant, deux mains supplémentaires ne seraient pas de refus, et ça nous permettrait de discuter également. « Côme ne serait pas contre quelques séances de caresses supplémentaires, je crois… lui confiai-je avec un clin d’oeil amusé en regardant le chat nous fixer de ses grands yeux jaune-vert. » Toutefois, la décision de la jeune infirmière était déjà prise et elle me rejoignis dans la cuisine.

L’eau n’était toujours pas à son stade d’ébullition, j’attendis donc encore quelques instants avant d’y jeter du sel et du riz. Il valait mieux prendre son temps et bien faire les choses que de tout louper, parce que j’aurais trop honte pour la regarder en face ensuite. Un risotto, ce n’était pas la chose la plus compliquée qui fut à réaliser. J’étais chirurgien, bon sang, je savais donc faire cuire du riz. Malheureusement, je ne voyais pas bien ce que Meredith allait pouvoir faire pour m’aider. Je repassai la recette dans ma tête, j’allais m’occuper de la cuisson du riz, et peut-être couper quelques aiguillettes de poulet que l’on pourrait y rajouter, et la crème, j’en faisais mon affaire… « Les champignons, éventuellement. Si ça vous tente de les couper ? lui demandai-je, plus timidement, ne voulant absolument pas la forcer à faire quelque chose qu’elle n’apprécierait pas. » J’aurais pu le faire, mais si elle tenait vraiment à m’aider, alors c’était la seule tâche qu’il pouvait lui incomber, le reste devant rester sous mon « contrôle » en quelques sortes.

Je me détournai dès après lui avoir trouvé des champignons dans mon réfrigérateur pour enfin mettre le riz dans l’eau et démarrer le minuteur de cuisine qui se trouvait sur une étagère non loin. Il était fou que mon infirmière préférée, et je devais l’avouer la plus jolie du service, soit chez moi, dans ma cuisine, à couper des champignons comme si c’était l’acte le plus naturel du monde. Je ne savais pas vraiment ce qui m’avait pris, était-ce uniquement parce que je lui avais mal parlé plus tôt dans la journée ? Etait-ce parce que je voulais que l’on se rapproche ? Pourtant, ces petits flirts que nous avions elle et moi, au bloc ou via nos téléphones, c’était amplement suffisant. Je n’étais pas du tout de son âge et elle voudrait se trouver un homme - ou une femme ! - qui aurait la trentaine également… si tant est qu’elle avait alors la trentaine, parce que je n’en avais fichtrement rien… Aussi, je me décidai à lui faire la conversation, et à lui poser des questions. « Comment vous avez décidé de devenir infirmière ? Ca fait longtemps que vous faites ce métier, d’ailleurs ? » Briser la glace, toujours, même si entre nous, elle était définitivement déjà bien brisée. Par ces deux questions, je voulais un peu m’immiscer dans sa vie passée afin de la connaître un peu mieux, et également connaître son âge, parce qu’il était hors de question que je lui pose cette question de but en blanc. Aussi, bien sûr, lui poser des questions l’autoriserait - si jamais elle se l’interdisait - à me retourner l’appareil et à me demander tout ce qu’elle avait envie de savoir sur moi…
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Mar 12 Mar - 22:46



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Couper des champignons ? Meredith a déjà fait bien plus compliqué en cuisine. Elle hoche donc la tête en souriant, sûre d'elle.

- Les champignons, d'accord, ça me va ! fait-elle.

Elle se retient d'ajouter "Tout ce qu'il vous plaira", pensant qu'elle en ferait alors trop. Et pourtant, elle est certaine qu'elle l'aurait fait, même si le chirurgien lui avait demandé là tout de suite de danser sur la table de la cuisine et avec pour seul vêtement un tablier ridicule de cuisinier. Meredith le regarde alors, en tentant de rester au-dessus de sa chute de reins, farfouiller dans le réfrigérateur. Ce n'est que lorsqu'il referme la porte de ce dernier que l'infirmière reprend ses esprits. Elle n'a pas souvent l'occasion de pouvoir contempler à loisir son chirurgien favori, et encore moins de cette façon plus ou moins lubrique.

Désormais un couteau dans la main et une planche à découper sous les poignets, Meredith s'affaire à couper les champignons pour le risotto. Elle lève son nez quand le Dr. Seidel lui demande comment elle a décidé de devenir infirmière, et depuis combien de temps elle travaille en tant que telle. Un sourire vient étirer les fines lèvres de Meredith.

- Si je vous dis que mes parents voulaient faire de moi une secrétaire, vous me croyez ? questionne-t-elle de façon rhétorique avant de baisser à nouveau la tête vers ses champignons. "Mon père dirige une entreprise de peinture, dans le bâtiment. Et ma mère était l'une des secrétaires de cette entreprise. Il voulait absolument que je fasse la même chose, étant donné que l'un de mes frères aînés a repris l'affaire depuis. Qu'on reste en famille, c'était le maître mot... Sauf que j'ai beaucoup de mal à obéir aux ordres, comme vous avez déjà pu le constater... glisse-t-elle en esquissant un sourire taquin. "J'ai toujours voulu faire le bien autour de moi, allez savoir pourquoi. Je ne sais pas pourquoi je me suis dirigée vers le paramédical dès que j'ai quitté le lycée. J'ai fait mes études à Houston, et je suis partie vivre à San Francisco avec ma grande soeur, quelques années. Je suis revenue il y a un peu plus de deux ans, et j'ai bossé jusque là en tant qu'infirmière scolaire, à l'université. Ca fait quand même déjà..." Meredith marque une légère pause, les yeux en l'air, avant de terminer : "Neuf ans ! Neuf ans que je suis diplômée."

Le temps de raconter tout cela, Meredith a terminé de couper les champignons. Elle les montre d'un léger signe de la main avant de demander :

- Ca vous va, comme ça ? Puis devant une légère hésitation du chirurgien, elle ajoute : "Je parle des champignons bien sûr..." Un éclat de rire vient secouer Meredith, qui demande ensuite : "Et vous ? Comment en êtes-vous venu à vouloir être chirurgien, et pourquoi la chirurgie viscérale ?"
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Stanislas Seidel
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Re: don't say it's over anymore w/meredith, le Ven 19 Avr - 14:06

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C’était une ambiance assez étrange que de préparer un repas en compagnie d’une femme que l’on ne voyait habituellement que sur son lieu de travail. J’imaginais déjà les ragots, les rumeurs, les on-dit qui circuleraient dans l’hôpital si cette scène s’ébruitait. Non pas que j’en aie quelque chose à faire, mais je pensais plutôt à Meredith. Il était assez mal vu, pour une infirmière, de flirter avec un médecin. Le sentiment d’infériorité qui se faisait ressentir chez d’autres corps soignants était un vrai fléau pour la moindre relation extra-professionnelle. Et puis, je ne voulais pas qu’elle ait de problème, quel qu’il soit.

Elle m’expliqua brièvement, mais tout de même de façon détaillée, son parcours en tant qu’infirmière, ce pour quoi elle avait été destinée, ce qui en avait résulté, sa famille, ses études, son déménagement puis son retour. Je l’écoutai parler avec plaisir, j’adorais connaître les parcours des gens, parce que chaque individu avait une vie si différente d’un autre… C’était aussi pour cette raison que j’aimais mon métier : il arrivait que l’on voit, dans une même journée, des gens de tous horizons, qui nous apprenaient beaucoup de choses sur la vie, mais également sur nous-mêmes. J’eus un petit sursaut en apprenant qu’elle n’était diplômée que depuis neuf ans. Elle était donc encore plus jeune que je ne le pensais ? Avec un rapide calcul, en sachant combien de temps duraient les études d’infirmière, je compris qu’elle n’avait même pas encore trente ans, ce qui me fit froid dans le dos. Que faisais-je à la dragouiller, même gentiment ? Elle avait encore toute sa vie devant elle, elle avait le temps de connaître mille et un amants et moi je faisais mon gros balourd… Mince alors.

« C’est parfait, répondis-je qu’elle me demanda si elle avait coupé les champignons comme je le souhaitais. » J’étais tellement pris dans son récit et dans mes calculs qu’au départ, je n’avais pas compris ce qu’elle me demandait. Puis, elle renchérit, avant que j’aie le temps de dire quoi que ce soit, en me demandant comment j’avais été amené à devenir chirurgien et pourquoi ma spécialité en particulier. J’esquissais un sourire. C’était de bonne guerre qu’elle me pose la question à mon tour après tout. « Mon père était neurochirurgien, répondis-je d’une voix douce. C’était évident que j’allais donc suivre ses traces et devenir, a minima, médecin. » Tandis que je parlais, je continuais de remuer la nourriture qui cuisait doucement, en y rajoutant les champignons que Meredith venait de découper. « Ma mère n’était pas du tout dans la médecine, et j’avais plus d’affinités avec les sciences qu’avec la mode… j’ai choisi de suivre la voie paternelle. Quant à la spécialité… continuai-je en soupirant, en fait je n’en sais trop rien. Je ne me trouvais pas à la hauteur pour la neurochirurgie, c’est très pointu, et mon père était très souvent - trop souvent - retenu à l’hôpital. Alors j’ai réfléchi, et j’ai aussi laissé parler mon coeur. J’ai suivi la digestive, parce que je trouve tout cela très intéressant. Les intestins sont le deuxième cerveau de l’Homme après tout. » Je ponctuai la fin de mon récit d’un petit clin d’oeil à l’intention de la belle infirmière, en me disant qu’elle allait sûrement approuver mes dires. On voyait tant de pathologies digestives, liées finalement… au stress, à l’anxiété, c’en devenait affolant. Mais au moins, une chose était sûre : je ne serais jamais au chômage avec toute cette angoisse permanente !
(c) DΛNDELION


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