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(alistaire) home is where the dog is.


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(alistaire) home is where the dog is., le Dim 10 Fév - 18:18

Enfin des congés ! J’avoue que je n’y croyais plus. Je pouvais au moins de détacher de l’hôpital quelques temps et ça ne pouvait qu’être une véritable bulle d’oxygène. Il y a également autre chose qui pouvait me faire un bien fou : le séjour à la neige avec Alistaire. Comme une cruche, j’avais gaffé une infime partie de la surprise. Je suis certaine qu'aujourd’hui, il allait se faire un malin plaisir à me pomper l’air pour connaître tout dans les moindres détails. Des années que je n’avais pas été à Aspen, au chalet luxueux de mes parents. Il y a quand même un point qui me fait très peur. Barry. Et s’il lui arrivait quoi que ce soit pendant la semaine où nous sommes partis ? Je dois encore régler ce détail, qui pourrait potentiellement me tordre le ventre tout le long de notre voyage et j’avoue ne pas trop en avoir envie. Je veux me détendre. Je veux profiter de tout. De la neige, du ski, de la présence d’Alistaire. Mon cœur se met à battre plus vite quand je pense à lui. Je me regarde une dernière fois dans le miroir, mon bonnet sur la tête. « Barry, j’y vais, tu m’appelles s’il y a quoi que ce soit, promis ? » dis-je, à travers le couloir. Il déboule rapidement, me regardant de haut en bas. « Avec cette tenue, je ne me demande même pas qui tu vas voir ! » dit-il, avec un petit sourire en coin. « Alistaire, oh oui, Alistaire ! » hurle-t-il alors qu’il m’imite en train de jouir son prénom. Mes yeux sont presque exorbités, ma bouche grande ouverte. « Barry, mais t’es cinglé ! » Je fais volte-face, partant en trombe dans le salon. Je l’entends rire depuis le couloir avant de venir vers moi. J’ai la main sur la clenche de la porte de l’appartement, j’allais l’ouvrir quand je l’entends dire, le plus sérieusement du monde. « Je rigole mais pas tellement, au fond. » Il marque une légère pause. « J’dis ça pour toi, mon ange, je te connais par cœur : tu es amoureuse. » Je suis estomaquée, j’ai envie de lui hurler dessus que c’est faux mais finalement, je claque la porte derrière moi, me laissant interdite et bouleversée.

La musique est forte dans l’habitacle de ma Fiat 500. Je fredonne, me concentrant sur les paroles pour essayer de ne pas repenser à ce qu’il vient de se passer. C’est quasi mission impossible. Heureusement que le refuge n’est pas si loin, qu’il est à South Austin. Je me gare sur le parking, regarde l’heure. J’hoche la tête : 14h53. Toujours en avance, comme d’habitude. Il fait un beau soleil donc je sors mes lunettes de soleil, qui pose sur mon crâne, dans mes cheveux détachés. Je n’ai absolument pas envie de rester enfermée dans la voiture donc je sors. Je m’oriente face au soleil avant de m’adosser à la voiture, mon sac à main sur l’épaule. J’attrape les pans de mon trench, croisant mes mains contre ma poitrine. Je ferme les yeux, profitant de la sérénité des lieux. Les petits oiseaux puis le calme. Les rayons du soleil réchauffent délicatement ma peau. Je profite de ce moment pour faire le point sur mes pensées, tortueuses après la remarque de Barry.
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Re: (alistaire) home is where the dog is., le Lun 11 Fév - 14:40





 




Aujourd’hui, nous devons aller voir Rufus. J’ai décidé de prendre Lily avec nous et de proposer à Presley de venir le voir. Elle aura un avis extérieur sur la question, elle pourra me dire si quelque chose lui semble bizarre tandis que je ne le vois pas. Presley, elle me rend dingue mais je ne peux pas lui dire. Je n’y arrive pas, ça ne veut pas sortir alors que mes entrailles hurlent dès qu’elle s’approche ou dès que son nom apparaît sur mon téléphone portable. Il est 14h40 lorsque j’incite Lily à prendre place dans la voiture. Elle remue la queue, elle sait qu’on part se balader mais elle ne sait pas qu’elle risque de voir son futur copain de tous les jours. Heureusement que ma brune sera là, je sais qu’elle pourra me canaliser et la canaliser, elle, si jamais ça dérouille. La clé dans le contact, le pied sur l’embrayage, j’accélère et je roule jusqu’au refuge. Il est 14h55 quand j’arrive avec Lily. Presley et sa Fiat 500 sont déjà présentes. Je sors avec Lily au bout du bras et je la rejoins, une clope au bec. C’est la troisième en 15 minutes. Je suis stressé. Je viens la voir avec un petit sourire. Je pose mes mains sur ses hanches et je viens l’embrasser avec passion. « Salut bébé. » Grand sourire de tombeur. Je pose encore une fois mes lèvres sur son front. « Je te préviens, je suis stressé comme jamais. » Je prends une grande respiration en la regardant. La savoir ici, ça me fait du bien, ça me rassure. « Je termine ma clope et on y va ? »

Le mégot jeté dans la poubelle, j’emboîte le pas avec elle et Lily jusqu’à l’accueil. Ma main dans celle de Presley, l’autre sur la laisse. « Bonjour, nous venons pour voir Rufus. » Un petit sourire pour la jolie blonde qui se tient derrière le guichet.

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Re: (alistaire) home is where the dog is., le Lun 11 Fév - 15:23

Barry, ce petit crétin, il aime bien mettre son grain de sel. Même s’il n’a pas dit ça pour être malveillant, il a bien mis le bazar dans mon esprit. Malheureusement, je n’ai pas le temps de mettre de l’ordre dans ma tête. Je sens deux larges mains se poser sur mes hanches avant que des lèvres se posent sur les miennes, avec une certaine frénésie. Ces lèvres, je les reconnaîtrais entre mille. Alistaire. Je calme légèrement le jeu, passant ma main contre sa nuque. Je sens le stress d’ici alors qu’il ne m’a pas adressé un mot. Le baiser se tarit, il finit par me saluer avec un sourire étincelant. « Bonjour, Monsieur Calgrini. » dis-je, solaire, les yeux qui pétillent. C’est comme si sa présence avait effacé toutes les mauvaises pensées qui traînaient, temporairement, par contre. Je croise son regard, j’allais lui demandais comment il se portait mais il me devance. Ma main glisse un instant sur sa joue. « Ne t’inquiètes, je suis certaine que tout va bien se passer. » dis-je, d’un ton qui se veut rassurant. Je plonge ma tête dans son cou, le prenant dans mes bras avec douceur. Je pose quelques baisers contre sa peau, humant silencieusement son parfum. « Détends-toi, bébé. » murmurai-je, contre sa peau. J’acquiesce contre lui, il va finir sa cigarette tranquillement et on sera parti.

Avant de se mettre en route, je caresse vigoureusement Lily, qui visiblement l’attendait avec impatience. On se met alors en route, Alistaire a attrapé ma main et nos doigts sont maintenant entrelacés. Mon pouce caresse doucement ses doigts, je lui fais indirectement signe que je suis là, bien présente, et que je ne compte pas partir. Je salue la personne à l’accueil d’un sourire alors qu’elle vient à notre rencontre. Elle va nous guider jusqu’à Rufus. J’ai le ventre qui se serre brusquement, je me rappelle ce chemin que j’ai fait déjà plusieurs fois pour voir Benny. Je tente tout pour ne pas montrer mon trouble, Alistaire ne doit rien en voir. C’est pour lui que nous sommes là. Quelques minutes plus tard, après être passé devant beaucoup trop de box, nous arrivons devant celui de Rufus. Il saute contre les grilles, j’esquisse un sourire. Il est beaucoup plus grand que Lily, il a l’air vif. Je me penche vers les grilles, doucement. « Bonjour, toi. » Le chien aboie vigoureusement. Je suis certaine qu’il meurt d’envie de sortir mais je laisse le brun guider le truc, c’est son potentiel futur chien. Je m’en voudrais de lui voler la vedette. La blonde attend les instructions d’Alistaire, je me tourne alors vers lui, me redressant.
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Re: (alistaire) home is where the dog is., le Mar 12 Fév - 20:10





 




Une fois dans ses bras, y a tout le stress qui se barre et qui s’échappe. Je me sens beaucoup plus calme d’un coup, heureux de l’avoir contre moi. Elle dépose des baisers qui me font frémir et je souris contre le haut de son crâne. «  Je vais t’appeler Xanax, maintenant.» Je ricane en embrassant ses cheveux. Je termine lentement ma cigarette avant d’entrer avec elle dans le refuge. Lily serrée entre mes doigts par le biais de la laisse, elle ignore les chiens autour de nous et je ricane en la voyant faire. Je tiens Presley par la main, je ne veux pas qu’elle me lâche. Elle est mon soutien moral pour ne pas flancher et ne pas prendre d’autre chien que celui que je veux venir voir. Et puis, d’un coup, Rufus. Rufus et ses airs de grand con. Il est beaucoup plus gros que Lily, beaucoup plus vif aussi mais quand Presley vient vers lui, je vois la queue de Lily se mettre à remuer dans tous les sens. Je crois que le courant passe bien. Je le regarde faire, je regarde son comportement face à mes deux femmes. Un sourire passe sur mon visage quand le regard du chien croise le mien. Je lâche Lily entre les doigts de Presley pour venir le voir et mettre ma main contre le grillage. «  Bonjour toi. » Un rire s’échappe d’entre mes lèvres. Je me redresse vers la blonde. «Est-ce qu’il serait possible de le sortir d’ici ? » Je lui souris légèrement et je la regarde faire. Elle nous décrit le chien comme un peu foufou mais très à l’écoute, il apprends vite, connaît les bases, pas fugueur, très joueur, encore jeune car il n’a que 6 mois. Je m’arrête à ce nombre en faisant les gros yeux. «  Six mois ? Et il va encore grandir ? » J’ai les yeux tellement écarquillés que je cherche ceux de Presley pour savoir si j’ai bien entendu. « Oui, oui. Six mois, il devrait prendre quelques centimètres encore et prendre un peu de poids. On ne connaît pas sa race. » Je lui sourit en la laissant nous guider vers un endroit calme où Lily et lui pourront faire connaissance.

Nous sommes assis sur des petits bancs en rotin, la blonde qui réponds au prénom de Alicia, nous montre les ordres que Rufus à appris depuis son arrivée et nous raconte également son histoire. Il a été trouvé dans une poubelle à l’âge de trois semaines. Des gens ce sont jetés sur lui quand il est arrivé au refuge mais ils ont vu que le chien grandissait rapidement, et qu’il détruisait tout sur son passage. Un soupire s’échappe d’entre mes lèvres. C’est un chien, c’est normal après tout. Alicia garde Rufus près d’elle et je garde Lily près de moi, ma main est toujours dans celle de Presley. « Est-ce vous pensez qu’on peut les détacher ensemble ? » Après un hochement tête positif. Je lâche la laisse de Lily et elle lâche celle de Rufus. Les deux se sentent mutuellement, avant de commencer a faire les cons. Je jette un œil à Presley avec un petit sourire en coin. « J’crois qu’ils sont fait pour s’entendre, tu ne penses pas ? »

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Re: (alistaire) home is where the dog is., le Mar 12 Fév - 21:48

Je lui sert d'anxiolytique, apparemment. Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire, sortant légèrement ma tête de son cou, avant de l’enfouir à nouveau. « Méfie-toi, il peut mordre si tu l’appelles encore une fois ainsi. » dis-je, avant de mordiller une fois sa peau. Il termine sa cigarette et nous allons calmement au refuge, tous les trois. L’employée nous conduit tout droit vers Rufus, mes doigts entrelacés à ceux d’Alistaire. Il me tient la main fermement, comme pour se rassurer. J’ai envie de croiser son regard et de lui faire comprendre qu’il est hors de question que je l’abandonne. Je suis là, bien présente. Mes doigts exercent de légères pressions contre les siens. Peut-être que je peux faire Xanax à distance, sait-on jamais. Nous sommes maintenant devant la cage de Rufus et de prime abord, il est bien différend physiquement de la petite mais costaud Lily. Alistaire va devoir se faire à un changement de gabarit plutôt conséquent mais je sais qu’il pourra le faire, sans le moindre souci. Ce n’est qu’une goutte d’eau, après tout. Je salue l’animal, suivi de près par le beau brun. Je jette un coup d’œil à la furie blanche, qui entrevoit déjà la possibilité de se faire un copain, même derrière cette lourde grille. Alistaire sourit avant de me confier Lily pour aller le voir. Je reste légèrement en retrait, observant la scène qui se déroule devant moi. La blonde fait sortir Rufus, sous la demande d’Alistaire. Tout d’un coup, ça me frappe. Je la vois faire. Elle minaude, discrètement certes mais assez pour que je le remarque. Je suis d’ailleurs étonné qu’il ne la voit pas faire, bien trop concentré sur le chien. Je tripote la laisse de Lily entre mes doigts, par nervosité. J’essaie de me concentrer sur ce qu’elle dit et non sur son attitude. Dos à moi, Alistaire se retourne soudainement, me cherchant du regard. Six mois, c’est jeune. Enfin, il faut relativiser aussi. Il a eu Lily tôt aussi, pas autant mais ce n’est qu’une question de mois. Je croise les yeux clairs du brun, acquiesçant que tout va bien. Je suis bloquée, je n’arrive à sortir un mot face à cette pimbêche qui drague ouvertement Alistaire. Je me hais aussi, je n’ai pas le droit d’être jalouse. Jamais. Encore moins quand la situation n’est pas claire entre nous. Je voudrais qu’elle soit loin pour que je puisse lui parler librement. Je regarde Rufus, esquissant un petit sourire. Nous allons pouvoir le voir en action car nous allons vers un carré d’herbe dégagé. Toujours Lily entre les doigts, je marche derrière Alistaire et la guide, comme si inconsciemment, je gênais et que je voulais m’effacer, chose que je sais particulièrement bien faire.

Le professeur a récupéré sa chienne en chemin et nous sommes maintenant assis sur des bancs, il a récupéré ma main. Assise à côté de lui, j’écoute silencieusement l’histoire du chien. J’ai un profond pincement au cœur. La vie a très mal commencer pour ce beau chien. Comme beaucoup d’autres ici, quand on y pense. J’ai une pensée pour Benny, qui n’est pas si loin d’ici. J’entends Alistaire soupirer, je me tourne vers lui en grimaçant légèrement. « Dis-toi que le pire est derrière lui, bébé. » dis-je, doucement, limitant ce que l’Alicia peut entendre. Je le pense sincèrement. Si Alistaire compte le prendre, et je sais qu’il le fera, il sera obligatoirement heureux. Il n’y a pas d’autre issue pour ce jeune chien. Moi, je voudrais bien être condamnée au bonheur avec ce beau brun. Je secoue doucement la tête, je m’égare dans mes pensées. J’ai failli louper le moment de vérité : le lâché des deux fureurs. Les voilà qui se découvrent, à leur vitesse, avant de se mettre à jouer. Je glousse en les regardant faire, soudain plus légère. Plus facile quand la guide n’est pas dans mon champ de vision. Lily est au top de sa forme, courant comme une dératée. Eux deux, faits pour s’entendre ? « Je crois aussi, regarde-les courir ! » Je me pince les lèvres avant de croiser le regard d’Alistaire. J’ai une impétueuse envie de l’embrasser, qui sort comme ça, de nulle part. Je me mords la lèvre presque à sang, résistant à la tentation, avant de reporter mon attention vers les chiens. Je me lève alors avant de m'accroupir, je siffle les chiens, qui finissent par débouler en trombe. Je me mets à éclater de rire, caressant vigoureusement Rufus. « Regarde comme il a l’air câlin, c’est fou ! » dis-je, à l’attention d’Alistaire. Je suis profondément attendrie, songeant à ce que je pourrais ressentir si je venais à adopter Benny.
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Re: (alistaire) home is where the dog is., le Mer 13 Fév - 23:09





 




Apparemment, mon Xanax favori peut mordre si je continue de l’appeler ainsi. Un sourire passe sur ma face et je finis par l’embrasser sur le front, chuchotant un « Xanax » au dessus de sa tête avec un petit rire de gamin. La main de Presley est dans la mienne quand nous nous retrouvons devant Rufus. La petite Alicia peut bien minauder ce qu’elle veut, je n’ai d’yeux que pour ma brune et les deux chiens. Je la vois depuis tout à l’heure, elle gigote dans tous les sens comme une enfant qui souhaite recevoir des bonbons pour sa bonne conduite. L’atmosphère se tend autour de nous et je me rends compte que Presley s’efface au fur et à mesure. Je refuse de la voir se fondre dans le paysage au détriment de la blondasse. Ok, elle est mignonne mais elle n’a pas l’air d’avoir inventé le fil à couper l’eau chaude. Je demande à sortir les chiens et nous nous retrouvons devant une séance de jeux avec les deux chiens. Je ris en les regardant faire. J’interroge ma brune avec un sourire, elle me le rends. « Je crois qu’ils vont bien s’aimer. » Alors que j’allais attraper sa main pour l’embrasser, je vois ma brune qui part se mettre au centre avec les chiens. Lily la connaît mais Rufus, non. C’est bête mais je sais que si Presley doit partager ma vie, elle doit aussi partager la leur. Je veux que tout se passe bien entre eux. Je la vois éclater de rire. Chaque éclats me rapproche un peu plus du panier de sentiments que je ressens pour cette magnifique brune. Un soupire heureux passe entre mes lèvres et je viens la rejoindre au centre avec les chiens. Rufus se laisse caresser par nous deux. « Il est adorable ce loulou. » J’appelle Lily pour qu’elle vienne se joindre au câlin collectif quand la blonde interpelle Presley. « Mais, je vous reconnais ! Vous êtiez venue pour voir Benny je crois, non ? » J’arque un sourcil en regardant ma brune. « Tu me caches des choses maintenant ? » Mon ton est amusé, tout comme mon sourire. J’embrasse sa joue. « Raconte ! »

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Re: (alistaire) home is where the dog is., le Jeu 14 Fév - 1:54

J’ai un mal fou à me concentrer. Depuis que je vois la grande blonde faire du l’œil à Alistaire, dont je ne suis certain qu’il a remarqué quoi que ce soit, elle me gâche complètement le moment. La laisse de Lily entre mes doigts, je suis en retrait, bouillonnant dans mon coin. Le pire, c’est que je me flagelle, culpabilisant de ressentir de la jalousie. Je me promets de subtilement en parler au beau brun en sortant, pas pour le pointer du doigt, juste pour savoir s’il a vu son manège. De ce que je peux observer, il n’a pas l’air très sensible à son charme. L’ambiance est soudainement lourde, j’essaie de faire ce qui est en mon pouvoir pour cacher mon trouble. Au point de me faire toute petite, je ne vois toujours pas le visage d’Alistaire vu qu’il me tourne le dos. Heureusement, ces instants tendus s’envolent alors que nous nous dirigeons vers un carré de pelouse, calme, pour les deux chiens fassent connaissance. Lâchés, ils jouent tous les deux, tous les yeux sont posés sur eux. Le courant passe vraiment bien. J’esquisse un grand sourire, soudainement plus légère d’avoir Alistaire à côté de moi et ne plus avoir la guide dans mon champ de vision. Le professeur dit alors qu’ils vont bien s’aimer, c’est une affirmation et non une question. Il en est convaincu et moi aussi. Je me lève alors, après avoir été prise d’une envie fulgurante de l’embrasser mais qu’heureusement, j’ai pu freiner des quatre fers. Quoi que, dommage, ça aurait fait les pieds à Alicia, mais j’ai déjà oublier tout ça quand je cours au milieu du terrain. Je siffle les chiens, qui viennent vers moi sans perdre une minute. Accroupie devant eux, le soleil à son zénith, je ris aux éclats pendant que j’ai les chiens qui me font la fête. L’image est pure, belle de simplicité. Mes mains caressent le beau Rufus, il ne fait pas prier celui-là. Je ne sens pas Alistaire me rejoindre, je sursaute légèrement quand il se met à ma hauteur. Je pose mon regard dans le sien, il irradie tandis nos mains se frôlent en voulant caressant l’animal. Je sens mon cœur qui va déborder méchamment. Rufus, adorable ? « Je dirai même qu’il est terriblement mignon. » dis-je, en gloussant, m’avouant vaincue tandis que Lily nous rejoint. Soudain, la blonde vient briser ce doux moment, m’interpellant. Elle me reconnaît. J’hausse un sourcil. Oh, première nouvelle, j’existe. En revanche, je blêmis quand elle parle de Benny. J’ai soudainement envie de l’étriper, Alistaire n’est pas au courant. « Euh.. C’est moi, en effet. » Comment nier maintenant ? Chapeau bas, l’artiste. Je croise le regard du brun, je grimace légèrement. « Non, je ne te caches rien mais… » Je n’ai pas le temps de finir qu’il pose ses lèvres ma joue. Je rougis à vue d’œil, baissant les yeux. Il a l’air de bien le prendre, il veut même en savoir plus. « Je.. Enfin, Barry l’a vu aussi, la seconde fois que je suis venue… » J’ai chaud tout d’un coup. Pourquoi j’ai si peur de lui dire ? « J’ai… J’ai vu un chien qui m’a tapé dans l’œil. » J’ai dis ça à toute vitesse, tout bas, comme si je voulais expédier le truc. Alistaire sait à quel point le sujet de l’adoption est épineux pour moi. Entre la maladie de Barry, mes études, ma thèse, ça fait des années que je n’ose pas sauter le pas. Je me relève rapidement, passant une main dans mes cheveux pour m’occuper les mains. « Alors, est-ce que tu penses que tu vas repartir avec Rufus ? » dis-je, priant très fort pour qu’il oublie cette histoire. J’ai peu d’espoir, c’est mal le connaître mais qui ne tente rien, n’a rien. « Je veux savoir s’il va venir à la neige avec nous ! » continuai-je avant de glousser légèrement. Bonne diversion ! Bien joué, quoi de mieux que de l’orienter vers cette surprise, dont il ne connaît pratiquement rien finalement.
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Re: (alistaire) home is where the dog is., le Jeu 14 Fév - 20:17





 




J’entends ma brune me reprendre avec un petit sourire. Bordel, cette femme me rend fou. Aussi bien dans ses mimiques que dans ses paroles, elle est géniale sur toute la ligne. « Je confirme, il est terriblement mignon » j’ajoute en chuchotant « autant que toi, d’ailleurs. » Je souris en coin avant que la blonde vienne interrompre ce moment en parlant de Benny. Qui est Benny ? Je taquine la brune sur ses cachotteries avant de sourire en coin et de l’inviter à me raconter. Je la vois qui balbutie et qui perd ses moyens, je souris en posant ma main sur la sienne. Je l’écoute attentivement avant de faussement m’offusquer. « Donc tout le monde l’a vu ? Sauf moi ? » J’ouvre les yeux en grands avant de rire. « Et il est comment ce Benny ? » Mes yeux se plantent dans les siens avant qu’elle ne tente de changer de sujet. « T-t-t-t. Je veux voir ce Benny. Si on peut faire deux heureux ou trois, dans le cas de Lily, on le fait. » Je dévie mon regard sur Lily et Rufus qui semblent s’apprécier au plus au point. La chienne blanche est désormais marron à cause de la terre. Les deux sont comme culs et chemise. Je me retourne vers Alicia alors que Presley se relève. Elle époussette ses jambes mais quand je me relève, je vois que ses fesses sont pleines de terre aussi. « Excuse moi, je.. » Je ne termine pas ma phrase, retirant l’excédent de poussière de terre avec douceur. Et d’un coup, elle dit le mot magique : « neige ». Je me relève d’un coup. « Mais oui, il part à la neige avec nous ! » Je siffle Lily qui rapplique et Rufus qui la suit, en gros bébé qu’il est. « En plus, regarde. Il va apprendre vite avec Lily. » Les deux chiens sont assis, face à nous deux. Je me tourne vers Alicia. « Je vous annonce que nous rentrons avec Rufus et peut-être Benny. » Elle nous regarde avec un sourire satisfait. « Est-ce que je vous ramène Benny aussi ? » Etant donné qu’il faut qu’on sache s’il s’entendra avec les deux loustics, je regarde Presley avec un sourire en coin avant de donner ma réponse. « Oui, s’il vous plaît. » Alors que la blonde part, j’attrape les hanches de Presley contre les miennes. « Putain, t’es la meilleure. » Mes lèvres se posent sur les siennes avec précipitation quand je sens les deux chiens tenter de se faire une place entre nous. Rufus joue de sa grandeur tandis que Lily nous rentre dedans comme une voiture bélier. J’éclate de rire. « T’imagines avec les trois ? A la montagne ? »

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Re: (alistaire) home is where the dog is., le Jeu 14 Fév - 22:20

Bon sang, j’ai mon cœur qui est en train de fondre comme neige au soleil. Je suis en train de me rendre compte que je vais avoir un mal fou à me passer de cet homme, qu’éventuellement Barry aurait peut-être raison. Je me mords la lèvre subitement, mon regard planté dans le sien. « Bébé, arrête ou je te jure que je te saute dessus immédiatement. » Je lance cette phrase, comme ça, sans filet, dans un souffle. Il me rend dingue et je veux qu’il le sache. Soudain, la blonde me grille. Je dois me justifier e je suis terriblement maladroite. Alistaire m’encourage et m’apaise à la fois en posant sa main sur la mienne. Il paraît soudain vexer avant d’éclater de rire. J’esquive ses questions, tentant de changer de sujet mais c’est mal le connaître. Il veut le voir. Je n’en mène pas large, je suis mal à l’aise. « Mais tu sais que je ne vais pas forcément repartir, je… » Je soupire bruyamment. « Tu sais que c’est compliqué. » Je suis en pleine détresse tout d’un coup. Il me brusque un peu mais s’il veut le voir, qu’il en soit ainsi. Je reconcentre mon attention sur les chiens, qui s’entendent très bien. J’ai perdu la flamme, ce sourire sur mes lèvres. Je finis par me relever, dégageant la poussière de mon jean noir. Soudain, je sens les grandes mains d’Alistaire enlever la même poussière sur mes fesses. Mon trouble se fait la malle un instant. J’agrippe ses poignets, les entourant autour ma taille. Cela le fait s’approcher de moi, m’enlaçant dans mon dos. « Ne t’excuse pas, voyons. » Je peux sentir son parfum d’ici, je le lâche doucement, pas certaine que je puisse rester stoïque longtemps. Je lui demande ensuite s’il vient à Aspen avec nous. C’est acté, gravé dans la roche, il fera parti du voyage. Peut-être Benny aussi, première nouvelle. J’ai tout mon corps qui doit encaisser une montée de stress incroyable. Je déglutis difficilement quand il répond à la Alicia qu’elle peut aller chercher mon potentiel futur chien. J’ai chaud, j’ai froid, je ne suis pas bien. Et si je ne suis pas à la hauteur ? Et si tout va trop vite tout d’un coup ? Je ne sais plus quoi penser jusqu’à ce que tout s’éclaire. Je suis contre lui, ses lèvres butinant les miennes. Bordel, je ne veux jamais qu’il s’arrête, je prolonge le baiser, glissant mes mains autour de son cou. Soudain, les chiens nous poussent. Il faut croire qu’eux aussi, ils veulent un câlin. J’éclate de rire avec Alistaire, nos rires se mélangent. « On va en baver, pour être honnête. » gloussant contre ses lèvres. Je croise son regard avant d’entendre un chien qui aboie derrière Alistaire. Je me dégage de lui, mon cœur s’emballe. Benny. J’ai les yeux qui se voilent de larmes, qui menacent dangereusement de sortir. Aucun son ne sort de ma bouche. Alicia l’amène à nous, je suis émue. Je m’accroupis devant l’animal, posant ma main sur sa tête. « Salut, petit ange. » dis-je, d’une voix serrée par l’émotion. « Alistaire, voici Benny. Petit Beagle d’un an et quelques mois. » L’animal vient se blottir contre moi. Mes larmes partent avec un éclat de rire alors qu’il me lèche la joue. « Je peux prendre la laisse, s’il vous plaît ? » demandai-je poliment à la blonde, qu’elle me tend alors. Je l’agrippe entre mes doigts. Je me tourne vers le brun, essuyant une larme qui coule le long de ma joue. « Il est beau, pas vrai ? » Oh que oui, il l’est. J’ai envie de l’embarquer avec moi sur le champ, les doutes se sont envolés aussi vite que je l’ai aperçu.
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Re: (alistaire) home is where the dog is., le Jeu 14 Fév - 23:34





 




J’ai demandé à la blonde de nous ramener ce fameux Benny. Benny dont je ne connais que le nom mais qui a visiblement taper dans l’œil de ma brune. J’ai hâte de voir le petit saligot qui risque de voler le cœur de la femme que je convoite encore secrètement. Alors que je lui demande d’imaginer notre voyage à la neige avec les trois chiens, j’éclate de rire à sa réponse avant de la voir se détourner, les larmes aux yeux. Ma main tente de l’attraper avant qu’elle n’éclate en sanglot mais je la vois aller vers le chien et le prendre dans ses bras. Il remue la queue lorsqu’elle arrive et je souris comme un con devant ce superbe tableau. Presley me le présente et je souris encore plus, venant caresser le chien à mon tour. Je m’assois en tailleur, dans l’herbe avec lui. « Salut, Benny. » Je caresse sa jolie tête et sourit quand elle me dit son âge. « Comme Lily alors. » Il vient lui lécher la joue et je souris alors que Lily et Rufus vienne le sentir quand Alicia donne la laisse à Presley. Ma brune pleure et je viens la rejoindre d’un peu plus près quand elle l’a en main. Elle essuie l’une de ses larmes tandis que j’essuie celle qui coule sur l’autre joue. Un sourire sincère s’étire sur mes lèvres. « Il est superbe, bébé. Autant que sa maîtresse. » Je jette un œil à mes deux dingues qui décident d’embarquer Benny dans leur connerie. « On est littéralement dans la merde pour la montagne mais je suis prêt à affronter cette épreuve avec toi. » Je ricane en la regardant. Alicia s’est un peu reculée et elle nous regarde, tous les cinq. J’embrasse ma brune sur le front. « On l’emmène alors ? » Je ne veux pas le laisser une minute de plus ici.

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Re: (alistaire) home is where the dog is., le Ven 15 Fév - 23:53

Tout va vite. Beaucoup trop vite. La guide qui me grille, Alistaire qui demande à voir ce chien qui reste dans mes pensées. Alors que j'étais dans ces bras, je revois la blonde venir avec Benny et là, mon coeur, il fait un bond. Sous le coup de l'émotion, j'ai les larmes qui me montent. Je ne vois pas la main du brun qui essaie de m'attraper, je suis déjà parti à aller saluer Benny, qui remue la queue énergiquement. Une vraie madeleine, franchement. Je présente Benny à Alistaire, qui s'assoit dans l'herbe non loin de moi. Il caresse la tête de l'animal avec un beau sourire. Je suis attendrie par cette vision, mes larmes ont du mal à se tarir. Alors que j'essuie une larme d'un revers de main, je n'ai pas vu Alistaire s'approcher de moi. Il passe doucement sa main sur ma joue humide, toujours avec ce beau sourire. Je roule légèrement des yeux à sa réponse, il faut toujours qu'il me complimente alors qu'il sait que j'ai du mal à les accepter. « Et toi, il y a beaucoup de bêtises qui sortent de ces lèvres. » dis-je, posant mon regard dans le sien avec un petit sourire alors que l’un de mes doigts glisse sur ses lèvres. Bordel, j’ai tellement envie de les embrasser. Je tourne la tête et voilà que Benny rejoint les deux autres chiens pour jouer. Enfin, faire des conneries plutôt. Alistaire souligne qu'effectivement, on est très mal parti pour la montagne. Je me mets à rire avec lui, hochant légèrement la tête. « On y arrivera, ne t’en fais pas pour ça. ». J'en suis certaine. Il n'y aura pas d'autre choix, de toute façon. Il m'embrasse alors sur le front, je ferme les yeux en cet instant, calmant doucement ma respiration. Je finis par ne plus pleurer. Est-ce qu'on l'emmène ? La question à un million de dollars. Je le regarde alors, grimaçant légèrement. J'ai besoin de lui parler avant mais je suis gênée par la présence de la blonde un peu trop entreprenante. « Est-ce que ça vous dérangerait de nous laisser une dizaine de minutes, s’il vous plaît ? » Je pose un regard entendu sur Alicia, qui finit par s’éclipser après avoir posé une dernière fois ses yeux sur Alistaire. Je serre les dents. Il lui faut quoi pour qu’elle comprenne ? J’ai repris du poil de la bête avec ce petit épisode. Il était temps qu’on soit seuls. Je pose mes fesses au sol, je finis par faire ouvrir les jambes d’Alistaire pour me poser entre. Je repose doucement mon dos contre son torse. Je pose ma main sur sa joue, tournant doucement son visage vers moi avant de poser mes lèvres délicatement sur les siennes. « Ça, c’est juste parce que j’en mourrais d’envie. » murmurai-je, avant de me pincer les lèvres. Je me prépare à aborder un sujet plutôt épineux pour moi. « Tu crois vraiment que je peux conjuguer tout ça, à la fois ? » commencai-je, comme si je marchais sur des œufs. « Je veux dire, j’ai déjà tellement de choses à faire, à gérer. J’ai peur de ne pas pouvoir lui consacrer le temps dont il aurait besoin. Je ne veux surtout pas le rendre malheureux, tu comprends. » Je lui confie mes doutes, mes peurs avec sincérité. « Il serait peut-être plus heureux avec quelqu’un d’autre, tu ne crois pas ? » Ça me fend le cœur de dire ça mais il faut être réaliste. Mon regard se pose sur Benny, qui joue avec les deux autres. Je veux l’avis du brun, j’en ai besoin. Profondément besoin.
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Re: (alistaire) home is where the dog is., le Dim 17 Fév - 2:19





 




Je crois que Presley vient de dire une grosse connerie et forcément, je refuse de l’entendre. « Rassure toi, tout ce qui sort de ma bouche et qui te concerne est loin d’être une bêtise. » Il faut qu’elle arrête de penser qu’elle n’est pas belle, ni mignonne. Il faut vraiment qu’elle arrête parce que ça me frustre. J’ai l’impression de ne pas pouvoir lui dire ce que je pense alors que je le pense du plus profond de moi-même. Chaque compliment est pensé, durement invoqué et explicite. J’ai le cœur qui s’emballe quand je la vois et je refuse qu’elle pense le contraire. Je souligne le fait que nous allons littéralement en chier quand nous serons à la neige avec les trois chiens, mais je pense aussi aux supers balades que nous allons pouvoir faire avec eux, les randonnées, les soirées et les fous rires qu’il va y avoir étant donnés qu’ils ont l’air aussi cons les uns plus que les autres. « Je n’en doute pas. On sera des supers héros après ça, je t’assure. » Je ricane légèrement avant de tourner mon regard sur Benny qui fait connaissance avec Lily et Rufus. J’ai envie de le ramener avec nous mais il faut que Presley soit prête à l’avoir avec elle. A ma grande surprise, elle demande à Alicia de nous lâcher la grappe quelques instants et la blonde s’exécute tandis que mes yeux sont rivés sur ma brune. Elle pose ses fesses au sol, près de moi, venant se mettre entre mes jambes. Je l’observe, amusé par la situation et son comportement. Je me laisse faire, docile face à elle. Ses lèvres viennent contre les miennes et je ferme les yeux pour apprécier ce contact plus que n’importe lequel. Elle se justifie et je ricane. « Tu n’as pas besoin de te justifier. Mes lèvres sont à ton entière disposition. » Je pose mon menton contre le haut de sa tête quand elle s’interroge sur sa future vie avec Benny. Je prends le temps de réfléchir avant de lui donner ma réponse. « Je pense que tu t’en sors très bien actuellement, et je vois bien comment tu regardes Lily, l’importance que tu lui attaches et tout le reste. Je sais que tu feras une bonne maîtresse pour Benny, bébé. » Je souris en embrassant le sommet de son crâne. « Si jamais quelque chose ne va pas, je pourrais toujours te le garder, tu sais ? Il ne sera pas malheureux, crois-moi. J’ai bien vu sa réaction quand il t’a vu et j’ai vu la tienne. Vous êtes fait l’un pour l’autre, Pres’.» Elle doit avoir confiance en elle, surtout maintenant. C’est une étape de prendre un chien mais elle à le droit de la passer sans se faire un sang d’encre. Je l’entends me dire la plus grosse bêtise sortie de sa bouche. Je guide son menton vers les trois chiens qui jouent comme des dingues. « T’es sûre ? » Il faut qu’elle se rende compte que ce chien est heureux, là, maintenant. Et qu’il le sera avec elle. Mes yeux viennent se poser dans les siens. « Moi je pense qu’il sera très heureux avec toi. » Pour démontrer mon propos, je siffle les trois chiens qui viennent nous rejoindre en courant. Rufus un peu plus brusque les autres nous grimpent dessus tandis que Lily s’assoit près de nous, je vois Benny, encore un peu hésitant mais qui finalement, trouve sa place entre les jambes de Presley, face à elle. « Tu vois ? Il t’aime ce chien. » Je caresse mes deux fauves avant d’embrasser ma brune sur la tempe.

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Re: (alistaire) home is where the dog is., le Dim 17 Fév - 23:47

Le professeur me dit que tout ce qui sort de sa bouche et qui me concerne est loin d’être des paroles en l’air. Je me sens conne, subitement. Il serait peut-être temps que j’arrête tout en question quand il me complimente, je suis certaine qu’il peut finir par se vexer à force. Je me mords la lèvre, en me promettant de faire un bel effort sur ce point. Pour lui mais au fond, pour moi par la même occasion. Peut-être que j’arriverai à accepter les compliments après ça, qui sait ? Avoir trois chiens pendant un séjour au ski, ce n’est pas de tout repos. Alistaire le dit lui-même. Nous finirons grands héros après cette épreuve. « Je veux bien être ta Wonder Woman moi, avec grand plaisir. » dis-je, lui envoyant un petit clin d’œil complice et un large sourire. Après ça, je demande à la guide de nous laisser seuls quelques minutes et je finis par me poser entre les jambes du brun. Je suis contre lui et purée, qu’est-ce que je suis bien dans ses bras. Je ne voudrais jamais bouger. Ses lèvres sont à mon entière disposition, apparemment. « Vraiment ? Rien qu’à moi ? » demandai-je, avec la ferme envie de les capturer à nouveau. Je finis par lui confier mes doutes sur le fait que Benny puisse ne pas être épanoui avec moi et Barry, que j’ai tellement gros qui pèse sur mes épaules que j’ai peur de ne pas être la hauteur. Alistaire prend un petit temps pour formuler sa réponse. Quelques secondes qui me font battre mon cœur un peu plus vite. Il déroule son argumentaire, je l’écoute attentivement. Il fait le parallèle avec ma façon de me comporter avec Lily, c’est vrai que c’est un argument de valeur, qui a vraiment du poids. Il m’embrasse le haut de la tête et je me blottis contre lui, mes mains autour de sa taille, sous son manteau. Il me dit qu’il pourrait même le garder s’il y a un souci. Je suis profondément touchée qu’il le propose spontanément, puis il sort l’artillerie lourde : notre nouvelle rencontre d’aujourd’hui. J’esquisse un très large sourire, aux anges. « C’est gentil de te proposer, bébé, mais ce sera véritablement en cas d’extrême urgence. » Hors de question qu’il se colle les trois chiens tout seul. « Peut-être que tu as raison. » Soudain, il guide mon regard vers les chiens, qui sont en train de s’amuser comme des fous dans l’herbe et la terre meuble. Je manque d’éclater de rire, je me pince les lèvres. Non, je ne suis pas sûre quand je vois ce tableau. Mes yeux plongent dans ceux du beau brun. Lui, il est convaincu qu’il sera heureux avec moi. Il siffle les chiens, Rufus nous fonce dessus, Lily pose ses fesses docilement à côté d’Alistaire. A ma grande surprise, mon Benny vient d’un pas un pas encore confiant vers moi mais finit par s’asseoir entre mes jambes tout près de moi. Je croise son regard et je me rends compte que d’une seule chose : je ne peux pas le laisser ici. Alistaire m’embrasse et je pose ma tête contre la sienne, ne lâchant pas Benny du regard. « On rentre à la maison, mon grand. » C’est décidé. « Tu peux dire merci à Papa, il a bien fait pencher la balance. » dis-je en le caressant vigoureusement. Je finis par me lever, époussetant le bas de  mon trench, avant de me tourner vers Alistaire. Je lui tends mes mains. « On va faire les papiers ? » Je suis plus décidée que jamais, remontée à bloc.

Nous retournons à l’accueil, je tiens les chiens en attendant qu’Alistaire remplissent les papiers pour Rufus. Il en fait ensuite de même pour moi. Les guides sont ravis, deux chiens qui s’en vont d’un coup, ça ne doit pas arriver souvent. Je signe et Benny est officiellement mon chien. J’ai le cœur qui fond, des années que j’ai mis à me décider et le voilà, enfin. Nous saluons l’équipe, je récupère Benny et nous sortons du refuge. Le soleil est toujours présent et il fait un temps superbe. Je n’ai pas la main d’Alistaire dans la mienne, prises par les deux chiens. Je glousse quand je le remarque. « Tu as les mains bien prises, maintenant. » dis-je, le taquinant. Nous marchons lentement jusqu’à la voiture d’Alistaire. Je pose mon dos contre sa voiture, Benny s’assit à mes pieds. « Il va falloir qu’on se laisse, je crois. » Je grimace. Je ne cherche même plus à cacher mes réactions. Je n’ai absolument aucune envie de le quitter, je pourrais passer des heures entières avec lui.  Mon cœur bat soudain plus fort dans ma poitrine. Bordel, qu’est-ce que tu me fais, bébé ?
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Re: (alistaire) home is where the dog is., le Lun 18 Fév - 0:12





 




Cette femme à le don de faire de mon cœur et de mes sentiments un jouet en mousse. Elle pourrait me dire de sauter d’un pont, je le ferai. Mon regard se pose sur elle lorsque nous venons de signer tous les papiers pour Benny et Rufus. A tour de rôle, on se tient les chiens avec un petit sourire. Tous les trois, ils remuent la queue tandis que j’ai le cœur qui bat très vite, voire trop vite face à la situation. Nous sortons et nous nous rejoignons sur le parking. J’ai les mains prises et à mon grand regret, je ne peux plus attraper sa main. Ce qu’elle ne manque pas de me faire remarquer avec humour. « J’achèterai une laisse à deux bouts, c’est vachement pratique. » Je souris en coin en la regardant. Elle vient se poser contre sa voiture, m’indiquant que nous n’avons plus qu’à nous quitter. Un petit pincement dans ma poitrine se fait ressentir quand elle grimace. « Oui, mais on se voit ce soir pour la balade ? » Je souris en coin avant d’ouvrir la portière et de faire monter les deux monstres à l’arrière. Je reviens lentement vers elle et Benny qui est aussi sage qu’une peinture. J’attrape les deux joues de Presley entre mes doigts avant de presser mes lèvres sur les siennes. « A ce soir, bébé. Fais attention sur la route. » Je l’embrasse encore une fois avant de l’embrasser sur le front. « Fais attention sur la route et met Benny à tes pieds, côté passager. Ce sera plus simple pour vous deux. » Le « Je t’aime » à bien failli sortir mais je le retiens en me mordant la joue de l’intérieur. Je pousse les clés dans le contact et fait rugir mon petit bolide en la regardant partir avant de me faire lécher l’oreille par Rufus, visiblement heureux d’être parmi nous.

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