Personnage féminin recherché pour ce RP, vu le contexte. Peu importe que ce soit une étudiante, une habitante ou une membre du personnel Si besoin, je peux déplacer le sujet dans les rues d'Austin

ADIEU ! Adieu, collection de petites culottes. Quelqu’un vous aura porté, avec beaucoup de beauté et de sensualité, mais il est temps qu’Ezekiel se sépare de vous. Une larme coule d’ailleurs le long de la joue du jeune homme. Il ne pensait pas que cela arriverait un jour, et pourtant… Une à une, l’étudiant plie ses trophées et les range dans un carton, se demandant où il va bien pouvoir les laisser. Le deuil risque d’être long et lourd. Il a l’impression que son cœur se déchire d’ailleurs, comme s’il perdait une partie de son âme. Bientôt, une de ses culottes préférées atterrit dans ses mains. Il reste un long moment à l’observer et la frotte contre sa joue. Elle est propre, rassurez-vous. Bon Dieu, pourquoi est-ce qu’il aime tant Alvérize qu’il a décidé d’enfin se débarrasser de sa collection ?

Deux heures plus tard, l’homme semble enfin décidé. Muni d’un grand carton dans ses bras, il déambule dans la rue, en bas de sa résidence. Il a quand même du mal à se faire à l’idée que bientôt, il va devoir s’en séparer. Que de bons souvenirs de toutes ces femmes qui sont passées dans son lit, ou tout simplement qui lui ont donné leur sous-vêtements, en guise de simple cadeau. Il se dit qu’il devrait enterrer le tout sous un arbre, dans le Bull Creek park. Au moins, il pourrait aller se recueillir sur cette tombe de fortune dès qu’il aurait un coup de mou… L’idée ne lui semble pas si bête.

Pourtant, bientôt il croise une jeune femme à qui il demande sans y avoir réfléchi avant : « Vous voudriez mes petites culottes ? » Il jette un œil désemparé à la boite avant de reprendre : « Mais faudra en prendre grand soin hein ? »

Spoiler:

Ezekiel ne s’attendait pas du tout à une telle réponse. Il faut dire qu’il est tellement dans un état second, pourvu d’une tristesse immense surtout, bien qu’il sait que se séparer de cette collection est vraiment la meilleure des choses à faire. Son regard balance entre le carton et le visage de la jeune femme. Il voulait juste un oui ou un non, lui mettre le carton dans les mains et s’enfuir en courant – et en pleurant sans doute du coup, comme s’il avait perdu son âme. « Aucun en fait… » Il hausse les épaules. Il n’a pas envie de donner plus d’explications mais si la personne prend la collection, il est sans doute nécessaire qu’elle soit au courant de toute l’histoire… « Enfin, la partie sur le délire fétichiste est sans doute vrai, mais pas le reste. » Ohlala, est-ce qu’il ne fait pas une connerie en se débarrassant de tout ça ? La fin d’une ère… « Ça vient de diverses jeunes femmes avec qui j’ai couché au cours des dernières années disons… Et d’autres qui me les ont juste données sans raison aussi. » Ouais, c’était ça le plus dingue. Que de bons souvenirs. Il saurait presque donné une anecdote sur chacun des bouts de tissus présents dans la boite. « Si tu les veux pas, j’irais les proposer à quelqu’un d’autre, c’est pas grave… » Il annonce bientôt.
 

Ezekiel commence à se rendre compte qu’il n’aurait vraiment pas dû choisir cette femme parce que clairement, ses paroles montrent qu’elle n’est pas digne de la collection, mais alors vraiment pas. ‘Footballeurs pompeux’, non mais sérieux… « Si ce n’est que j’suis pas pompeux, ouais… » Il a perdu toute envie d’être très aimable dans le fond et son sourire s’est d’ailleurs envolé. Il se met à toiser la jeune femme des pieds à la tête, se demandant si c’est son comportement naturel ou non, qu’elle arbore là. « Bon, bah tant pis pour toi… » Il hausse les épaules. Franchement, ça sert à rien de se prendre la tête pour si peu. « Inutile de faire un pari… J’en vois absolument pas l’utilité… » Pourtant, il est sûr qu’il gagnerait et d’habitude, il ne refuse jamais de relever un défi. Mais bientôt, il voit tout de même là-dedans, une manière d’obtenir quelque chose. « A moins que le jeu en vaille la chandelle ! Tu proposes quoi si tu perds ?! » Il n’a pas encore spécialement d’idées en tête, mais ça ne devrait pas être trop difficile pour lui de trouver un truc… Oui, ça lui vient déjà… « Tu te pavanes nue à l’heure du déjeuner à la fac pendant au moins 10 minutes ? » Il sourit. « Quoi que, c’est souvent ceux qui ont le plus de gueule qui sont le moins capable de relever ce genre de défis… » Lance-t-il, vainqueur, insinuant qu’il sait déjà qu’elle va refuser sa proposition…

« Oh si, je suis clairement un pervers. » Après tout, s’il a cette collection de petites culottes, ce n’est pas pour rien. Quelqu’un qui n’a aucun goût pour les femmes et les sous-vêtements n’en serait clairement jamais arrivé au stade d’Ezekiel. Et le jeune homme a beau avoir une petite amie, il n’en reste pas moins que le plaisir des yeux reste présent. Ils s’étaient d’ailleurs mis d’accord dès le départ avec Alvérize, que l’un comme l’autre pouvait mater autant que voulu, du moment que ça n’allait pas plus loin. « Si tu le prends comme ça… » Il en était sûr qu’elle trouverait une parade pour ne pas relever le défi. Comme il le disait juste avant, que de la gueule, mais c’est bien beau de parler quand on n’est pas capable d’agir… Il commence à sérieusement se demander si ça vaut le coup d’accorder de l’importance à cette nana qui n’a pas l’air intéressante pour un sou, mais elle semble décidé finalement à aller à la rencontre d’une première femme. « Ce n’est absolument pas le genre de cible qui peut être intéressée… » Ronchonne Ezekiel, tout en allant vers la dame tout de même. « Regarde le maître en action. » Lance-t-il tout de même avant de laisser la brune derrière lui pour aller discuter avec la quadragénaire, à qui il explique qu’il fait la vente un peu particulière de sous-vêtements pour récolter des fonds pour les sans-abris d’Austin. Bon, certes, c’est un peu de la triche mais personne n’a fixé les règles du jeu en avance… Son air de chien battu larmoyant semble faire de l’effet car même si la dame a un air de dégoût, elle tend un billet et prend une des culottes en dentelles. Le sportif la remercie et retourne triomphant vers sa camarade précédente. « Alors… C’est qui le plus fort ? J’ai même gagné des tunes en plus de ça ! T’avais raison sur un point au moins : c’était con de vouloir les donner, vaut mieux les vendre ! »

Qu’est-ce sa mère venait faire dans tout ça ? Elle connait son fils par cœur et les nombreuses qualités qu’il a en dehors de ses défauts. Ce n’est pas comme si l’étudiant était différent à la maison après tout. Il se contente de lever les yeux au ciel. Décidemment, cette nana, il ne l’apprécie pas du tout, mais hors de question de tourner les yeux à un pari… Ce serait un véritable sacrilège, surtout qu’il a une chance de lui rabattre le caquet à la petite !

Lorsqu’Ezekiel revient de son petit tête à tête avec la quadragénaire, il n’est pas peu fier et ne s’en cache pas, mais c’était sans compter sur la mauvaise foi de la brune. Il aurait dû s’en douter dès le départ, avec les doutes qu’il avait déjà, que ce n’était pas la peine de perdre son temps avec celle-là mais allez savoir pourquoi, il a eu besoin d’aller au bout… « Je lui ai dit la même chose qu’à toi, mais elle a dû croire que j’avais besoin de sous donc elle m’a donné un billet en plus… » C’est un mensonge pur et dur, mais vu à qui il a à faire, il n’est clairement plus à ça près, le sportif. « Perdu ? Tu te fous de ma gu*e*le ? Le deal s’était que j’arrive à le refourguer, ce qui est fait. Donné ou vendu après, c’est qu’un bonus pour moi… » Il ouvre de grands yeux, montant à moitié sur ses grands chevaux. Il n’a absolument pas perdu et refuse qu’on lui dise une telle chose. « Je le savais que tu te dégonflerais ! » Il soupire longuement. Oui, une réelle perte de temps.

Ezekiel ne peut plus l’écouter, plus l’entendre. Cette nana est tout simplement tout ce qu’il déteste le plus au monde : sans parole. Il n’a pourtant pas beaucoup de qualités, le sportif, mais quand il dit quelque chose il s’y tient, lui au moins. « T’sais quoi ? Tu m’as juste fait perdre mon temps en fait ! » Il se recule, comme si elle était du venin. Ce petit air satisfait qu’elle arbore, il n’a rien de séduisant, rien de sympathique. Peut-être est-ce parce qu’il a trouvé plus têtu que lui que ça ne fait pas bon ménage mais quoi qu’il en soit, son égo en prend un coup. « Tu m’as coupé toute envie de faire preuve de charité qui plus est ! » Bah voilà, il va rentrer chez lui avec ses petites culottes et les remettre à leurs places. C’est sans doute la meilleure des choses à faire d’ailleurs… sauf s’il écoute sa petite amie qui n’est clairement pas de cet avis. « T’as gagné. J’me casse. » Il est furax en vérité et son regard empli de colère, il part d’un pas rapide. Autant oublié rapidement cette nana qui ne sait pas respecter les règles d’un pari…