Le début des histoires [ft. Scar], le Lun 18 Juin - 15:02
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Re: Le début des histoires [ft. Scar], le Lun 18 Juin - 17:48
Scar, elle a passé une nuit de merde. Une matinée de merde. Elle n'a qu'une seule envie : sortir de cette fac de merde. En pleine nuit, elle s'est réveillée à cause d'un cauchemar. Un genre de rêve qui illusionnait son père en tant que client, un truc malsain, un truc salace. En se réveillant, elle voulait vomir. Impossible de se rendormir, et de toutes façons, elle a ses derniers partiels aujourd'hui. Elle a décidé de s'y rendre, parce qu'on sait jamais, sur un coup de chance, un sujet bâclé, elle peut obtenir son année. Mais elle n'y croit pas trop non plus, parce qu'quand elle s'est retrouvée face à l'énnoncé, elle a vite tiré la gueule. Sortie rapidement de l'examen, l'temps de glisser trois mots sur sa copie, elle s'retrouve à rouler sa clope, concentrée, dans les couloirs du bâtiment principal. Elle effleure des sacs d'étudiants, croise des pas rapides, elle soupire, quelle journée à la con ! Elle se retrouve dans l'ascenseur, la clope encore neuve entre ses doigts, adossée contre la paroi du bloc, la tête en arrière, l'impatience dans l'pied. Un mec rentre et les portes s'referment presque sur l'instant. C'mec là, elle l'connait. D'il y a deux jours. Comme elle est contente d'le revoir ! Peut-être enfin un évènement qui s'apprête à égayer sa journée terne. Scar arbore un sourire acerbe en voyant l'gars paniquer en appuyant sur tous les boutons. « Vous savez, y'en a qu'un seul qui marche correctement. » commence-t-elle, en s'avançant vers lui pour dévier vers l'entrée de l'ascenseur. Elle le regarde, un léger sourire en coin, avant d'appuyer sur le bouton qui permet de bloquer l'ascenseur. « C'est bon de vous revoir, Mr. Van Lierde ! » Elle retourne s'adosser contre la paroi, sachant pertinemment qu'elle a tout le temps qu'il lui faut devant elle. « Il me semble qu'on avait pas trop eu le temps de se dire au revoir, pas vrai ? » lance-t-elle, sarcastique, l'amerture dans la salive. La poupée relève son menton, cherchant du regard celui du professeur. Il va payer, et le double. Parce qu'on l'arnaque pas, Scar. Certainement pas.
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Re: Le début des histoires [ft. Scar], le Ven 13 Juil - 17:22
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Re: Le début des histoires [ft. Scar], le Mer 25 Juil - 3:59
Dans ses airs théâtrales, le professeur se lance dans l'humour pour essayer de faire diversion. Pas de chance, Scar connaît toutes les ficelles de la comédie. S'étant elle-même assignée dans le coin de l'ascenseur, elle le regarde d'un mauvais oeil, les bras croisés, lèvres scellées. Il semble bien confus, et la gamine se délecte secrètement du malaise de cet homme. Elle va le rendre bien plus fou que ça. Ne sachant sûrement plus de quelle arme user, l'escroc s'avance vers elle, jouant de ses charmes en tentant la séduction. Impassible, la brunette ne bouge pas d'un centimètre, ses pieds cloués au sol, seul son regard suit l'avancée du professeur. Froide et formellement rigide, elle reste apathique malgré les essais de baisers au creux de son cou. Bien tenté. Elle laisse faire, finissant par décroiser ses bras. « Je crois que... tu n'as pas bien compris. » commence-t-elle en lui adressant un sourire ironique dans un souffle. Fini les formules de civilités falsifiées. Une main de posée sur son torse, ses doigts s'y agitent avec agilité avant de le repousser de façon ferme, lui faisant perdre équilibre, elle recule avec lui jusqu'à le coller contre la paroi à l'opposé. Face à lui, Poupée lui attrape le col avec délicatesse, tandis que l'emprise qu'elle maintient se resserre hargneusement, comme pour menace de l'étouffer. « J'veux ma thune, JB. » lui glisse-t-elle à l'oreille, jouant de sa langue contre son organe et finissant par lui mordre le lobe excessivement fort. Scar se recule à peine, seulement de façon à ce qu'elle puisse intercepter le regard du professeur, sa main exerçant toujours une emprise sur son col. « J'attends le double de ce que je t'avais demandé, avant ce soir dix-huit heures. » ajoute-t-elle, sur un ton acide. Le problème, c'est qu'elle est sérieuse, Scar. Elle ne rigole pas avec l'argent.
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Re: Le début des histoires [ft. Scar], le Dim 12 Aoû - 22:02
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Re: Le début des histoires [ft. Scar], le Jeu 23 Aoû - 5:56
Scar, c'est à peu près la même quand elle repasse les portes de l'université. Les yeux un peu plus rouges, les traits du visage plus détendus et l'attitude plus sereinement indifférente. Elle a commencé par se prendre un café avec un joint, mangé la moitié d'un fruit qu'elle n'a pas pu terminer, bu un nouveau café, et fumé deux autres joints dans l'après-midi. Assise dans l'herbe contre un tronc d'arbre, elle a passé des heures à penser. Ses rêves perturbateurs de la nuit, par conséquent à son père aussi, puis à JB, à cette thune qu'il lui doit, à c'qu'elle a du faire pour l'obtenir. Putain. Submergée, elle s'est endormie, le joint encore fonctionnel, la cendre lui brûlant inoffensivement les doigts quand elle a finit par tomber de son socle, inerte. Scar s'est réveillée en sentant d'l'animation autour d'elle, un putain de cours de slack line. Après avoir grogné, elle s'est levée, a rallumé son joint, et puis est repartie à la rencontre de son ancien client. « J'm'en tape » lui dit-elle, sur un ton plus que nonchalant quand il lui reproche d'être en retard. Elle s'approche de lui, pour venir une nouvelle fois lui faire face, en espérant que ça soit surtout la dernière. Dans un geste approximatif, elle s'empare du chèque, le pliant minutieusement tout en gardant ses iris encrées dans celles du professeur. « Oooh.. parce que maintenant t'es une victime ? » fait-elle ironiquement en poussant un soupir d'attendrissement beaucoup trop forcé. « Un coup de pied dans les boules ? Je pense vraiment pas que t'ai besoin de ça pour comprendre qu'il ne vaut mieux pas essayer de jouer avec moi. » rétorque-t-elle alors, dans un léger sourire toujours aussi artificiel. Elle lui a bien prouvé qui d'eux deux tirait les ficelles de la pièce, mais pourtant, dans une ultime motivation par le drama, le professeur de théâtre lui offre sa plus belle réplique. « Et toi heureusement qu't'as su te débrouiller pour t'sortir de tes conneries. » dit-elle alors en guise de conclusion, emboîtant son pas pour quitter elle aussi l'établissement. Les hommes, qu'des connards.