Physique :

1m88, 82 kilos, Marlon est un sacré gaillard. Et pourtant, pas un gramme de graisse, il est en excellente condition physique. Il faut dire qu'il passe suffisamment de temps à courir ou à la salle pour ça.

D'origine mexicaine par son père, il a le teint hâlé, les cheveux noirs de jais (mais qui commencent à grisonner aux tempes à son grand désespoir) et les yeux si foncés qu'ils en semblent noirs. La machoire carrée et volontaire, des lèvres charnues, il ne fait aucun doute que Marlon est un bel homme. Certains diront que c'est dommage de se cacher derrière sa barbe, Marlon leur répondra qu'il n'a pas que ça à faire, de se raser tous les jours.

Il a un tatouage sur le bras droit, dont il garde la signification secrète. Aucun piercing à déclarer. Enfin... plus maintenant. Souvent en costard-cravate pour le travail, il préfère largement un bon vieux jean et un tee-shirt dans la vie de tous les jours.

Caractère :

Marlon, c'est un mec relativement normal. La vie ne l'a pas toujours gâté, surtout dernièrement, mais il ne se laisse pas abattre malgré quelques petites baisses de moral de temps en temps (et peut-être quelques verres en trop, aussi...)

Même quand il n'est pas dans son assiette, c'est le genre de gars qui va quand même être sympa et faire des blagues. C'est sûr qu'il n'aime pas trop montrer ses émotions (et encore moins en parler) mais c'est aussi parce qu'il est comme ça: il n'aime pas se morfondre et rester là à attendre que ça passe, même si parfois c'est vraiment tentant. C'est qu'il est fougueux, voire parfois un peu tête brûlée. Mais la vie lui a appris que lui seul est maître de son destin et qu'il ne doit laisser rien ni personne lui dicter sa conduite et ses choix. Quitte à se planter en beauté et à s'en mordre les doigts. Mais quand on tombe, on se relève et il considère qu'on apprend mieux de ses échecs que de ses succès.

Idéaliste et un peu rêveur, c'est un ami loyal. Attention toutefois à ne pas trop le chauffer parce que quand il se met en colère, on ne l'arrête plus et il peut se montrer teigneux et rancunier quand il vous prend en grippe.

A part ça, il râle beaucoup mais c'est jamais bien méchant. Et il a la fâcheuse tendance à draguer un peu trop, même s'il a juré d'arrêter à cause de ses deux dernières relations qui ont sacrément mal fini.

Histoire :

Au risque de se répéter, Marlon est un mec relativement normal. Et un mec normal, fatalement, il a une vie normale. Il a grandi à Sacramento avec ses deux grandes sœurs et son petit frère, élevés par leurs parents. Ce qui le distingue peut-être un peu des autres, c'est qu'il est métisse puisque son père est Mexicain et sa mère Américaine mais ça reste assez fréquent dans son quartier. Ah, aussi, il est gay. Voilà. Sinon, son enfance et son adolescence sont terriblement banales. Engueulades avec la fratrie, skateboard et surf, flirts adolescents... Un jeune comme tant d'autres, quoi.

Depuis tout petit, il rêve d'être policier et il intègre dès la fin du lycée l'école de police. Le rêve se transforme en cauchemar lorsque ses collègues apprennent quelques années plus tard son homosexualité et lui font vivre un enfer au quotidien, à base de blagues homophobes et d'allusions déplacées. Jusqu'au jour où Marlon décide de dire stop et s'exile à Austin, au Texas, pour faire le point sur sa vie et ses aspirations. Se reconstruire et retrouver confiance en soi n'est pas facile mais il finit par retrouver un poste dans la police d'Austin, montant même en grade pour devenir Lieutenant.

La parenthèse Austin prend temporairement fin lorsque sa mère décède soudainement d'un arrêt cardiaque. Marlon hésite entre retourner vivre à Sacramento auprès de ses proches ou rester à Austin. Finalement, décidant que la vie est trop courte, il fait ses valises pour New York pour réaliser un autre de ses rêves de gamin. Ca tombe bien, on lui a proposé un poste dans la fameuse NYPD. Tout se passe bien jusqu'au jour où il tombe amoureux d'un mec en apparence parfait... mais qui mène une double vie car sur le point de se marier. Le coeur brisé, Marlon retourne à Austin en embarquant avec lui son meilleur ami, Sebastian Castellanos. Ayant gardé de bons rapports avec ses anciens collègues et chef, il réintègre le département de police de la ville et son rang de lieutenant, fort de son expérience courte mais intense dans une métropole comme New York.