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Shériff, fais-moi peur! [pv Marlon]


Kathlyn Espinosa
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Shériff, fais-moi peur! [pv Marlon], le Mer 5 Sep - 21:05


Shériff, fais-moi peur!

La rentrée avait repris son cours, et Théo m’avait ramené, au bout de deux semaines, une petite rédaction de quelques lignes à faire signer par les parents ou tuteurs légaux. Mis à part une petite faute d’orthographe, le texte était très bien rédigé, pour un enfant de cet âge et il avait obtenu un A. J’étais contente qu’il travaille bien mais jusque là, il avait eu quelques difficultés de concentration qui lui avait valu de nombreux B. Rien de dramatique en soi, mais cette fois, Théo avait apporté un soin spécial à sa copie. J’aurais dû m’en réjouir si sa concentration avait été due uniquement à la présence masculine de Neil dans nos vies, gommant de nombreuses angoisses que j’ignorais chez mon propre enfant (et pour lesquelles j’avais culpabilisé puisque j’avais une formation qui aurait dû m’aider à les détecter et à y remédier).

La stabilité de notre situation était couplée à la motivation de mon fils, de devenir officier de police plus tard. Et c’est ce pan de la rédaction qui m’avait agacé. Il avait été demandé aux enfants ce qu’ils souhaitaient devenir plus tard, et pourquoi. Forcément il avait décrit son envie de faire partie des forces de l’ordre. J’avais quand même épinglé la rédaction de Théo sur le frigo, pour montrer que j’étais fière de sa bonne note et de ses efforts, mais l’angoisse de maman montait en moi. Je ne voulais pas que mon fils soit exposé à certains dangers, surtout que j’avais fais en sorte de l’extraire à toute la violence qui régnait dans le quartier où nous résidions.

Alors aujourd’hui, durant mon jour de congés, je décidais d’emmener mon fils dans un commissariat afin qu’il en découvre l’environnement afin qu’il fasse le meilleur choix possible plus tard. A vrai dire, j’espérais un peu qu’on tombe sur un gars pas très consciencieux qui l’en dissuaderait.

-Maman, attends, j’ai oublié quelque chose…
-Fais, vite !
-D’accord maman !

J’étais sur le pas de la porte, et prête à partir quand il se rendait compte, probablement, qu’il avait encore envie de faire pipi. Pourtant je n’attendais pas autant que d’habitude, et je ne me préoccupais pas de ce qu’il avait trafiqué pendant le laps de temps où je l’ai attendu.

Quelques temps plus tard, nous arrivions au commissariat. C’était encore pire que ce que je croyais. Alors que j’étais mal à l’aise dans cet environnement,  dont les couloirs étaient parfois remplis de gens aux mines patibulaires et aux demoiselles un peu trop joyeuses à mon goût avec leur visage barbouillés de maquillage et aux tenues plus qu’aguichantes, mon fils semblait avoir découvert la caverne d’Ali Baba. J’ai même dû le ramener vers moi quand il s’est approché d’un homme un peu louche.

-Maman ! Regarde le policier !!!

Au loin, deux hommes discutaient à une machine à café, et plus loin encore, un autre homme, typé latino, et bienfait de sa personne, faisait je ne sais quoi. Apparemment le bambin avait jeté son dévolu sur ce dernier, probablement à cause de sa carrure, puisqu’il ne faisait pas de différence de couleur de peau. Il avait dû voir en l’homme ce qu’il voyait comme un « super-héro ».

-Hey ! Monsieur le policier ! Je veux devenir policier moi aussi !
-Théo, on n’interpelle pas les gens comme ça…

A vrai dire, je n’avais aucune déposition à faire ou plainte à déposer… Alors je n’avais pas ma place ici. Je m’apprêtais à faire demi-tour quand une secrétaire me réprimandait :

-Faîtes la queue comme tout le monde…

-Mais madame, bonjour, je…
-Faîtes la queue…

Je m'apprêtais donc à faire la queue, j'avais de toute façon une raison de venir voir un officier de police. Elle venait de me revenir en tête, et j'aurais dû le faire bien avant... Mais je n'avais pas osé.
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Re: Shériff, fais-moi peur! [pv Marlon], le Lun 10 Sep - 16:52

Marlon ne regrette vraiment pas d'être parti de Sacramento il y a maintenant presque deux ans. Il a certes vécu des hauts et des bas, à Austin comme à New York, mais de manière générale, il estime que sa vie personnelle et sa vie professionnelle se portent bien mieux aujourd'hui que lorsqu'il vivait encore en Californie.

Mais il y a des jours comme aujourd'hui où c'est un peu plus difficile que d'ordinaire. Son frère lui a annoncé il y a quelques heures au téléphone que leur père a fait un infarctus, et que même si tout va bien, ayant été décelé et traité à temps, Marlon se sent terriblement dépassé et impuissant. il n'y a rien qu'il puisse faire et la distance rend la chose encore plus difficile, ne pouvant pas voir son père de ses propres yeux, lui parler de vive voix. Et puis, comment ne pas penser à sa mère, qui les a quittés en début d'année... Marlon n'est définitivement pas prêt à être orphelin de ses deux parents.

Il aurait bien besoin d'en parler à Seb, d'être rassuré un peu, mais son homme ne décroche pas son téléphone, très certainement occupé à son boulot. Marlon ne peut pas lui en vouloir, bien évidemment, mais ça n'empêche pas le fait qu'il se sente frustré et agacé par la situation. La distraction provoquée par un petit bonhomme haut comme trois pommes est plus que bienvenue et ses lèvres s'étirent en un sourire pour la première fois de la journée. "C'est rien," balaye-t-il l'objection de la femme qu'il estime être la maman d'un geste de la main, s'approchant du duo. La secrétaire a bien évidemment raison lorsqu'elle annonce que chacun doit faire la queue mais Marlon souhaite juste discuter un peu avec le petit garçon. "Alors comme ça tu veux devenir policier, hm?" demande-t-il avec le sourire, les bras croisés contre son torse, appuyé contre la machine à café. "Tu veux arrêter les méchants?" Il se demande quand même ce qui les amène ici, lui et sa maman. Espère que ce n'est rien de trop grave...
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Re: Shériff, fais-moi peur! [pv Marlon], le Jeu 13 Sep - 18:31


Shériff, fais-moi peur!

L’homme s’adresse à nous. Nous sommes vite captés. Je suis encore très gênée qu’on ait attiré l’attention, Théo en étant spontané, moi en n’ayant pas joué mon rôle de maman comme il le fallait. Je ne voulais pas déranger ce monsieur qui avait probablement bien d’autres choses à faire que de se préoccuper d’une mère et d’un fils un peu trop perturbateur. Plus j’y pensais, et plus mon idée venait de m’apparaître idiote. J’allais faire perdre son temps à un honnête homme. Et pour quelle raison ? Pour calmer mes angoisses de mère égoïste.

Il parle à Théo et c’est désormais trop tard pour faire machine arrière. Je ferme les yeux en sentant la moutarde me monter au nez quand il répond au policier. J’essaie de ne pas paniquer, j’inspire et expire discrètement, mais je ne sais pas si ça pouvait échapper au flic :

-OH OUAIS ! Je veux être très fort comme vous !

Quand je rouvre les yeux, j’observe un Théo qui croise les bras et pose ses mains sous les aisselles comme pour se donner un air de circonstance. Je suis un peu désemparée, prise entre agacement face à son enthousiasme sur le sujet, en espérant, vainement, qu’il change d’avis en entendant une personne issue du milieu lui dire que c’est trop dangereux, et entre… Sa petite mine du moment. Il avait l’air déterminé, et très sûr de lui quand il annonça au type :

-Je veux aussi sauver des gens et les protéger ! Surtout maman !

Une bouffée d’amour m’envahit, mais je rajoutais en fixant le policier avec le regard du désespoir, qui criait « Au secours, à l’aide !!! », en imaginant qu’il pourrait abonder dans mon sens :

-Mais c’est un métier très dangereux et ça peut très mal se terminer, n’est-ce pas, monsieur… Euh, l’inspecteur ?, fis-je en me triturant les mains, avec nervosité.

Je ne savais pas trop si le terme employé était le bon d’où mon hésitation.
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Re: Shériff, fais-moi peur! [pv Marlon], le Lun 17 Sep - 18:14

Marlon et les enfants, c'est pas franchement une grande histoire d'amour. A part son neveu et sa nièce, il n'a généralement pas la patience requise pour les gérer et les supporter plus de quelques minutes. Il n'en a jamais voulu, n'en veut toujours pas et il n'est pas sûr que ça change un jour. Ceci étant dit, il faudra quand même que la conversation revienne un jour sur le tapis avec Seb et ça risque d'être... explosif. Marlon n'est pas spécialement pressé que le jour arrive, bien au contraire.

Mais le petit garçon en face de lui, malgré l'air mi-horrifié mi-paniqué sur le visage de sa mère, lui plait tout de suite. Faut dire qu'il le prend par les sentiments, en flattant son ego. En plus, à cet âge, les enfants sont encore honnêtes et candides, donc il pense réellement ce qu'il dit. "Pour devenir grand et fort comme moi, faut manger tout ses légumes," fait-il avec son air le plus sérieux avant de faire un petit clin d'œil à la maman, histoire d'instaurer une relation de confiance. Faut bien se soutenir entre latinos. Enfin... Entre latinos et mi-latinos. Le petit a l'air déterminé en tout cas, avec sa posture sérieuse et solennelle. Avant d'ajouter vouloir protéger les gens, surtout la maman... Marlon relève les yeux vers elle et se pose pas mal de question. Ce n'est peut-être rien mais pour lui, ce genre de remarque dans la bouche d'un enfant n'est pas anodine. La maman aurait-elle besoin d'être protégée? De qui? Du papa peut-être? Autant de réponses qui devront rester en suspens pour le moment parce que la femme prend la parole pour la première fois. On dirait qu'elle cherche à dissuader son fils de vouloir devenir policier. Papa serait-il de la maison? "Lieutenant," reprend-il machinalement même si au final, c'est quasiment la même chose. "Parfois, c'est vrai, ça se termine pas toujours très bien. Mais le danger est partout et il faut bien des gens comme nous pour essayer de protéger les mamans et leurs enfants et tous les autres." Il fixe le regard de la jeune femme un moment, histoire de faire passer le message. Je suis un ami, pas un ennemi. Avant de reprendre, "Mais tu as le temps avant de choisir un métier de toute façon. L'important maintenant, c'est de bien travailler à l'école, n'est-ce pas?" demande-t-il en haussant les sourcils. Il veut l'entendre de la bouche du petit, histoire qu'il prenne ça à cœur.
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Re: Shériff, fais-moi peur! [pv Marlon], le Jeu 20 Sep - 10:56


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Je peine également à ne pas rire quand l’homme évoque l’importance de bien manger devant mon enfant. Que ce soit légumes ou autre chose, je n’étais pas trop embêtée à ce sujet. C’est plus la canalisation de son énergie qui posait parfois problème. Il me fait un clin d’œil de connivence et je devrais me sentir tout de suite plus rassurée. Alors pourquoi je ne le suis pas ? Il était de mon côté, non ?

Je retiens le bon « titre » à employer pour ne pas faire deux fois la même erreur et suis de près toute la conversation, oreilles bien grand ouvert. L’homme pose les faits d’entrée de jeu. Il décrit son métier de façon très lucide, sans pour en être autant choquante, et je pense que Théo prend un peu plus la mesure de ce que le métier en question implique. Je me disais que cela pourrait le dissuader, c’était une bonne chose. Même si j’avais envie de crier à son argument que oui, fallait bien des gens pour se sacrifier, mais que ça m’arrangerait que mon fils ne fasse pas partie de ce lot-là. C’était aux parents de protéger leurs enfants dés la tendre enfance. Il y aurait fort à parier qu’il y en aurait moins qui tourneraient mal, si c’était le cas, pensais-je naïvement. Dans la vie tout n’est pas affaire que d’éducation, tout dépend de son environnement et des circonstances. J’étais pourtant bien placée pour le savoir, moi qui me suis retrouvé mère célibataire à 24 ans. C’était également vrai aussi que mon fils pourrait très bien se faire renverser dans la rue par un idiot ou être pris en ligne de mire par le genre de types que je faisais en sorte qu’il ne fréquente pas dans nos bas quartiers... Finalement, je me disais presque que dans cette configuration, je préférais le voir de l’autre côté de la barrière.

Je fis de gros yeux que le lieutenant aurait pu mal interpréter. Cela m’agaçait. En deux temps trois mouvements, il avait renversé la vapeur. Un peu plut et j’aurais signé moi-même des papiers pour que mon enfant intègre une école de police dès le plus jeune âge. L’idée me fit pâlir, et j’inspirais et expirais en attendant la réponse de Théo. Il y avait peu de chances que ce discours l’ait fait renoncer.

-Mais je travaille déjà bien à l’école, s’indigne presque Théo… Puis il semble réfléchir un peu et fixe le policier. Mais moi, je sais que je veux protéger les gens. Je voudrais toujours quand je serais grand comme vous, Monsieur le Lieutenant.

Mon visage se décompose. On dirait que sa détermination s’est renforcée malgré l’évocation de dangers :

-Bah oui! Je vais travailler encore plus… !
-Et pour ça, il faut arrêter de gesticuler en classe Théo… Tu seras plus attentif à ce que dit la maîtresse…
-Oui maman…, fit-il en se tournant vers moi. Mais j’aime pas rester sur la chaise… C’est trop long…

En même temps, comment pourrais-je lui en vouloir d’être dynamique quand moi-même, j’étais incapable de rester à rien faire. Est-ce que je devrais lâcher du lest à la maison à ce niveau-là pour qu’il adopte une attitude plus relax ?

Théo se tourne à nouveau face au policier :

-La maîtresse donne des exercices de maths trop faciles alors je les fais vite pour aller aider Marshall. Il y arrive pas, même s’ils sont faciles. Je peux pas rester sur ma chaise si je vois Stewart qui fait du mal aux autres!

J'étais estomaquée par mon propre enfant. Bouche grande ouverte, cette fois-ci, et toute pâle. Les chats ne faisaient visiblement pas des chiens, et contrairement à ce que j'aurais pensé ce n'est pas simplement calquer un modèle de héros que voulait Théo. Il trouvait sa motivation dans la protection et l'aide à autrui... J'en étais à la fois fière et à la fois partagée. C'est ce que je lui avais insufflé...

En attendant, avec cette discussion avec le latino, j'en apprenais bien plus que de la bouche de la maîtresse de mon enfant. Elle ne savait pas de quel bois je me chauffe celle-là. J'allais lui en toucher quelques mots. Même si les notes de Théo et son attitude en classe avaient dû changer depuis quelques temps, puisqu'il me ramenait de plus en plus de A que de B.
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Re: Shériff, fais-moi peur! [pv Marlon], le Mar 2 Oct - 11:24


Le petit a l'air complètement indigné quand Marlon lui dit que le plus important, c'est de bien travailler à l'école et Marlon ne peut pas s'empêcher de sourire. Il a l'impression de se revoir lui-même étant enfant. Studieux, parfois sérieux au point d'en être déconcertant (il s'est bien rattrapé depuis), extrêmement déterminé. Il essaye de se souvenir à quel âge il a voulu devenir policier mais ne parvient pas à s'en rappeler, il faudra qu'il demande à son père, mais il ne devait pas être bien plus vieux que le gamin en face de lui. "Il y a plein de métiers pour aider et protéger les gens. Pompiers, avocats, juges, assistants sociaux... Il faut continuer à bien travailler à l'école pour que tu aies le plus grand choix possible quand tu seras assez vieux pour prendre ta décision."

L'enfant est déterminé, pour le moment, a travailler encore plus à l'école et la maman en profite pour lui rappeler l'importance de rester calme et de bien écouter la maîtresse, ce qui semble être un point délicat. Marlon ne le comprend que trop bien, rester assis toute la journée n'est pas vraiment sa tasse de thé même s'il a tendance à le faire de plus en plus du fait de son grade.

Le gamin lui explique ensuite un peu ce qui se passe en classe, lui parle de ses camarades en difficulté et de celui qui semble être la terreur de l'école. "C'est très bien de vouloir aider les autres quand il en ont besoin." Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut se prendre pour un super-héros ou un justicier. "Mais si Stewart fait du mal aux autres, il faut le dire à la maîtresse. C'est aux adultes de régler la situation, de faire en sorte qu'il soit puni et ne recommence pas." Bien sûr, tenir tête aux brutes et les remettre à leur place (voire même rendre les coups qu'ils donnent...) est une bonne chose mais il ne peut décemment pas, en tant que membre des forces de l'ordre, inciter un enfant à avoir recours à quelconque forme de violence, même si le monde qui l'entoure en est rempli.

A la tête de la maman, Marlon se rend bien compte qu'elle n'était pas au courant de tout ça. Comme quoi, la communication entre adultes et enfants est cruciale et il est toujours bon de le répéter. "Et si Stewart t'embête toi aussi, il faut aussi le dire à ta maman, d'accord? Même s'il te menace de se venger, il faut toujours le dire et surtout pas se taire." Parce que le nombre d'enfants qui prennent sur eux et encaissent sans dire un moment est effrayant. Marlon est bien placé pour le savoir, il a lui-même été dans cette situation bien trop longtemps, et même à l'âge adulte.
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Re: Shériff, fais-moi peur! [pv Marlon], le Mer 10 Oct - 12:19


Shériff, fais-moi peur!

Hélas, je crois que Théo est comme moi. Quand il a une idée en tête, et quelque chose qui lui tient à cœur, il ne lâche pas le morceau comme ça. S’il veut réellement devenir policier, il le deviendra en grandissant. Il écoute poliment le policier malgré son envie d’en découdre. Il est comme moi, il déteste les injustices, et ce n’est pas avec les métiers qu’il s’entend énoncer qu’on peut prendre à bras le corps les problèmes du genre. En attendant, il promet de bien travailler et je reconnais au lieutenant son très bon sens. Si on veut pouvoir avoir le choix, il faut se donner les moyens. Qu’il encourage mon fils à continuer à travailler à l’école me rassure. Je n’en aurais pas attendu moins d’une personne de sa fonction.

Là encore, je soupire de soulagement en entendant l’homme lui expliquer qu’il faut laisser les adultes se charger des conflits entre enfants quand il s’agissait de violence-car sans ça, j’estimais que les enfants devaient aussi apprendre à gérer des conflits minimes entre paires du même âge-  et surtout venir me prévenir en cas de pépins. Je le fixe avec une main sur le sternum,  ma reconnaissance et l’apaisement peuvent se lire dans mon regard.

-Il m’a rien fait Stewart. Il a essayé une fois mais je lui…

Il se tourne vers moi pas très fier :

-Pardon maman, je lui ai dis un mensonge, mais une fois il a demandé pourquoi j’avais pas de papa et je lui ai dit que c’était parce qu’il était en prison et que s’il m’embêtait il viendrait parler à son papa.
-Théo…

Je reste sans voix quelques secondes et je n’ai pas le temps de relancer une discussion que j’estimais plus appropriée à la maison, qu’il enchaîne sur un point que Marlon a soulevé en se retournant vivement vers lui :

-Mais je suis grand maintenant, j’en ai marre que maman me défende toujours. Je suis un grand garçon, je peux me débrouiller tout seul…


Je me passe une main sur le front, ce n’est pas la première fois qu’il cherche à s’affirmer face à moi et face à cette souci je n’ai toujours pas trouvé de solution. Je me sens un peu dépassée par le fait qu’il grandisse. Je crois que je venais de recevoir un autre message de Théo. Probablement que je le couvre parfois trop… Mais j’estimais que certaines choses étaient de mon ressort, appartenaient à mon rôle de mère.

-C’est mon rôle de maman de m’inquiéter pour toi et de te protéger. Et non pas l’inverse…

En fait, je me rends compte d’ailleurs que l’objet de  ma plainte… Ce n’est pas quelque chose que j’aimerais aborder devant lui. Il faudrait que je revienne plus tard, seule. Si je disais devant Théo que je me sentais suivie quand je rentre du travail, bonjour l’angoisse pour lui.

Théo fixe sérieusement Marlon :

-Mais quand je serais policier, je pourrais mettre les méchants en prison ? Et je pourrais être un adulte qui empêche des gens de recommencer à faire du mal aux autres ou des bêtises ? Je pourrais m’occuper des mêmes choses que les grands ?
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Re: Shériff, fais-moi peur! [pv Marlon], le Mar 16 Oct - 17:31


On dit souvent que la vérité sort de la bouche des enfants. Leur vérité, en tout cas, avec tout ce que ça implique de candeur et de naïveté. En tout cas, ce que le petit Théo raconte, Marlon n'est pas certain que sa maman soit ravie de l'entendre et encore pire, que Marlon l'entende. Lui, de son côté, est de plus en plus curieux. Le papa n'est donc pas (plus?) dans leur vie. Et il n'est pas non plus en prison. Qu'est-ce qui a bien pu se passer?

Mais il n'a pas le temps d'y penser bien longtemps parce que le petit homme s'indigne de la situation, excédé que sa maman le défende toujours. Encore une fois, une information peut-être à prendre avec un grain de sel, car c'est sa vision d'enfant qui lui fait voir les choses de cette manière. Cela dit, la jeune femme a l'air d'être une sacrée maman poule donc ça ne l'étonnerait pas plus que ça non plus, qu'elle soit peut-être un peu trop présente (étouffante?). Ce qui ne serait pas très surprenant, pour une mère célibataire.

La conversation revient heureusement sur un terrain où il peut s'aventurer sans danger de se voir accuser de se mêler de ce qui ne le regarde absolument pas et l'obstination du garçon le fait sourire. "Peut-être pas tous les méchants mais on fait de notre mieux pour les arrêter, oui. Et quand tu seras adulte, tu pourras faire ce qu'il te plait oui." Enfin, dans la limite du raisonnable et du cadre de la loi, évidemment. Il ne faudrait pas non plus que le petit se transforme en justicier fou, à la gâchette facile comme c'est malheureusement le cas de beaucoup trop de policiers qui se pensent envoyés de Dieu et autres conneries. Mais c'est pas pour tout de suite et en attendant, il ne faudrait pas que Théo oublie d'être un enfant. "Mais ne sois pas trop pressé de grandir non plus... Des fois, nous les adultes on aimerait bien retourner en enfance." Ou tout du moins, à un temps où tout était plus simple, où les choses étaient noires ou blanches et pas en un millions de nuances de gris...
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Re: Shériff, fais-moi peur! [pv Marlon], le Jeu 25 Oct - 8:18


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La réponse de Marlon semble apaiser Théo. C’est probablement parce que je lui répétais aussi souvent que dans la vie, on ne faisait pas toujours ce qu’on voulait, mais que dans tous les cas il fallait faire de son mieux, pour ne rien regretter ensuite. Cela devait résonner en lui à cet instant. Il sourit également quand le lieutenant confirme qu’effectivement il pourrait faire tout ce qu’il voulait quand il serait grand. Je voyais déjà tout ce qui se passait d’innocent et de naïf dans la tête de mon fils, comme pouvoir veiller tard le soir, ou s’imaginant que plus personne ne lui donnerait d’ordre à la maison ou au travail. De ne plus être obligé de manger certaines choses et de pouvoir se mettre aux sodas et aux bonbons… Forcément quand on est petit, être adulte ça a tout l’air génial pour certains enfants alors que certains préfèreraient ne jamais grandir parce que ça a quelque chose de confortable d’être le bébé, qu’on s’occupe de vous sans arrêt en vous donnant toute l’attention que vous réclamez. Et sans avoir à se soucier de rien que de satisfaire ses besoins primaires et ludiques et pas des conséquences de ses actes.

A mon grand damne, ou probablement est-ce une chance, je ne sais pas, mon enfant faisait partie de la catégorie qui voulait grandir, mais trop vite, comme le souligne si justement l’officier de police. Je suis contente qu’il lui donne ce précieux conseil et je me sens soulagée. Quand ça vient de l’extérieur, les gens sont plus réceptifs et les enfants ne faisaient pas exception à la règle.
Mon petit filou semble mesurer ces sages paroles en réfléchissant puis émet son commentaire favori de ces derniers temps, avec une spontanéité et une candeur déconcertante :

-Ouais, les adultes ils sont vachement compliqués des fois.
-On ne dit pas ouais… On dit oui… Et je n'aime pas trop qu'on dise vachement...
-Pardon maman…
-Cela arrive, mais fais attention, ce n’est pas très beau.

Ce n’était pas non plus la mer à boire, après tout ouais n’était pas une insulte mais je n’avais pas envie que mon enfant finisse par mal parler parce que je ne l’aurais pas repris. Je ne veux pas qu’il se mette à parler comme les enfants de maintenant. Commencez à laisser passer ouais et demain vous obtiendrez un « wesh » au lieu d’un oui… Je m’y refuse catégoriquement même si ça semble sévère sur le moment.

-Toi, t’aimerais bien retourner en enfance ?

Il laisse tomber le vouvoiement, et je ne lui en veux pas. C’est un des signes qui montre qu’il se sent à l’aise avec un adulte et que l’aura d’autorité que conférait le statut de policier à cet homme ne l’intimidait plus. Elle n’était pas partie, il le voyait toujours comme une personne importante et à qui se fier et l’homme avait toujours sa place sur le piédestal de mon fils. Il avait juste surpassé ça, laissant tomber des barrières plus facilement qu'un adulte est capable de le faire à cause de  convenances desquelles il s'entoure... Comme moi... :

- C’est facile, il suffit de s’amuser un peu. Je pourrais te prêter un de mes jouets si tu veux, j’en ai plein à la maison. Et je dois en trier pour donner à d’autres enfants qui en ont besoin à l’hôpital où travaille maman. Tu verras… c’est euh… Comme remonter sur un vélo… ça ne s’oublie pas… C’est ce que disent toujours tous les adultes…

Je ne peux pas réprimer mon petit rire mais bientôt je m’excuse auprès de l’agent :

-Veuillez le pardonner, s'il vous plaît monsieur. Mon fils peut se montrer parfois déconcertant… On devrait vous laisser travailler maintenant… Nous avons assez abusé de votre temps.
-Mais maman…
-Théo, le monsieur a déjà été gentil de venir nous parler. Tu sais s’il veut pouvoir arrêter des méchants, il faut le laisser tranquille aussi.
-C’est vrai maman…
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Re: Shériff, fais-moi peur! [pv Marlon], le Lun 5 Nov - 20:27

Les adultes sont vachement compliqués des fois. Quand on dit que la vérité sort de la bouche des enfants... Bon, c'est pas toujours le cas, loin de là, mais pour le coup ça fait mouche et le petit n'a pas idée à quel point il a raison. Ce qui est l'une des raisons pour lesquelles Marlon repense parfois à son enfance avec nostalgie. Tout y était plus simple, plus facile. Il réprime un petit sourire lorsque la maman le reprend sur son langage. Marlon, lui, n'avait même pas remarqué et il se dit qu'elle ferait certainement une syncope si elle l'entendait parler quand il est énervé ou stressé, lui qui jure comme un charretier et ferait rougir un marin. Ça doit filer droit à la maison... Non que ce soit une mauvaise chose. Le gamin est de toute évidence bien élevé, intelligent et vif. "Ah, ça... Des fois j'aimerais bien, oui. Mais seulement des fois." Après tout, il a de quoi être heureux dans sa vie. Il aura un peu tatonné et cherché sa voie, mais au final, il est arrivé là où il a toujours rêver d'être. Lieutenant de police, avec un homme qu'il aime, une famille en or, des amis peu nombreux mais fidèles.

Il secoue la tête avec un petit rire lorsque le petit lui propose de lui prêter un de ses jouets. "C'est gentil, mais garde tes jouets pour les enfants à l'hôpital, ils en ont plus besoin que moi je crois bien..." fait-il avec le sourire, touché par l'attention de l'enfant. L'idée vient sûrement de la maman, mais quand même, c'est émouvant de voir l'altruisme chez un si jeune garçon. Ça donne du baume au cœur.

La demoiselle s'excuse et Marlon secoue la tête. "Non, non, il n'y a vraiment pas de quoi. Ça fait plaisir de pouvoir échanger comme ça, de temps en temps. Tu reviens me voir quand tu veux, Théo!" Il tend la main au petit garçon pour qu'il la lui serre. Puis, à l'attention de la jeune femme. "S'il y a quelque chose d'autre, n'hésitez pas." Il retire une carte professionnelle de la poche de sa veste et la lui donne. "Y'a aussi mon numéro personnel, en cas d'urgence." Il ne la donne pas à tout le monde, du moins pas la version avec son portable dessus, mais il a un bon feeling avec la petite famille et il sait, au fond de lui, qu'elle n'appellera qu'en cas d'absolue nécessité.
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Re: Shériff, fais-moi peur! [pv Marlon], le Jeu 22 Nov - 22:01


Shériff, fais-moi peur!

Cela ne transparaissait pas forcément de l'extérieur mais je connais assez bien mon fils pour savoir qu'il résistait à poser d'autres questions. Je sentais qu'il trépignait de l'intérieur quand Marlon lui répond que ce n'est seulement qu'à certaines occasions qu'il regrettait son enfance. Théo ne comprenait pas encore à quel point le monde des adultes était certes bien compliqué par moment à cause des charges qui pèsent sur eux, mais que parfois certains avantages n'avaient rien à envier aux inconvénients d'être un enfant.

Il semble un peu déçu quand Marlon refuse sa proposition mais il se résigne quand le lieutenant lui dit très justement, et avec beaucoup de tact que ses anciens jouets profiteraient plus aux autres enfants qu'à un adulte. Je me demande si le lieutenant a des enfants et je suis presque étonnée que Théo ne songe pas à lui poser la question. Ou peut-être n'ose-t-il pas demander ou que cette pensée ne l'effleure même pas. Qui sait ce qui se passe dans la tête d'un gamin?

Je renvoie un sourire en réaction à la remarque du policier. L'échange m'avait aussi fait du bien. Je suis contente que notre conversation ait offert une forme de distraction au policier plutôt que de le déranger. Je n'ai qu'à voir l'expression affichée sur le visage de mon fils pour savoir combien il était enchanté de pouvoir revenir un jour et je sais qu'on pense à la même chose tous les deux. Si cela venait à se reproduire, il aurait le droit à des petites douceurs faites maison par nos soins en guise de remerciements.

-Au revoir lieutenant.

Théo n'hésite pas une seule seconde à offrir une poignée de main franche, voire presque martiale au flic quand il lui propose la sienne et lui sourit jusqu'aux oreilles. Je suis presque étonnée de ne pas le voir l'inviter à la maison. Peut-être est-il un peu trop impressionnée par l'aura d'autorité de l'homme qui découle de sa fonction. Je ne me serais pas permis mais si Théo décrète qu'il aime bien une personne, il est comme cela, il fonce. Et je sais qu'il apprécie déjà grandement le jeune homme.

J'attrape la carte qu'il me tend, un peu surprise d'y voir un numéro de téléphone portable, en hochant de la tête positivement:

-Entendu... Merci...

Je suis touchée par la démarche, que je sais sans équivoque, et je ne sais pas vraiment comment y réagir, alors je me contente de le fixer quelques secondes. Même si je ne le formulais pas verbalement, le regard que je lui lançais était empli de profonde gratitude. Je suppose qu'il est aussi intuitif que ce que l'on pourrait être en mesure de le penser vis-à-vis d'un policier et qu'il saura l'interpréter.

-Au revoir monsieur Ramirez...


Je jette un dernier coup d'oeil à la carte professionnelle que je range dans mon porte carte dans mon sac à main ordonné à l'objet près et attrape la main de Théo. Nous reprenons le chemin inverse du commissariat, et c'est en arrivant dehors que mon petit annonce spontanément:

-Je l'aime bien ce policier...
- Moi aussi, mon lapin.
-On rentre maman?
-Oui...

J'ai encore peur du futur et de ce qu'il nous réserve, mais j'imagine déjà mon fils avec un uniforme et je sais que je saurais bien obligée de m'y faire si c'est la voie qu'il aura choisi. Cette pensée me serre le coeur, mais de discuter avec monsieur Ramirez m'a apaisée, au moins pour un temps. Il a l'air intègre et si mon fils intégrait un service comme le sien en faisant preuve de la même intégrité, et au delà de mes peurs, je serais ravie pour lui. Même si je n'aime toujours pas l'idée que la chaire de ma chaire puisse un jour intégrer les forces de police et risquer sa vie pour défendre celle des autres et sûrement de certains gros crétins.

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