Brynley ouvrit brusquement les yeux et se redressa dans son lit. Elle avait encore fait un cauchemar et n'ayant plus d'amoureux pour la consoler, elle s'accommoda de ce qu'elle avait : elle-même. Au moins, cette fois-ci, son mauvais rêve ne l'avait pas fait hurler, ne voulant pas dérangé son colocataire. La belle italienne fixa le plafond de sa chambre, d'un banal blanc. Sa longue chevelure brune s'éparpilla sur son oreiller lorsque cette dernière se recoucha. N'ayant plus du tout envie de dormir, Bryn se redressa sur son lit, puis jeta un coup d'œil à son téléphone, il était sept heures du matin. Elle aurait aimer dormir un peu plus longtemps, ou du moins, replonger dans les bras de Morphée. Depuis le temps qu'elle était en appartement dans Austin North, elle avait prit l'habitude d'accrocher près de sa porte un petit calendrier, même si elle l'avait quand même dans son téléphone. Elle posa les pieds sur le plancher froid de la pièce puis sortie en faisant le moins de bruit possible pour se rendre a la salle de bain. Pour ainsi ne pas manquer d'évènement, comme l'heure de ses cours quand elle était encore étudiante. Simple exemple. Elle observa quelques temps une date en particulier. Le 14 février : la maudite Saint-Valentin. Cela approchait à grand pas. Elle ignorait si elle allait allé au bal, si bal il y a lieu ou non. Elle n'était pas trop d'humeur a voir les couple se déclarer mutuellement leur amour. Plus personne ne piétinerais son cœur.... À une exception près.

La matinée chez De Fil en Aiguille se passa plutôt très lentement. Elle eut quelques clients tout au plus, mais pas assez pour faire passé les longues heures. Malgré ses réticences à vouloir fêter la Saint-Valentin, l'ancienne étudiante ne savait pas si elle allait au bal de la ville... Si bal il y avait. N'ayant jamais eut l'occasion de fêter réellement la Saint-Valentin, la célibataire au cœur brisé tentait de s'occuper du mieux qu'elle pu pour oublier cette journée. Depuis sa rupture il y a un an, la jeune italienne n'avait jamais rencontré d'hommes et elle s'était plongée dans le travail pour oublier. C'est encore le cas aujourd'hui. Elle s'était habillé sur son trente et un pour la soirée et avait décidé de célébré la Saint-Valentin toute seule, dans un restaurant, une coupe à la main. Seule dans le fond du restaurant pour éviter de croiser le regards de tous les amoureux présents.

Vez est d'humeur à aller au restaurant. Le monde ? Ce n'est pas sa tasse de thé. Lui qui est plutôt sur la réserve, éloigné des autres et prônant la solitude, il a décidé de se fondre dans la masse. Les yeux perçants, son métier qui le veut, il détaille chaque être comme du bétail.

Aucun sourire affiché, ni de bonsoir prononcé au serveur qui l'accueille, Vez s'assoie dans son coin. Le serveur, un certain Thomas si on analyse l'écriture sur sa chemise, lui remet la carte du menu. Bien sûr, l'homme calcule tout tel un prédateur face à sa proie. La carte ouverte, il laisse ses yeux se balader dans la salle.

Il est au fond, pour avoir une place sur l'ensemble du restaurant. Vez remarque la jeune femme, en solitaire, qui a l'air d'envier les couples heureux. L'amour, c'est beau mais c'est berner d'illusions. Vez ne croît pas en ce qui qualifie de sottises, les sentiments. Il n'a aimé qu'une personne et elle est morte. Baigné dans son sang, c'est le seul souvenir qu'il emporte d'elle.

Il a commandé à boire. Un simple coca, n'étant pas amateur aux boissons alcoolisés. Le regard sur la demoiselle, il peut la nommer en tant que nouvelle proie, mais pour l'instant le lion observe la gazelle, silencieux et discret. Il attaquera plus tard.

(je me permets de prendre ton libre si ça dérange pas )

Le jour de la Saint-Valentin est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion. Le 14 février ne correspond à aucune fête dans la religion romaine et n'a pas d'origine antique. L'origine réelle de cette fête est attestée au 14e siècle dans la Grande-Bretagne encore catholique où le jour de la Saint-Valentin du 14 février était fêté comme une fête des amoureux car l'on pensait que les oiseaux choisissaient ce jour pour s'apparier1. Restée vivace dans le monde anglo-saxon, comme Halloween, cette fête s'est ensuite répandue à travers le continent à une époque récente. Aujourd'hui, on la fêtait encore le 14 février.

Mais c'était quoi cette putain de fête. Brynley était assise dans le restaurant qu'elle avait choisit pour fêter cette fête nullissime en solitaire. Elle voyait les gens se regarder yeux dans les yeux, certains se murmurer des mots doux à l'oreille, se sourire mutuellement. Brynley en avait des nausée. Brynley avait déjà offert son cœur à un homme et celui-ci avait disparut de sa vie aussi vite qu'il y était apparut. Elle n'avait jamais aimé la Saint-Valentin à la base donc en étant célibataire dans un endroit remplit de couple, elle avait quelque haut-le-cœur. Un homme entra dans le restaurant et attira soudainement son attention. Un pauvre célibataire en quête de rien surement.

Traumatisme. Nom masculin. La définition est soit " ensemble des troubles provoqués dans l'organisme par une lésion, une blessure grave" ou bien "choc émotionnel très violent". Pour Brynley, c'était plutôt la deuxième option. Quand l'homme qui est censée être ta figure paternel et qui a un acte sexuel avec la chair de sa chair d'une violence inouïe et qui dure pendant plus de quatre ans. On ne se demandera pas pourquoi Brynley a eut bien de la difficulté a faire confiance a quelqu'un durant des années. Afin d'éviter les couples heureux en cette fête inutile, Bryn avait pris la table la plus solitaire du restaurant et elle fut tout de même surprise d'y avoir une place en célibataire. Elle entamait une première gorgée de sa boisson quand un homme attira son regard. Non amoureuse elle jamais mais rien ne l'empêchait de mater les mecs qui passaient à sa vue. Pas parce que l'on est au régime que l'on ne peut regarder le menu. C'est bien ça qu'on dit, non ? Elle avait la carte du menu dans les mains mais n'osait choisir quelque chose tandis que tout me semblait succulent. La jeune italienne semblait avoir la sensation qu'on la regardait et ce fut bien le cas. La jeune femme détourna les yeux pour voir si elle n'avait pas certaines personnes qu'elle aurait louper tandis que c'était bien elle qu'il regardait. L'homme s'approcha d'elle, un sourire sur les lèvres. « Bonsoir, cela ne vous dérange pas que je vous tienne compagnie ? » « Je... Oui... Pourquoi pas ! » Brynley se demandait bien pourquoi il était venu la voir. Chaque chose en son temps.