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Thunderstruck [ft. Poppy]


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Thunderstruck [ft. Poppy], le Ven 16 Nov - 2:40







Thunderstruck.



Un mois. Huit jours. Deux heures et dix minutes plus tard. Toujours aucun souvenir de cette soirée liée à cette jeune fille pour le meilleur et pour le pire. Surtout pour le pire. Je n'ai que des bribes à l'heure actuelle et ça me détruit de ne pas en savoir plus; je haïs au plus haut point ne pas savoir les choses concrètement. Je me rappelle d'un prénom, d'assassinats et surtout de cette bague. Marié probablement vu le doigt choisi mais si tel est le cas, ce mariage non-consenti est-il au moins valide? Du savon, de la salive et toutes autres substances visqueuses. J'ai tout essayé pour la retirer mais en vain. J'ai juste abandonné et l'ai gardé comme bijou de décoration.

Les ruelles sont sombres à cette heure de la nuit et je ne sais même pas pourquoi je vagabonde non loin de mon quartier. Seul les réverbères mènent la danse, m'indique le long chemin à faire jusqu'à arriver à destination. Une cigarette au bec pour passer le temps, le feu entre mes mains, je ressens une douleur au doigt, comme une légère électrocution. C'est la première fois que ça m'arrive ou alors la deuxième. Je continue ma route, marche quelques centaines de mètres et la décharge se fait un poil plus forte. Suis-je censé comprendre quelque chose? J'ai l'impression d'avoir un détecteur de métaux à ma main et si j'en suis la logique, plus je me rapproche de je-ne-sais-quoi, plus la pression est élevée. J'accélère le pas, allume la cigarette que je n'ai pas eu le temps de cramer et suis les indications de la bague comme une boussole indiquant le nord. Puis je m'arrête à cause d'un picotement plus douloureux. Puis une silhouette. Un bout de femme à la chevelure rousse en dessous d'une lumière d'un de ces lampadaires. Je me rapproche, à pas de loup. Son visage se fait plus net et comme un flash, je fais le lien avec la rousse en question. Si la bague m'envoie une décharge, c'est qu'elle est dans le coin. Mon avancement se fait de plus en plus rapide, prêt à la serrer dans mes bras mais dès lors que je me retrouve en face d'elle, je me crispe, n'ayant que pour seul réflexe de la regarder droit dans les yeux et d'avaler ma salive difficilement. "Poppy." lançais-je dans un murmure comme une parole adressée à ma propre personne. Que suis-je censé dire de plus? C'est comme si je revoyais une ex de longue date. Je baisse le regard, réfléchissant à ce que je devrais faire et finis par me jeter à l'eau; un pas en avant, un corps entouré de mes bras, un sentiment qui se veut protecteur. "Je crois, que même en l'espace d'une seule soirée, tu m'as assez marqué pour que je puisse dire que tu m'as manqué." lui chuchotais-je, mon souffle chaud venant caresser son cou. "Tu m'as intrigué et surtout inquiété. Je ne me rappelle presque plus de rien mais je sais que notre séparation a été assez violente." continuais-je.

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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Ven 16 Nov - 13:49







Thunderstruck.



Une bague. Une alliance, plutôt. C’est tout qu’il reste de cette soirée ou de cette expérience. Je ne sais plus. Est-ce que le fait de faire cette expérience était un choix qui m’appartenait et qui appartenait à Eli ? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est que j’en ressors avec des traumas et un besoin de retrouver ce type pour en parler avec lui. J’ai essayé maintes et maintes fois de me débarrasser de cette bague, rien n’y fait. Elle refuse de partir. Elle est collée à mon doigt, comme une feuille de PQ sous une chaussure. Même l’idée de me couper le doigt m’a traversé l’esprit mais par un manque de courage évident, je me suis résignée à la garder. Finalement, la teinte argent de ce bijou me fait souvent de l’œil et j’aime sa simplicité. Le seul problème de cette bague, c’est qu’elle chauffe facilement et il n’est pas rare que je me retrouve avec une espèce de décharge ou de surchauffe dans le doigt.

Ce soir, j’ai décidé d’aller me balader, seule. J’aime souvent partir la nuit pour observer la ville endormie. Il n’y a que dans ces moments où je me sens bien, pleinement vivante. L’air frais sur ma peau, et le vent qui souffle contre mon corps. Jellybee est sûrement en train de dormir pour avoir ses « 8h de sommeil réparatrices », quand vivra t-elle ? Je ne sais pas. Alors que je m’arrête pour fumer une cigarette et observer la ville depuis cette petite bute. La bague se met a chauffer, un peu trop fort. « Aie ! » Putain, elle me défonce le doigt cette conne de bague. Je secoue ma main dans tous les sens. Mais elle continue, encore et je finis par apprivoiser la douleur avec l’envie de la retirer. Une envie qui devient pressante mais cette fois, les décharges ne sont plus longues, non, elles arrivent ensemble et tapent dans mon doigt comme des milliers de petits boxeurs. Les coups se font de plus en plus rapide quand j’aperçois une silhouette au loin. Les sourcils froncés, je vois la silhouette avancé et je décide de détourner le regard. J’ai peur que ce soit quelqu’un qui veuille m’emmerder. Il approche, vite. Quand il se rapproche, je reconnais ce visage qui m'a tant marqué et manqué. Je me laisse faire et je reconnais cette voix. Un sourire passe sur mon visage et je viens m’enfouir dans ces bras qui ne demandent qu’à être comblé. Je sens le souffle du brun contre la peau de mon cou, un frisson qui me parcours et ces mots qui me font sourire. « Je pense que l’on peut dire que tu m’as manqué aussi, Eli. Y a trop de questions qui tournent dans ma tête. » Et il est vrai qu’il y en a, beaucoup trop d’ailleurs. Il me parle de la séparation et je soupire, toujours dans ses bras. « Je me suis réveillée dans une ruelle, et t’étais pas là, j’ai rien compris. Je sais même pas pourquoi on a cette bague ! » Je rompt légèrement le câlin en reculant ma tête, mes bras sont toujours enroulés autour du corps du brun. « T’as essayé de la retirer? C’est impossible ! » D’ailleurs, je remarque que la douleur a disparu. « Elle a arrêté de me faire mal quand t’es arrivé ici. » Je remet ma tête contre le torse du brun. « J’ai tellement flippé, Eli. J’ai rien compris. »

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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Ven 16 Nov - 14:20







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En l'espace d'un instant je me sens mourir en ce contact mais ce n'est qu'un sentiment éphémère. Des souvenirs flous mais bel et bien réels, elle se rappelle de certains éléments à en croire ses mots. Des questions. Oui, qui n'en a pas? Je ne saurais même pas par où commencer. Pourquoi nous? Pourquoi nous droguer? Est-ce légal? Quand est-ce qu'exactement ces médecins, ces fous savants nous ont kidnappé pour nous torturer? Nous avaient-ils déjà fait quelque chose pour qu'on ne puisse pas se défendre? De ce que j'en ai vu, je sais que la jeune femme aurait pu se défendre et s'enfuir et je sais que j'aurais pu en faire tout autant mais... "Et j'étais devant le cinéma. Il n'y a rien de plausible dans cette histoire." Je lâche également un soupir puis reste silencieux quelques secondes. "Nous sommes mariés, ou du moins, ça en a tout l'air. Je ne sais pas vraiment si c'est officiel ou si c'est juste une bague pour dire que nous avons vécu cette chose ensemble mais ça y ressemble." lui expliquais-je avant qu'elle ne me pose une question plus spécifique. Je secoue la tête en guise de réponse même si elle doit seulement sentir une caresse ou une tête qui bouge dans sa chevelure. "Si nous sommes réunis, ça s'arrête tout simplement. C'est un détecteur humain. Soit nous devons toujours être ensemble, soit nous devons être loin de l'autre le plus possible mais ne pas sentir de vibration. C'est un choix, une décision qu'il nous faudra prendre." rétorquais-je à sa remarque avant qu'elle ne me dise qu'elle a eu peur. Je ne dirais pas que la peur soit le sentiment qu'il m'ait le plus marqué durant cette épreuve; la colère oui par contre. Je la relâche peu à peu et m'avance vers une murette sur laquelle je me laisse glisser pour m'installer par terre. Je ramène la cigarette entre mes lèvres et relâche la fumée tout en regardant la belle, une tape sur le sol pour qu'elle me rejoigne. "De quoi tu te rappelles, toi? Tu as des hypothèses sur ce qu'il y a eu?" lui demandais-je.

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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Ven 16 Nov - 15:08







Thunderstruck.




La chaleur du brun me fait beaucoup de bien. Pour la première fois depuis cette expérience, je me sens bien. Irradiée d’un sentiment de sécurité. Après tout, si on est sortis vivants de cette mascarade, je pense que c’est d’abord grâce à Eli. Ma tête contre lui, je soupire légèrement. Cette histoire ne tient pas debout, même la logique elle-même aurait pu y perdre son sens. « J’ai pas compris le pourquoi du comment mais je suis prête à me venger. » Mais avant de penser à la vengeance, il faut qu’Eli et moi enquêtions, que l’on sache ce qu’il nous ait arrivé. Je soupire quand je lui parle de la bague avant de ricaner. Mariés, lui et moi. « On ne peut pas être mariés légalement, Eli, je suis mineure encore. » C’est impossible, et puis, il n’y a pas de consentement. Il émet l’idée d’un mariage psychique ou je ne sais quoi et la scientifique en moi se réveille. « Ce serait une bague pour dire qu’on a traversé ça ensemble ? Sérieusement ? Pourquoi une bague ? Si ça se trouve, on nous a tatoué une connerie dans le dos ou je ne sais pas. » Ces gens étaient totalement dingue dans ce cas. « Et pourquoi nous ? Bordel. On a rien en commun ! » A moins qu’Eli ait déjà tué quelqu’un de son plein gré, je ne vois pas d’autres explications. Sa tête bouge et je sens le mouvement contre mon crâne, je souris. « On verra plus tard pour cette décision. Je crois que nous habitons assez loin l’un de l’autre pour ne rien ressentir. On sentira simplement les décharges quand on sera a 200 mètres l’un de l’autre.. On verra.. » Il me relâche doucement et je le vois aller s’installer contre un muret. Il tapote la place a côté de lui. Je m’exécute et je pose mes fesses près des siennes. De quoi je me souviens ? Je soupire en sentant un sanglot remonter. Je tente de me calmer. « La fausse-couche. » C’est devenu l’un de mes démons. « Et toi ? » Il me demande des hypothèses. « J’en sais rien. Je voulais juste aller voir Star Wars, on s’est croisés pour échanger les sabres. »

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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Ven 16 Nov - 15:51







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Nous sommes au moins d'accord sur un point; la vengeance. Ces ordures ne s'en tireront pas aussi facilement et pour qu'ils s'attaquent à nous, ils ont bien intérêt à assurer leurs arrières. Nous avons bien un point commun; le meurtre sans regret bien que nos méthodes soient probablement bien différentes. Je roule des yeux à sa réflexion, la minorité de la personne, je l'avais bien oublié ça. Disons que des personnes majeures j'en connais oui mais il semblerait que je sois aussi un aimant à mineures, ce qui peut être assez embêtant en soi. Pourquoi une bague? "Peut-être pour la symbolique." J'hausse les épaules avant de baisser doucement le pull de ses épaules. Un tatouage, comme la belle l'a mentionné. "Regarde mon épaule gauche s'il te plait." Un numéro "001". Une expérimentation oui, qui a tourné au cauchemar au point de toujours nous le rappeler avec cette chose encrée dans notre corps. Il ne manquait plus que ça. Je ne dis rien sur le moment. Elle comprendra d'elle-même. Peut-être que je n'ai rien, peut-être qu'il y a le même numéro qu'elle, le numéro du premier binôme testé, un "002". Je n'en sais rien et je ne peux malheureusement pas me voir en 360° pour le savoir. Même dans le miroir je n'ai rien remarqué. Peut-être un poil trop discret. "Je pense que tu le sais, pourquoi nous." Je n'en dis pas plus. Bien qu'un autre point commun soit qu'on ne se connaisse pas pour un sou, la seule chose que j'ai pu comprendre de la jeune femme est la chose la plus punie dans le monde. Je la lâche et elle me mentionne les choses qui la hantent depuis ce fameux 8 octobre. "Je ne saurais dire de mon côté. Peut-être un gang qu'on a démoli ou un train en danger. Rien de plus. Enfin... La scène finale à l'hôpital m'a marqué aussi et est beaucoup plus nette que le reste. Peut-être que les effets de leur drogue étaient déjà en train de partir. Mais ça n'explique en rien ta fausse couche ou encore tout le reste." Un soupir. Une fois de plus. L'incertitude de ces événements me perturbent. "Je crois qu'on a peut-être trop regardé de science-fiction." lançais-je avant de repartir dans un silence apaisant. "Tu penses que les autres aussi ont subi l'expérience? Ils se sont peut-être dit que c'était le moment idéal vu le nombre de personne qui sont allés à l'événement. Ou alors ces personnes savent très bien qui on est." Chose qui me semble improbable vu que personne de mon côté ne connait mon identité, la vraie, la seconde, la dernière en date ou même encore mon rôle.

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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Ven 16 Nov - 16:24







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Dans les bras du brun, je sens que tout le poids que j’ai pu avoir sur les épaules au cours de ces dernières semaines est parti. C’est un véritable régal de planifier une vengeance avec lui, ou tout simplement de traîner avec. Malgré l’agitation dans laquelle nous nous sommes rencontrés, Eli représente une certaine constante, un point de repère ou du moins, quelqu’un qui arrive à me rassurer. J’avoue au brun que  je ne suis pas majeure, même si je parais souvent plus âgée. Eli émet une hypothèse concernant la symbolique des bagues. Je soupire. « Ou alors, ils ont mis un traceur dedans pour voir tous nos déplacements et.. et.. et.. » La panique commence à s’emparer de ma raison et je me met à trembler de colère. Je tente de respirer doucement mais ma respiration s'intensifie et je commence une crise d'angoisse. Il regarde mon épaule pour vérifier s’il y a un tatouage ou non. Je sens ses doigts froids se glisser contre ma peau. « Alors ? » Si c’est le cas, je risque de péter un scandale. Il me demande de vérifier sur son épaule à lui aussi. Je me pince les lèvres en commençant à m’exécuter. Lentement, je défais la veste de l’épaule du brun, puis  j’écarte son t-shirt pour observer. « 002 » Je tremblote légèrement. S’il y a un 002, ça veut dire qu’il y a un 001. « Eli, qu’est-ce que j’ai sur l’omoplate ?! » La colère monte mais je suis tellement abasourdie que je ne dis rien, je reste là. Les yeux dans le vide. Alors qu’Eli me dit que je sais très bien pour quoi nous avons été les premiers cobayes de cette expérience, je relève les yeux vers lui. « T’as tué combien de personne ? » La question est cash,brutale, mais je dois le savoir. Je dois le savoir pour lui avouer ensuite combien il y en a de mon côté. Il y a peut-être dix ans d’écart entre nos deux corps et nos deux âmes mais je crois bien que cet homme est mon animal totem. Ou une connerie dans le genre.

Je me pose avec lui, lui racontant ce dont je me souviens pour qu’il me raconte ensuite ce dont il se souvient. Je soupire en l’écoutant. Je passe ma main sur mon visage. J’ai l’impression d’être dans un film de science fiction. « Il va falloir m’expliquer comment, de un, j’ai pu faire une fausse couche en étant plus vierge que la vierge Marie et, comment on a pu changé d’atmosphère à chaque fois. » Lumière ! « Tu te souviens comment on changeait à chaque fois ? Ca venait d’une de tes idées ou des miennes, je crois ! » Le gang. « Les… burritos ? C’était ça, non? Le gang dont tu viens de me parler. » Ces personnes savent très bien qui on est. Un frisson me parcourt. Personne ne peut savoir. Personne. Je regarde le brun avec un air de pitié et de peur. « Impossible. Tout a été nettoyé. » Et puis, s'ils savaient réellement alors Jellybee serait aussi en danger. Elle qui a été mon acolyte depuis si longtemps.


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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Ven 16 Nov - 16:47







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Elle émet l'idée de traceur et c'est aussi l'une des choses les plus logiques; comment les cobayes survivent après de tels dégâts? Les autres expériences seront peut-être même plus réussies par la suite. Cependant, j'ai peut-être une solution pour régler ce problème. Aksel. Avoir autant de pièce détachées dans son appartement et des petits objets par-ci, par-là à bricoler. Peur-être que lui, il saura faire pour nous retirer ceci ou alors le système qui permettrait de nous suivre. Si du moins, il y en a vraiment un. Je la serre un peu plus fort dans mes bras pour tenter de la rassurer. "Tu n'as pas à avoir peur. Ce n'est que passager tout ça. On en sortira vainqueurs et non vaincus." Elle m'annonce mon numéro, ma plaque d'immatriculation et je murmure à mon tour un "001." vu qu'elle me le demande. Puis sa question est directe, je me sens un peu surpris. Non pas pour le thème de la question mais car elle me prend de court. Je ne suis pas du genre à compter mes victimes mais je tente de me trotter la tête. Avec un seul et unique homme, on peut faire minimum deux morts en considérant que sa seule famille c'est son ou sa partenaire, puis les enfants s'il y en a. Les chiffres montent rapidement. Je secoue la tête. "C'est vraiment approximatif mais peut-être une quarantaine ou une cinquantaine. Pour le moment du moins. Et toi?" Et si les personnes étaient bel et bien réelles, il y en a plus que ça à mon actif. Au sol, comme des clochards, les questions continuent de fuser. J'attends qu'elle se calme et se taise pour enfin lui répondre. "Peut-être une grossesse nerveuse ou juste une douleur assez puissante pour te dire que tu vas avoir les règles, je ne sais pas." J'hausse les épaules et tire une fois de plus sur la clope. "Oui, tout était énoncé ou presque. Ca ne devait qu'être que notre imagination qui s'en allait en vitesse lumière suivant les idées qu'on a eu." C'est la chose la plus logique du moins, me rappelant les peu de moments de défonce que j'ai eu. Une idée en amenait une autre et ainsi de suite. J'hoche la tête. "Oui un gang mexicain. Je ne crois pas que ça soit réel ou alors on en aurait entendu parler, non? A moins qu'ils préfèrent taire l'affaire et la régler dans l'ombre." Je soupire une fois de plus. "Et de mon côté, on ne peut pas distinguer les causes de la mort." Silence. Réflexion. En tant que tueur à gages, il faut bien enquêter pour arriver droit sur la cible. Je lâche un soupir. "Il faut qu'on trouve tous les hôpitaux dans les environs. C'est dans Austin ou à quelques kilomètres pour sûr. La fête foraine, le cinéma... Ils ne vont pas nous emmener en Allemagne pour réaliser ce genre de choses. On est pas sortis de l'univers d’Auschwitz." lui répondis-je avant de me redresser, de balancer ma cigarette au sol et de l'écraser. "En avant Jules Winnfield. On a du pain sur la planche." lui dis-je en tendant ma main vers la belle.

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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Ven 16 Nov - 17:25







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Dans ce tourbillon d’émotion, la peur s’empare de ma personne et je me réfugie dans les bras du brun. Eli me serre contre lui, il tente de me rassurer tant bien que mal. Mes muscles se détendent peu à peu et j’arrive à me calmer lentement. J’hoche la tête contre son torse pour valider ce qu’il vient de me dire. Je ravale discrètement un sanglot. « Tu me le promets ? » La tête contre lui, j’attends de savoir ce que j’ai sur l’épaule. Un murmure. Un excès de rage parvient. Je suis en colère, de quel droit se permettent t-ils de nous prendre pour des cobayes, putain. Je baisse la tête en signe de résignation avant d’oser lui demander le total de ses victimes. Je reste bouche bée. « Je suis vraiment une petite joueuse à côté de ton palmarès. » Un sourire s’étire sur mon visage en le regardant. Ce mec est devenu un mentor. Un mentor de meurtre, certes mais un modèle quand même.

Il attends que je me calme pour me répondre, je le regarde avec un regard grave et pleins de sens. Je cherche réellement des pistes concernant ces aventures rocambolesques. Je m’emballe un peu mais j’ai tellement d’idées qui reviennent que j’ai peur de les oublier. Eli me parle de règles et j’hausse un sourcil. « La douleur était bien plus forte tu sais et puis même, j’ai l’impression qu’on m’a retiré un truc depuis cette histoire. » Je reste abrupte un instant. Je n’ai pas eu mes règles depuis le retour de cette expérience. « Me prends pas pour une dingue mais.. tu crois qu’ils auraient pu me faire une ovariectomie ? » Je baisse les yeux pour prendre la main d’Elijah. Si c’est bel et bien le cas, je ne pourrais jamais me reproduire. Je ne verrais jamais des bambins courir dans ma maison. Les choses qui se produisaient venaient de nos imaginations et je soupire un instant en écoutant le brun. Le gang. « Je ne sais pas Eli, tu crois qu’ils se seraient servis de nous comme des machines à tuer ? » L’idée me glace le sang et je sens tous les poils de mes bras se relever de dégoût. Utiliser les gens comme ça, c’est dégueulasse. Il émet un sens de marche et j’hoche la tête pour dire que je suis d’accord. « On devrait essayer de reproduire le chemin qu’on a fait, et les endroits où on a été, non ? » Eli se lève et je le suis du regard. Je prends sa main en me levant et je la garde dans la mienne. « Allons-y Vincent Vega. » Je lui lance un petit clin d'œil accompagné d'un sourire. Le premier stop est le cinéma. D’où nous sommes, il y en a pour une quinzaine de minutes à pied.

Devant la devanture, je m’arrête et je regarde autour de nous pour essayer de me rappeler. Les sabres. Ca tinte dans ma tête. « On avait des sabres. Le mien était vert et le tien rouge ! »



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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Dim 18 Nov - 13:38







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Une promesse. C'est ce que je lui affirme par un hochement de tête. De toute façon, même si je devais ne pas la tenir, ça ne m'empêchera pas de finir en enfer. Elle me demande mon nombre de victime, elle ne me répond pas vraiment? "Il faut bien commencer quelque part non? Combien?" lui redemandais-je histoire de voir l'expérience qu'elle a pour le jour on nous retrouverons les capables. Le début de nos recherches ne fait que débuter. Il faut bien avoir la base de cette misérable expérience si l'on veut y arriver. Elle me suggère une sorte d'opération. J'hausse un sourcil. Ce serait peut-être un poil trop violent mais vu ce qu'ils nous ont fait, ce serait tout à fait possible. "Je préfère ne pas y penser." lui répondis-je bien que l'idée ne fera que germer dans ma tête. Empêcher une criminelle de se reproduire, c'est plutôt une bonne idée mais si les enfants ne prennent pas la même direction, c'est un gâchis. Tuer ne veut pas dire créer une progéniture attardée, d'autant plus que je ne pense pas que ça soit la première chose qu'on dirait à son enfant à moins qu'on enfante Hit-Girl. Je secoue la tête pour me sortir de mes pensées tout en répondant à sa question. "Je ne pense pas. Nous en sommes déjà des machines à tuer. S'ils voulaient en tout cas nous en dissuader pour des choses horribles, c'est plutôt raté. Ça ne me donne encore plus envie de les buter." Mon regard s'assombrit. Et dire que je vais réellement tuer pour du beurre cette fois, qu'on nous les retrouverons. Ils ont intérêt à avoir des choses de valeur. Je ne veux pas perdre de l'argent sur un métier aussi précieux.

On se me finalement en marche, reproduisant le chemin comme Jules l'a mentionné et c'est au cinéma qu'on se trouve. Je me rappelle bien du début oui, des fans de Star Wars, des sabres et... "C'est ici qu'il y avait le gang et pour je ne sais quelle raison, j'ai dû suggérer de se cacher dans une poubelle mais après, plus rien ne me vient." enchaînais-je en tournant sur moi-même pour mieux analyser l'endroit. Un type de l'équipe de ce dernier nous observe de loin et je maintiens cet acharnement. Sa tête me rappelle vaguement quelque chose et non pas car il devait probablement travailler le soir où nous nous sommes fait droguer mais je ne saurais dire pourquoi il m'a tant marqué que ça. Et il reste planté là, à la sortie du personnel. "Viens." J'avance à pas décidés vers lui, à l'arrière du cinéma; l'homme a soudainement le regard fuyant. "Bonsoir." Il se tourne et commence à avancer. Bien. Soyons diplomate une fois dans sa vie. Je l'attrape rapidement par l'un de ses vêtements afin de le faire reculer et lui attrape le cou avant de le plaquer contre la lourde porte métallique. "Je crois que nous avons beaucoup de choses à nous dire." Un sourire angélique s'affiche sur mes lèvres, contrastant mon regard qui lui est plutôt démoniaque. "Veuillez me lâcher, je ne vous connais pas. Je suis juste crevé et je..." Je me racle la gorge et lui serre un peu plus la sienne. "Je crois qu'on s'est mal compris. Que sais-tu de la soirée Star Wars, tous les événements ainsi que toutes les choses qui auraient pu te sembler anormales." Il avale difficilement sa salive, je le sens et je lâche un soupir. S'il ne se décide pas, je serais dans l'obligation de serrer un peu plus jusqu'à ce que mort s'en suive. "Le vendeur de sabre n'avait pas l'air très net." qu'il me sort. Je ne prends pas le temps de le lâcher du regard mais j'attends tout de même la réaction de la demoiselle. Le vendeur me semblait pourtant assez normal bien que cela ne veuille absolument rien dire. Regardez-nous par exemple... "Et?" Il me regarde avec un air interrogateur. "Ta soirée après le travail, c'était comment?" On ne sait jamais, peut-être qu'il veut jouer aux cons.

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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Dim 18 Nov - 19:49







Thunderstruck.




La promesse est scellée par un hochement de tête. Je sais enfin combien de personne Elijah a tué dans sa vie. Je me sens juste minuscule comparé à lui et à ce putain de palmarès. Il me demande à mon tour. « Deux. Le petit Billy et mon oncle. » J’ai un petit sourire sur le visage quand je lui avoue mais finalement, mon sourire s’efface quand l’idée d’une opération germe dans mon petit crâne de piaf. Je vacille doucement sur une corde raide. La peur me prends aux tripes. « On verra bien quand j’aurais mes règles, si je les aient un jour. » Il faut dire que depuis ce périple horrible, elles ne sont pas revenues. Peut-être à cause du choc, je ne sais pas. Il me donne son avis puis son envie par rapport à ses salopards : l’envie de tuer. J’hoche la tête. « J’ai tellement envie de leur éclater les couilles avec des aiguilles à ces connards. Ou de les faire rouler derrière une voiture à 100 km. Ou de les attacher par les couilles à la voiture. » Plus j’y réfléchis et plus je prends un malin plaisir à y penser. Le regard d’Elijah s’assombrit dans la pénombre et je lui souris légèrement avant de commencer à marcher vers le cinéma.

Le chemin se fait rapidement, et lorsqu’on se retrouve devant, je me souviens de ces sabres. Eli m’parle du gang des Enchiladas et d’une poubelle. « Dans la logique, je me réfugierais dans une poubelle seulement si ma vie était en danger. Sinon, j’y foutrais pas les pieds. » Fisher un jour, Fisher toujours. Dans le coin de la rue, le brun semble repéré quelqu’un qui nous regarde, un vendeur. Je le suis discrètement quand il me demande de le suivre. Ce que je fais.  Je reste derrière lui au cas où il nous arriverait encore des bricoles. Eli et moi, nous faisons preuve de politesse. L’un comme l’autre, nous saluons le type mais il a le regard fuyant et ça ne nous échappe pas. Je grommelle dans ma barbe un « Oh le con », je sens qu’il va se barrer. Mais le brun le rattrape pour le coller contre une porte en métal. Je regarde la scène avec un petit sourire en coin. J’dois bien me l’avouer. Elijah est plutôt sexy dans cette posture de dominant. Alors qu’il le tient et mène l’interrogatoire. Je m’approche du type et fouille ses poches à la recherche d’un téléphone ou d’une carte de pass. Je tombe sur un téléphone et je m’occupe de le fouiller. Alors qu’Eli pose les questions et lui serre la gorge. Je m’amuse a faire pencher la balance de notre côté.  Photos à l’appui, je défile sur une petite gosse de quelques années, je regarde le type avec un petit sourire. « Elle est mignonne ta gamine, ce serait dommage qu’il lui arrive quelque chose, non ? » Le type craque. Après tout, je me dis qu’il doit se chier dessus entre l’apparence de faux sage d’Eli et ma gueule d’ange mêlée au cuir de mes fringues. Il crache le morceau et j’souris en cherchant dans le téléphone le numéro du vendeur de sabre. Rien. Je m’approche un peu plus du type. « Qui a proposé de mettre un vendeur de sabre ? Comment on peut le joindre ? » Pour le moment, pas de réponse. Je fronce les sourcils et je plante une main castratrice sur ses couilles et j’appuie dessus. « PARLE OU JE TE LES FAIT REMONTER. » Il finit par m’indiquer comment les trouver et je souris en relâchant ses bijoux de famille. « Tu vois quand tu veux. » Je note le numéro et les contact qui pourraient nous servir dans mon téléphone. Notamment, le numéro du patron du cinéma et de la boite des Sabres Réalistes. Eli continue l’interrogatoire. J’entends le type nous raconter une soirée plus que banale, rien qui ne nous intéressent. « Je suis rentré chez moi après le travail, il était tard quand j’ai terminé de ranger le matériel. Vous n’imaginez même pas le nombre de déchets que les gens font lors d’un marathon.. » Je fais un signe à Eli, comme quoi il n’y a plus rien a demander de mon côté mais peut-être a t-il d’autres idées ?

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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Lun 19 Nov - 3:39







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Le fait que Poppy me suive dans toutes mes démarches même les plus foireuses -même si entre nous, celles-ci sont rares- est un point que j'apprécie. C'est à ça que nous reconnaissons une équipe qui gagne; une complicité infaillible. Lorsqu'elle prend les devants en récupérant son téléphones portables, je ne peux m'empêcher d'esquisser un petit sourire de satisfaction. Nous avons récolté toutes les informations qui nous seront nécessaire et c'est donc ainsi que je lâche l'innocent, bien qu'aucun être humain est innocent totalement. "Autant pour moi." Et je lui remets en place son haut correctement. "Ni vu, ni connu. Un simple interrogatoire. Compris? Des mecs qui vous ont demandé du tabac et qui étaient un peu saouls, d'où l'insistance. C'est ce que vous direz à votre femme en rentrant." l'informais-je. L'homme hoche rapidement la tête et vu la peur qui se lit sur ses yeux, je ne pense pas qu'il dira un mot. Je tourne les talons, Poppy en ma compagnie et je m'arrête un peu plus loin, sortant mon paquet, en offrant une à la belle. "Bien. Une recherche simple sur un annuaire, une adresse et un moyen de pression. C'est tout ce qu'il nous faut." et je l'allume. Mon portable en navigation secrète, je commence à taper le nom de l'homme dont le numéro a été noté. "Nous ne sommes pas très loin de mon appartement, nous irons en bécane si tu me fais confiance aussi sur ce point. C'est bien à trente minutes d'ici donc il faudra être efficace." lui dis-je avant de prendre la direction jusqu'au garage de l'immeuble. Je monte rapidement prendre quelques affaires à l'étage, juste ce qu'il faut pour qu'elle soit protégée et de quoi la réchauffer puis en un kick, nous démarrons.

Béquille, retrait de casque, analyse du terrain. Un homme aisé vu le terrain et les biens qu'il y a dessus. Le coup classique et le plus célèbre du cinéma lorsqu'il s'agit de mafia. "Tu t'y connais un peu en chevaux j'espère car il faudra récupérer le cheval le plus prestigieux et le plus précieux de son propriétaire." lui dis-je en commençant à m'avancer vers la propriété. Je m'arrête, bloque la jeune pour ne pas qu'elle fasse un pas de plus et lui montre les caméras et les directions à prendre; les angles morts. Je commence à grimper, tends ma main à la belle et nous sautons. Un tour dans l'écurie, les chevaux ne semblent pas s'exciter pour le moment. "Du coup?" lui demandais-je avant de me diriger vers la jument de course de ce dernier. "Je te laisse le gérer. Nous passerons par la forêt pour le sortir du terrain. Normalement, bien qu'elle semble assez vaste, il n'y aura pas de mur ou quoi que ce soit." la signalais-je avant qu'on exécute le plan à la lettre. A quelques kilomètres de la demeure, je demande le numéro à la rousse et le compose. "Bonsoir. Pardonnez-moi pour ce réveil furtif mais il semblerait qu'un de vos chevaux se soit enfui. Ne criez pas, ne vous énervez pas ou la lame qui est collée à son gorge sera de plus en plus enfoncée dès lors que mes oreilles commenceront à siffler." le prévenais-je en introduction. "Nous ne voulons que quelques informations insignifiantes; que savez-vous sur les expérimentations actuelles. J'ai cru comprendre que vous étiez de mèches avec ce genre d'activités illégales et si cela devait se savoir, je ne pense pas que votre épouse serait ravie d'apprendre que son cher et riche mari ait tout perdu à cause d'une sombre sottise, n'est-ce pas?" L'homme au bout du film semble calme et cela me rassure. Vu le temps de réponse, il doit probablement se diriger dans une autre pièce, à l'abri des oreilles un poil trop indiscrètes. Il se racle la gorge. "Vous êtes encore là?" demande-t-il. Je lui réponds positivement, attendant patiemment sa réponse. Il ne lâchera pas le morceau aussi facilement. Un gros poisson du genre a aussi des moyens de persuasions mais nous en avons probablement un plus gros. Je ne pense pas qu'il apprécierait lui aussi, de découvrir la tête de son cheval au pied de son lit.
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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Lun 19 Nov - 17:16







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On peut dire que j’ai une confiance aveugle en Eli. Je ne dis rien et je fais tout ce qu’il me dit, l’aidant dans notre enquête comme je le peux. En moins d’une demie-heure, je me retrouve derrière lui, sur une moto qui roule à toute vitesse vers un grand manoir. Un véritable film, voilà ce qu’est devenue ma vie en ce moment. Je ne dors plus, je vis de trop. Alors que nous arrivons, je pose mon casque sur la moto en regardant Eli. Il m’annonce le plan et je souris comme une enfant. Voler un cheval. C’est un jeu d’enfant. « Dix ans d’équitation. J’en fais ce que tu veux de ton poney. » Je ricane et je commence à m’avancer mais il me stoppe. Merde, les caméras. Je me mords la lèvre. Un peu plus et on était réellement dans la merde. Quel professionnel cet homme. Il grimpe et m’aide à monter, main dans la main, nous avançons. Je le suis discrètement en faisant très attention à ne pas tomber. Devant l’écurie, Eli me repose la question. J’esquisse un sourire en voyant la jument. « Oaristys, c’est joli comme nom. » Je souris en rentrant dans la stalle et en venant caresser la bête. « Tu sais ce que ça veut dire ? » Je lui laisse un peu de temps. « C'est un poème d'amour, ou un baiser. » Elle est magnifique. J’attrape un filet et je lui passe entre les dents. Je prends également un licol et une longe pour la mettre chez moi. Dans mes écuries. Elle y restera aussi longtemps que je veux, d’abord. « Je m’en occupe. » Je fais claquer ma langue dans ma bouche puis je monte sur le dos de la bête, sourire au lèvre. « Tu peux m’ouvrir la porte, s’il te plait ? » La porte s’ouvre sous les yeux de la jument et des miens. Sans selle, je m’élance au galop avec elle, passant par la forêt et remontant jusque dans un petit chemin. Là, où nous avons garé la moto. Alors que je m’occupe de la grosse vache qui ne meugle pas, Eli me demande le numéro du gérant des Sabres Réalistes. Je lui tends mon téléphone et j’écoute la conversation, câlinant la bestiole. Je fais plusieurs signes au brun : un pouce en l’air pour l’introduction générale mais un gros non pour le fait de faire du mal à la grande vache. « T-t-t-t-t. » Mon doigt va de droite à gauche de façon rythmée. C’est mort. On fait pas de mal à ma grosse vache. J’écoute Eli qui mène un interrogatoire parfait et je me pose avec la jument. Je viens près d’Eli. « Parle lui des sabres. », chuchote-je. Je jette un coup d’oeil avec ma longue vue vers le manoir de ce monsieur. Je vois plusieurs fenêtres qui s’éclairent. Un sourcil froncé, je me retourne vers Eli. « Psst, psst. Regarde ! » Je pointe du doigt ces fenêtres. Le manoir entier est pratiquement allumé. Bizarre pour quelqu’un qui ne veut pas se faire remarquer par sa famille. Je marmonne pour Eli qui est toujours au téléphone. « Il est pas seul, et si tu veux mon avis, il en a rien a foutre de sa femme. » La jument commence a se tirer toute seule et je la rattrape doucement, resserrant la longe autour de mon poing. « Reste là, coquine. » Je regarde l’intérieur des salles du manoir. La demeure est immense mais tout est allumé. Le type doit sans doute nous chercher. L’avantage, c’est que nous sommes dans le noir tandis qu’eux sont dans la lumière.

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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Mer 21 Nov - 1:04







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La belle serait-elle une romantique ou plus cultivée que je ne l'aurais déjà deviné? Une petite moue. Très bien, qu'est-ce que je peux lui répondre sur le nom de son cheval? Me dire justement que c'est cette jument que nous recherchons? Quelques trottes plus loin, nous revoilà au point de départ. Malgré la négociation que je cherche à entreprendre une manière pacifique, la rousse me demande de lui parler des sabres. Que suis-je censé dire? Ils sont vrais? Comment vous avez pu réaliser ceci alors que c'est le rêve de toute une vie? Je secoue la tête en fronçant les sourcils avant qu'elle ne me dise que la méthode ne sert absolument à rien. "Ce n'est pas la peine d'allumer toutes les lumières vous savez, ça consomme de l'électricité et c'est contre l'écologie ça." L'homme au bout du fil commence à s'énerver, je tente de gagner du temps, posant une main sur le micro du téléphone. "Qu'est-ce qu'on fait du coup? On est là pour avoir des informations sur des types qui font des expériences pas sur les sabres." lui dis-je avant de reprendre la conversation. "Je crois que vous ne me prenez pas vraiment au sérieux." Le cheval se met à brailler. "Le Parrain, ne n'oubliez pas, vous l'entendez votre Oaristys? C'est bien comme ça que l'on prononce, n'est-ce pas?" La voix de l'homme s'assagit et me supplie de ne rien faire. "Donc, où en étions-nous? Ha oui! Les expériences. Que savez-vous? Pourquoi des cobayes où on leur sert de la drogue et on tente de les connecter?" Il me répond qu'il ne sait rien, absolument, que ça doit être pour la science ou ce genre de conneries. Mes yeux roulent en orbite. Des choses que je sais déjà. "Vous auriez peut-être quelques adresses à me refiler?" lui demandais-je avant que le son émit par le cheval fasse écho dans le cellulaire. L'homme s'empresse de me donner des noms, je mets le portable sur haut-parleur pour que Poppy puisse noter. "Bien. Je suppose que ce n'est pas grand chose mais que c'est déjà ça. Merci de votre coopération, en espérant que cette douce jument remporte les prochaines courses dès lors où nous vous la rendrons." Je raccroche, regarde Poppy. "On rendra le cheval dès lors que nous en saurons plus." lui dis-je les bras croisés. "Le premier labo est où?" lui demandais-je. En espérant qu'il ne m'ait pas tendu un piège, dans ce cas, un autre malheur sera obligé de s'abattre. "Planque le quelque part, on se remet en route. Nous n'avons pas de temps à perdre." continuais-je en remettant mon casque, prêt à partir dans la direction donnée. Quelques mètres plus loin, un établissement aussi grande qu'une usine se trouve sous nos yeux. Je ne me rappelle pas de cet endroit juste d'une fête foraine. "Je crois que je viens de me rappeler de quelque chose. La fête foraine abandonnée. C'est de là qu'on a pris le train pour ensuite finir à l'hôpital. Peut-être devrions-nous y aller? C'est souvent en extérieur de la ville ce genre de choses. Regarde s'il y en a des abandonnées, ou des sites d'urbex, peut-être que ça t'aidera plus. Sur tous ces sites instagram, ce genre. Des fois ils mettent les lieux pour dire où ils étaient exactement." enchaînais-je, espérant ne pas faire fausse route.
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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Jeu 22 Nov - 13:33







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Les lumières de la demeure s’allument une à une, et d’où on est, nous le voyons facilement avec Elijah. Un coup de coude plus tard, Eli est déjà en train de lui dire au téléphone. C’est un avantage que nous puissions le voir mais que lui, non. C’est génial même. Je me mords la lèvre quand j’entends le brun l’engueuler pour des raisons écologiques, c’est tellement drôle. Il me pose une question. « Demande lui le lien entre les deux, si les sabres contiennent des drogues ou quoi, ça peut venir de là, non ? » Je donne des hypothèses, tout en m’occupant de la vache. Elle se met à brailler et il s’en sert comme moyen de pression alors qu’elle est simplement en train de se gratter contre un arbre et de kiffer une bonne partie de sa vie. J’écoute la conversation tout en jetant un œil autour de nous. Nous sommes seuls avec un cheval de 500 kilos, dans les bois, en pleine nuit. Depuis quand n’ai-je pas dormi ? On me sort de mes rêveries et j’attrape mon téléphone pour noter les adresses des différents laboratoires. Trois au total. Je note tout ce que je peux avant de faire quelque recherche sur internet avec mon smartphone. J'hoche la tête pour lui dire que c'est bon, que tout est noté. Eli raccroche en espérant que nous n’ayons pas eu de fausses informations. « Ca marche » Je prends la longue et je pars l’accrocher dans un petit fourré, pas trop loin. « Je viendrai la prendre plus tard, on la ramènera chez moi »

Devant nous, un établissement se dresse. Blanc, une odeur de javel me prend le nez. Alors qu’il a un flash-back de la fête foraine, je me souviens de l’odeur de l’hôpital où j’ai fais cette fameuse fausse couche. « Eli, je suis sûre que c’est l’hôpital, cet hôpital  » J’en suis sûre et certaine mais je reste avec les mains tremblantes. « On ne se sépare pas. Je vais regarder sur les réseaux ce qu’il y a concernant cette fête foraine » Je soupire « Toi, concentre toi sur cet endroit, regarde les caméras, les entrées, sorties, ce qu’il s’y fait » Je tapote sur mon écran avant de trouver la fête foraine en question. La grande roue me colle des frissons. Je tapote l’épaule d’Eli. « J’ai trouvé, regarde, il y a un petit train aussi. C’est peut-être la gare ? » Contre le dos d’Eli sur la moto, je continue mes petites recherches sur ce parc d’attraction. Il n’est plus en route depuis 2001, depuis mars. Comme ma date de naissance. « Mec, c’est trop bizarre. Je suis née cinq jours après »

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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Lun 3 Déc - 0:46







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Question posée, l'homme me répond que le laser dégageait en réalité un gaz toxique qui aurait pu déclencher certaines hallucinations ou réactions non adéquates à la société. J'enchaîne en lui demandant dans quel but, les détails de toute l'opération et c'est avec une voix larmoyante qu'il m'avoue qu'il n'a pas le droit de répondre à ceci, qu'il préfère perdre son cheval que sa propre vie, chose que je peux tout à fait comprendre. Je transmets les informations à la rousse jusqu'à ce que nos pistes divaguent sur quelque chose de totalement différent; la fête foraine. Elle me donne l'instruction de surveiller chaque entrée, chaque caméra, savoir où l'on peut passer sans se faire voir mais la jeune, bien que sûre de l'endroit trouve une similarité assez troublante. Un sourcil arqué, je tente d'analyser ce qu'elle me dit ou plutôt ce qu'elle sous-entend. En quoi la fête foraine qui soit fermée cinq jours après sa naissance est une chose d'étrange? "Ce que tu essaies de me faire comprendre c'est que ton père ou ta mère est en rapport avec ça? Tu connais les affaires de ton père, ce qui lui appartient, les biens qu'il possède?" lui demandais-je. S'il faut c'est un coup complètement tordu du style qu'il sait ce qu'est sa fille et qu'il veut lui en faire payer les frais mais à quel point? "Tes parents sont au courant de tes actes?" J'enchaîne, tentant de comprendre le pourquoi du comment avant d'emboîter le pas vers l'hôpital. Une tête baissée, je refile mon bonnet à la jeune en passant pour qu'elle cache sa chevelure facilement repérable. Des hommes surveillent l'endroit et à l'angle mort des caméras, je les interpelle. Ils viennent, ils se prennent une baigne et je m'accroupis pour récupérer leurs affaires. "Bien. Tu te rappelles d'un numéro? Tu veux qu'on aille directement dans le bureau du directeur peut-être?" Je n'attends même pas sa réponse que je prends les devants en activant chaque porte d'entrée à l'aide d'un badge. Nous passons tranquillement dans les allées sans nous faire voir et arrivons à destination, au bureau du gérant. J'écoute à la porte; aucun bruit. Un petit trousseau bien pratique dans ma poche, j'en sors une épingle pour déverrouiller la porte et tombe nez à nez avec un vieil homme. Un bras devant Poppy pour la protéger, je fronce les sourcils. "Qui êtes vous?" L'homme semble heureux de nous voir. "Tu le connais?" demandais-je à la rousse. Je ne saurais dire pourquoi mais j'ai un pressentiment assez négatif.

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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Lun 10 Déc - 22:58







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Je tape, je note, je cherche. Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour trouver des informations mais lorsque que je tombe sur la fermeture de ce parc et de ces fameux locaux à quelques jours de ma date de naissance et de celle de ma sœur, je reste bouche bée. Eli à beau me poser pleins de questions pour tenter d’y trouver une logique, cette histoire me semble impossible. Je soupire en me frottant la tête. Je fais non de la tête mais je continue de dérouler l’histoire de cet endroit avant de tomber sur une note qui me foudroie littéralement. Établissement racheté par F&J en 2000. Je reste là, je continue de scroller mon écran mais mon cerveau est embrumé par cette information qui me troue littéralement le cul. « Eli. Regarde. » Je lui montre cette fameuse phrase. « F&J c’est Fisher and Jacob » Le pauvre, il ne doit rien comprendre. Je soupire. « C’est l’entreprise de mes parents, putain. Du moins, de mon père. » Je m’passe une main sur le visage en me frottant les temps. J’pense sérieusement que le suicide serait une bonne idée, là, maintenant. Le brun continue ses questions qui se font de plus en plus pressantes et curieuses. Je soupire encore une fois. « Pour le petit garçon, non. On s’est démerdées pour que Sac à Main le bouffe. Et pour mon oncle, non, on a maquillé le tout en chute dans les escaliers. » J’attrape ses cigarettes dans sa poche et je m’en grille une. « Quel enflure, putain ! » Je m’énerve lentement mais sûrement. Je sens le sang tapé dans mes tempes, ma mâchoire se serre. Bien résignée à aller coller une balle entre les deux de mon géniteur. Puis d’un coup, tout s’éclaire. L’accident. La mort de maman, tout. Mais Eli n’a pas le temps de niaiser et nous partons directement. J’enfile son bonnet sur mes cheveux roux et je le suis à la trace. Je le vois descendre deux types avec un coup. Je me mords les lèvres en le regardant faire. Bordel, j’veux être comme lui. Je le vois prendre les badges et leurs affaires. Je ne réponds plus de rien. Je suis aux aguets mais je l’assiste dans les démarches qu’il entreprend.

La porte s’ouvre sur un homme assez âgé. Un homme que je connais plus que bien. Elijah lui demande qui il est. Je reconnais ce sourire carnassier, ces dents alignées et d’un blanc éclatant. Il me coupe l’herbe sous le pied. « Je te présente mon père. » Je soupire en regardant les deux hommes se dévisager, puis je l’entends, me gronder comme une gamine. « Qu’est-ce que tu fais ici, Poppy ? Pourquoi tu n’es pas à la maison ? Qui est-cet homme avec qui tu traînes ? » Alors qu’il s’en prends à Elijah, je fronce les sourcils et je le pousse contre son immense bureau. Sa tête heurte le rebord. Je vois son crâne chauve qui se met à luir d’une teinte rougeâtre. Je mène l’interrogatoire. « Qu’est-ce que tu fous ici, papa ? Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Pourquoi t’as acheté ce truc ? » Je ne crie plus, je hurle. « EST-CE QUE C’EST TOI QUI ME FAIT SUBIR CETTE MERDE DE BAGUE ET CES PUTAINS D’HALLUCINATIONS ? » Je lui montre cette putain d’alliance.

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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Ven 11 Jan - 13:55







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J'ai bien compris que le père de la rousse est un tordu de ce que je peux en déduire. Mais ma réflexion est stoppée lorsqu'elle me dit qu'il n'est au courant de rien. Pourquoi alors? Peut-être qu'elle ne correspond pas aux critères que son père aimerait qu'elle ait. Elle a pourtant la vivacité, l'intelligence, la joie de vivre, l'humour, la répartie. Peut-être est-elle un échec scolaire ambulant mais on dit souvent que ceux qui ne sont pas forcément bons à l'école le sont dans d'autres domaines et que parfois même, réussissent mieux que les scolarisés. Allez savoir. On pénètre dans l'établissement de force, un viol imagé mais bien utile pour le coup. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit avec cette phrase. A bon entendeur. Une porte. Un homme. Son père. J'aurais dû m'en douter mais je ne voulais pas vraiment y croire. C'est trop facile. On dirait presque un scénario de blockbuster tout péter et en général, ce sont les victimes qui règnent sur ce monde; nous. Poppy l'harcèle de questions et je préfère rester silencieux durant cette conversation, les regardant l'un et l'autre comme un match de tennis. "Tu connais très bien la réponse ma chérie." Un sourire pervers sur son visage. "Ce n'est qu'un simple investissement. Au lieu de tuer les malfrats, j'ai décidé de m'en servir de laboratoire pour la science. C'est plus humain." commence-t-il mais je sens bien que ce n'est pas fini, à mon plus grand malheur. J'écoute d'une oreille attentive mais j'ai toujours l'idée de le trancher avec ses propres sabres lasers achetés pour cette cause. "Je suis désolée mon rayon de soleil, tu étais là au mauvais endroit au mauvais moment. Quand j'ai vu ton visage, je ne pouvais rien y faire. C'était trop tard. C'était écrit. J'aurais voulu réagir mais.." Il baisse la tête comme s'il regrettait mais le son de sa voix trahi sa pensée la plus sombre et farfelue. "Les éléments sont choisis au hasard, vraiment. Même vous. J'en suis navré." dit-il en me regardant. Un poker face vibrant. Une gueule de blasé habituel. "Oui je comprends." Est-ce que je m'attends à avoir un regard foudroyant de la rousse? Probablement. "Le destin c'est le destin. Apparemment il a été tracé pour nous. L'auriez-vous écrit vous-même? Que dit le vôtre? Que vous allez vous en sortir sans une égratignure? Je suis curieux, ne m'en voulais pas." continuais-je sur une voix douce. L'homme ne répond pas et regarde sa fille. "Je suis désolé Poppy. Ca aurait pu être Jellybee, je n'aurais rien pu faire d'autre. Même si ta mère avait été désignée. Je ne contrôle rien." Il se rapproche de la rousse, je m'écarte petit à petit en direction du bureau. "Il y avait quoi exactement dans vos injections?" demandais-je. Il ne répondrait pas, il n'est pas si faible mais peut-être que Poppy peut lui soutirer quelques informations.

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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Lun 14 Jan - 0:06







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« Je te présente mon père. » Voici les mots qui résonnent dans ma tête. Ils résonnent, encore et encore. Mon père, celui qui m’a élevé, choyé, éduqué, celui qui m’a offert tout ce que je voulais pendant des années. Bordel de merde. C’est lui qui est à l’origine de ma vie, et de mon cauchemar. Mon dieu. Je ne pose plus les questions, je les hurle dans le bureau. J’attends les réponses. Son sourire, ce sourire malsain me met mal à l’aise. « Retire ce sourire avant que je te l’agrandisse. » L’idée de lui ouvrir les lèvres ne me dérange en aucun cas. J’écoute ses explications et j’ai terriblement envie de lui éclater les dents. Les poings serrés, je viens près d’Eli pour tenter de me calmer. Ses explications ne me plaisent guère. Et là, le coup de théâtre. Il ose me donner ce petit surnom dégueulasse. «Arrête de m’appeler comme ça. Je n’ai jamais été ton rayon de soleil. Jamais ! » Le coup du destin, mon cul. J’hausse un sourcil en l’écoutant, il s’excuse auprès d’Elijah et de moi-même. Et le brun qui lui dit qu’il comprends. Je me retourne vers lui avec l’envie vibrante de lui coller ma main à travers la gueule et des yeux qui soulignent mes envies.

Dégoûtée, je laisse Elijah continuer l’interrogatoire. Je l’écoute, j’aime sa façon de mener les choses de manière aussi légères et de façon si sournoise. Je m’assois sur la chaise de bureau qui trône dans la pièce. Je vois les yeux de mon géniteur s’écarquiller au fur et à mesure, il a l’air de comprendre qu’Elijah n’est pas moi. Qu’il n’est sûrement pas aussi doux que moi malgré ses airs de bellâtre. Je souris en coin. Il bégaye. « Co-co-comment ça ? » Je souris de plus belle en regardant la scène, allumant une cigarette. « T’as le choix, papa. Soit tu nous explique ton merdier. Soit, je ne sais pas ce qu’on fera de toi mais je t’assure que tu n’auras plus d’enfants. » Je l’entends s’excuser, encore une fois. Me parler de maman, de ma sœur. Je me met à rire quand il se rapproche de moi. « Qui est derrière tout ça ? » Il continue de s’approcher. « Ne me touche pas. » La voix d’Eli couvre la mienne et il continue l’interrogatoire. Je sens la main de mon père qui vient me toucher l’épaule. « PUTAIN ! JE T’AI DIS DE NE PAS ME TOUCHER ! TU SAIS TRES BIEN QUE J’EN AI HORREUR ! » Je le repousse tant bien que mal mais ça prise est ferme contre mon bras. Puis finalement, l’adrénaline prends le dessus. Je le pousse et je le regarde tomber sur le sol. « Répond à sa question. » Je sors un couteau pour lui coller sous la jugulaire. « Du GHB. » Je soupire en pointant un peu plus la lame. « Quel est le but de l’expérience ? Pourquoi cette bague ? Pourquoi ces films ? Pourquoi ces putains de goodies ? »

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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Mer 16 Jan - 23:13







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Je laisse la rouquine affronter son père comme il se doit, jetant par-ci, par-là un regard protecteur au cas où que les choses tournent réellement mal. La menace de sa fille se fait efficace et il répond au tac au tac. Un léger ricanement sort de ma bouche, fouillant un peu son bureau, ouvrant les tiroirs et voir quelques flacons de ce liquide que j'attrape en donnant un petit coup dessus. Une drogue à boire ou que l'on peut s'injecter directement dans le sang. "Tu veux bien me l'amener ici s'il te plaît, mon rayon de soleil?" lui demandais-je un grand sourire aux lèvres, prêt à rigoler de l'embêter ainsi. Je m'avance un peu vers lui, le temps que les deux êtres se déplacent et lui enlève sa ceinture. Je la regarde. "Je ne vais pas le violer ou lui faire des attouchements, ne t'en fais pas." lui dis-je avant de chercher dans une des pièces en face du bureau de quoi convenir à ce que j'ai en tête. L'homme ne répond toujours pas, prie par tous les dieux qu'on ne lui fasse aucun mal, que la bague c'était simplement pour nous localiser et que si les deux personnes connectées se retrouvaient, des hommes viendraient non loin de nous pour nous surveiller. "Dites leurs de partir alors, vu que nous avons encore les bagues." lui ordonnais-je gentiment en revenant dans la pièce, une petite mallette à la main. Il s'exécute sans brancher, les pas rapides se font de plus en plus loin. Il y en a forcément quelques uns qui resteront dans les parages mais on s'occupera d'eux plus tard, je ne suis pas inquiet. L'homme assis dans son fauteuil, je me rapproche des deux. "Et le reste? Les films? Les sabres? Le but surtout, c'est surtout ça qu'on veut savoir." Il nous répond qu'il sait très bien que sa fille adore ce genre de choses, tout comme d'autres personnes, histoire que son argument "d'hasard" fonctionne. Je soupire. J'ouvre la petite malle pour en ressortir cinq seringues que je remplis de GHD et les pose parfaitement droite sur le bureau. "Appuies un peu plus s'il te plait mais juste ce qu'il faut pour qu'on en voit rien du tout." dis-je à Poppy avant de prendre le bras de l'homme pour lui remonter les manches et attacher la ceinture autour de son bras. "Reprenons. Le but je vous prie." lui demandais-je en récupérant une des aiguilles et de lui planter dans la veine mais il refuse de parler. Mon doigt dérape malencontreusement et fait pression tout en lui injectant du liquide. Je grimace. "J'ai glissé chef." Il ne répond pas. Je perds patience. "Le but." Je reprends une deuxième aiguille et recommence le processus. Les effets semblent se faire ressentir, l'homme commence à suer comme un porc. "Arrêtez... Je vous en prie." Je ferme les yeux avant de poser mon regard sur Poppy et d'en attraper une troisième. L'homme me voit arriver et s'excite légèrement. "Il n'y a pas de but précis." Tout ça, pour... ça? Je fronce les sourcils, pas vraiment satisfait de la réponse. Je sais bien que j'ai promis à un grand homme d'arrêter ce genre de connerie mais j'ai toujours de quoi faire un coup au cas où que les choses partent en cacahuète. Poche intérieure, j'ouvre la seringue et injecte à l'intérieur de un poison insible lors d'une autopsie, quelque chose d'efficace et le plante une énième fois afin d'injecter le poison peu à peu. "Je vous jure que c'est vrai, arrêtez." nous dit-il en pleurs. Les larmes, ça a tendance à rapidement me saouler. Comprenez ma non-envie d'avoir des gosses. Une quatrième dans le sang. Je sens le pouls de l'homme pour voir son évolution. Il ralentit de plus en plus. J'hausse les épaules. "Tu peux le lâcher, il est inoffensif." lui dis-je en lui adressant un sourire. J'attrape la dernière aiguille et lui plante dans le bras, au même endroit que les autres. Délicatement, je prends sa main droite et place la seringue dans la position qu'il faut pour qu'on puisse penser que c'est lui qui s'est infligé ceci. J'appuie légèrement pour que cela reste crédible et pose sa tête doucement sur son bureau. Une overdose. Dix grammes dans chaque. Le poison ayant fait correctement son travail. Je me redresse, me frotte les mains et me retourne. "On y va?" lui demandais-je d'une voix douce, les yeux enfantins, joyeux de l'événement.

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Re: Thunderstruck [ft. Poppy], le Jeu 17 Jan - 0:03







Thunderstruck.




Assise sur ma chaise, je regarde la scène qui se déroule sous mes yeux. Eli prend les choses en main en prenant soin de me donner un surnom ridicule. De mieux en mieux. J’hausse un sourcil en dégainant mon doigt. Le seul problème, c’est que mon immense sourire trahit l’amusement. « Bien sûr, mon rayon de soleil. » Retour à l’envoyeur. Je pousse la chaise sur laquelle est posé mon géniteur. « Allez Père, tu pars en voyage avec monsieur. » Je souris, encore une fois. La situation me plaît. L’autorité est inversée et je dois bien avouer que je prends mon pied à le voir ligoté sur une chaise. A notre merci. Il comprend sûrement ce que je ressentais avec son cher frère, lorsqu’il entrait dans la chambre comme par magie. Encore un qui n’avait pas compris le principe du consentement mais sûrement celui de la pédophilie. Je viens me reposer dans la chaise du bureau. Elle tourne et je m’amuse à la faire tourner. Mon rire transparaît bruyamment. Je m’amuse comme une enfant tandis que le brun torture ce qui me sers de géniteur. Alors que je m’amuse, Eli prend les devants et demande à ce que les gardes se cassent. Bien vu, copain. Il pose les questions tandis que je me lève en ayant pour but d’atteindre le fond de la salle sans tomber. C’est compliqué sachant que je viens de tourner pendant 3 minutes sur cette chaise, ne me consacrant qu’à l’image du plafond qui tournait au dessus de ma tête. J’arrive de l’autre côté de la pièce, sans tomber. Je m’écrie : « Victoire ! » en sautillant. Mais Eli me coupe dans mon élan de joie, me demandant de resserrer le garrot. En gentille et bonne femme, je m’exécute avec ce sourire qui ne décolle plus de mes lèvres. Je chuchote à l’oreille de mon père : « Tu vas voir Papa, c’est très sympa le GHB. » Le brun tente de le piquer mais il se loupe. Je ris à sa petite blague. « Concentre toi. Il faut piquer la veine. » Je souris, gentiment, un regard plein de bon sens et plein de bonnes ondes. Je le laisse faire, m’occupant de fouiller le bureau à la recherche de documents qui pourraient nous être précieux, le tout, en tenant la ceinture. Tant pis si ça lui fait mal, je n’en ai rien à foutre. Je n’écoute plus rien et je chantonne joyeusement. « Dominique nique nique s’en allait tout simplement.. » Le seul truc qui me parvient aux oreilles, c’est quand Eli me dit que je peux le lâcher. Chose que je fais rapidement. Je me relève de la même manière. Je le regarde une dernière fois, faisant un petit signe de la main alors que sa pression sanguine et les battements de son cœur se réduisent lentement. « Dormez bien, Père. » Je remet mon bonnet sur ma chevelure rousse et flamboyante. A la demande d’Eli, je souris en coin. « On s’casse, sunshine. » Ses yeux sont beaux, son regard est authentique. Je souris en le regardant. « T’as l’air tellement bien d’un coup, ça fait plaisir à voir, Eli. » Je suis sincère après tout. « T’as faim ? » Je meurs de faim moi, pendant que d'autres meurent d'overdose.

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