C'est quelque chose qu'on entend sans cesse, dans le jargon des infirmières. "Marcher au moins trente minutes par jour est bénéfique !" Est-ce pour ça que Meredith s'est retrouvée perdue à l'opposée de la ville, en pleine nature, par un dimanche après-midi ? Elle s'est souvenue de cette maxime et a décidé d'aller faire une balade dans un coin inconnu, après avoir déposé sa voiture aux abords de la ville. D'abord, pour tenter de se sentir un peu plus sereine -ces derniers temps ayant été durs à cause de l'agression qu'elle a subie-, mais aussi pour appliquer ce qu'elle serine à tous les étudiants qui se plaignent de se sentir fatigués et déprimés. Elle ne le fait que trop rarement ; du moins, en pleine nature. Est-ce que la marche dans la rue pour se rendre à son arrêt de bus, ou celle dans les couloirs de l'université, comptent comme de l'exercice ?  

Son sac à dos lui pèse bien lourd sur les épaules, et elle n'a déjà plus d'eau. Nous ne sommes qu'en Mars, et pourtant les températures sont déjà bien élevées. Le petit vent frais qui souffle de temps à autre ne suffit pas à refroidir la peau de Meredith. Elle s'inquiète aussi pour sa peau, certaine qu'elle n'a pas mis assez de crème solaire sur ses bras et qu'elle va devoir retourner au travail demain en étant rouge comme une écrevisse... Quelle chance.

Alors qu'elle n'a croisé que des voitures depuis qu'elle marche en solitaire sur cette route, Meredith en aperçoit tout à coup une arrêtée sur le bas-côté, à quelques mètres. Elle fronce les sourcils quand elle remarque qu'un homme est à moitié allongé sur le capot de la voiture, en train de lire, à l'ombre des arbres. Surprise de cette vision, Meredith s'arrête et met ses deux mains sur ses hanches, admirant le spectacle durant quelques secondes, histoire de faire une pause dans sa marche. Ses jambes tremblantes sous son pantacourt noir de sport la remercient d'ailleurs. L'homme sur le capot, se sentant certainement épié de loin, lève son nez. Voyant cela, Meredith sourit, et prend un air désolée avant de lancer, assez fort pour qu'il entende de là où il est :

- Désolée, je ne voulais pas vous déranger !

L'homme répond à Meredith qu'elle ne l'a pas vraiment dérangé, et que de toute façon il vaut mieux qu'il arrête avant d'avoir mal. Elle comprend que d'être installé sur le capot d'une voiture n'est pas vraiment le plus confortable des endroits pour lire... Meredith se dit qu'il aurait effectivement pu choisir l'herbe tendre pour siège, ou le tronc d'un arbre comme dossier, plutôt que son capot et son pare-brise, trop durs pour le corps. Elle le regarde quelques secondes pendant qu'il balance son livre à l'intérieur de sa voiture. Il s'adresse ensuite à nouveau à elle. Plutôt que de parler très fort et déranger la nature, Meredith choisit de s'approcher de quelques mètres, prenant bien garde à n'écraser aucune fleur qui pourrait avoir poussé dans l'herbe assez haute.

- Non non, je suis garée à presque une heure de marche ici. Je voulais faire une balade, répond-elle en regardant autour d'elle.

Cet homme a choisi un coin fort agréable pour s'installer. Meredith regrette un instant de ne pas avoir emporté de quoi pique-niquer, même en solitaire, elle aurait grandement apprécié de se poser dans un tel endroit et savourer une collation.

- Je suis toute aussi surprise que vous de croiser quelqu'un qui ne soit pas dans une voiture en marche, en tout cas, ajoute Meredith en souriant. "Vous venez souvent ici, alors ?"

Meredith trouve cette rencontre fort intéressante. Pour une fois qu'elle ne tombe pas sur quelqu'un d'un peu fou, comme cet Elijah avec lequel elle a terminé l'autre soir et qui l'a clairement agressée... Austin lui réserve encore bien des surprises, apparemment. Elle s'avance encore un peu quand l'inconnu ouvre son coffre tout en lui répondant qu'il aime venir ici pour décompresser. Il pourrait faire comme tout le monde et bouquiner tranquillement sur son balcon -s'il en a un !- ou sur son canapé, mais non, cet homme vient ici, dans un coin reculé en dehors de la ville. Il ne doit vraiment pas croiser grand monde, étant donné que ce n'est pas très touristique par ici.

- Je vois... fait Meredith en se demandant si elle va ou non aller s'asseoir sous l'arbre qui se trouve non loin d'eux.

L'homme répond sans le savoir à sa question en lui demandant si elle a soif. Elle s'approche encore un peu plus de lui pour se saisir la canette qu'il lui tend, tout en lui répondant :

- Oui, je meurs de soif ! Merci beaucoup...

Meredith ouvre sa canette de cola en même temps que le barbu, et alors qu'ils boivent tous les deux, elle estime que l'heure est venue pour elle de se présenter. Histoire d'être au moins polie. Il lui a offert à boire, après tout !

- Je m'appelle Meredith, enchantée de faire votre connaissance, lance-t-elle en tendant sa main vers l'homme après qu'il a abaissé sa canette de ses lèvres.

L'homme qui vient gracieusement de lui offrir une canette de soda en cette chaude journée serre la main de Meredith, tout en se présentant à son tour. Il s'appelle Sonny, à ce qu'il dit. L'infirmière n'a jamais entendu quelqu'un porter un tel nom, mais après tout, le sien non plus n'est pas répandu. Le dénommé Sonny referme son coffre et s'appuie sur l'aile de la voiture. Elle aurait bien envie de l'imiter et de se reposer un peu, mais elle ne connait pas assez Sonny pour se permettre une telle chose. Meredith se met donc assise à-même l'herbe, juste à côté de la voiture. C'est confortable, et l'herbe qui reste à l'ombre est un peu fraîche, elle le sent à travers son pantacourt fin.

Elle boit une nouvelle gorgée de son soda, et en même temps Sonny lui demande si elle vient souvent dans le coin. Meredith note le tutoiement mais ne le prend pas mal, bien au contraire. Elle a toujours un peu de mal avec ce genre de politesses. Quel est le bon moment dans une interaction sociale de type rencontre pour se mettre à tutoyer l'autre ?

- Non, c'est la première fois que je m'amène jusqu'ici ! Tu ne dois pas croiser beaucoup de monde... En venant jusque là, je n'ai vu que des voitures qui passent sur l'espèce de route au-dessus, répond Meredith en levant un peu la tête car Sonny la surplombe puisqu'il est resté debout. "Désolée de m'asseoir de la sorte, mais j'ai besoin de reposer mes jambes un peu ! Je ne suis pas très sportive et il y a pas mal de montées sur le chemin..."

Un rire léger s'échappe de la bouche de Meredith. Elle décide de rester avec l'homme le temps de terminer sa canette, puis elle mettra cette dernière dans son sac une fois qu'elle sera vide, avant de reprendre le chemin inverse en direction de sa voiture. Elle aura suffisamment marché, pour quelqu'un qui ne fait jamais d'exercice !

- Tu vis à Austin ? finit-elle par demander.

Le quartier Sud d'Austin n'est pas l'un de ceux que Meredith a l'habitude de fréquenter. Aussi, quand Sonny l'informe qu'il y vit, elle ne parvient pas à s'en faire une claire représentation, même en ayant vécu toute sa vie à Austin. Elle se trouvait plutôt au Nord, et n'y visualise que le parc de Zilker.

- Je vois. Et tu bosses dans quoi, si c'est pas indiscret ? demande-t-elle avant de prendre une gorgée du soda frais.

Le sucre que Meredith est en train d'avaler va lui ruiner tous les efforts qu'elle a faits cet après-midi, mais elle n'y pense pas de façon compulsive. Elle n'est pas à compter ses kilos en trop, étant donné qu'elle n'arrive pas à en prendre. Si elle a décidé d'autant marcher aujourd'hui, c'est surtout pour prendre le soleil ! Sa vie n'est pas si sédentaire que cela... Sonny la rejoint à-même l'herbe, en lui déclarant qu'il ne va pas tarder à rentrer. Meredith se contente de hocher la tête. Elle aussi, son frigo l'attend. Enfin... Surtout le reste de la bonne tourte au poulet de la veille, qu'elle n'a pas réussi à terminer ! C'est l'un des seuls plats qu'elle peut difficilement rater, même si elle n'aime pas cuisiner. Contre toute attente, Sonny demande à l'infirmière si elle souhaite qu'il la ramène à sa voiture. Elle réfléchit quelques secondes. Elle est venue faire un peu d'exercice, il serait bête de revenir à sa voiture dans ce même moyen de transport, alors qu'elle avait prévu de faire l'aller et le retour à pieds... Meredith se dit qu'il est plus sage de décliner, mais la flemmarde au fond d'elle refait bien vite surface, et elle se met à sourire.

- Allez, mais seulement si ça ne te fait pas faire un détour !

Elle ne connaît pas le chemin pour retourner en direction du Sud d'Austin, mais Meredith se doute bien qu'il ne doit pas y avoir un millier de routes y menant.

C'est par pure politesse que Meredith répond à Sonny qu'il a le droit de la ramener à sa voiture seulement si ça ne lui fait pas faire de détour. Elle l'a importuné dans sa tranquillité, après tout, et même s'il est assez gentil pour encore lui proposer de la déposer à sa voiture, Meredith ne veut pas du tout abuser. Elle ne le connaît pas. Ca ne se fait pas ! D'autant plus que ça consomme de l'essence...

- Je ne veux pas te faire consommer de l'essence pour rien, assure Meredith avec un sourire. "C'est déjà bien gentil de me proposer de me déposer !" ajoute-t-elle.

Dans la foulée, Sonny lui demande où sa voiture est garée. Meredith est obligée de réfléchir, se détournant quelques secondes pour regarder en direction de la hauteur du talus en bas duquel ils se trouvent. La route qu'elle a prise descendait un peu... et elle n'a fait que marcher tout droit.

- Il faut prendre la route de ce côté, je n'ai fait que la suivre et ma voiture est garée sur le bas-côté, à un ou plusieurs kilomètres... Je ne sais pas la distance que j'ai parcourue, juste le temps que j'ai marché sous le soleil ! fait-elle avant de prendre une nouvelle gorgée de soda.

Sonny a terminé sa canette, Meredith se sent un peu gênée de ne pas vouloir boire trop vite, aussi elle reprend illico une gorgée de cola. Un petit silence a le temps de s'installer. L'infirmière ferme les yeux quelques secondes et apprécie les bruits de la nature. Un léger sourire vient étirer ses fines lèvres.

- Je reviendrai ici. Peut-être pour pique-niquer. C'est vraiment agréable, comme coin... déclare-t-elle d'une voix douce, toujours les yeux fermés et le visage légèrement levé vers le ciel.

Meredith se met à rire quand Sonny lui répond à propos de ses inquiétudes. Elle n'a strictement rien compris à ce qu'il vient de lui dire, et se moque de son propre manque de culture.

- Je suis désolée, tu viens de parler en chinois pour moi ! avoue-t-elle entre deux éclats de rire. "Le plus important reste que cela ne te dérange pas," ajoute Meredith, en se calmant.

Elle l'observe prendre une nouvelle canette et profite des quelques instants de silence pour respirer et sentir la nature autour d'elle. C'est quelque chose qu'elle a toujours aimé, et elle regrette de ne pas pouvoir plus souvent prendre le temps de venir se perdre dans des endroits comme celui-là. Elle relève ses paupières quand Sonny lui déclare que c'est l'endroit rêvé pour lui quand il a envie de se changer les idées.

- On a un coin comme ça sur le campus, mais bien moins imposant, et c'est très rare de le voir aussi calme ! Sauf s'il est cinq heures du matin... plaisante-t-elle.

Meredith amène sa canette à sa bouche et en boit une longue gorgée, refermant ses yeux.

- Encore merci, ça fait vraiment du bien par cette chaleur, fait-elle. "Tu as toujours vécu ici, ou tu viens d'ailleurs ?" finit par demander l'infirmière, histoire de faire la conversation le temps de terminer sa canette.

Quand Sonny lui annonce qu'il vient d'Italie, Meredith essaie tout de suite de déceler le moindre accent dans sa voix. Elle n'est pas franchement habituée à côtoyer des étrangers, aussi elle ne remarque rien dans sa voix, qui ne contient aucun accent.

- Je n'ai rien remarqué jusque là, pour l'accent... élude-t-elle, avant d'ajouter avec un sourire : "L'Italie en tout cas, ça fait rêver ! Je n'y suis jamais allée. C'est aussi chouette que ça en a l'air ?"

Meredith n'a pas beaucoup voyagé dans sa vie. Elle est plutôt casanière, et avec son métier c'est plutôt difficile de partir en vacances quand elle le souhaite. En général, elle passe ces dernières vautrée dans son canapé, ou à sortir avec des amis. Elle n'a pas cette envie de visiter d'autres pays, de voir d'autres cultures et de se remplir la tête de jolis souvenirs. De partir à San Francisco a déjà été exceptionnel, et si sa soeur ne l'avait pas incitée à la suivre, Meredith serait sans doute sagement restée à Austin, avec ses parents. Ou dans un appartement à elle, à la rigueur. Heureusement, cette aventure l'a aidée à couper le cordon, même si c'est plutôt eux qui ont eu du mal.  

- Je suis née ici. Je suis partie vivre quelques années à San Francisco avec ma soeur, parce que je ne trouvais pas de boulot ici. Mais j'ai fini par revenir... Bon, c'était en partie à cause du départ soudain de mon colocataire, avec lequel je me sentais extrêmement bien en Californie.

Elle hausse les épaules. Repenser à cette époque lui donne un sourire un peu triste. Elle était bien, à San Francisco. Et elle aurait pu y rester, parce qu'Elena s'y trouve toujours. Mais l'appel du retour dans sa ville natale a été bien plus fort, même si Meredith savait que ses parents allaient être sur son dos, comme avant.

- Oui je vois ! répond Meredith, un peu déçue de la réponse de Sonny. "Pourquoi tu n'as plus de contact avec eux ? Si ce n'est pas indiscret, bien évidemment."

Elle s'attendait à un récit coloré, aux couleurs italiennes, sur fond de ce qu'on peut voir dans les agences de voyage. Ca sera pour une prochaine fois, peut-être, si elle revoit Sonny d'une façon ou d'une autre ! Meredith se dit qu'elle aurait eu beaucoup de mal à s'habituer à un tel changement de vie, même en étant plus jeune. Si elle avait dû déménager avec sa famille dans un pays étranger dont la langue n'est même pas l'anglais, elle aurait mis des années à s'habituer, voire aurait cherché à revenir à Austin le plus tôt possible.

- Allons-y, oui ! acquiesce Meredith quand elle voit Sonny écraser sa seconde canette pour la mettre avec la première.

Puis elle se lève, son soda toujours en main, et se dirige vers la portière côté passager, à l'avant du véhicule. Elle regarde ensuite la canette dans sa main et se dit qu'elle ne pourra peut-être pas l'emporter dans la voiture si elle contient encore du soda... Alors, la brunette se force à en avaler le reste, avant de la glisser, désormais vide, dans son sac à dos. Elle ouvre la portière et s'installe avec un sourire pour Sonny quand il la rejoint à l'intérieur de l'habitacle.

La conversation s'arrête quelques secondes, le temps que Sonny et Meredith, qu'il a gentiment proposé de ramener jusqu'à sa voiture, s'installent dans l'habitacle.

- Oh elle n'est pas perdue, elle est en bas de la route, dans ce sens, fait Meredith en montrant la direction à Sonny alors qu'il est en train de faire demi-tour.

Même si elle ne connaît pas trop le coin, elle se rappelle à peu près de l'endroit où elle a garé son véhicule pour venir se promener ici. En s'engageant sur la route, Sonny souhaite enfin répondre à la dernière question de la brunette, qui était restée en suspens le temps qu'ils montent en voiture. Meredith apprend ainsi qu'il y a eu des soucis dans la famille de Sonny. Elle fait une grimace attristée qu'il ne peut certainement pas voir étant donné qu'il est concentré sur la route.

- Je vois, désolée. Je ne sais même pas pourquoi j'ai posé la question, ça coulait presque de source, excuse-moi, fait Meredith en croisant ses mains sur ses jambes.

La voiture de Sonny n'était pas en plein soleil, aussi il fait pas mal bon à l'intérieur de l'habitacle. Même avec la lumière qui tape maintenant sur leurs jambes et le haut de leurs torses. Ils sont presque arrivés à destination, quand Sonny demande à Meredith ce qu'elle a comme voiture. Ne s'estimant pas la mieux placée pour tenir ce genre de conversation, elle rit légèrement et répond :

- Oh une petite Micra, rien de bien extravagant. Meredith marque une petite pause et ajoute : "Tiens, regarde, elle est garée juste là ! On peut pas la louper !"

Effectivement, sa voiture gris foncée est toujours garée seule sur le bord de la route, après le dernier croisement un peu plus citadin. Elle l'a déposée à côté d'un arbre imposant, histoire de le voir de loin.

Sonny dépose Meredith juste derrière sa voiture, et coupe le moteur histoire de lui dire au revoir en bonne et due forme. L'infirmière ne se serait pas vexée s'il ne s'était que brièvement arrêté, juste pour la déposer. Il a déjà été bien aimable de la ramener jusque là, alors qu'elle aurait très bien pu marcher. La bienséance veut qu'elle l'invite à boire un verre un jour, pour lui rendre la pareille. Ce n'est pas grand chose, mais Meredith a passé un moment sympathique en la compagnie de cet italien barbu.

- C'est vrai. Merci beaucoup, en tout cas, c'était très aimable de ta part, répond Meredith en amorçant l'ouverture de la porte côté passager.

Elle ne sait pas comment proposer à Sonny qu'ils se revoient, s'il en est tenté lui aussi. Elle ne veut pas paraître lourde, ou passer pour ce qu'elle n'est pas. Meredith sourit chaleureusement, puis met un pied dehors.

- Je te souhaite une bonne fin de journée ! lance-t-elle simplement en lui tendant sa main.

Sonny serre la main de Meredith moins énergiquement qu'elle l'aurait pensé. Il a quand même l'air assez musclé, et l'infirmière aurait attendu qu'un homme avec une telle carrure ait une poignée de main un peu plus dure ! Elle passe son second pied en dehors de la voiture et se lève d'un coup, avant de faire un pas pour se retourner afin de fermer la porte, mais au même moment Sonny la rappelle. Meredith se stoppe dans son élan et l'interroge du regard. Elle l'observe ouvrir la boîte à gants, prendre un stylo ainsi qu'un bloc-notes. Meredith hausse un sourcil, elle se demande si Sonny est en train d'inscrire son numéro sur ce bout de papier. Il le lui confirme quelques secondes plus tard, en l'invitant à la rappeler pour aller marcher ou même boire un verre. Pile ce qu'elle avait envie de faire... Meredith sourit chaleureusement, et se penche par la fenêtre de la voiture en récupérant le papier, afin de faire face à Sonny.

- Je n'y manquerai pas. Je t'appelle bientôt, alors ! lance-t-elle en se relevant. "Encore merci !"

Elle tourne les talons après un dernier signe de la main et récupère ses clefs dans son sac à dos tout en marchant vers sa voiture. Elle n'oublie pas d'adresser encore un signe de la main à la voiture de Sonny repartant en direction de la ville et reprend son propre véhicule pour faire de même. Meredith a trouvé cet après-midi délicieux. Non seulement elle aura fait une activité physique, mais en plus elle aura fait une chouette rencontre. Maintenant, une bonne douche l'attend chez elle, et elle pourra la prendre avec le sourire !