Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Jeu 26 Juil - 14:16
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Jeu 26 Juil - 19:09
On passe sa vie à romancer.
Aksel feat. Esvir
Vivre ensemble, ce serait tout bonnement se tourner l'un vers l'autre en rajoutant un chiffre à la criminalité de la ville. Après, j'dis ça mais je sais qu'Aksel n'oserait pas lever la main sur moi, autant il gueulerait et aurait envie de m'arracher la tête, autant je sais qu'il n'est pas comme Cole et qu'il ne ferait jamais ce genre de chose. En tous cas sur moi. Il hausse les épaules et m'sourit avec un air de "j'sais pas", je lui rends son sourire en continuant sur les jeux vidéos. Selon lui, c'est une mauvaise idée parce qu'il n'est pas professeur et qu'il n'a pas de patience. J'hausse les épaules à mon tour. "A qui d'autre alors ?" Professeur ou pas, ça nous permettrait de nous connaitre davantage et de passer du temps ensemble mais j'apprends que ce n'est pas son rayon. Je fronce légèrement les sourcils. "Mais Aks, c'est quoi ton rayon alors ?" Ca m'intrigue, ça me dérange et ma curiosité fait que je veux savoir ce qu'il fait sur l'ordinateur ! Monsieur n'est pas pédagogue, bon, c'est p'tête vrai après tout. Je me tourne a demi vers lui. "T'as déjà donné des cours à quelqu'un pour le savoir ? J'vois le nombre de choses que tu m'as apprises, rien qu'avec le glyphosate... Enfin, tu te sens peut-être pas comme ça mais je t'assure que j'ai compris ce que tu voulais me dire là dessus et que maintenant, je fais attention." Je place un petit clin d'oeil. Glyphosate, pour moi, ça rime avec le fait qu'Aksel se soit barré en courant de chez moi. Mais j'veux plus y penser parce que ça rime aussi avec notre rencontre et ce jeu interminable du chat et de la souris.
J'le sens qui s'énerve un peu. Le ton de ses phrases est sec, ça me gêne et j'ai encore l'impression de me faire passer un savon. Je soupire en regardant mes pieds. J'ai envie de lui dire que je le prends pas pour un saint, personne ne l'est, pas même Andria; que des mauvaises actions, tout le monde en fait, chaque humain en fait, les unes moins graves que les autres mais on en fait quand même. Je soupire encore une fois en le regardant. Il ose me dire que c'est pas le monde des bisounours et les bras m'en tombent. "Aksel, regarde moi bien dans les yeux. Tu crois vraiment que je sais pas que c'est pas un monde de bisounours dans lequel on vit ? Je viens de Russie. La pauvreté, là-bas, elle te saute à la gueule pendant que les riches s'enrichissent et les pauvres deviennent encore plus pauvre. Mais ça, c'est comme partout. Les gens triment toute leur vie pour un salaire de misère pendant que les politiques s'en collent pleins les poches. On se retrouve avec une élite constituée de connards et de saloperies ambulantes. Je hais ce monde de merde. Je hais le monde dans lequel on vit. C'est aberrant de voir à quel point le monde tourne pas rond. J'attends encore qu'on bute ces politicards de merde ! Comme ce putain de maire là, bordel. Quelle idée de faire une purge pour, je cite, purifier la ville. Il s'est cru dans American Nightmare ce con. Au final, on colle en prison des gens qui volent pour se nourrir et pour vivre alors que les vrais criminels passent à la télévision en costume Ghiotto ! Putain, ça m'énerve ! " Je crois que cette conversation me fout en rogne et ça commence à se voir. Je prends le joint entre mes doigts, ma bière dans l'autre. J'alterne les deux en recrachant ma fumée par le nez, j'avale le liquide qui coule dans ma gorge. Je soupire et je regarde Aksel et ses grands yeux. Mes doigts tapotent sur ma bière. Aksel me pousse encore une fois à lui avouer tous mes sentiments. "Ouais mais j'ai peur de sa réaction tu sais, il est pas simple comme mec. Avec lui, j'ai souvent l'impression que c'est Je t'aime - Moi non plus. Et dans un sens, ça ajoute du charme mais dans un autre, j'ai l'impression que j'arriverais jamais à l'avoir pour moi toute seule, sans ses pouffiasses autour." Oui, je le veux pour moi. Oui, j'ai envie qu'on arrive à se faire un cocon dans ce monde de merde. Oui, j'ai peur de sa réaction. Oui, la boule dans le ventre vient de prendre encore plus de place.
Mais toute cette peur s'efface quand je sens les lèvres d'Aksel se poser sur les miennes. Mes mains viennent danser dans ses cheveux épais, que je tire doucement. Je pourrais rester ici des heures, avec lui, mes lèvres contre les siennes, son front contre le mien, le corps de l'un contre l'autre. Mais il s'échappe et je me dépêche de rattraper ses foutues lippes. Je veux les garder près de moi. Alors, j'avoue. J'avoue tout. J'ai peur de sa réaction, j'ai l'impression d'être sur un échafaud, attendant qu'on tire la trappe pour que mon corps tombe et se balance au bout d'une corde. Il ouvre la bouche, détourne le regard vers la télévision. La trappe s'ouvre sous mes pieds et je tombe dedans. Pendu. J'ai le coeur pendu à ses lèvres qui me disent qu'il préfère qu'on reste seulement amis. Paumée dans ces putains de signaux, je me mords la lèvre et je tourne la tête ailleurs. Je me mords, fort, trop fort. Je sens le goût du sang se mélanger à celui de ma bouche. Il attends sans doute une réponse de ma part, ou une action mais je suis perdue et je ne sais pas quoi faire. Aller me coucher ? Rentrer chez moi et pleurer un bon coup une fois seule ? Appeler Scar pour me défoncer le crâne et me retrouver avec un larbin dans mon lit ? Non. Je ne trouve aucune de ces solutions potables. Aucunes d'elles ne me semble bien et respectueuse aussi bien pour lui, que pour moi et pour les autres. Est-ce que dormir chez lui est encore une bonne idée ? J'en sais rien. Y a trop de questions qui tournent dans ma tête. J'ai pas envie de rentrer, j'ai pas envie de le quitter, je veux en profiter avant qu'il parte. Qu'il parte dans les bras d'une autre et qu'il parte pour sa mission top secrète. Mon cœur est lourd, pendu au bout de cette corde qu'Aksel a créer et a laquelle j'ai ajouté des nœuds. Le silence est plombant, c'est une horreur. J'ose pas le regarder et lui non plus. Je prends mon courage à deux mains. "Je voulais simplement te le dire avant que t'ailles avec cette autre femme. C'est tout. Je suis désolée.. J'aurais pas dû te le dire, ça gâche notre super soirée .. Mais avec les baisers, j'ai pensé que ce serait le bon moment.. " J'ai pas envie de pleurer, alors je tire sur le joint comme une folle. La fumée me revient dans le visage et finalement, je me met à pleurer. Pour la fumée, certes mais les larmes sont mêlées à d'autres. Je me lève d'un bond et je pars dans la cuisine. J'ouvre tous les placards pour trouver un alcool fort. Je tombe sur une bouteille de vodka. "Pouss.. Aksel ? Ils sont où tes verres à shot ?" L'alcool dans ces moments là, c'est une très mauvaise idée mais il me faut quelque chose pour me calmer physiquement et m'calmer mentalement après cet effort de trop.
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Dim 5 Aoû - 0:56
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Dim 5 Aoû - 1:45
On passe sa vie à romancer.
Aksel feat. Esvir
Je l'entends se foutre de moi, je le vois rire à ses vannes pourries, je le sens être sur une corde raide. Je ressens la tension de ce moment, cette tension si délicieuse et si périlleuse à chaque mots, chaque foutues paroles, chaque putains de moments. Je l'observe, le sourire aux lèvres. Je pourrais jamais plus me détacher de ce mec. Je veux pas. Ca me frappe de plein fouet quand je me rends compte que c'est quelqu'un que j'aime, littéralement. Il continue sur sa lancée, il me dit qu'il est milliardaire. Qui sait ? Sa vie est peut-être une façade, un mur, un trompe l'œil ? Et malin comme il est, ça ne m'étonnerait pas tant que ça. Je relève mon regard vers le sien. "J'en étais sûre, t'aurais pas pu te payer une télé comme ça sinon." Je rigole à mon tour en l'entendant me parler du glyphosate et de Trump. Je lève un sourcil. " M'en fou de vivre dans une grotte ! J'y suis bien."
Aksel, je le prends pas pour un saint, non. Je le prends pour un mec bien. Quelqu'un qui me tapera pas sur la gueule quand son équipe de foot préférée aura perdu. D'ailleurs, je suis sûre que c'est pas ce genre d'homme. Non, Aksel, c'est un dur, un vrai. Il est bon, au fond de lui, il l'est. Je sais qu'il a fait de la taule, je sais tout ça. Mais c'est le monde qui tourne pas rond, et nous, on se retrouve simplement dans ces putains d'engrenages.. Je pars en cacahuète sur un discours révolutionnaire. Je m'énerve, je bouillonne au plus profond de moi et je vois le regard d'Aksel. Celui qui me calme, celui qui m'apaise au fur et à mesure. Il me regarde comme si j'étais la 8ème merveille du monde et c'est ce qui finit par me faire taire. Ce qui me fait taire aussi, c'est ses lèvres contre les miennes. Celles que je veux plus quitter. Celles qui se détachent et que je reprends dans la demi-seconde. J'aurais aimé venir contre lui, sentir son corps chaud contre le mien, passer mes mains dans ses cheveux, encore. Mais on se lâche sans se retenir et je lâche un obus dans le salon. J'avoue tout. Mes sentiments pour lui et cette foutue attirance qui ne veut pas se défaire et qui ne partira pas de sitôt. Mais ses mots me blessent au plus profond de moi et je finis par aller chercher de la vodka dans sa cuisine. Je la cherche alors que je l'entends se lever. Il arrive et je me retrouve comme une souris entre les griffes d'un lion. J'ai beau chercher un moyen de sortir, y a pas de solutions. Je peux que le laisser venir, même si sa présence me fait aussi mal que les mots qu'il m'a dit.
Sa main prend la mienne et je frémis, il la serre, fort. A tel point que je me retrouve contre lui. Ma tête trouve sa place contre son torse et son nez vient s'enfouir dans mes cheveux. Je l'entends murmurer, je l'écoute s'insulter de connard. Mes yeux se remplissent de larmes et je les laisse couler. Je veux pas partir d'ici, pas de ses bras, pas de son appartement. Sa main remonte dans mes cheveux et je la sens contre mon crâne. La chaleur me fait du bien. J'ai envie de rester là. Mais l'épisode de confession intime semble s'être avancé dans la soirée et Aksel me déballe tout ce qu'il a sur le cœur. Tout ce qu'il à a me dire. Il ne veut pas être celui qui me fait pleurer et je me sens obligée, fièrement de répliquer. "C'est la fumée du joint, pas toi.." Mensonge. J'écoute en fermant les yeux contre son torse. Son parfum emplit mes narines alors qu'il m'avoue tout. Je ris légèrement quand il me dit qu'il ne matte plus les petits culs à part le mien. J'embrasse son torse comme pour lui dire de continuer. Je renifle aussi. Je prends de grandes respirations car la mienne est saccadée. Il me dit combien je suis parfaite et je manque de rire, de répliquer mais je me tais. Sa voix déraille et je me prépare psychologiquement pour la suite. J'ai peur et quand il m'avoue pourquoi il a fait de la taule, je sens mon coeur se serrer. "J'ai le droit de te demander pourquoi ?" Il ne veut pas que je sois avec un criminel, mais putain. Je manque de péter un câble. "Aksel.. Je me suis fais taper sur la gueule pendant des années par un connard qui n'a même pas finis en taule pour violences conjugales.. Je.. je m'en fous que tu sois prêt à tuer quelqu'un si tu juges qu'il le mérite, bordel." Il doit me prendre pour une folle à lui dire ça. Je niche ma tête contre son torse tandis que ses doigts caressent mes cheveux avec une tendresse inouïe. Il m'explique pourquoi il s'est retrouvé avec une balle dans la jambe ce soir là. Je soupire. "Mais Aks, c'est des sous-merdes ces gens là.. Tout le monde le sait, tout le monde se voile la face." Je soupire dans son t-shirt. Il me dit que je mérite d'avoir une vie saine et normale. "T'as pas le droit de décider pour moi si je veux d'une vie saine ou pas. Je veux être avec toi putain !" Je grogne dans son hoodie. Les larmes coulent le long de mes joues et je m'écarte un peu. "Je veux être avec toi, tu comprends ça ? Tu comprends pas que je t'aime putain de merde !" Ca, c'est dit. Il me dit qu'il continuera de faire semblant de perdre sur les jeux. Je ris jaune à mon tour. "Tu sais très bien que je te défonce dans tous les cas." Fierté oblige. Il pose ses lèvres sur mon front et je l'écoute, énervée mais tout de même calme. "Tais-toi.. Je veux pas entendre ça de ta bouche, bordel." Je soupire un instant, encore une fois. "Je sais que tu le veux aussi Aksel, arrête de te voiler la face. J'en ai rien à foutre de tout ça. Faut savoir tirer un trait sur le passé putain ! Et le seul moyen, c'est d'avancer !" Je me décolle en m'énervant et je monte sur le plan de travail de la cuisine. Les mains autour de mon visage, je pleure plus. Je suis remontée comme une pendule. Un peu trop énervée mais toujours avec un calme anéantissant.
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Dim 5 Aoû - 2:22
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Dim 5 Aoû - 2:59
On passe sa vie à romancer.
Aksel feat. Esvir
Les rires partent et les cris reviennent. La soirée canapé est terminée, et celle-ci continue dans la cuisine. Moins bien que ce qui était initialement prévu. A la recherche de la vodka, c'est les bras d'Aksel dans lesquels je trouve du réconfort. Il me parle calmement, il me dit des belles choses, il m'explique ce qu'il s'est passé dans sa vie. Il s'ouvre, et je l'ai jamais vu comme ça. Jamais. Il m'annonce qu'il a failli tuer quelqu'un, intentionnellement et je dois avouer que je veux savoir pourquoi. Ma curiosité malsaine reprends le dessus, alors j'ose et je lui demande tranquillement. J'ai besoin de savoir, de savoir pourquoi, de savoir dans quoi je m'embarque avec lui. La réponse est rapide et je comprends enfin, tout. Je comprends tout cet être enfermé. Je serre son corps contre le mien, mes mains passent dans son dos, je l'encercle. J'écoute attentivement. Mes yeux rivés sur les siens, ils finissent par se remplirent de larmes eux aussi et je viens déposer mes lèvres doucement contre les siennes. "Je suis désolée Aksel, vraiment.." Mes lèvres se retirent rapidement et je continue de l'écouter. J'apprends pourquoi ce fameux surnom ne passe plus, pourquoi il est aussi hostile aux autres personnes. A force de trop souffrir, on en a encore plus peur et c'est le cas chez Aksel. Je baisse les yeux quand il me reparle de mon enculé d'ex-mari. "Il le mérite à mes yeux aussi. Quelle idée j'ai eu de me marier avec ce con." Je soupire en détournant le regard. Aksel le sait peut-être déjà après tout. Je me doute bien qu'il sait une bonne partie de ma vie. Je plante mon regard dans le sien. "Et ce connard méritait aussi, Aksel. Vraiment." Je soupire encore une fois, je sais que ça va repartir en couille quand je l'entends commencer à vouloir décider de ce qui est bon pour moi ou pas. Je m'énerve un peu. Je lui lâche que je l'aime, et ça me fait énormément de bien. J'ai l'impression que mon cœur à exploser mais qu'il s'est lâché, libéré. Je l'aime, du plus profond de moi-même putain.
Je monte sur le meuble de la cuisine, et je vois son regard doubler de volume. J'ai légèrement peur sur le moment, surtout quand je le vois entrer dans une rage folle. Il crie d'une force impressionnante mais je reste calme, du moins j'essaye. Je baisse les yeux avant d'affronter ce regard de furie. Je l'entends. Il veut pas que je l'attende. Je serre le meuble entre mes mains, je fais crisser mes ongles dessus. J'agite la tête pour qu'il se calme, pour que le ton redescende. J'ai pas la force de l'affronter. J'ai plus les mots. Son élastique de cheveux pète, ce qui accentue le côté dramatique de la scène. Je serre la mâchoire. Putain, ce qu'il est beau ce con. "Que tu le veuilles ou non, je te lâcherais pas Aksel. Faut que tu te le mettes dans le crâne. Je veux pas te laisser comme ça, je peux pas te laisser comme ça." Je suis calme, les yeux baissés. Quand il s'arrête pour murmurer, j'ouvre mes bras vers lui et je lui intime de venir contre moi. "Et moi je veux pas que tu risques la tienne." Je me dis que si notre relation reste secrète, il n'y a pas de raison pour que quelque chose me retombe dessus, que je risque quelque chose, si ? "Aksel, j'ai besoin de toi, faut que tu te le mettes dans le crâne. Je sais que t'as réalité c'est pas la mienne, mais je suis pas qu'une petite nana sans défense qui se fait tirer son sac à main dans la rue. Je te rappelle que tu t'es retrouvé avec un Glock 37 derrière le crâne le soir de la purge et je t'apprends que j'ai des années de kravmaga derrière moi.. Je sais que ça te parait con mais, je pense sérieusement que le jeu en vaut la chandelle." Je passe mes mains dans ses cheveux, et je m'enroule contre lui.
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Dim 5 Aoû - 3:31
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Dim 5 Aoû - 12:57
On passe sa vie à romancer.
Aksel feat. Esvir
Aksel et moi c'est comme une évidence. Le nez au milieu de la figure. On le sait;on le sent, on le vit au fur et à mesure. Je veux pas d'un homme qui me fait rien ressentir, je veux des émotions, pures, dures, brutes. Je les aient avec lui et franchement, c'est tellement agréable de se sentir vivre malgré les moments durs qu'on passe ensemble. Mon regard se dépose sur le sien, comme mes lèvres sur les siennes. Je suis désolée, je le suis pour lui, du plus profond de mon être. "Personne ne devrait avoir à vivre ce genre de chose." Voir sa copine mourir d'une overdose, y a que dans les films qu'on le voit. On doit pas le voir en vrai. Je soupire légèrement avant de rire quand il me donne son avis sur mon ex-mari. J'ajoute, un sourire aux lèvres. "En plus, il a une toute petite queue." Je ne vais pas m'étendre sur les attributs génitaux de Cole mais disons simplement que la nature ne l'a pas gâté de ce côté là. S'il est bien foutu physiquement, il n'a rien dans le pantalon et surtout, rien dans le crâne. Je préfère de loin le physique d'Aksel, et cette gueule d'ange avec un cerveau démoniaque.
Il explose et je reste stoïque, calme, sereine. Je l'écoute et j'essaye tant bien que mal de lui faire comprendre que je ne le laisserais pas. Jamais. Je l'entends s'énerver et je sens mes nerfs qui tapent à leur tour. "Je veux pas te laisser, je veux pas te laisser seul avec ça sur le dos putain. Je refuse !" Mes ongles tapent sur le plan de travail. Je l'entends me dire que j'ai pas à décider pour lui, je fronce les sourcils. Ce petit enculé reprend ma phrase a son avantage. "J'ai pas a décidé pour toi et t'as pas à décider pour moi, merde." J'ai beau tenter de garder mon calme, y a quelques éclats de voix. "Tu fais ce que tu veux et moi je fais ce que je veux. Et actuellement, je veux être là pour toi, j'en ai rien a foutre de t'attendre !" Que ce soit en taule ou ailleurs, je l'attendrais. Vaut mieux quelque chose qui arrive tard plutôt que quelque chose qui n'arrive jamais, non ? Je l'entends se foutre de moi pour la ruelle. "T'as vu dans quel état j'étais aussi ? Et puis j'ai pas envie de parler de la ruelle, bordel." Je baisse la tête, je fronce les sourcils, mon visage se ferme avant de s'illuminer. Aksel vient reprendre sa place dans mes bras. Il s'enroule et je m'y ajoute. "Je comprends que tu veux pas qu'il m'arrive quelque chose.. Mais je suis grande, j'ai survécu à plein de choses en 27 ans tu sais ? La chandelle n'est pas invincible mais elle peut l'être, non ?" Il vient dans mes bras et ma tête reprend sa place sur son torse. Mon nez vient se nicher dans son cou. J'ai envie de passer ma nuit dans ses bras, à rien faire, juste à parler, à se câliner, rien d'autre. Je l'écoute et j'hoche la tête pour lui dire que je comprends. Je relève mon visage vers le sien quand il me dit de l'écouter. Quelques temps ? Un mois de plus, qu'est-ce que ça nous ferait ? Il n'a plus envie de se disputer, et moi non plus. Mes mains passent dans ses cheveux, mes jambes s'enroulent contre ses hanches. "Je veux plus qu'on s'engueule ce soir non plus, je veux juste qu'on profite de l'un et de l'autre." Il glisse une mèche de cheveux derrière mon oreille, je souris. "Tu me promets qu'on en reparle dans un mois ? Qu'on arrangera le tout pour nous deux ? T'sais, je pourrais t'attendre. Longtemps Aksel. Très longtemps." Je pourrais l'attendre toute une vie s'il le fallait. "Je te laisse tout le temps que tu veux, tant que je t'ai à la fin.." Je craque encore une fois, et je pose mes lèvres contre les siennes. Amoureuse et dans l'attente. Le baiser se veut long, pantelant, pauvre et riche à la fois. Je profite de ses lèvres contre les miennes, je profite de sa chaleur et de ce moment. Mes doigts partent dans ses cheveux que je tire doucement.
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Dim 5 Aoû - 13:24
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Dim 5 Aoû - 13:48
On passe sa vie à romancer.
Aksel feat. Esvir
Nos sujets de discussion sont aléatoires, on parle et on crie. Il hurle tandis que je reste calme pour une fois. On ne se comprends pas quand on crie, ça ne marche pas. Y a que le calme de l'autre qui impose la compréhension, c'est bizarre comme relation. Au lieu de déborder de rage, on s'oblige mutuellement à se calmer pour pouvoir se comprendre. C'est un effort commun. Un gros effort pour deux personnes impulsives. Je l'entends me dire qu'il a pas besoin de moi pour s'en sortir. Je ris jaune mais je sais qu'il a raison. Le soir de la purge, c'était qu'une exception. "Je sais.." J'aimerais lui dire que j'ai besoin de lui pour m'en sortir à mon tour mais je refuse de lui avouer. D'lui avouer que j'ai besoin de quelqu'un qui me fasse vivre, comme il le fait déjà. La relation est tortueuse et la route est longue. Je baisse les yeux, et je le laisse venir. Je réponds plus de rien quand je suis dans ses bras. Mon cerveau se déconnecte et la sérotonine prend le dessus dans mon corps. J'ai des nuées de papillons dans le ventre quand son parfum touche mes narines. Il me dit que je suis tout aussi têtue que lui et je souris bêtement. "C'est impressionnant de voir à quel point on se tient tête.." Je me sens vivante avec lui, faut qu'il arrive à le comprendre. Les éclats de rires, les cris. Toutes ces émotions contradictoires arrivent seulement quand il est là, à ce degré d'intensité. Il relève la tête quand mes jambes s'enroulent. "Je te fais mal ?" Dans le doute, je les retire et je les laisse pendre dans le vide. Il ne peut pas me promettre, je baisse encore une fois les yeux. Je sens son pouce effacer les larmes qui tracent leur route sur mes joues.Alors que je vais pour l'embrasser, il tourne la tête. Ses mains viennent rejoindre les miennes. Finalement, le geste est beaucoup plus intime qu'un baiser. Sa chaleur m'envahit lentement. Y a que le moment présent qui compte au final, c'est peut-être mieux après tout. "D'accord.." Je finis par baisser ma garde, accepter ce fait aléatoire. Il me demande d'arrêter d'insister. J'hoche la tête. J'abandonne définitivement l'idée de le garder auprès de moi pour le mois à venir. C'est dur mais c'est Aksel. Il vit comme ça, j'y peux rien. Je commence à me dire qu'il avait raison, que je ne devais pas être avec un mec comme lui, que ça m'apporterais rien à part des problèmes.. Mais en grande rêveuse, utopiste. J'y crois pas et je campe sur mes positions même si je lui passe le fait d'insister. On verra. On verra bien. Je me tais, laissant l'appartement baigner dans un silence impressionnant. Ses lèvres me volent un baiser. Les miennes réagissent et s'étirent en sourire. Mes yeux rencontrent son regard. Il a mal, et il veut aller s'asseoir. Je me lève pour le suivre mais quand on arrive entre le salon et la chambre. Je m'arrête. "Tu veux qu'on se pose dans le lit ? Ou on retourne dans le canapé." Finalement, j'attends pas sa réponse. Je pars dans le salon pour attraper le pétard qui s'est éteint. Je le rallume avant de le rejoindre dans le couloir quand une porte attire mon attention -celle du bureau-, j'hausse un sourcil. "Aks, c'est quoi la pièce derrière ?"
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Dim 5 Aoû - 17:16
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Dim 5 Aoû - 19:21
On passe sa vie à romancer.
Aksel feat. Esvir
Au carrefour entre sa chambre et le salon, j'attrape le pétard qui reste pour le terminer. J'ai besoin d'oublier ce qu'il vient de se passer, d'oublier ce qu'il va se passer. Ce mois sans Aksel, je sais qu'il n'y aura rien ensuite. Je le sais, je le sens mais je l'efface en me disant qu'il n'est pas un connard à ce point là. Je tourne ma tête de gauche à droite, histoire d'effacer cette idée d'abandon que je ne supporterais sûrement pas de sa part. Je tire sur le joint encore une fois avant de l'écraser dans le cendrier. J'attrape les cartons de pizzas pour les mettre dans la cuisine, que ça fasse un peu plus propre. Il part s'étendre dans le canapé. Le lit est à ma disposition et lui il veut dormir dans le canapé. Qu'il fasse. Je sais que je me réveillerais sûrement dans la nuit en le cherchant, mais il ne sera pas là. Un soupire s'échappe de mes lèvres tandis que mes yeux repèrent une porte que je n'avais jamais vu. La réponse d'Aksel me laisse sur ma faim. Il est froid et je n'apprécie pas. Ma bouche se tord un instant et mes sourcils se froncent. "En fait, c'est une chambre BDSM mais tu veux pas me le dire, c'est ça ?" Humour. Je tente de rire mais la situation me laisse à court de joie. Il se renfrogne en me disant que je suis trop curieuse. Il a peut-être raison après tout. "Excuse moi de m'intéresser à ta vie, connard." L'insulte sort toute seule et je m'excuse immédiatement. "Pardon, je voulais pas te traiter de connard.." Je le vois prendre les oreillers et bien caler sa tête. Il a décidé de rester là. Intérieurement, je fume comme une machine à vapeur. J'ai envie qu'on dorme ensemble. Une dernière fois avant que la vie nous sépare, ou qu'il nous sépare de lui-même. Mais il reste dans le canapé. Extérieurement, je reste calme et sereine. Alors qu'il me dit bonne nuit, je m'approche de lui et de son air boudeur. Je viens lui voler un baiser. "Bonne nuit, Aksel."
Je pars dans la chambre, mes affaires sont dans le salon, j'ai seulement mon téléphone dans ma poche. J'ai rien pour dormir. Je soupire en entrant dans la pièce. Son parfum me prend aux tripes et je viens m'asseoir sur le lit. J'attrape un oreiller, j'hurle dedans. J'hurle tout ce que j'ai pas pu gueuler quelques minutes plus tôt. La chambre est rangée et ma tête est en désordre total. Les larmes rebondissent sur l'oreiller, sur mes joues. Je craque et j'en peux plus. Je finis par me lever, en me dirigeant vers la penderie. J'observe la chambre, je la regarde. Tout est rangé, niquel chrome. Je regarde partout. Je vois toutes les étagères, pleines de bouquins qui portent sur énormément de chose. Ce mec à une culture de dingue. Je reste sur le cul. J'essuie ce qu'il me reste de larmes et je finis par prendre un livre. Un livre sur des faits scientifiques, je le dépose sur le lit. Je retire mes fringues. Me retrouver nue dans sa chambre, c'est bizarre. Il n'est pas là pour me tenir compagnie et je me sens réellement nue pour une fois. Je pose mes affaires sur la chaise de bureau. J'observe un peu tout. Je retombe sur un autre bouquin qui me semble intéressant. Je les prends tous les deux, je m'installe dans le lit. Du côté droit, celui où je dors généralement. A ma grande surprise, je ne suis pas la seule à dormir de ce côté. L'odeur sur l'oreiller ne trompe pas et la place de la commode non plus. A la recherche d'un chargeur, j'ouvre cette fameuse commode et je tombe sur des revues pornographiques. Un sourire en coin s'étend sur mon visage. Je me cale dans le lit, et je regarde ces drôles d'images. Les deux livres choisit auparavant ne me servent plus à rien. Je termine ces revues à la pelle, et je les pose toutes du côté gauche, je rangerais avant de m'endormir. Si j'arrive à trouver le sommeil, ce qui n'est pas près d'arriver.
1 NOUVEAU MESSAGE DE ( Poupée )
Tu dors ?
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Mer 8 Aoû - 16:15
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Mer 8 Aoû - 20:18
On passe sa vie à romancer.
Aksel feat. Esvir
Ces revues me fascinent. J'observe ce qu'il y a dedans, c'est drôle de se retrouver nez à nez avec des femmes nues dans les magazines. De voir un corps comme le sien dedans qui pose de manière aguicheuse ou avec les cuisses littéralement ouvertes. Ces femmes nues qui ont une plastique parfaite. Bêtement, c'est la première fois que je me retrouve aussi curieuse face à ce genre de revues. Peut-être parce que c'est sous l'effet de la surprise. J'en termine une, puis deux, puis trois. Je les pose. J'attrape mon téléphone pour regarder l'heure, il est tard. L'appartement baigne dans le calme et la tranquillité. C'est tout le contraire d'il y a quelques instants mais ses bras me manquent, son odeur aussi, et ses éclats de voix. Je soupire un instant. Le sommeil n'a pas envie de venir et je me décide finalement à lui envoyer un simple SMS. Un peu con, certes mais au moins, j'aurais ma réponse. Et la réponse ne tarde pas. On est littéralement à trois mètres l'un de l'autre, mais on discute par SMS. C'est naze. J'ouvre ce texto. Je le lis une première fois, agacée par sa réponse mais avec un sourire qui glisse sur mes lèvres, même si je lève les yeux au ciel.
1 NOUVEAU MESSAGE DE ( Poupée )
T'as fait vachement vite pour y aller.
Il fait vachement vite pour arriver dans la chambre aussi. Nue dans son lit, je vois la poignée se tourner et Aksel qui rentre dans sa chambre. Ca a beau être sa chambre, je n'avais pas prévu de dormir ici et l'idée qu'il gueule parce que je lui ait piqué un t-shirt sans son autorisation m'a traversé l'esprit. Je remonte le drap sur mes seins en rapide mais son regard me transperce et je l'entends râler. "Je...je.. j'savais pas que t'allais rentrer !" Voilà que je bredouille sous son regard, c'est quoi ce bordel ?! Je me cache et je le regarde se tourner. J'ai envie de m'enterrer dans ce lit. Il ouvre la porte de l'armoire et me lance un t-shirt, m'ordonnant de le mettre. Je l'attrape sans rien dire et je l'enfile dans la demi-seconde. Ce t-shirt est grand et mon corps parait minuscule dedans, j'ai presque l'impression de me noyer dans son odeur. Mes jambes restent couvertes par le drap. Mon regard part dans sa direction, il retire son sweat, son t-shirt à son tour avant d'en mettre un autre. J'en profite pour observer son dos, de toutes manières, c'est tout ce que je vois. Il n'a pas un dos trop musclé, pas gras non plus, un simple dos. Il enfile son t-shirt et je vois ses muscles rouler. Je détourne le regard et je tombe sur les bouquins que j'ai pris, dont les revues. Je lève les yeux au ciel en tentant de cacher ce que j'ai pris mais il me grille avant. J'ai l'impression de faire un saut dans le temps et de me faire griller par ma mère en allumant une cigarette. "Je..j'regardais juste.." Mes yeux se baissent sur les couvertures aguicheuses. Je me sens honteuse d'un coup. "Oui." Je me sens dominée dans un sens, ou du moins, j'ai l'impression d'être une gamine devant lui. Je me sens mal à l'aise maintenant qu'il est là, à moitié nue, dans son lit, ses magazines pornos sur la couverture. Je n'avais ni prévu qu'il vienne, ni qu'il voit ce à quoi je m'intéressais. Je soupire légèrement. "Aks..?Je voulais pas te traiter de connard tout à l'heure, c'est.. c'est sorti tout seul." Je me remet à bafouiller, connement. La tête baissée. "Excuse moi.."
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Mer 15 Aoû - 20:34
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Mer 15 Aoû - 22:02
On passe sa vie à romancer.
Aksel feat. Esvir
La réponse à mon SMS me fait sourire. Aussi rapide qu'un lapin, je me pince les lèvres pour ne pas éclater de rire. J'ai des bribes de cette ruelle qui me reviennent en tête, j'avais pris mon pied, certes mais j'avais pas assez profiter de lui. Je secoue la tête et je lui réponds, souriant à moitié.
1 NOUVEAU MESSAGE DE ( Poupée )
Ouais, j'sais
Il est rentré dans sa chambre et je suis nue dans ses draps. Putain, à croire qu'il ne se rappelle pas que je dors généralement à poil. Bon, là, on est d'accord, c'est un cas exceptionnel. J'avais rien à me mettre, j'voulais pas qu'il pique une crise en voyant que je lui avais piqué un t-shirt et j'voulais sentir ses draps à même ma peau. Je me cache comme je peux avec le drap et il me tourne le dos en me rappelant qu'il est chez lui. Je lève les yeux au ciel, il force et il m'appelle Princesse, je hais ce surnom. "Je te rappelle que tu m'as prêté ton lit, môsieur." J'attrape le t-shirt qu'il me lance et je l'enfile en rapide. Y a toujours les revues sur le lit, et je me fais griller. Apparemment, ça le fait rire. Moi, moins. Je me sens honteuse. Il me raconte une anecdote et je souris en coin, même si je suis mal à l'aise. "Mmh, moi je me touchais pas dessus." J'appuie mon regard sur lui, même s'il a encore le dos tourné. C'est vrai après tout, je me touchais pas en regardant ses magasines, je regardais juste avec une curiosité indécente. Quand j'avais envie de me faire un bel orgasme, j'avais qu'à penser à ses mains en train de me faire du bien, de me travailler de l'intérieur comme il m'avait dit dans cette ruelle. Cette phrase m'était restée en tête.
Il s'apprête à partir de la chambre et je m'excuse pour l'insulte lancée un peu plus tôt dans le salon. C'est vrai, j'aurais pas dû le traiter de connard mais c'est vraiment sorti tout seul. Un peu comme une ponctuation de phrase. Je relève le regard vers lui quand il me dit que c'est oublié. Ce mec me surprendra toujours. "T'es sûr ?" Je soupire un instant. Il s'apprête à partir mais finalement, il ferme la porte de sa chambre et il vient me rejoindre sur le lit. Il dégage les magazines d'un coup, ils tombent dans le fracas des pages. Apparemment, je fais encore mes yeux de chiens battus. Je secoue la tête de droite à gauche et j'esquisse un petit sourire. "Ouais mais j'suis vraiment désolée.. 'Fin, tu le sais.." Mon regard vient se planter dans le sien pour un instant. Il se pose dans le lit, se mettant sur son coude. Moi j'suis assise mais je finis par m'étendre dans le drap et la couverture. Être dans son lit, avec lui, c'est quelque chose qui arrive rarement. On s'étaient déjà retrouvé dans mon lit, ensemble mais jamais dans le sien. Il me regarde et je le regarde à mon tour. Je me concentre sur les traits de son visage, sa barbe naissante, sa bouille qui me fait tant craquer. Lui de son côté, il me regarde un peu de partout et il pose sa question. J'hausse un sourcil. "Sûrement parce que je les aime bien, et que j'aime ce qu'ils représentent ?" Maintenant que j'y pense, Aksel n'en a aucun. Ou du moins, je n'en ai jamais vu sur lui. Il m'annonce que l'encre est cancérigène et je souris en coin. Il a un don pour annoncer les choses une fois qu'on les a dans les mains, comme le glyphosate. "Tu déconnes ?" J'étais un peu hypocondriaque sur les bords et me dire ça alors que j'avais une bonne centaine de tatouage, c'était pas vraiment la chose à faire. Je panique un peu puis je finis par relativiser et me dire qu'on meurt tous un jour. Dans mes pensées, je suis absente face à lui, je me tape un beugue comme un ordinateur et je tourne le regard vers lui. "Tu dors avec moi finalement ?" J'attends pas sa réponse, je viens me câler dans ses bras, la tête sur son torse.
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Jeu 16 Aoû - 1:27
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Jeu 16 Aoû - 17:52
On passe sa vie à romancer.
Aksel feat. Esvir
Aksel me propose de prendre le canapé, et avec un sourire malicieux, je lui réponds. "J'aimerais bien mais j'ai pas de culotte." Donc, pour me lever sans qu'il aperçoive mon cul, ça va être compliqué. En même temps, c'est vrai. J'ai pas de culotte, j'avais prévu de dormir nue dans ses bras mais il était rentré et il m'avait balancé un t-shirt. Je le vois secouer sa tête, comme si une idée ou une pensée lui était venue. Je souris en coin en l'écoutant. Il venait de me prendre en flagrant délit de zieutage pornographique. Apparemment, je suis une petite coquine. "Moi, une petite coquine ? Tu sais bien que non." Je relève mes yeux vers lui, avec un petit air coquin. Il sait très bien comment je suis. Nos disputes et nos éclats voix me paraissent lointain. Je m'excuse encore une fois, et il m'assure que je suis pardonnée. Je lui souris avec mes yeux de chiens battus. Les revues dégagent et Aksel vient me rejoindre dans le lit. Il se pose tranquillement.
Ses doigts rejoignent rapidement la peau de mon bras, il me parle de mes tatouages de leur signification. Il a l'air de s'attendre à ce que mon bras soit en relief, j'hausse un sourcil en le sentant passer. "Ouais, j'sais. Tu t'attends à ce qu'ils te sautent à la gueule les tatouages ?" Je souris et je ris légèrement en voyant sa tête. Il touche, il regarde, il tâte. Il me demande la signification de mon gros tatouage, celui qui me prend le bras et l'avant bras, il s'intéresse, ça me fais plaisir. Y a le château de Disney qui pointe sur mon épaule et je lui souris en coin. "Celui là, c'est en rapport à mon enfance en Russie, plutôt fleurie, y a le petit poney parce que c'était un délire avec mon frère." Je lui souris. Il m'annonce aussi que l'encre est cancérigène, je flippe un peu ma race actuellement. Ca se voit pas de trop sur mon visage encore mais en vrai, je flippe littéralement. Il me rassure encore plus avec l'eau du robinet. "T'sais, je suis un peu flippé comme nana donc concrètement, t'es en train de me faire flipper à mort." Je lâche un petit rire, nerveux, super nerveux même. Je lui demande s'il veut dormir ici et finalement, je viens poser ma tête contre son torse, il a pu le choix maintenant et il le retient. "Je crois bien que oui.." Je relève mon regard vers le sien, puis je me recale contre lui, je l'entoure de mes bras. J'apprends qu'il arrive pas à me tenir tête. Franchement, ça me fait rire et ça me fait plaisir. Je souris en me mordant la lèvre. "Au moins, tu t'écrases pas comme une lopette et tu m'éclates pas les côtes." Je marque une pause. "T'sais, j'ai dû mal à tenir tête aussi.. et pourtant, j'ai un caractère assez vif, tout autant que le tien." Je plante mon regard dans le sien avant de jeter un coup d'œil à sa jambe. "T'es bien dans le lit là ? Tu veux que j'aille te chercher un oreiller ou quoi ?" J'ai pas envie qu'il se bouge, j'ai pas envie qu'il se déplace pour quoi que ce soit, je veux qu'il reste contre moi, dans le lit. Qu'on passe une nuit ensemble.
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Jeu 16 Aoû - 21:53
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Jeu 16 Aoû - 22:32
On passe sa vie à romancer.
Aksel feat. Esvir
Il m'dit que je vais me chopper une rhume de la chatte, j'éclate de rire avant de lui montrer mon majeur, mon beau majeur bien droit. Il me fait rire avec ses conneries, j'en peux plus, putain. "En même temps, si tu t'en occupais de ma te-cha, j'aurais peut-être pas froid ?" J'hausse un sourcil, malicieuse. Il rigole à ses conneries, lui aussi. Je suis une petite coquine, il le sait très bien, même très très très bien. "Tu t'es fais éclater la jambe, un peu plus c'était la tête, déjà." Je souris en coin. C'est pas un super bon souvenir mais je me rappelle surtout de cette nuit de merde, et de ses délires sous morphine avec Kooklico.
Il vient dans le lit, il me caresse le bras et il découvre que les tatouages ne font pas de reliefs. Je ris un peu en le regardant, on dirait un môme. "Mais non, je suis pas con. C'toi qu'est con, ca s'sent les premiers jours, pas après." Je lui tire la langue et je lui explique ce que ce gros tatouage représente, dont mon enfance en Russie. Je vois ses yeux qui doublent de volume. J'ai fais une connerie ? J'aurais pas dû naitre là bas peut-être ? Je fais une petite moue. J'écoute ses questions, j'ai les yeux qui s'écarquillent. Je me sens prise au piège d'un coup, je fronce les sourcils avant de me détendre un peu. "Euh... Ouais? " Il continue sur sa lancée et j'ai le droit aux questions basiques, typiques. J'attends presque qu'il me demande si j'approuve la politique de Poutine. Je passe une main sur mon visage. "Ca va faire 10 ans que je suis aux Etats-Unis ? Et non, je suis pas communiste. T'as d'autres questions du genre avant que je m'énerve ?" Je m'énerverais pas, je relativise. C'est le même genre de questions que je posais quand je suis arrivée ici, je dirais rien. "Je vais pas m'énerver.." Je marque une pause. "J'ai juste l'impression que tu me vois autrement là, et ça me plait bof.." Je lui redonne de ma petite moue triste, il me relance sur le cancer et je lève les yeux au ciel. "Au fond, t'as raison mais ça me fait flipper. Je suis une flippette là dessus."
Je relève mes yeux vers lui avec un petit sourire quand je lui dis que c'est pas une lopette mais il râle parce que je parle de mon enculé d'ex. Je comprends ça le gave et je prends sa main dans la mienne, comme pour sceller un pacte. "J'arrête." Callée contre lui, je me love contre son corps. Je pose ma tête sur son torse, j'écoute son cœur battre, sa respiration, tout ce qu'il se passe à l'intérieur. Je souris en coin quand il m'annonce que j'ai un caractère de merde. "T'es pas mal dans le genre aussi, hein." Je lève un sourcil dans sa direction, en tournant ma tête. Mon regard le pénètre un instant, histoire de bien accuser le coup. Je lui propose d'aller lui prendre quelque chose pour sa jambe, il refuse en se servant de l'excuse du rhume de chatte. Je plisse le nez en riant. Qu'il est con. Encore. Deux fois qu'il me sort la même chose et je rigole comme une gosse. Je finis par lui tirer la langue. "Tant mieux si t'es bien là, j'aurais pas froid au cul comme ça." En vrai, il aurait pu avoir une occasion en or pour mater mon cul mais ça a pas l'air de l'intéresser. Sa main vient dans mes cheveux, il me papouille et j'apprécie ses caresses. Elles sont rares, tendres, j'en profite. "Continue s'il te plait.." Ca en devient jouissif. Il pose ses lèvres sur mon front et je souris à ce baiser. Je tourne ma tête pour embrasser son torse à travers le t-shirt. Il m'dit qu'il est crevé et qu'il veut dormir. "Ah ouais mais je dors à poil, moi." C'est une condition, sinon je dors pas. "Sinon j'arrive pas à dormir, je t'assure." Je suis franche en disant ça, un peu menteuse sur les bords aussi parce que je suis très bien dans son t-shirt.
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Jeu 16 Aoû - 23:48
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Ven 17 Aoû - 17:20
On passe sa vie à romancer.
Aksel feat. Esvir
Je crois que j'ai un peu choqué Aksel avec ma phrase a moitié aguicheuse, à moitié comique. Je le regarde déglutir, j'ai presque envie de siffler dans l'air pour détendre l'atmosphère. J'éclate littéralement de rire à sa réponse, putain, qu'il est con. "Allez, balance les croquettes." La vérité, c'est que j'ai envie de me re-fumer une sacrée batte dans son lit mais j'dis rien, j'profite de cet instant. Je le laisse prendre son t-shirt, quand je l'entends m'sortir une phrase qui m'éclate le crâne, à la Kennedy. J'ouvre les yeux en grands, je reste sur le cul. "Tu me donnes tellement de fil à retordre Aks.." Je soupire légèrement. J'ai le coeur qui bat trop vite, j'ai beaucoup trop envie de rester avec lui pour longtemps, de pouvoir me dire qu'on sera heureux un de ces quatre. Mais j'sais que c'est faux, je sais qu'on est dans une impasse, je sais tout ça. J'aimerais que cette nuit dure toute ma vie.
Il vient dans le lit, il me tripote, je lui dis qu'il est con. J'crois qu'il l'a mal pris alors que je rigolais, je le vois s'énerver dans son coin. Je relève le ton qu'il emploie, je soulève un de mes sourcils en le regardant. "Et je peux savoir pourquoi tu t'y intéresses maintenant ?" On a jamais parlé de tatouages, on a rarement parlé des miens, c'est une première. Je lui apprends que je suis Russe et j'ai l'impression d'avoir fait une énorme connerie. Je me sens pas très à l'aise à ce moment, il pose ses yeux sur moi, il manque de s'étrangler. Je lui réponds gentiment pourtant, y a pas marqué "Russkov" sur mon front, ni "Poutine". Enfin bref, je soupire légèrement. Il m'dit de me calmer, je fronce les sourcils avant de les dérider. "T'as pas vu le regard que tu me fais Nox.." Je lui dis que je vais pas m'énerver et il propose de me mettre sous Xanax. Je lâche un petit rire. "Tu peux crever avant que je prenne une merde pareille. Moi j'fume mon bédo et c'est tout." J'aime pas les médocs, du moins, j'aime pas ceux qui altèrent la réalité. Apparemment, c'est une manie chez moi de me faire des films. "J'y peux rien, c'est mon cerveau qui s'emballe." J'ai rien demandé moi, c'est juste les pensées qui viennent et qui repartent en laissant un goût amère derrière elles. "Ouais, ouais.." Il est drôle lui, tsss. Je l'entends me dire de relâcher la pression, il sait pas comment je suis, il sait pas dans quel état il me met, il sait pas et il a pas l'air de s'en rendre compte. J'essaye d'être plus calme pour lui, j'essaye de faire des putains d'efforts, je fais attention à pleins de choses, j'ai trop de trucs dans le cerveau pour relâcher la pression. Y a qu'avec Aksel que j'arrive à la dégager, parce qu'il est stimulant, qu'il arrive à me déstresser. Je soupire un coup et je secoue la tête avant de me mettre contre lui.
Ouais, il a un sacré caractère de merde. Et ouais, je l'aime son caractère de merde. Je relève le regard vers lui, un sourire au coin des lippes. "Je l'aime autant que t'aimes le mien, t'sais." Je me repose contre lui. Ses doigts passent dans mes cheveux, je craque. Putain qu'est-ce que c'est bon. Pire que quand on me gratte le dos bordel. J'ai les yeux qui se révulsent tellement je craque. Ca faisait tellement longtemps que j'avais pas eu autant de tendresse de la part de quelqu'un. Aks pose ses lèvres sur mon front, j'pose les miennes sur son torse. Je repose ma tête contre lui quand il se lève d'un coup. J'crois qu'il a pas kiffé que je lui dise que je dormais à poil. Ok, j'sais pas comment je dois le prendre mais je vais la fermer pour éviter d'envenimer la chose. Je le repousse dans le lit pour me remettre. "Ok, ok.. Tu peux continuer de me faire des papouilles ?" Il ajoute qu'il veut pas que ça dérape. Je lève les yeux au ciel. "J'ai compris ! Ca va pas déraper, t'inquiète, je resterais bien de mon côté du lit tandis que tu resteras du tien." C'est bon, il m'a saoulé, j'ai le ton sec, mais j'sais que si il part, je vais me mettre à chialer. Il comprends pas que j'ai envie de l'avoir pour moi une dernière fois ? Qui sait ce qu'il a prévu après pour nous deux ? Est-ce qu'il reviendra vraiment dans un mois ou est-ce qu'il fera exprès de me zapper ? J'en sais rien, j'en sais foutrement rien putain. C'est ce genre de questions qui me trottent dans le crâne constamment avec lui, et après il me dit de me détendre. Je secoue la tête, j'évacue ces pensées incessantes. Ma tête revient contre son torse, je passe ma main dans ses cheveux lâchés. "T'es beau comme ça aussi, avec tes cheveux en bataille."
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Ven 17 Aoû - 20:53
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Ven 17 Aoû - 21:36
On passe sa vie à romancer.
Aksel feat. Esvir
Il éclate de rire, dans le genre d'une otarie. J'hausse un sourcil, j'adore le voir se marrer et au final, je finis par me taper une barre à mon tour. Putain, je suis défoncée et je me tape une barre sur des croquettes avec le mec que j'ai dans le viseur depuis un moment. C'est quoi mon problème, bordel ? Je le met KO en lui parlant du fil qu'il me laisse entre les pattes. J'viens juste de lui avouer mes sentiments et il me dit de couper le fil. Hm. "Moui, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?" En soit, notre relation est simple. Mais c'est le reste qui est compliqué. Aksel et moi, on est compliqués. Mes sentiments pour lui sont compliqués. Il est compliqué avec ses principes à la noix, surtout. Je soupire légèrement. On se rentre dedans depuis des mois maintenant, j'en ai marre de jouer, j'veux quelque chose de bien avec lui. Je passe une main sur mon visage, un peu comme un facepalm. Ce putain de fil ne se coupera jamais, comme dans Hercules, y a du demi-dieu dedans.
Il me retourne la question un peu violente que je lui ait posé. Bon, d'accord, c'était violent. Je baisse le regard un instant avant de le regarder droit dans les yeux, je me mords la lèvre. Je vais rien répondre. Il me dit que c'est parce qu'il en a jamais vu d'aussi près ? J'hausse un sourcil, je fais une petite duckface. "Ah d'accord." Je le crois pas, j'suis même sûre que Mary-Sue avait un tatouage dans le bas du dos, comme les pouffiasses en général. On parle de la Russie, j'dis a Aks que j'aime pas le regard qu'il a sur moi actuellement. "Mouais, je préfère quand même quand tu me regardes.." Et il papillonne des yeux comme un con et je ris comme une conne. ".. comme ça." Il me tue, littéralement. Je m'esclaffe dans le lit en riant, je m'étale en me renversant sur le dos pour rire. Je dois arrêter de me prendre la tête, prendre la vie comme elle vient, je lui annonce que je fume pour me calmer. D'ailleurs, je suis beaucoup trop défoncée, et je rigole tout le temps. Il va finir par croire que je me fous de sa gueule. J'apprends que j'ai pas le droit de fumer dans la chambre, seulement dans le salon. Son appartement, ses règles. "Pas de soucis." Je souris en hochant la tête. En soit, ça me dérange pas de bouger pour fumer dans le salon, sachant que j'ai bien envie d'un gros beuj pour m'endormir comme une crêpe dans ses bras. Je lui donne un coup de coude suivi d'un petit regard noir qui se termine par un sourire. "C'est pas drôle, et mon cerveau s'emballe seulement quand t'es là." Je regarde ailleurs, l'air léger.
Y a pas à tortiller, on a un caractère de merde tous les deux. Différent, certes mais un caractère de merde quand même. On hésite pas de trop à s'envoyer chier en règle général et à envoyer chier les gens. Mais avec lui, y a une barrière qui saute. Je sais qu'il a dû répondant et le mettre à bout de nerfs, ça devient un jeu malsain malgré moi. J'aime voir ses sourcils froncés, sa voix qui s'élève dans des tons graves et rauques. "Mmh." Il a la main dans mes cheveux et je dois dire que ça a le don de me calmer, de tout. Je redeviens calme, et tranquille comme je le suis en règle générale. Je lui demande de continuer, je veux pas qu'il arrête. Mais il s'arrête et ça part en couille. Je lui dis que je comprends, un peu sèchement, certes mais je comprends. Et là, c'est le drame. Il commence à péter sa petite durite à son tour, il jette son t-shirt à l'autre bout de la pièce. J'ai même pas le temps d'en placer une tellement il part en vrille. "Mais..mais.." Et voilà que je bredouille, encore. Il se recouche dans le lit en me tournant le dos et je soupire. Il boude et je comprends pas non plus. " Moi non plus je comprends pas Aks.. Mais reviens, arrête de me tourner le dos, s'il te plait.." J'insiste sur le fait qu'il se retourne et je finis par me redresser en attrapant son bras et en le secouant un peu. En me levant, y a quelque chose qui s'échappe. J'suis même sûre qu'il a entendu le "pffuiit" de mon pet mais je lève les yeux au ciel comme une enfant innocente.
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le Ven 17 Aoû - 21:56
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Re: On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel., le
On passe sa vie à romancer les motifs et à simplifier les faits. - feat Aksel.