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Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi]


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Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi], le Jeu 14 Déc - 20:33


Je grimpe dans ma petite voiture. La journée est terminée. Mes sentiments sont partagés, je ne sais pas si je me suis amusé à prendre la pose nu comme un ver pour un étudiant ou si j’éprouve un sentiment de honte. C’était une expérience assez exceptionnelle : qui peut se vanter d’avoir posé nu pour un artiste ? Je pianote sur mon volant avec de mettre le contact. J’essaie de mettre des mots sur ce que j’ai vécu. J’suis pas traumatisé, ça c’est un fait. Est-ce que j’ai apprécié, oui peut-être, je n’en suis pas vraiment sûr. C’était assez gratifiant d’être le modèle de quelqu’un, ça fait du bien à l’égo. Cependant, devant un inconnu je suis assez partagé. Devrais-je retenter l’expérience un jour ? Et puis, aurais-je accepté si le prof d’art, dont j’ai encore oublié le nom, m’avait prévenu sur la tenue à adopter pour le cours de rattrapage de son élève ? Je ne crois pas. Il m’a bien manipulé, le salaud. Mais j’avoue, c’était bien joué de sa part. Néanmoins, je ne sais pas si c’est très éthique qu’un professeur pose nu pour un élève même s’il n’est pas son professeur directement. Dans un sens ce n’est pas vraiment mon problème.

J’enclenche le contact. Le moteur gronde. Je m’apprête à déguerpir de la place de parking lorsque j’aperçois le prof d’art passer devant moi, lui aussi quittant sans doute l’université. Je coupe le moteur et je sors de la voiture. Je ne sais pas pourquoi, mais faut que je lui parle. Déjà pour savoir pourquoi il m’a demandé à moi de poser pour son élève, et ensuite, pour apprendre à connaître ce type. J’sais pas, y’a un truc qui me pousse à le connaître même si je ne lui ai montré aucun intérêt quand ce matin il m’a demandé un « petit service ». Je me dirige d’un pas décidé vers cet énergumène tout sourire.

« Hé, le prof d’art ! »

J’imagine qu’un jour, j’utiliserais une formule plus sympathique pour l’interpeller, au diable les futilités. J’arrive à sa hauteur, j’affiche une mine sympa, j’suis pas d’humeur à chercher les embrouille et puis faut dire qu’il a une tronche assez sympathique.

« Tu m’as bien berné aujourd’hui cher collègue… »

En disant ça, j’me dis que je devrais me venger gentiment de m’avoir mis dans l’embarras quelques instants de ma précieuse vie. Un truc gentil à faire, rien de bien méchant.


Hors Jeu:
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Re: Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi], le Ven 15 Déc - 0:59

 
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Si vous devez savoir une chose sur moi c'est que je fais des choses sans aucune raison particulière donc lorsqu'on me demande le pourquoi du comment j'ai tendance à dire la première chose qui me passe par la tête. Si je suis ailleurs, vous pourrez me demander un simple "comment ça va?" je vous répondrais "cuillère". C'est donc pour cela que lorsque mon modèle nu m'interpelle, je ne réagis pas directement, me sentant offusqué pour un oui ou pour un non alors que j'étais tranquillement en compagnie avec ma solitude. "Ben j'en sais rien moi, t'es bien foutu et ça me faisait rire de t'imaginer nu devant quelqu'un pour aucune raison si ce n'est de te savoir comme ça, sans réellement quoi faire." lui répondis-je donc. Je parle beaucoup il est vrai. Et pour ne rien dire. Je suppose qu'on m'aime pour ça ou alors on me préfère quand je dors. Allez savoir.

Je continue ma route car oui, pour une telle conversation je n'allais pas m'arrêter, j'ai d'autres choses à faire comme... Dormir par exemple. C'est bien comme programme non? Oui ça l'est. Je m'en fous de votre avis, je sais que j'ai raison. Bref. Je lève la tête au ciel et m'aperçois qu'il pleut. Oui je n'ai pas eu le temps de le remarquer depuis 500m, trop concentré, tout ça, trop mystérieux le gars. Et oui, je suis français, that's why. Il n'y a pas de rapport mais sans transition, je m'arrête et me retourne vers mon interlocuteur. "Ca va toi sinon? Dis moi, tu ne veux pas m'emmener faire un tour de voiture par hasard, car ce n'est pas que je crains la pluie mais je tombe vite malade." lui demandais-je, n'attendant même pas de réponse et me dirige vers la caisse en question. Je m'adosse à cette dernière et regarde mon partenaire. "Tu as vu le résultat de Nath ou pas après son rattrapage? Il a bien réussi ou pas tu penses? Je ne te demande pas comment tu t'es senti tu ne m'en veux pas, je m'en fous un peu puis au fond je suis persuadé que tu as aimé ça, petit coquin." l'interrogeais-je tout en finissant par un petit sourire joueur, à la limite de vicieux mais sans aucune mauvaise arrière-pensée. "Et au fait, Louis. Je m'appelle Louis. Louis Le Roy. C'est pas compliqué de retenir ou ça l'est un peu trop pour toi? Toi comprendre ce que moi dire?" ajoutais-je pour le taquiner un peu. Je ne sais pas pourquoi, ce Valentine, dès que je le vois j'ai envie de le charrier. Peut-être parce qu'au fond de moi, j'ai envie qu'il soit mon Valentine rien que pour un soir? #LOL
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Re: Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi], le Dim 17 Déc - 18:22


Ce type est carrément chelou et fait preuve d’une franchise qui me plaît. Il avait l’air complètement barge ce prof d’art. Sont-ils tous comme lui ? Il a l’air tellement particulier. Sa réponse me fait rire et je ne trouve rien d’autre à répondre que « Au moins, ça a le mérite d’être clair… » Ca m’arrange qu’il soit si imprévisible, ça m’évite de poser des questions. Et puis, il s’en va sans demander son reste et il me laisse seul et l’air con sur le parking. J’hausse les épaules et je m’apprête à repartir vers ma voiture quand sa petite voix surgit à nouveau. « Pauvre petit Loulou qui a peur d’attraper un petit rhume. » dis-je en souriant. Il a une tête qui correspond très bien à sa personnalité, il a une tête d’abruti rigolo qui le rend un peu attachant. Enfin, je suppose. Il doit être le type de gars qui ne doit pas avoir de difficultés à se faire des potes, ce dont j’ai grandement besoin en ce moment. J’suis arrivé à Austin il y a quelques mois et à appart discuter avec mes collègues ou mes collocs, je n’ai pas vraiment d’amis avec qui faire la fête.  Et ce type à l’air de savoir faire la fête, peut-être que je me trompe mais il n’a pas l’air d’être le gars à se prendre la tête. Idée à creuser.

Il s’approche de ma voiture comme si j’avais accepté sa demande, j’hausse les épaules. Tant qu’à faire autant lui rendre service car il commence à tomber de grosses gouttes. « Ben j’sais pas moi, je sais pas quel était son niveau avant d’avoir à faire avec ma plastique bien foutue comme tu dis. J’avoue que rester des heures sans bouger c’est relativement casse-couille. J’aurais aimé un peu de piment ou une autre compagnie. » Je glisse la clé dans la voiture, sans montrer l’ambiguïté de ma réponse. Il a l’air de vouloir s’amuser à me déstabiliser le collègue. Avec moi, ça ne marchera pas. Oh que non. Cet échange particulier entre lui et moi me fait marrer. Cette légèreté me fait décompresser de tout ce poids sur les épaules. J’ouvre la portière et m’appuie dessus : « Moi comprendre. Et moi prendre toi en voiture si toi être à poil sur siège passager. » je marque un temps et je me tapote ma tempe avec mon doigt « toi comprendre ? » Je m’installe devant le volant et je lui ouvre la portière de l’intérieur « Tu vas avoir le plaisir de me découvrir sous mon meilleur jour grâce à Nath, à ton tour. »  Je glisse la clé dans le contact et je me marre. C’était ma façon de me venger, de nous rendre égaux l’un à l’autre. J’avais hâte de voir s’il il allait accepter « J’ai accepté ton défi, accepteras –tu le mien, Le Roy ? »
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Re: Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi], le Dim 17 Déc - 21:30

 
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Tel un Will Smith offusqué dans le Prince de Bel-Air, je reste planté là, la bouche bée en ajoutant un petit "Seriously, bitch?" avant de claquer des doigts comme qui diraient les gentlemen, une pétasse. J'ouvre la portière arrière ne prenant même pas compte de celle déjà ouverte et balance ma serviette. J'suis une femme indépendante moi. Je fais les choses par moi-même. Wait what? Mais je relève son défi. Il ne me connait pas lui. Je suis l'exhibitionniste le plus populaire de Paris. Mais peut-être que c'est quelque chose que je ne devrais pas dire, ça, au risque de me causer du tort. C'est donc sans pression et sur le parking de l'université que je me déshabille comme Le Roy que je suis en lui faisant même le plaisir de lui offrir une petite danse en balançant mes habits sur la banquette du coffre et de me jeter sur la banquette arrière de mon long. Je referme la porte à l'aide de mes orteils et adresse un regard et un sourire bidon à mon partenaire. "Faut pas me le dire deux fois ça bébé." lui répondis-je enfin à son attaque en essayant d'imiter un vieux serpent raté à l'aide de ma langue. Heureusement que mes cunis ne sont pas à l'image de cette image. Je vous laisse le temps pour cette phrase.

Je me redresse légèrement histoire de placer une main sous ma tête et donne un coup de tête dans le siège conducteur, faillant de tomber entre les sièges et la banquette. Ni vu, ni connu comme on dit. "Allez Jacky Tunning, appuies sur le champignon!" lui dis-je en imitant un train qui démarre accompagner de son tchoutchou habituel. La voiture part au quart de tour et je me sens soudainement secoué. Je suis très sensible, j'espère qu'il ne compte pas prendre mes mots tel qu'ils sont. Je décide de m'assoir et de me tenir aux sièges avant, un peu craintif tout en regardant la route. Je n'ose pas vraiment parler et préfère faire comprendre mon inquiétude en secouant comme un abruti le siège de Sir Valentine. Ca claque dit comme ça non? Ca fait un peu Lord. Oh oui bébé, sois mon Lord et je serais ta Lady Marmelade. On formera un beau duo toi et moi.

Le stress est toujours aussi présent durant ce petit trajet et sentant que le malheur est proche je me jette sur le volant pour le faire partir en vrille tout en criant d'une voix pas vraiment masculine. "PUTAIN MAIS FAIS GAFFE A LA MOUETTE LA!" m'exclamais-je avant de ressentir toutes les secousses et de finir dans un ravin. Devrais-je m'excuser? Oui. Vais-je le faire? Non. Trop de fierté pour ça. "Non mais tu comprends..." commençais-je à dire en m'installer avec difficultés sur ses genoux. "Je ne voulais pas qu'on finisse comme James Dean, tu vois? Tu m'en veux pas mon lapin?" continuais-je en passant une main sur son visage avant de partir sur le siège passager, prenant soin de montrer mes fesses à ce dernier. Challenge du jour? Retenir la flatulence qui a failli s'échapper. Occupation du jour? Faire tourner mon sexe pour faire passer le temps, comme si ce tournis en sens inverse allait faire remonter le temps. "Bon, tu te charges de faire sortir la bagnole; je ne sors pas comme ça moi. Je suis pudique et j'ai encore ma dignité." ajoutais-je pour briser le silence. De quoi je parle lorsque j'emploie le mot dignité? Je me pose la même question que vous, ne vous en faites pas. Mon côté princesse ressort un peu trop aujourd'hui et je ne sais même pas pourquoi. Faudrait que je songe à me calmer.
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Re: Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi], le Mar 19 Déc - 15:24

Le Roy fait partie de ces personnes qui ont une personnalité marquante, celles qui ne te laissent pas le temps de respirer un coup, celles qui semblent réaliser un one man show interminable. Il rentre dans ma voiture et s’affale sur la banquette arrière nu comme un ver. Je ne peux m’empêcher de rire et de lever les yeux au ciel en refermant la porte du côté passager. Les mains sur le volant, je jette un regard dans le rétroviseur et je regarde Le Roy affalé comme une princesse. Cette vision me dégoute à partir du moment où il remue sa langue dans tous les sens. « Range ça, t’es pas prêt pour les choses de grandes personnes. »  Je démarre enfin et je sors du parking. J’mets en marche els essuie-glaces, il pleut à verse.

Je sillonne dans les rues tranquillement, je ne prête pas attention à Louis assis à l’arrière, il risquerait de me déconcentrer. Je n’ai pas envie de renverser quelqu’un ce soir, de me confronter aux flics avec cet abruti sur mon siège arrière qui est aussi nu que la végétation dans le désert. Le gaillard se manifeste en me demandant d’accélérer. Il est complètement à la masse, ce gars. Mais j’accélère. L’aiguille monte sur le tableau de bord et atteint rapidement les 100km/h. Je le prends au mot, Louis. Toutes nos discussions ne sont que des défis entre nous. Je le fais parce que ça me change les idées, ça m’évite de penser à mes étudiants à toutes mes corrections et à mon altercation sur le toi avec Lorenzo il y a une semaine. Ça m’évite de repenser à ma lettre de démission qui dort dans le tiroir de mon bureau depuis quelques jours.  J’accélère lorsque nous sortons de la ville. Je ne sais pas vraiment où on va, mais je roule. Louis stresse comme une petite fille. Il s’amuse à secouer mon siège comme pour me dire de ralentir : « Alors, on a peur Le Roy ? » et je pousse un peu plus sur l’accélérateur encore et encore.

Nous traversons une route en plein milieu des bois, comme dans ces films américains où il n’y a ni réseau, ni ville à moins de 10 km mais où un tueur rode dans ces bois sombres. Je prends un plaisir fou à rouler sur cette route dénuée d’autres voitures. Soudain, l’abruti passe au-dessus de moi et tourne le volant pour éviter un truc invisible sur la route. En plus de me briser les tympans, il envoie la voiture dans le fossé, entre la route et le bois. Je n’ai pas eu le temps de freiner ou de faire quoi que ce soit « Non mais t’es malade ?! On aurait pu se faire tuer avec tes conneries ! ». Je me laisse retomber sur le siège, je laisse retomber l’adrénaline. Et le voilà sur mes genoux. Je le regarde l’air ahuri, mais qu’est-ce qu’il fou encore ? Il tente de s’excuser en me passant une main sur le visage. J’ai envie d’être en colère mais je n’y arrive pas. « T’es extrêmement énervant comme garçon. » Voilà qu’il me présente son cul en se décalant sur le siège à côté. Je le pousse et il retombe enfin sur le siège passager à sa juste place. J’essaie de redémarrer la voiture : coincée. Je souffle bruyamment. « En tout cas, c’est sûr, t’as pas la classe de James Dean » dis-je en le regardant jouer à l’hélicoptère avec sa queue. « Vas-y range moi-ça ».  Je lui jette son t-shirt sur les parties alors qu’il m’invite à me débrouiller seul pour nous sortir de là. «Ta dignité tu la perdue à partir du moment où ta hurlé comme une fille de cinq après avoir vu une mouette invisible ! » Je marque une pause, je réfléchis à cent à l’heure pour nous sortir de là jugeant qu’il ne devait sans doute pas avoir une once d’intelligence actuellement. Je décide d’ouvrir ma porte. Impossible. Je lève les yeux au ciel. « Essaie d’ouvrir ta portière, Louise » Coincée. Nous sommes faits comme des rats. Dépité je fous ma tête sur le volant. Relevant la tête je lui fous une tape derrière la tête « Bravo, hein, bravo ! On fait quoi maintenant ? T’es Le Roy des imbéciles ! » J'suis pas fâché, je me surprends même à sourire. Je laisse tomber, j'sais pas quoi faire. Ce qui est sûr c'est que j'allais pas m'ennuyer avec lui à coté de moi.
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Re: Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi], le Mar 19 Déc - 23:28

 
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Je fronce légèrement les sourcils. Tu verras si je m'en sers un jour sur toi de ma langue si tu diras encore la même chose, non mais oh. Je rumine dans ma barbe et marmonne encore plus lorsqu'il me taquine en me demandant si j'ai peur. "Wesh. J'suis un ouf moi. j'pô peur tsss." répondis-je, grognon en priant pour qu'il ne m'entende pas. Je ne vais pas avouer une faiblesse devant cet être. Ce serait complètement insensé! Après c'est moi qui vais me prendre des railleries à longueur de journée tout ça car je ne supporte pas qu'on abuse un peu trop du turbo.

Et c'est là que nous sommes. Coincés. Comme des cons. Je lui souris comme un abruti lorsqu'il me dit que je suis énervant. Je le sais bien. C'est l'une des choses que j'entends le plus dans ma vie. "Oui mais en vrai c'est pour ça que tu m'aimes bébé." lui répondis-je en passant ma main sous son menton pour le caresser, un sourire taquin aux lèvres. je ne bouge pas et reste planté là en me rhabillant, forcé par ce jeune homme. "Tu veux que je la range car ça te perturbe hein tellement qu'elle est belle! Puis même James Dean faisait le zizicoptère. Toutes les stars j'suis sûr! Même Barack Obama ou George Bouche... Même Lincoln!" rétorquais-je. J'aurais voulu dire des personnes du style Chirac ou Ribéry mais je ne suis même pas sûr qu'il connaisse ces célébrités nationales.

Bien. Que faisons nous? J'ouvre ma portière pour lui donner raison de ma connerie mais ne dis rien. Du moins, avant qu'il ne se mette à me faire de l'humour. Du moins à essayer bien entendu, ça n'a pas l'air d'être son fort au mouton là. "Gné gné gné! C'est rigolo ça hein?" lui dis-je en frappant dans mes mains comme une otarie, redressant ma lèvre supérieure pour me moquer de lui en prenant une voix un peu caricaturale et irrespectueuse que celle que l'on prend lorsqu'on imite un -comme dirait les gens- handicapé.

Je m'affale dans le siège. Je n'ai plus la force. Je regarde pas la fenêtre comme un clip vidéo en regardant les gouttes couler et me lance des défis internes pour savoir qui va attendre l'autre côté le plus rapidement. "Etoile des neiges, pays merveilleux! Est pris au piègeuuuhhhh de tes grands yeux!" commençais-je à chanter pour m'ambiancer vu que la bonne humeur n'est pas au rendez-vous malgré son sourire. Au moins il prend bien le fait qu'on est coincés ET COMPLETEMENT PERDUS PTN! Je prends mon téléphone et regarde le réseau. Rien. Fallait s'en douter. Je parcours donc Youtube et lance What Is Love en branchant mon portable sur la prise jack qu'il y a la radio et me mets à danser la chorégraphie de Just Dance. Car oui, mes talents de danseur consiste en général à bouger de gauche à droite sur mes fesses on me prenant pour Beyoncé dans le noir sur mon lit, écouteur branché. "Au fait, il neige si t'avais pas remarqué." lui dis-je en plein milieu de la chanson comme si je lui annonçais que j'avais mangé des tartines ce matin au petit déjeuner. J'espère juste une chose à cet instant présent. Qu'il ne va pas s'énerver de cette nouvelle et qu'il m'accompagne dans la musique.

J'enchaine avec un petit Teacher avec sa danse correspondante. Oui. On a, du moins je n'ai que ça a faire vu qu'aucun de nous peut sortir et en plus je suppose qu'il n'a pas de chaines pour rouler sans danger. Et on ne peut même pas appeler de dépanneuse. Le monde est merveilleux. La musique défile sur Dragostea Din Tei et je ne bouge que les bras mais parviens quand même à défier ses amortisseurs tellement la voiture bouge sous cette énergie. La nuit tombe petit à petit et par réflexe j'allume les phares au cas où qu'une voiture débarque pour qu'elle nous aperçoive. A fond dans mon monde accompagné de Leevi, mon adrénaline accélère lorsque quelque chose frappe brusquement le pare-brise. Je dégage encore un cri de fillette en secouant mon partenaire. "C'ETAIT QUOI CA? HEIN C'ETAIT QUOI? PUTAIN J'SUIS SUR QUE C'EST LA MOUETTE! ELLE DOIT ÊTRE MORTE LA! ON FAIT QUOI? TU VEUX PAS ALLER VOIR?" m'exclamais-je en laissant couler des larmes sur mes joues.

Je le lâche et pose mes pieds sur mon siège en tenant mes genoux avec mes bras tout en balançant d'avant en arrière. Je vais devenir timbré. Je me relâche et me penche pour récupérer un gros bouquin dans mon sac que je balance sur la grande vitre mais il s'avère que ce n'est pas assez grand vu que ce dernier rebondi et atterrit en plein visage de Sir Valentine. "Oops." lâchais-je en rigolant. Je décide donc de m'allonger de tout mon long et de taper avec force à l'aide de mes pieds contre cette dernière, les coups commençant à créer une fissure. J'attrape une veste et l'enroule autour de ma main et frappe de plus bel avant que ça parte en mille morceaux. Je protège mon visage à l'aide de mon autre bras et arrache les morceaux restants pour passer à travers. Je me laisse glisser sur le pare-choc et tombe à pieds joints au sol. "Leevi. Leevi? Viens par ici." l'interpellais-je en rigolant nerveusement et pleurant comme une madeleine. "On fait quoi avec ça?" continuais-je sur le même ton en apercevant le corps allongé au sol. Je recule doucement voyant que le sang de la personne se vide au sol. "Putain j'y crois pas. Il a sali mes chaussures ce con!" râlais-je en me tenant à la voiture pour m'essuyer contre cette dernière mais il semblerait que j'ai plus tendance à faire des conneries qu'autre chose. La voiture sous le poids part de plus en plus dans le fossé. "Au moins elle ne tombera pas plus bas hein!" lui dis-je en me redressant et en essuyant mes larmes. Mais c'est avant de voir que la caisse préfère choisir sa propre voie et tomber plus bas. "Ha. Bon rectification. C'est un ravin. Tu me devras un portable d'ailleurs. C'est ta faute si je ne le retrouve plus. J'espère que tu as le tien hein!" ajoutais-je. Moi culotté? HAHAHA. Oui.
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Re: Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi], le Mar 26 Déc - 16:31


Je n’aurais jamais dû accepter de le faire monter dans ma voiture. Depuis que j’avais fait sa connaissance, il ne nous arrivait que connerie sur connerie et en plus de ça, c’était un vrai moulin à paroles et j’avais du mal à me concentrer sur la situation donc, à trouver des solutions. Mais je n’en n’avais jamais le temps, il nous arrivait péripétie sur péripéties et j’avais envie de l’assommer. Après cette journée ou nuit, cela dépendra de comment nous nous en sortons, je verrais les choses avec plus de relativisme. Y’a rien de pire que d’être dans les bois, en panne, avec un petit rigolo comme Louis. FAUX ! Ça pouvait être pire : the show must go on.

Coincés dans la voiture, je l’entends parler de sa queue alors que je pose ma tête sur le volant pour trouver une putain de solution. J’ai envie de lui dire de se taire mais une petite voix me dit qu’il ne m’écoutera pas. Et puis – alléluia ! – le silence nous entoure. Je regarde mon portable, pas de réseau. Evidement. Je le glisse dans la poche de mon pantalon et je ferme les yeux quelques instants essaynt de me remémorer le chemin que nous avions parcouru avec la voiture afin de savoir si la ville est loin de nous. Je me rends compte que mon cerveau était trop préoccupé à écouter et regarder Louis faire le mariole que de me concentrer sur la route. Je n’ai aucune idée sur l’endroit où nous nous trouvons. Génial. Il se met à chanter, puis lance une playlist Youtube et se met à s’ambiancer sur what is love. Je le regarde, est-il seulement préoccupé par ce qui nous arrive ou c’est sa façon à lui d’évacuer son stress ? Je penche pour l’explication numéro deux. Tant qu’à faire, je me mets à chanter avec lui, que faire d’autre ? Autant le fatiguer, peut-être qu’il se taira. « baby don’t hurt me ! Don’t hurt me, no moore ! » En effet, il neige constatais-je en regardant dehors lorsqu’il me fait la remarque. J’hausse les épaules, nous sommes protégés dans la voiture. Les musiques s’enchaînent et me chauffent. Je m’enjaille avec lui, j’approuve ces choix musicaux et ne peut m’êmpêcher de chanter avec lui en cœur, oubliant quelques instants que nous sommes dans une galère sans nom et que la nuit commence à obscurcir la forêt dans laquelle nous sommes perdus. Un BOUM ! me fait sursauter et je crie lorsqu’il se jette presque sur moi –encore- en gueulant comme une princesse. « DU CALME DU CALME ! Y’A PAS DE MOUETTE ! » Dis-je en hurlant plus fort que lui en le tenant par les bras « C’est surement une branche. » Dis-je pour le rassurer. Quoi d’autre ? « Et je ne saurais pas aller voir car nous sommes coincés ». Je coupe la musique tout en lui tenant la main. Il est stressé comme jamais. Il commence à se balancer d’avant en arrière, pris par une crise de panique bien que peu singulière. « Du calme Louis, je vais nous sortir de là. » C’était à moi d’être Batman puisque Robin était momentanément indisponible. Je me mets à genoux sur mon siège et chipote à l’arrière de ma voiture pour tenter de sortir par le coffre lorsque Louis s’agite. Je tourne la tête vers lui « Qu’est-ce que tu…. » BIM ! « PUTAINN ! » Un objet non identifié vient de me fracasser la gueule. Alors que je me masse le front douloureux et que je tente de retenir des larmes de douleur, Louis continue de s’agiter. Je n’y prête pas attention, j’aurais surement dû lorsque j’entends un grand fracas. J’ouvre les yeux, le froid s’infiltre dans la voiture, il vient de peter mon pare-brise ce con. Robin vient de défoncer ce qui nous maintenait hors du froid. Je le regarde, choqué sans savoir que dire… Ma voiture… Je n’ai qu’un minable salaire de professeur, comment je vais faire pour réparer ça ?

Je le regarde sortir sans un mot, toujours occupé par regarder cette vitre qui n’existe plus. « Ma voiture… » Dis-je à articuler dans un souffle. Il sort comme si tout était normal. Je serre les poings et inspire profondément. Mes muscles se relâchent et je parviens à me convaincre que tout va bien. Il m’appelle, je fini par sortir en enroulant mon écharpe plus proche de mon cou. Je blêmis. Putain. Nous avons un corps sur les bras. Je prie pour qu’il ne soit pas mort en fermant les yeux mais Louis me ramène à la réalité trop rapidement. Il saigne. Il perd du sang. Je me sens replongé des années en arrière lorsque j’accompagnais la police sur des meurtres pour établir le profil des meurtriers. Des morts, j’en ai déjà vu mais habituellement, j’y étais préparé. Je déglutis et je le plaque contre le capot de la voiture « Putain ! On s’en moque de tes chaussures bordel ! » Je commence à perdre la maîtrise des émotions, ignorant que Louis est en train de chialer. La voiture se met en mouvement, je relâche mon étreinte, il se redresse et commence à essayer de faire de l’humour. Sauf que je n’ai plus du tout envie de rire, la voiture vient de tomber dans le ravin, inaccessible. « Oh non. Non, non non » dis-je à demi-mots. La bouche entrouverte je la regarde et tente de faire mon deuil. Nous avons un blessé sous les bras, plus de voiture et je suis toujours accompagné de Louis. Mon poing part dans sa figure. « PUTAIN MAIS TAGUEULE ! » Je le pousse et va vers le corps inanimé qui nous est tombé dessus. « Toi, tu touches à rien ! » dis-je en direction de Louis. Je suis énervé, perdu, stressé, je ne sais que faire et Louis ne m’est d’aucune utilité. Je me décide à sentir le pouls de notre invité surprise. Rien. Nada. Je serre les dents pour ne pas crier ou pour ne pas tuer Louis. « Il est mort ». Mes mains tremblent à cause du stress. Je n’ai pas froid, je meurs de chaud. L’adrénaline y est sans doute pour quelque chose. Je me passe une main dans les cheveux et inspire avant de lancer, autoritaire à Louis.

« On fait marche arrière, on marche sur nos pas. Dès qu’on rejoint la ville, on va au commissariat faire une déposition. Interdiction de mentir ou de jouer au con, t’as compris ?! »

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Re: Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi], le Mer 3 Jan - 14:30

 
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Très bien. Chers individus qui viennent à peine d'arriver par ici, par simple curiosité ou tout simplement car vous aviez la flemme de voir une icône "Nouvelle Réponse" retentir, voilà ce qui se passe. Un très beau jeune homme ainsi qu'un professeur de psychologie comportementale s'en allèrent rentrer chez eux, comme deux collègues qui se côtoient. Leur voiture tomba dans un ravin, ils tentèrent de s'enjailler pour passer le temps mais une tempête de neige digne des grands froids de Sibérie les touchèrent. Une non-mouette vint aussi les percuter, ce qui fait, qu'Apollon se devait de protéger le barbu conducteur. Le pare-brise se brisa car Leevi n'avait pas fait assurer ce dernier par Carglass. Ils passèrent à travers de ce qu'il restait pour voir qu'est-ce qu'était le bruit provoquer et ils aperçurent un cadavre bien mort. Les deux hommes se battirent férocement tel Thésée face au minotaure et c'est ainsi que le moche frappa par jalousie le visage parfait du second homme et cela mit fin à cette déchéance. C'est donc là que la suite commence.

Je me passe la main sur le visage à l'endroit touché tout en regardant Leevi en mode choqué et déçu. Jamais je n'aurais pensé ceci de lui. Aurais-je réussi à mettre en furie l'un des hommes les plus calmes de toute mon existence? Il semblerait. J'ai réellement un don, mais j'aurais préféré en avoir un autre. Je retiens mes larmes et écoute attentivement ce que le grand me dit. Il est en train de casser tout mon délire. "Oui enfin, on pourrait tenter de les appeler non déjà? Car y'a pas de réseau mais normalement les numéros d'urgence on peut les donner. Puis comme ça on se ferait ramener et n aurait pas à marcher surtout que pendant ce temps on peut tenter d'élucider l'enquête en leur trouvant des indices mais si tu es contre jouer au club des cinq à deux!" lui dis-je en me retournant tout en croisant les bras. Oui je suis un gamin qui râle et qui boude lorsqu'il n'a pas ce qu'il veut. Et alors? Je tente de faire la macarena en cherchant mon portable avant d'oublier qui est dans le ravin. Très bien. Je pensais m'éclairer mais je peux partir sur une autre solution.

Je marche un peu autour de la scène de crime avant de fixer les bois plus intensément, plissant les yeux pour me concentrer sur ma vision nocturne presque inexistante. J'entends un bruit de feuilles ainsi que des pas rapides avant d'apercevoir une ombre s'enfuir. "Bien entendu tu m'as dit de pas bouger hein? Si je te dis qu'on est pas seuls et que le crimier est toujours parmi nous, tu me dis de faire quoi? De ne pas partir à sa recherche c'est ça?" dis-je à Leevi avant de me rapprocher plus de la forêt pour essayer de voir si l'homme est encore présent. Mais je ne vois rien. "Puis tu me dis que l'on doit retourner en ville mais le sang que j'ai au pied, ils vont penser que nous sommes les coupables alors que que nenni. On a rien pour prouver notre innocence. Et en plus je vais salir la route." ajoutais-je. "Cependant avec la neige, ça pourrait donner une très belle esthétique comme le film là." ajoutais-je une fois de plus, plus doucement pour éviter de me prendre un oeil au beurre noir.

Je m'avance vers le corps et m'agenouille près de ce dernier avant de me pencher en tendant l'oreille. "Tu n'entends pas quelque chose du moi? Un tic tac ou quelque chose du genre?" lui demandais-je en marchant tel un crabe autour de ce macchabée. Je serais bien tenter de fouiller le cadavre mais Zeus risque de m'exterminer à mort. "S'il faut c'est un suicide. Enfin, non vu qu'il y avait une autre personne. Mais genre, il lui aurait peut-être fait avaler quelque chose qui l'aurait rendu fou au point qu'il se jette sur la première voiture qu'il voit comme une biche... Après c'est vrai qu'une voiture à l'arrêt c'est un peu con mais il doit avoir une hémorragie ou un truc du genre." lui dis-je pour faire part de ma théorie avant de réfléchir. Je laisse un petit silence qui est toujours plus ou moins brisé par le tic tac permanent. "Non sérieux ce tic tac là on dirait une montre ça me les brise. Ca me donne presque des acouphènes à ce stade." râlais-je en me redressant et en reculant le pas du corps, attrapant le bras de mon collègue en le faisant partir en arrière avec moi. "Il n'est arrivé que des trucs étranges. Ca s'rait pas une bombe ou un tr..." allais-je lui demander avant de nous sentir propulsés à l'arrière, avec par automatisme une protection du visage à l'aide de mes bras. "Ah là c'est sûr ça va être plus dur pour identifier la victime." ronchonnais-je avant de ramper vers le professeur. "Dis moi, ça va? Tu n'as rien? LEEVI REPONDS MOI BORDEL!" l'engueulais-je avant de lui mettre une emplâtre pour le ramener à la vie même si dans le fond, c'est par vengeance pour le poing reçu.
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Re: Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi], le Mar 9 Jan - 16:11


J’inspire un bon coup. Je n’ai plus de voiture, j’ai un cadavre sur les bras et il neige comme pas possible. Foutu dérèglement climatique. Louis ne semblait pas cerner la gravité de la situation ce qui m’exaspérait au plus haut point. Je ne maîtrisais pas du tout la situation à chaque fois qu’une solution était trouvée un problème surgissait sans crier gare. C’était pire qu’un cauchemar. Il avait l’air de tout faire pour rendre la situation difficile et il ne m’était d’aucun soutien. Je n’avais plus de patience, plus rien, normal que mon poing parti comme une fusée sur sa tronche pour le faire taire. Ça me soulage, le silence me fait un peu du bien. Je profite un instant de la quiétude du lieu pour faire le point, sauf que Louis se remet à parler et qu’il a tout à fait raison. J’ouvre la bouche. Je la referme. J’inspire profondément pendant que ma main glisse dans mes cheveux. Il faut que je me calme. J’suis trop nerveux comme gars en ce moment. Depuis que je suis arrivé à Austin, je perds tout mon contrôle, je n’arrive plus rien à gérer. Déjà Silver qui me faisait tourner la tête, puis mon conflit avec Lorenzo, ma rencontre avec Raph dans les toilettes… Et puis Louis, qui était sans doute la personnalité la plus marquante que j’ai jamais rencontré. Il jouait au con alors qu’il était loin de l’être et ça je viens de m’en rendre compte. Il aura fallu que mon coup lui remette les pendules à l’heure :

« T’as raison, on peut faire l’appel d’urgence, bonne idée. » Je lève les yeux au ciel, de toute façon avec cette obscurité, il peut ne pas me voir. En fait, ça me soule de pas y avoir pensé avant lui. Je sors mon téléphone et avant de déverrouiller l’écran je lâche « Pourquoi tu joues au con tout le temps ? Ça te rends pas plus intéressant, hein. » J’hausse les épaules et fait glisser mon doigt sur l’écran qui illumine mon visage, je plisse les yeux mais Louis capte encore mon attention en marchant autour de la scène de crime. J’me contrôle pour pas gueuler de dégager de là, mais si il veut jouer à Colombo, c’pas mon problème au fond. « Hein, qu’est-ce que tu racontes ? Le mec, il venait juste peut-être couper du bois. » Je ne crois pas du tout à mon hypothèque, j’essaie de me rassurer comme je peux. Je déglutis mais ma salive reste coincée dans ma gorge. Je suis Louis qui regarde dans la forêt à la recherche du pseudo tueur. « Louis, y’a personne. » Je ne crois absolument pas à ce que je dis et les ombres des sapins jouent des tours à mon cerveau. Je vois des ombres, menaçantes qui s’avancent vers nous. C’est à mon tour d’avoir peur, je me chie dessus, j’ai les genoux qui font des claquettes. J’avance vers Louis, je me sens plus en sécurité près de lui que tout seul même s’il croit fermement que nous ne sommes pas seuls. Je serre mon téléphone dans ma main. L’idée d’appeler les flics est devenue secondaire, je suis omnibulé par ce que l’imagination de Louis. « Un tic-tac ? Quel Tic-tac ? » Allait-il me dire qu’une bombe allait nous exploser dessus ? Impossible, nous ne sommes pas dans un film d’action avec Jason Statham. Le professeur me tire par le bras mais je resiste, je veux savoir d’où vient ce tic-tac que lui seul semble entendre. Je tourne la tête vers Louis « J’entends rien moi » dis-je n’écoutant absolument pas ce qu’il raconte. Soudain, le vent souffle une chaleur étonnante et nous somme propulsés vers la forêt. Ma tête rencontre un objet non identifié et me fait perdre connaissance quelques instants. Le noir m’entoure pendant quelques instants puis, de nouveau je reçois un coup qui me ramène à la réalité.  C’était un cauchemar puisque soudain, le visage de Silver apparaît devant moi et me fait sourire bêtement. Je lève mon bras et caresse son doux visage, je glisse une mèche de ses cheveux derrière son oreille et j’approche son visage du mien. J’avance mes lèvres prêtes à recevoir un doux baiser de la belle.

PAN !

Je sursaute et je retrouve le visage de Louis à quelques centimètres du mien, « Mais qu’est-ce que tu fous, bordel ?! » PAN ! Un second coup de feu. Je tire Louis sur moi et je murmure « Bouge pas, bouge surtout pas! » Dans quelle merde nous nous étions fourrés ? Je le serre contre moi l’obligeant à se coucher et surtout ne plus bouger. Mes yeux regardent furtivement à gauche et à droite. Je croise le regard de Louis, ça pue vraiment les emmerdes. Je touche ma poche, vide. Je touche l’autre. Rien. Où est mon fichu portable ?! Je me souviens. Lors de l’explosion, il était dans ma main. Lui aussi a dû être propulsé quelque part. Je murmure le plus doucement possible « Je n’ai pas mon téléphone. » l’adrénaline parcours mes veines ce qui m’évite de pleurer comme un enfant. Heureusement.


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Re: Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi], le Mar 9 Jan - 16:56

 
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Tout allait beaucoup trop vite. La suite des évènements nous réserve probablement d'autres surprises mais je préfère ne pas y penser pour le moment. On était au sol, c'est là que nous en sommes. Il a même tenter de m'embrasser et j'ai failli suivre en me rendant compte que ça ne devait pas être de moi qu'il rêvait et voilà que je me retrouve sur lui, allongé, comme des amants qui essayent de se protéger l'un l'autre. J'ai juste l'impression d'être un pauvre petit chaton qu'on prend dans ses bras en tentant de le rassurer. Les coups de feu cessent pour le moment. Est-ce notre faute? Sommes nous trop présents et cela dérange le dérangé? Je me redresse tout doucement et regarde Leevi. "Tu me crois enfin lorsque je te disais qu'il y avait quelqu'un." lui dis-je en le regardant les sourcils froncés par la semi-colère qui m'envahie. "Pour répondre à ta question, je joue au con pour oublier les merdes de la vie et pour mieux les digérer comme ce que nous sommes en train de vivre, ou devrais-je dire de subir. Il m'arrive aussi d'être ainsi car c'est tout simplement qui je suis, un con, un imbécile qui est là pour faire rire la galerie car je déteste me prendre au sérieux et les gens trop sérieux m'ennuient à en mourir. Est-ce que ça y répond?" lui répondis-je avant de le lâcher et de m'assoir à ses côtés en tailleur, laissant un silence planer.

Ma respiration se fait de plus en plus forte. Le froid l'emporte. Il a perdu son portable. Bien. Je me redresse sur mes deux pieds et pars à sa recherche, en prenant soin de ne pas trop m'approcher des flammes que la bombe a créé. Je crois que je suis en train de perdre patience. La situation m'amusait certes dans le fond, de savoir qu'il n'y a qu'à moi que ces trucs arrivent mais la remarque de Leevi m'a fait réfléchir et m'a coupé l'envie de rire. Je tâte le sol à l'aide de mes pas et écrase quelque chose sans le vouloir. Je me penche pour le ramasser et repars vers le professeur. "Je l'ai trouvé. En piteux état et je n'ai rien arrangé mais il semble quand même fonctionner." lui dis-je sur un ton sérieux, ce ton que je déteste avoir tout en lui jetant son portable sur le torse. "Je t'en prie, appelle les autorités. A moins que tu préfères qu'on trouve plus d'informations sur le déglingué en question." ajoutais-je avant de me laisser tomber au sol et de m'allonger.

Le temps parait long. Qu'est-ce qui pouvait bien nous arriver de plus? Même si un troupeau de wookies fonçait sur nous, à cet instant, ça me paraitrait normal. Je laisse échapper un soupir et ferme les yeux avant de les réouvrir doucement et de me redresser en tailleur. De toute façon, on a que ça à faire. Je regarde l'horizon et aperçois une silhouette qui semble tenir une arme, un fusil vu la longueur de la chose. "Leevi, regarde en face de nous." lui murmurais-je sans décrocher mon regard de l'individu. Je me lève doucement et prends la même position que ce dernier. Qu'est-ce que je fais? Réponse une, je reste comme ça. Réponse deux, je fonce sur lui au risque de me faire tirer dessus. Réponse trois, je tente de lui parler en hurlant. Réponse quatre, je me barre dans l'autre sens. Je laisse le temps aux spectateurs de voter mais ne prends pas note de leur vote. Je me mets à marcher en sa direction, ne prenant même plus compte de mon partenaire. A mi-chemin, je m'arrête. "Qu'est-ce que tu nous veux?" lui hurlais-je. Un coup de feu retentit. "Très bien. Tu ne sembles pas vouloir communiquer. Je repars." lui dis-je en partant à reculons. Il tire une nouvelle fois en l'air. et s'avance en même temps, se dirigeant vers nous. J'accélère le pas et fais signe à Leevi de se relever et un autre geste pour lui dire de courir dans la forêt se cacher. C'est donc ainsi que deux mabouls se font un petit jogging en pleine nuit dans les bois. "Dis moi que tu as une solution bordel. On est des témoins. Il va nous buter." lui dis-je en continuant ma course. J'ai beau faire du slalom entre les branches j'ai l'impression qu'il nous rattrapera. Je me cogne à une branche criant un "Leevi!" strident et tout en me touchant le front je redresse la tête et aperçois l'homme. Il fait beaucoup trop noir pour que je puisse détailler les traits de son visage. Je ne dis rien et n'entends plus aucun pas. Leevi n'était pas trop loin de moi durant cette course, il doit probablement être dans les alentours et j'espère qu'il interviendra.

"Ton heure est venue, à toi et à ton copain." dit une voix roque alors que ce dernier enclenche l'arme et la pointe sur moi. Je tourne la tête en espérant apercevoir l'ombre du barbu mais à part des arbres... Un rire nerveux sort de mes lèvres, un rire qui suit sur un fou rire. Je crois que je viens de signer mon arrêt de mort. Je m'arrête doucement essayant de reprendre le contrôle. "Tu... euh... On peut négocier non peut-être? Oui?" demandais-je à l'assassin. "Non. Vous chamboulez tous mes plans et je n'ai pas que ça à faire que de négocier avec des débutants de votre sorte." répondis-je. "Ce n'est pas très gentil ça..." dis-je au tac au tac, ne me rendant pas compte de ce qui est en train de se passer. "Et tu...." commençais-je à dire. Je n'ai même pas eu le temps de finir ma phrase qu'un bruit coupe soudainement cette conversation intéressante. Enfin, une discussion qui avait pour but de me faire gagner du temps. "Leevi?" demandais-je d'une voix apeurée.
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Re: Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi], le Sam 13 Jan - 0:19


Tout était arrivé à cause d’une foutue mouette invisible. Une putain de mouette qui n’avait existé que dans l’esprit de Louis. Une mouette qui nous avait envoyé dans le fossé, sur le terrain de chasse d’un taré qui buttait tout le monde. D’abord un cadavre, ensuite ma voiture disparue, puis l’explosion où j’avais retrouvé Silver quelques instants. Des coups de feu. Deux. Deux putain de coup de feu qui m’avaient poussé à coucher Louis sur moi pour le protéger. Deux coup de feux qui trahissaient la présence d’un grand malade armé jusqu’aux dents. Si nous restions là, peut-être que ce type, ou ces types, déguerpiraient et nous pourrions appeler les flics. Nous ne devions pas bouger. Rester là, l’un sur l’autre de longues minutes. Mais c’était sans compter le caractère têtu et fougueux de Louis qui n’en faisait encore qu’à sa tête. Il se redresse et me parle à voix haute comme s’il ne comprenait pas que nous étions en chasse. On avait foutu une bombe dans un corps bordel ! Si ce n’était pas nous d’eux, l’assassin devait roder autour de nous. « Mais chuuuuut ! » dit-je paniqué. Je suis un chaton jeté en pâture aux lions. Il rôde. Je le sais. Putain mais qu’il se couche l’autre ! Je reste couché, je ne bouge pas. Mes yeux se ferment, mes paupières s’écrasent et lorsque je les rouvre, je suis toujours dans ce putain de bois. Ce n’est pas un rêve. Ni un cauchemar. La réalité. Il fouille tout autour de nous à la recherche de mon fichu portable. J’hausse les épaules. Le fait qu’il soit en piteux état est le cadet de mes soucis. Nous allions crever et ça, c’était pire que tout. Il me le lance et je n’obéis pas. Non je n’allais pas téléphoner alors qu’un trou du cul nous tenais en joue. Je voulais rester discret, faire le mort mais avec Louis, ma couverture était complètement grillée. « Mais chuut, tu ne comprends pas ou quoi ? » Je panique. Mon sang ne fait qu’un tour. J’inspire calmement pour tenter de dompter mes nerfs à vifs. Enfin le silence mais chaque bruit semble amplifié. Chaque brindille, chaque craquement me fait sursauter et ma respiration fait un bruit monstrueux. Un troupeau d’éléphant aurait été plus discret.

« Non ! N’y vas pas ! Louis ! Reviens ! » Je crie en chuchotant dès que je le vois se lever pour aller à la rencontre de ce type de l’autre côté de la route. Il gueule. Je veux m’enfoncer sous terre. Un coup de feu. Je sursaute. Mon cœur glisse de vingt étages. On va crever ici dans les bois. Des larmes s’échappent de mes cils en silence. Je regarde le ciel si noir où brillent quelques étoiles. Mourir en regardant les étoiles, c’est une bonne mort non ? Soudain, Louis démarre au quart de tour et me fait signe de courir dans la forêt. Sans réfléchir je le suis. Cette course soudaine me brule les poumons. Certaines branches fouettent mon visage mais je ne ressens aucune douleur. Mon visage est déformé par la peur alors que l’adrénaline me pousse à courir sans m’arrêter. « J’en sais rien moi putain ! » J’ai le souffle court. Je fonce. Je ne m’arrête pas. Je ne m’arrêterais jamais jusqu’à ce que je retrouve la ville. Derrière moi, j’entends mon prénom comme une supplication. Louis. Il a besoin de moi. Je m’arrête. Je le laisse ou je continue ? Non. Je dois aller l’aider. Je me glisse derrière un tronc d’arbre et jette un coup d’œil en arrière. J’aperçois Louis qui se frotte le front. Bouge de là ! Et puis, une voix. Pas la mienne, pas celle de Louis, celle de l’autre. Je regarde prudemment, toujours caché derrière mon arbre protecteur. Je ne parviens pas à discerner ce qu’il dit mais ça n’a pas l’air d’être une déclaration d’amour. Je m’avance en silence. Je retiens ma respiration. Je jette des regards vifs au sol pour éviter les branches sans perdre de vue mon objectif : sauver Louis. Je parviens enfin à comprendre leur discussion. Il va le tuer. IL VA LE TUER. Une idée, vite, une idée ! Je marche sur une branche et le craquement sonore semble résonner en écho. Louis m’appelle. Mais quel con ! Soudain, j’aperçois l’idée du siècle. Une pierre relativement imposante attire mon attention. Je la porte à bout de bras, je la lève au-dessus de ma tête. Je vais lui fracasser le crâne à ce con. Il n’est plus qu’à quelques mètres. Je m’élance, je vais tuer un homme ce soir. La pierre est relativement lourde. Je la lève, prêt à frapper.

« COUPEZ !!! »

Des lumières s’allument tout autour de nous, les spots m’aveuglent. Je ne comprends rien à ce qu’il se passe. Le type au fusil se retourne et me sourit. D’instinct, je me glisse à côté de Louis et attrape sa main, solidaire. Des voix surgissent de tous les côtés, le tueur nous fait le signe de la réussite avec son pouce. « Génial les gars ! Vous avez fait un putain de bon boulot ! » un type grand et rasé débarque de nulle part. Aussitôt, je le reconnais : Jason Statham. Ok. C’est quoi ce bordel ? « On n’avait pas prévu d’intégrer cette scène de poursuite avec des inconnus mais vous avez débarqué de nulle part et l’intensité de vos émotions passeront super bien à l’écran les gars ! » Je ne peux détacher mon regard de ce fabuleux acteur. Jason Statham se tenait devant moi. Trop d’émotions, je m’évanouis.



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Re: Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi], le Sam 13 Jan - 13:50

 
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Mon bras cache automatiquement mes yeux. Une lumière aveuglante est presque en train de me brûler les pupilles. Qu'est-ce qui se passe? J'en ai aucune idée. Je tente de regarder mon partenaire, qui s'évanouit en moins de deux à la vue d'un homme. Jason Statham. Qu'est-ce que ce type fait ici? Sur une scène de crime? Je me mets dos aux projecteurs et comprends finalement que nous sommes sur un tournage. Comment est-ce qu'on a fait pour ne pas nous en apercevoir plus tôt? Tout semblait si réel. C'est impossible. Je connais bien les secrets du cinéma, les tours qu'ils font mais se servent-ils d'un vrai corps? Cette mise en scène est-elle là pour dissimuler la mort d'un vrai homme? Pourquoi nous ont-ils laissé dans cette galère? Je sais bien qu'à nous deux nous avons un bon profil et une bonne diction mais au point de nous faire vivre l'enfer?

Je me relève doucement, ne faisant même plus gaffe au fragile qui est censé me servir de collègue de travail et me dirige, jambes tremblantes vers le réalisateur, que je reconnais automatiquement. Guy Rithchie. Tout semble plausible. Même si je ne connais pas bien la filmographie de l'acteur, je sais qu'il a jouer dans au moins deux films de ce dernier. Je me rapproche de plus en plus de ce dernier. Je ne sais pas si j'ai la haine d'avoir été pris pour un con tout le long ou si je suis impressionné, voire même flatté que ce dernier veut bien nous garder dans le montage. "Monsieur Ritchie. Je crois qu'en raison de ce qu'il vient de se passer, je me dois de vous donner nos noms, histoire que nous soyons payés aussi pour notre prestation. L'homme à terre est Leevi Valentine et je suis Louis Le Roy. Enchanté. Et nous sommes prêts à retourner avec vous si vous avez réellement aimé notre jeu d'acteur." lui dis-je en lui serrant la main comme si je venais de signer un contrat pour des années avec ce dernier.

J'hoche la tête et repars vers le professeur pour l'aider à se relever. Je lève les yeux au ciel. Pourquoi les gens réagissent-ils de la sorte face à une célébrité? Ce ne sont que des personnes comme vous et moi et on les met sur un piédestal. "Allez viens. C'est fini. On se fera même payer pour ça." lui dis-je en lui donnant quelques tapes dans le dos. Cependant, je continue à croire qu'il y a vraiment eu un meurtre. Je reste sur mes gardes. J'amène ce dernier vers le réalisateur et me racle la gorge pour reprendre la parole. "Serait-il possible de faire réparer la voiture de Monsieur Valentine et de lui en donner une autre le temps que cette dernière soit au garage?" demandais-je. Ce dernier acquiesce. "Tenez, prenez cette voiture de fonction. On ne s'en sert pas." répondit-il en nous balançant les clefs d'une Rolls. Ha très bien. Oui de la merde cette voiture. Digne d'une Simca 1000, c'est bien connu. Je passe les clefs à Leevi. "Et de nouveaux portables car vous avez bien détruit nos biens avec vos conneries." lui dis-je en rigolant. Ritchie appelle l'un de ses assistants. "Donnez leur deux nouveaux portables, ils les ont bien mérité." s'adressa-t-il à son bras droit en claquant des doigts. "Merci bien." répondis-je en prenant le portable dans les mains. "Vous pouvez y aller maintenant. Vous serez escorter jusqu'à chez vous. Je retrouverai votre adresse pour pouvoir vous payer. Pensez aussi que dans deux mois, il y a l'avant première. Vous vous devez d'être présents et présentables." nous dit-il en faisant un geste pour nous dire de partir. J'embarque Leevi jusqu'à la voiture, suivi d'un ou deux hommes prêts à conduire et nous amener à destination.

Je prends place et laisse le professeur s'installer. Un léger silence plane dans la voiture. Je regarde en face de moi, les yeux ronds par ce qui vient de se passer. "En mettant le contact, souvent ça fonctionne mieux pour démarrer." lui dis-je avant de respirer un grand coup. Je suis toujours sur les fesses. Les acteurs sont censés se relever. Même le cadavre. Probablement un mannequin en fin de compte. Je secoue doucement la tête de droite à gauche comme pour m'enlever cette scène entière de mes pensées. "Tu m'en veux toujours du coup pour ce périple?" demandais-je au barbu à mes côtés. Personne ne va nous croire jusqu'à voir le film si on devait raconter ce qui vient de se passer. "Tu ne veux pas nous amener au Macdo ou une connerie du genre. Ces évènements m'ont dépassé. J'ai faim maintenant." lui dis-je en mettant ma ceinture et prenant l'initiative de tourner la clef pour que la voiture ronronne. J'enclenche la radio et un petit Believer d'Imagine Dragons se joue en fond.
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Re: Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi], le Lun 15 Jan - 13:50


Cette course effrénée à travers les bois m’avait envoyé une décharge d’adrénaline incroyable. Tous mes sens étaient décuplés en alerte.  Nous étions tellement obnubilés par cette course poursuite et ce tueur fous que nous n’avions pas remarqué que nous étions arrivés sur un tournage tel des cheveux dans la soupe. Mais le plus incroyable, c’était qu’ils nous avaient laissé croire que tout ça avait été réel pendant toutes ces minutes d’angoisses. Rien n’avait de sens et pourtant, Jason Statham était bien présent devant moi et me félicitais. Jason Statham, bordel ! Toutes ces péripéties et toutes ses émotions m’avaient fait flancher. Boum. Mon corps inconscient tombais au sol et personne ne semblais s’en préoccuper. Louis m’avais carrément abandonné pour faire brin de causette avec un réalisateur alors que j’aurais pu être en train de faire un arrêt cardiaque. Enfin, il semble prendre conscience de mon existence et vient me filer un coup de main. J’ai toujours la tête qui tourne et écoute à moitié les informations qui tentent de s’insinuer dans mon petit cerveau. J’étais ailleurs, complètement à côté de mes pompes. Sans que je ne comprenne vraiment ce qu’il m’arrive, Louis me passe les clés d’une putain de voiture de malade. Je laisse Louis gérer la situation car je suis incapable de dire le moindre mot, ni faire le moindre geste. J’ouvre de grands yeux autour de moi et je regardais chaque détail pour être sûr de ne rien oublier. Caméras, trucs inconnus, spots et lumières, oui, nous étions sur un fucking tournage. Nous avions joué dans un film contre notre gré. J’inspire. Et J’expire. Tout va bien.

Après que Louis m’ai conduit à ma nouvelle voiture, je m’installe au volant et je ne bouge pas. J’ai rencontré Jason Statham, j’ai survécu à une explosion et j’avais un nouveau portable. Cerise sur le gâteau, nous allions être payés pour notre performance. Allions-nous devenir célèbres ? Je sursaute lorsque Louis me ramène sur terre. « C’ÉTAIT L’EXPERIENCE LA PLUS INCROYABLE DE TOUTE MA VIE BORDEL ! » Je crie, je hurle. Tout mon corps se lâche, j’évacue la pression. La bombe est désamorcée, j’explose. « PUTAIN ! TOI JE T’AIME ! » Dis-je en prenant la tête de Louis entre mes mains pour l’embrasser rapidement. Je pose les mains sur le volant et je caresse le cuir de la voiture. « C’est ma voiture maintenant…Putain Louis, tu te rends compte ou quoi ?! C’était Jason Statham bordel ! »Je laisse lourdement tomber ma tête sur le pose tête. Je tourne mon regard sur Louis, j’ai les yeux fous, je suis excité comme un gosse qui vient de recevoir ses cadeaux de Noel « Ouais Vas-y on va bouffer ! RONALD MACDONAAAAALD ON ARRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIVE ! » M’excitais-je en lançant la voiture en trombe sur la route. Tout mon corps tremble d’excitation. L’adrénaline coule toujours aussi fort dans mes veines. Je n’arrive pas vraiment à me concentrer sur la route, si bien que je ne reste pas su ma bande et je slalome évitant les voitures en sens inverses qui klaxonnent « mais tagueuuuuuuuuule » leur hurlais-je quelques fois. Soudain, je vois les lumières de la ville et nous quittons le bois. L’enseigne jaune attire mon attention et je tourne violemment à droite pour m’insérer dans la file du Drive-In. Je me tourne vers Louis qui est aussi blanc que du fromage de Chèvre « J’t’invite Mec ! Tu veux quoi ? »



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Re: Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi], le Mar 16 Jan - 20:12

 
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Je ne m'attendais pas à une telle réaction de sa part. Il n'y a même pas une demi-heure, il me mettait un poing en plein dans la face en me disant qu'en gros j'étais un mec fini à la pisse et la il me prend la tête littéralement pour l'embrasser en me disant qu'il m'aime. Est-il un peu lunatique? A-t-il un problème à la tête? Allez savoir. De base, en montant dans sa voiture à poil, je voulais juste me le farcir ou au moins l'allumer mais il semblerait que mes plans de drague se soient complètement casser la figure. Bien. Je tenterais peut-être une prochaine fois. Après tout, les sensations fortes ça rapproche les gens en général et si vous voulez choper, c'est presque conseiller, voire l'idéal. "Oui oui je vois bien que c'est ta voiture. Je ne te l'ai pas dit aussi mais j'ai demandé à ce qu'on fasse réparer ta voiture, tu en auras deux comme ça." lui dis-je en reprenant la conversation avant de sortir de la voiture en courant pour réellement prévenir Guy Rithchie. Je reviens en me mets en selle, m'attachant au cas où que ce dernier se reprenne à jouer à Jacky Tuning. "Et oui, c'est bien lui mais on s'en fout. C'est qu'un acteur." lui dis-je sur le plus grand des calmes. La course se fait plutôt rapidement, au point que je m'accroche à je ne sais jamais comment ça s'appelle ce truc là où tu t'accroches quand y'a des détraqués comme lui qui roule à fond mais je m'accroche à ça, l'autre bras se retenant sur son bras à lui. Si ça lui gêne pour la conduite? Là, j'en ai strictement rien à cirer. Je reprends mon calme une fois devant le Mcdonald. "Tu m'invites? Ok, tu n'es pas prêt alors. Je voudrais 5 croque mcdo, un triple cheese, un grand coca et... Rajoute moi une signature 280 s'il te plait. Merci mec, t'es un amour." lui dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Il va regretter de m'avoir dit ça en voyant la note. J'attends qui se décide et passe commande pour ensuite les récupérer. "On va où ? Sur le parking? Chacun chez soi avec notre sac ou?" lui demandais-je. "Je ne sais pas toi mais cette journée m'a épuisé. La seule chose que j'ai envie et je l'aurais encore plus après ce somptueux repas, c'est de dormir. Non. Me faire un joint et ensuite dormir." ajoutais-je en laissant tomber ma tête sur le repose-tête. "Tu fumes d'ailleurs?" continuais-je en tournant ma tête vers lui. J'uvre mon sac et commence à grignoter un croque. "Bon. Normalement j'ai tendance à tout manger d'un coup mais malgré l'habitude j'ai toujours des fonsdalles du tonnerre donc j'en garde un peu." lui dis-je. Est-ce que je roule maintenant ou pas? Oui. Et c'est ainsi que je m'exécute, et que j'en prépare un long et bien chargé pour nous deux. J'espère juste qu'ils ont de la bonne musique dans cette voiture pour que l'on puisse se détendre ou s'ambiancer, on verra suivant l'humeur que cette beuh nous réserve. "Je t'en prie, tu es l'invité, j'ai roulé. Allume-le." lui dis-je en lui tendant le pétard.
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Re: Supercalifragilisticexpialidocious [Louis-Leevi], le Mar 16 Jan - 23:52


Je pianotais sur le volant, un large sourire sur le visage. J’suis euphorique, heureux. J’avais envie de bouffer, faire la fête, exposer mon bonheur d’avoir croisé Statham. Evacuer toute cette adrénaline qui semblait avoir quitté Louis. IL me lance sa commande, j’hausse les épaules. Un Big Mac et une grande frite feront l’affaire. « Comment tu vas bouffer tout ça ? » dis-je par pure rhétorique. Je tends l’argent au caissier qui semblait se faire chier comme un rat mort, choppe les vingt mille sachets de bouffe que je jette à Louis avant de nous conduire sur le parking comme pour répondre à sa question. «T’es sérieux, tu veux vraiment aller dormir ? Putain mais nan ! Vas-y, on mange, on fume si tu veux et puis on bouge en ville matter des culs et s’enjailler ! » Je croque dans mon big mac et je gémis de plaisir « Bordel, cha fait du bien » La bouche pleine, les mains plein de sauce, nous sommes parfaitement sexy. Louis me raconte qu’il garde de la bouffe plus tard. C’est un sacrilège de bouffer un McDo froid ! Je le regarde la mine dégoutée et bouffe une frite. Je termine mon repas en silence et m’affale dans le fond de mon siège, repus. Louis me tends le joint qu’il vient de rouler. Ce n’est pas dans mes habitudes de fumer, c’est très occasionnel. « Merci , Monseigneur. » ironisais-je en allumant notre calumet de la paix. Nos engeullades étaient loin derrière nous, toutes nos péripéties étaient une expérience de dingue. Je ne pensais pas pouvoir un jour avoir ce genre d’aventure avec un collègue mais, Louis était un gars plutôt sympa même s’il m’avait tapé sur les nerfs. Le joint tourne entre nous de longues minutes ou nous profitons du silence. L’herbe m’a toujours donné envie de rire comme une hyène, ça me relaxe pas vraiment. Je ne compte plus les fous rires dus à cette plante magique. Louis jette le mégot par la fenêtre, j’enclenche le moteur. « Bon, je te ramène pas chez, toi. On sort, allez, on a bien le droit de décompresser ! » J’appuie sur l’accélérateur et sillonne à travers la ville, plus chauds que jamais.



FIN

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