Je me lève avec la tête dans le cul en me disant qu'il faut que je me bouge. Je m'encroute en ce moment et aller courir un peu à Bull Creek Park ne me ferait pas de mal. J'avale rapidement un café avec un toast et prends une douche avant d'enfiler une tenue de sport et de sauter dans ma voiture. Bull Creek est trop loin de chez moi pour que j'y aille en courant et je préfère courir dans le parc plutôt que sur les trottoirs.

Arrivé au parc, je gare mon Impala à l'ombre des arbres et sors de la voiture avant de verrouiller. Je me met mes écouteurs dans les oreilles et commence doucement ma course pour m'échauffer doucement. Je paye douloureusement ma soirée d'hier et mes jambes peinent à suivre le rythme de la musique. Je fini quand même par trouver un rythme correct qui ne me brise pas les jambes et enchaine les foulées pendant quelques dizaines de minutes jusqu'à arriver à une fontaine.

Je me penche pour boire quelques gorgées qui me font un bien fou puis me redresse en m'essuyant la bouche avec mon avant bras. Alors que j'allais prendre un peu d'eau au creux des mains pour me mouiller le visage, une femme me rentre dedans et chute lourdement avant de s'excuser. J'encaisse sans trop de mal le choc et me retourne vers elle avec le regard étonné.

- Ca va aller ?

Je lui tend la main pour l'aider à se relever en espérant qu'elle ne se soit pas fait mal. Ca serait dommage d'abimer un aussi joli visage et un corps comme ça.

Je l'aide à se relever et fait sauter un de mes écouteurs pour l'entendre beaucoup mieux. Pour un peu, je lui proposerais de lui masser sa jolie paire de fesses pour faire passer la douleur mais je ne connais pas son prénom, ça serait carrément déplacé alors autant éviter. En tout cas, si elle veut se faire pardonner, je ne vais pas refuser son invitation.

- Il n'y a pas grand chose à pardonner mais j'accepte avec plaisir. Je m'appelle Sonny.

Je lui tend à nouveau la main pour la saluer cette fois tout en continuant à lui sourire. Un peu de politesse ne fait pas de mal, surtout avec une aussi jolie femme. J'aime cette ville aussi pour ça. Ce ne sont pas les cowboys d'opérette que j'aime regarder dans les rues de la ville mais bien les jolies femmes comme celle qui vient de me rentrer dedans.

Maxence, pas courant comme prénom mais c'est sympa. Je lui dirais bien comment je préfère qu'elle se fasse pardonner mais la morale et la loi réprouvent ce genre d'agissements dans un lieu public et puis ça serait dommage de faire fuir une si belle femme. J'hésite un instant et elle en profite pour se glisser entre le point d'eau et moi. J'en profite pour mater discrètement sa ravissante paire de fesses pendant un instant. Je ne crois pas l'avoir déjà croisée en venant courir ici sinon je m'en souviendrais. Lorsqu'elle se retourne, je suis en train de ranger mes écouteurs dans la poche de mon short en lui tournant presque le dos. La voyant du coin de l’œil se redresser, je me tourne vers elle pour lui répondre.

- On pourrait courir un peu ensemble et boire un verre au snack à coté du parking. Je suis garé là-bas et toi ?

Je n'ai pas encore fini de courir et j'espère qu'elle aussi. En tout cas, finir cette séance de course à pied par un verre en charmante compagnie me va très bien même si j'étais très loin de me douter de ça en me levant tout à l'heure. La vie peut réserver de douces et agréables surprises parfois.

Ce n'est pas forcément utile ou obligatoire qu'elle se change mais alors que j'allais le lui dire, elle me coupe l'herbe sous le pied et j'ai un instant l'impression qu'elle m'a vu lui mater le derrière. Je balbutie quelques syllabes avant de lui répondre.

- Avec un sourire comme le tien, j'hésite mais on va finir de courir d'abord.

Je recommence à courir et me cale sur le rythme de Maxence avant de lui répondre entre deux inspirations. Inutile de perdre mon souffle en discutant n'importe comment.

- J'essaie de ne pas perdre l'entrainement mais j'avoue que je ne cours pas aussi souvent que j'aimerais.

Quelques mètres plus loin, j'en profites pour lui retourner la question en y ajoutant un compliment.

- Avec une silhouette comme la tienne, je suppose que tu cours souvent. Je me trompe ?

J'écoute son allusion en riant intérieurement. Froisser les draps avec une belle femme n'est pas pour me déplaire et je suis tout à fait d'accord avec sa remarque sur sa façon de garder la ligne. Je tente de me concentrer sur ma foulée en gardant le même rythme qu'elle mais c'est peine perdu, j'ai quelques images interdites aux mineurs qui me tournent dans la tête maintenant.

- Il y a pire comme programme pour garder la forme, je suis d'accord avec toi.

Et avec une femme taillée comme elle, il n'y aurait rien de déplaisant à passer des paroles aux actes. Soudain, je ne regrette absolument plus de lui avoir reluqué le cul vu sa façon d'aborder le sujet. Si elle ne prend pas la moindre précaution d'usage, pourquoi m'en faire à ce sujet ? Je prend mon parti d'utiliser le même ton qu'elle pour continuer la discussion entre deux foulées en tentant de ne pas perdre mon souffle.

- Autant profiter des bonnes choses ! Surtout avec la bonne personne, ce serait dommage de s'en priver.

Lorsque Max ralentit la cadence, j'en fais autant et elle ne tarde pas à se planter devant moi avec les bras croisés, me mettant sa poitrine sous le nez. Elle ne manque pas d'aplomb en tout cas et ça me plait. Je la regarde un instant avec un petit sourire en coin et décide de laisser tomber les sous-entendus graveleux pour mettre les choses au clair. Je n'ai pas la prétention d'être le meilleur des amants mais aucune des femmes avec lesquelles j'ai couché ne s'est barrée juste après qu'on soit passés à l'acte. Après un regard clairement pointé vers sa poitrine, je le plante dans le sien et lui répond en lui rendant son large sourire.

- Tu la trouveras toi-même la raison si tu tentes le coup mais le lieu ne s'y prête pas des masses. De toute façon, on serait bien mieux à tenter le coup dans un lit.

Avec tous les joggeurs dans le coin, sans compter les familles qui se baladent avec des gosses, c'est un coup à finir derrière les barreaux pour attentat à la pudeur et, même si elle est totalement bien roulée, je ne suis pas tenté de risquer ma liberté.

Un lit est quand même plus confortable pour ce genre d'activité même si j'ai parfois expérimenté d'autres lieux plus insolites. Par exemple, à ma maison, j'ai testé presque toutes les pièces de la cuisine au garage. Je crois qu'il n'y a guère que les toilettes qui n'aient pas eu les honneurs de mes ébats avec mes ex. Le lave-linge en mode essorage est une bonne solution après une grosse journée pour minimiser les efforts si on met de coté le bruit par exemple. Elle a tout à fait raison sur ce point, il y a plein d'endroits pour s'amuser mais ici c'est plutôt limite, on est loin d'être seuls.

- Si le parc n'était pas aussi peuplé à cette heure, je te dirais bien qu'on se fout du lit mais je n'ai pas envie qu'une mère de famille appelle les flics et qu'on se retrouve au trou pour attentat à la pudeur.

La pudeur est devenue le cadet de mes soucis à cette instant. La voir me mettre sa poitrine sous le nez comme ça me donne faim et je ne compte pas hésiter sur le menu très longtemps.

- Je te laisse le choix dans la date et le lieu. A toi de voir !

Pleins de coins où personne ne va à part des gamins en quête d'aventures dans les bois loin des parents. Franchement pas le plan qui me tente le plus même si cette fille est un vrai charbon ardent. Je profite de sa présence pour mater ostensiblement sa plastique puisque ça ne la gène pas du tout. Je vois bien qu'elle en joue à mort et que je vais passer à la casserole avant la fin de la journée. Inutile de tourner autour du pot pendant des heures.

- Après le sport, j'avais prévu une bonne douche et une sieste après le repas mais si la sieste peut prolonger le sport, ça me va aussi.

Lorsqu'elle me tire par l'élastique de mon pantalon pour m'entrainer dans son sillage, je n'hésite pas un instant avant de me mettre en marche dans son sillage avant de mater son cul à nouveau. Je profite d'ailleurs de ma position pour poser ma main sur sa fesse gauche et me rend compte qu'elle a le cul bien ferme. L'emballage est appétissant, j'espère que ses talents sont au diapason de son physique.

- Je te suis, j'ai envie de voir le reste.

Je la suis jusqu'à sa voiture en me disant de plus en plus que la culbuter est un programme qui promet. Commencer par une douche ne serait pas une mauvaise idée après avoir couru dans le parc mais de toute façon la douche sera à refaire après ce qui se profile à l'horizon depuis quelques minutes.

- Une douche pourrait être un bon début, ouais.

Lorsqu'elle me tend ses vêtements, je lui les garde avec plaisir et en profite pour me rincer l’œil pendant qu'elle se déshabille sans la moindre pudeur. Son corps est parfait et je n'entends presque pas sa proposition pour le repas de midi, trop absorbé par la contemplation de sa poitrine qu'elle vient de libérer et de ses tatouages qu'elle offre sans pudeur à mon regard. Je fini par lui rendre à regret ses vêtements et lui répond ensuite.

- Ce n'est pas le remplissage de mon estomac qui m'importe le plus pour l'instant pour être franc. C'est plutôt toi qui me donne faim !

Je passe ma main droite derrière son dos et descend jusqu'à ses fesses pour la plaquer à moi et l'embrasser dans le cou. Vu son attitude, je n'ai pas besoin de me retenir, autant mettre cartes sur table. Sans quitter le contact de sa peau avec mes lèvres, je lui pose une question directe.

- Ma voiture n'est pas loin, tu me suis jusqu'à chez moi ? On sera tranquilles.

Je la laisse me pousser contre sa voiture et lui rend son baiser à pleine bouche, puis passe ma main sous sa robe jusqu'à glisser sous le tissus de sa robe pour venir caresser sa fesse du bout des doigts. Lorsqu'elle me dit qu'elle est tout à moi, je sens ses mains entrer dans mes poches. Probablement à la recherche de ma clé de voiture. Si elle cherche une de ces clés modernes en plastique, elle risque d'être déçue. Ma clé de contact ressemble plus à une clé de cadenas qu'à une habituelle clé de voiture. Avec un petit sourire, je retire ma main de son cul et viens la joindre à la sienne dans ma poche droite avant de récupérer mes clés et de les sortir à coté de mon visage.

- Voilà la clé, suis moi.

Je l'embarque dans mon sillage jusqu'à mon Impala qui semble déglinguée mais qui est loin de l'être. En temps normal, j'aurais tenté quelques explications sur l'état de ma vieille Chevrolet mais pour l'instant, je me fous complètement de la mécanique. Je lâche la main de Maxence pour ouvrir sa portière et l'invite à monter.

- Après toi.

Si elle savait tout ce qui s'est passé sur cette banquette arrière en 12 ans, elle serait peut-être moins pressée d'en parler. Ou bien ce serait carrément l'inverse, vu son comportement ça serait surement l'inverse d'ailleurs alors je préfère ne rien dire. Lorsqu'elle pose sa main sur ma cuisse alors que je m'assoie, j'hésite un instant à lui demander de me laisser conduire mais je n'ai pas besoin de le faire puisqu'elle le fait spontanément. Je la regarde un instant puis démarre mon V8 qui s'ébranle au quart de tour, faisant vibrer toute la carrosserie et compliquant salement la conversation. D'habitude, je suis seul dans ma voiture et j'ai rarement besoin de discuter, le bruit ne me gène pas bien au contraire.

Je quitte la place de parking en marche arrière et repasse ma boite automatique en position drive pour me libérer la main droite. Je met à profit ma banquette avant et pose ma main droite sur la cuisse de Max pour relever doucement le tissus de sa robe tout en conduisant tranquillement de la main gauche. Vive la boite automatique dans ces cas là. Tout en conduisant jusqu'à chez moi, je fini par sentir sa peau sous la mienne et glisse mes doigts à l'intérieur de sa cuisse jusqu'à la limite du tissus qui lui couvre l'intimité. Le trajet n'est pas très long jusqu'à chez moi mais je n'ai aucune envie de garder les deux mains sur le volant alors que je ne le fais jamais en temps normal même si c'est plutôt mon bras gauche qui prend l'air à la fenêtre d'habitude.

Lorsque je sens sa jambe se rapprocher de moi et me faciliter l'accès, j'en profite pour glisser mes doigts sur le triangle de tissu qui lui couvre le mont de Venus et commence à la caresser doucement tout en essayant de rester concentré sur ma conduite. Du coin de l'oeil, je la vois descendre la fermeture éclair à l'avant de sa robe et je résiste difficilement à l'envie de tourner la tête pour profiter du spectacle.

Au feu rouge, je stoppe avant le passage piéton et tourne la tête vers elle alors qu'elle commence à jouer avec mon oreille avant de m'embrasser. Lorsque le feu passe au vert, je redémarre tranquillement et reprend la route vers chez moi. Soudain, le soutien-gorge de Max termine sur mes cuisses mais je ne m'en rends compte qu'en baissant les yeux. Un regard à l'avant pour m'assurer que la route est dégagée, un autre à Max qui me regarde avec un regard mutin, puis je reporte mon regard vers l'avant et reprend mon volant à deux mains. Fini de jouer, il faut qu'on arrive vite chez moi sinon je vais finir par m'arrêter le long de la route et lui sauter dessus le long du trottoir. Ca ferait désordre ! J'écrase l'accélérateur et catapulte ma vieille Chevrolet dans un grondement d'enfer en roulant juste au dessus de la limitation de vitesse. Si je me fait gauler par un flic, je pourrais peut-être n'écoper que d'un avertissement mais c'est le moindre de mes soucis à cet instant.

Quelques minutes plus tard, je m'engage dans ma rue en baissant le pare-soleil pour attraper la télécommande et ouvrir la porte du garage à distance. Je rentre mon Impala et appuie à nouveau sur le bouton pour refermer la porte. Je laisse tourner mon moteur quelques secondes pour que le compresseur puisse retomber en pression et ne coupe le moteur qu'une fois que la porte est totalement fermée.