Dale Campton

Morrigan Davenport

Somewhere only we know

L'entendre tenter de me raisonner avec de bonne raison me fait osciller entre la frustration et l'accord. Sur le fond, elle n'a pas tort même si je ne suis pas contre l'idée d'aller plus loin avec elle. En attendant, c'est moi qui ait le cul à l'air avec la serviette sur les pieds. Je pense que, de là où elle se trouve, elle doit certainement pouvoir admirer toute mon anatomie. Ca ne l'a pas encore fait fuir, c'est déjà ça, alors autant aller se rhabiller en attendant. Je l'embrasse une dernière fois et me penche pour récupérer ma serviette.

- Tu as raison, on a un programme à tenir.

Avec un large sourire, je me jette la serviette sur l'épaule et fait demi tour pour aller dans ma chambre afin de m'habiller. Alors que je m'éloigne je jurerais voir dans un miroir qu'elle ne me quitte pas des yeux. Une fois dans ma chambre, j'enfile un caleçon, un short long en toile beige et un t-shirt des Dallas Cowboys. J'attrape aussi une chemise à manches courte dans mon dressing avant de revenir dans la cuisine pour y retrouver Morrigan quelques minutes plus tard.

- Ca te va mieux comme ça ?

Je lui tend la chemise pour qu'elle puisse s'habiller aussi sinon je ne répondrais bientôt plus de rien.

- Tiens, enfile ça en attendant. Ca nous aidera à rester sages.

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Dale Campton

Morrigan Davenport

Somewhere only we know

Sa spontanéité me donne le sourire mais même si je ferais bien de Morrigan mon casse croute, c'est mon estomac qui ne va pas tarder à émettre des objections si on a pas nos pizzas ce soir. A l'évocation du taser, je ne peux m'empêcher de rire franchement car je ne suis pas en désaccord avec elle sur ce point. Si je laissais de côté toute retenue, elle serait déjà complètement nue au milieu de ma cuisine mais je partage son point de vue sur le début de notre relation. Prendre notre temps n'est pas du tout une mauvaise idée, bien au contraire.

- Le plus important, c'est qu'on passe un bon moment et pour moi c'est le cas.

Je la regarde attentivement cacher sa peau sous le tissu de ma chemise en me disant qu'elle est encore plus belle là-dedans et que je n'ai pas forcément choisi le meilleur vêtement à lui prêter. Je rigole un instant lorsque je l'entend traduire ma pensée à voix haute.

- Ca devrait aller. Je me dis juste que cette chemise te va mieux qu'à moi.

J'attrape l'éponge sur le bord de l'évier et la passe sous le robinet avant de revenir vers l'ilot central pour le nettoyer. Tout en passant un coup d'éponge sur le plan de travail, je questionne Morrigan sur le menu.

- Tu as prévu quoi comme garniture sur les pizzas ?

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Morrigan Davenport

Somewhere only we know

Je suis impressionné de voir la quantité d'ingrédients qu'elle a prévu et je me dit que si on arrive à manger tout ça mon ventre va exploser. On fera glisser tout ça avec de la bière pour bien se finir, ça fera l'affaire. Par contre, le temps de repos de la pâte est incompressible et on a intérêt à se magner si on veut manger ce soir. Pour le tablier, ça va être compliqué car ce n'est pas le genre de truc que j'ai chez moi.

- Ne t'en fais pas pour la chemise, de toute façon je n'ai pas de tablier.

Je lui rend son baiser comme si c'était la chose la plus naturelle au monde.

- Si tu n'es pas pressée de rentrer, on pourra se faire un apéro en attendant que les pizzas soient prêtes.

Au pire, je peux lui préparer une chambre d'ami et la ramener chez elle demain. De toute façon, je doute d'être capable de prendre le volant aujourd'hui sans risquer une prune pour conduite en état d'ivresse. Soit elle rentre en taxi ce soir, soit je la ramène demain mais j'apprécierais la retrouver au réveil demain matin même si je n'arrive pas à le lui dire pour l'instant car je trouve le moment mal choisi.

- J'ai de quoi grignoter et il y a encore des bières au frais.

Je commence à sortir les ingrédients et me ravise en me disant qu'il vaut mieux préparer la pâte avant de penser à la garnir. Je change mon fusil d'épaule et ferme le frigo avant de poser de quoi faire la pâte sur l'ilot.

- On se met au boulot ?

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Tout en souriant, je laisse Morrigan prendre la direction des opérations sans rien dire jusqu'à ce qu'elle comprenne que tous les ingrédients pour la pâte sont déjà sous nos nez. J'en ai déjà fait quelques fois mais je pense qu'elle se débrouillera bien mieux que moi pour ça.

- Ce n'est pas ma spécialité mais j'en ai déjà fait à plusieurs reprises et j'ai quelques souvenirs.

Lorsqu'elle me tape sur les fesses pour plaisanter, je ne peux m'empêcher de rigoler avant de me mettre au boulot et de mélanger la levure, l'eau et le sucre. Alors que je suis au boulot, je la vois du coin de l’œil approcher bizarrement et comprend rapidement ses intentions. Me faire tartiner le visage à la farine n'est pas mon activité favorite et je tente d'esquiver tout en évitant de faire valser le saladier mais Morri arrive tout de même à me mettre deux traits de farine sur les joues. Je la regarde en arrivant avec peine à garder mon sérieux et lui rappelle une règle élémentaire de l'éducation infantile.

- On ne joue pas avec la nourriture !

Discrètement, je pose les doigts dans la farine sur l'ilot tout en me rapprochant de Morrigan puis d'un geste vif lui tartine aussi de la farine sur la joue en éclatant de rire.

- Heureusement que la farine ne se consomme pas seule ! Un partout, balle au centre, on se remet au boulot.

Sans prendre la peine de m'essuyer le visage, je reprend le saladier et recommence à mélanger les ingrédients tout en la surveillant du coin de l’œil.

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Je suis en train de mélanger les ingrédients dans le saladier lorsque Morri vient se coller à mon dos en posant sa tête contre ma nuque. La chaleur de son corps contre le mien n'est pas désagréable et je continue à mélanger tout en faisant attention de ne pas lui décocher un coup de coude dans les cotes. Ca serait dommage d'abimer un si joli bout de femme. Après quelques secondes, je pose le saladier et pose mes mains sur ses bras.

- Tu crois vraiment que je pourrais t'interdire quelque chose de ce genre ?

Je rigole un instant avant de continuer à parler.

- Il faut vraiment qu'on se mette au boulot, sinon on va les manger demain midi les pizzas.

Non pas que ça me dérangerait de l'avoir comme compagnie demain matin mais elle a peut être d'autres projets. Elle a sa vie et j'ai la mienne après tout et nos projets étaient prévus pour aujourd'hui même si ça ne me poserait pas le moindre problème qu'on les modifie. Je n'essaie même pas de me dégager de l'étreinte de Morrigan, son contact est très agréable et je n'ai pas franchement envie de m'en débarrasser.

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Morrigan Davenport

Somewhere only we know

Alors qu'elle me lâche pour se remettre au travail, je la vois me tirer la langue. J'en profite pour lui répondre avec une grimace avant de lui donner le contenu de mon saladier pour qu'elle l'incorpore au reste de la préparation. Je la laisse ensuite travailler à pétrir la pâte et en profite pour l'observer un peu plus. Il y a quelques années, on aurait déjà fini dans mon lit ou dans le canapé si le trajet avait été trop long mais je me rend compte que je suis quand même bien plus raisonnable maintenant. Par contre, je me traiterais bien de con si j'étais tout seul car Morrigan est une très belle femme.

Lorsqu'elle me demande un torchon, j'en récupère un dans le tiroir et le lui donne avant de récupérer la pâte pour la mettre au frigo. Je me retourne ensuite et l'aide à nettoyer le plan de travail de l'ilot de la cuisine. Je la laisse ensuite se laver les mains et passe derrière elle pour en faire autant. Il n'y a plus qu'à attendre que la pâte soit prête pour pouvoir préparer les pizzas. En attendant, il va bien falloir s'occuper. Mes mains nettoyées, je me tourne vers Morrigan et m'égoutte les mains vers son visage en projetant quelques gouttes qui doivent être moins désagréables que des gouttes de café chaud qui sont passées par ma bouche.

- Oups...

D'un air faussement désolé, je m'approche d'elle et la prend dans mes bras.

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Morrigan Davenport

Somewhere only we know

Je n'avais plus passé un aussi bon moment avec une femme depuis des années et pour la première fois depuis longtemps je ne me préoccupe pas de mon comportement de peur d'être jugé. Pouvoir être enfin moi-même avec quelqu'un sans devoir réfléchir est un pur bonheur et rien que pour ça je n'ai pas envie de lâcher Morrigan au risque de la voir filer de chez moi en courant. J'espère qu'elle passe un aussi bon moment que moi et prend son soupir pour une manifestation de plaisir plutôt que de lassitude. L'embrasser jusqu'à ce que mort s'ensuive n'est pas pour me déplaire mais ça serait dommage, je la préfère bien vivante à rire de bon cœur avec moi et je ne peux m'empêcher de rire un instant quand elle me parle de représailles.

- C'est à toi de choisir jolie blonde, mais n'oublie pas que je pourrais me venger ensuite.

Je la laisse caresser ma main avec plaisir tout en croisant son regard.

- On peut se poser tous les deux et regarder les Blues Brothers puisque tu ne l'a pas vu et ça laissera le temps à la pâte de lever. Ca te tente ?

J'ai beau avoir vu se film un nombre incalculable de fois et connaitre chaque réplique par coeur, c'est avec un plaisir sans cesse renouvelé que je le regarde et avec Morrigan pour m'accompagner, ça m'irait encore mieux.

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Sa main sur ma fesse ne me gène absolument pas et je la laisse aller dans le salon pour m'attendre dans le canapé. Je fais un détour par le frigo et prend deux bières avant de la rejoindre. Les deux bouteilles atterrissent sur la table basse et je cherche dans ma vidéothèque le disque des Blues Brothers avant d'allumer la télé. Je n'ai pas besoin de chercher bien longtemps car c'est un des films que je regarde à intervalles réguliers et il n'a jamais le temps de finir au fond de la pile. Une fois que je peux tout faire avec la télécommande, je viens m'installer sur le canapé en laissant le loisir à Morrigan de venir se caler contre moi puis navigue dans les menus pour lancer le film.

- Voilà, c'est parti !

Je pose la télécommande et attrape ma bière pour trinquer avec Morrigan. Je bois une gorgée et pose mes pieds sur la table basse comme j'ai l'habitude de la faire puis lève le bras pour qu'elle puisse s'installer confortablement contre moi. Je n'ai pas envie de la voir prendre place à l'autre bout du canapé. J'aime ce film et partager ça avec elle est encore plus agréable.

- J'ai une place pour toi là, tu peux t'installer si tu veux.

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Morrigan Davenport

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Je laisse Morrigan s'installer contre moi alors que le film commence et passe mon bras derrière son dos pour poser ma main sur sa hanche. Je la regarde et suis un instant accaparé par la vision de ses cuisses qui dépassent du tissu de la chemise que je lui ai prêtée. Je l'embrasse un instant sur le haut du crâne et pose ma tête contre le dossier du canapé alors qu'Elwood Blues gare sa voiture devant la prison de Joliet pour venir chercher son frère.

Ayant vu ce film un nombre incalculable de fois, je ne peux m'empêcher de citer quelques répliques en même temps que les personnages et rigole lorsque Jake Blues annonce que l'allume cigare devra être réparé. Tout en regardant le film, je caresse doucement la hanche de Morri du bout du pouce sans même y penser, je fais ça naturellement sans y réfléchir et comme elle ne me dit rien, je ne pense même pas à arrêter.

- T'es bien là ?

Je passe un excellent moment devant un bon film avec elle et j'espère que le plaisir est partagé. Mon canapé est confortable mais à deux c'est encore plus agréable.

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Morrigan Davenport

Somewhere only we know

Le film avance tranquillement et les éclats de rire de Morrigan me donnent un peu plus le sourire. En plus des répliques, je ne peux m'empêcher d'accompagner les paroles des chansons en sourdine pour ne pas gêner Morrigan dans son visionnage. Lorsqu'elle cale ma main sur son ventre et me remercie, je la regarde un instant avec le sourire en ayant l'impression qu'elle ne me parle pas que du film. Si c'est ça, je ne suis pas le seul à apprécier grandement ces moments passés tous les deux.

Un peu plus tard, je la laisse me caresser la joue sans rien dire mais je n’apprécie pas moins ce geste. Je ressens de plus en plus ce bout de femme comme quelqu'un d'entier et ça me fait du bien de passer du temps avec elle. Je remarque à peine qu'elle vient de rougir lorsqu'elle m'annonce aimer chaque instant en ma compagnie. Je laisse son ventre plat et retourne ma main pour attraper la sienne et la serrer doucement en passant mes doigts entre les siens. J'hésite un instant à sortir une grosse connerie tout en la regardant mais je préfère ne pas risquer de briser cet instant.

- Ta compagnie est très agréable, je ne m'étais pas senti aussi bien depuis longtemps.

A vrai dire, je ne m'étais jamais senti aussi bien sans avoir une guitare dans les mains mais je crains de faire peur à Morrigan en lui avouant ça. Même avec Elisa avant notre mariage quand je pensais que tout allait pour le mieux, je ne m'étais jamais senti aussi bien avec une femme. Tout en gardant le sourire, je suis soudain pris d'une angoisse en me demandant où tout ça avec Morrigan va me mener. Une angoisse que je repousse bien vite car je suis trop bien pour avoir envie de me prendre la tête avec un sujet aussi aléatoire. Pour l'instant tout va bien, c'est tout ce qui compte.

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Je la sens s'agiter et met ça sur une envie de pisser lorsqu'elle se lève pour aller aux toilettes. J'attrape la télécommande et met le film en pause tout en la regardant quitter la pièce. Elle n'est pas absente très longtemps mais j'ai le temps de commencer à réfléchir à la situation entre nous. Me connaissant, je devrais avoir peur de ce que ça commence à devenir mais elle arrive à me mettre à l'aise mieux que n'importe qui. A son retour, elle me demande si j'ai besoin de quelque chose.

- Si tu vas te chercher une bière, je t'accompagne.

Je n'ai pas le temps de finir ma réponse qu'elle passe le buste par dessus le dossier du canapé, passe les bras autour de mon cou et m'embrasse. Ses cheveux me chatouillent le visage mais son baiser est beaucoup trop agréable pour que j'y prête attention très longtemps. Dès que nos lèvres se décollent, j'en profite pour finir ma réponse avec un sourire encanaillé.

- Sinon, ta compagnie me suffira amplement.

Je passe ma main derrière sa nuque et l'embrasse joyeusement pour appuyer ma déclaration. Je cale ensuite mon regard dans le sien avant de l'embrasser à nouveau un instant.

- Je t'attends.

Je ponctue ma phrase d'un clin d’œil pour voir sa réaction.

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Ca me rassure de voir que je lui fais autant d'effet qu'elle m'en fait. Je me retourne en riant lorsqu'elle va à la cuisine pour chercher deux bières. J'en profite pour aller aux toilettes rapidement et reviens sur la canapé juste avant que Morri ne revienne avec les bières et mon chapeau sur le crâne. D'habitude, je n'aime pas voir mon chapeau sur une autre tête que la mienne mais là, j'avoue que je m'en fout en fait. La vision de Morri avec ses lunettes de soleil, mon chapeau et ma chemise sur le dos pour tout vêtement a quelque chose de surréaliste mais qui me fait rire un instant. Son imitation des Blues Brothers est cohérente et je ne peux m'empêcher de rire à nouveau. Sans que je ne comprenne comment, je me retrouve avec Morri à califourchon sur mes cuisses en face de moi et j'ai toutes les peines du monde à garder un comportement digne.

Mon chapeau de retour sur ma tête et ses lunettes de soleil sur mon nez, je l'embrasse longuement en posant mes mains sur ses hanches pour profiter de sa présence et ne réouvre les yeux que lorsqu'elle se redresse pour me réclamer la suite du film. Je la regarde un instant et lui tire la langue avant de lui exposer ce qui me passe par la tête.

- J'ai une autre idée pour l'instant vu ta position.

Je lève les mains et défait le troisième bouton de la chemise pour ouvrir un peu plus son décolleté.

- Il ne fallait pas venir comme ça.

Le quatrième bouton suis le mouvement sous mes doigts et le tissu s'ouvre un peu plus.

- J'adore ce film mais j'ai plus intéressant à regarder pour l'instant.

Je pose les doigts sur l’antépénultième bouton qui se montre un peu plus récalcitrant.

- C'est pas un bouton qui va faire la loi !

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Morrigan Davenport

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J'ai envie de caresser sa peau pendant des heures mais sa réaction me freine. Visiblement elle n'est pas dans le même état d'esprit et j'ai soudain envie de m'excuser jusqu'à ce qu'elle propose d'enlever la chemise pour ne pas l'abimer. Je ne sais plus quoi penser maintenant et je la laisse faire pour voir ce qu'elle a en tête. Cette femme est vraiment déconcertante, bien loin des femmes que j'ai connues jusqu'à maintenant.

Je la regarde enlever la chemise et la déposer en sureté sur la table basse en gardant mes mains sur ses cuisses. Je bois un peu de sa bière alors que c'est elle qui la tient. Je m'attends à ce qu'elle m'en fasse couler plein le menton mais non, elle s'en tient juste à m'humidifier le gosier avant de commencer à onduler du bassin sur mes jambes. Ce traitement ne tarde pas à me faire de l'effet et je ne rechigne pas à lui laisser mon chapeau si je peux l'embrasser à nouveau. Je sens soudain quelque chose couler sur mes cheveux et comprend vite qu'elle est en train de vider sa bière sur mon crâne.

- Oups, ouais !

Elle se moque de moi ma parole mais je prends ça à la rigolade. Le cuir du canapé n'est plus tout jeune de toute façon et si ça tache, il sera toujours temps de penser à le changer.

- Fait gaffe que je décide pas de me venger aussi !

Elle m'embrasse à nouveau fougueusement avant de se redresser avec la poitrine à l'air juste sous mon nez sans que je ne comprenne où est passé son soutien-gorge. Je la regarde un instant avec l'air complètement surpris mais j'apprécie grandement la vue.

- Tu l'auras voulu, j'ai pas envie de puer la bière toute la soirée.

Je la sers dans mes bras et me lève pour l'emmener jusqu'à la salle de bain.

- On nettoiera le canapé ensuite, pour l'instant tu vas me frotter le dos !

Je la porte jusqu'à la salle de bain et ne la repose au sol qu'une fois devant la douche où j'enlève enfin mes vêtements imbibés de bière.

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